Lauréats 2009 du Prix de la fondation POWEO

Pour la 1ère fois en 2009, la fondation POWEO a primé 3 petits entrepreneurs africains pour leur action en faveur de l’accès de tous à l’énergie.

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BETA (Burkina Energies et Technologies Appropriées), Monsieur et Madame T. Boureima Kabre, Koupéla, Burkina Faso

Monsieur Kabre a longtemps travaillé pour des ONG, notamment la Fondation Energies pour le Monde à partir de 2002. En 2005, il crée avec son épouse le premier cybercafé en milieu rural de la région du Kouritenga. En 2006, il élargit l’activité de cette entreprise à l’électrification solaire décentralisée avec la création de BETA et devient partenaire du programme Crédit-Energie et Amélioration de l’Habitat. BETA collabore à d’autres projets portés par des ONG, il équipe aussi des ménages hors programme, et commercialise des lampes solaires rechargeables. Des contrats de consulting dans ce domaine (études, formations, soutien à projets) complètent son activité.

CDS Eau-Energie, Nouakchott, Mauritanie

Pendant ses études à l’Ecole d’Ingénieurs Sup’Méca de Paris, Sidi Khalifou est volontaire à Ingénieurs Sans Frontières. Diplôme d’ingénieur en poche, il rentre en Mauritanie en 1994 où il travaille pour des projets non-gouvernementaux en hydraulique villageoise et en énergies renouvelables.
En 1999, il rejoint CDS, l’entreprise familiale de travaux publics dont il prend la direction en 2007, il l’oriente vers les activités Eau et Energie. Ses prestations : fournitures d’équipements adaptés dans les domaines de l’eau et de l’énergie, travaux d’adduction d’eau potable, de mini-centrales solaires et/ou éoliennes, concession, délégation de gestion et maintenance de services publics d’eau et d’électricité.

www.cds.mr

GD stock solaire, Kayes, Mali & GD Distri-élec, Paris

Salarié pendant de nombreuses années en France dans le domaine du
matériel électrique, M.Diabi Gandega a créé en 2000 sa propre entreprise de
distribution électrique en France puis au Mali. Il a ainsi choisi de mettre ses
compétences commerciales et techniques au service des populations
de la région de Kayes dont il est originaire. Mr Gandega garantit la
pérennité des équipements solaires et des travaux d’électrification
rurale financés par les nombreuses associations de migrants maliens
ou mauritaniens installés en France. Il fournit conseils techniques,
études de dimensionnement, travaux d’installation et de maintenance
d’équipements solaires, facilités de paiement, formation et suivi des
agents d’entretien.

Voir aussi

Les projets de la Fondation Poweo

Lampadaires solaires pour l’apiculture et les écoles (Burkina Faso)

ONG/Collectivité : LAAFI. Partenaire local : Coopérative Wendpuiré. Aide Fondation POWEO : 25600 €. Autres financeurs : Emotique (Espagne), Le Relais, Lumila, Ithemba.

Contexte :

Créée en 2001 par quelques amis du Burkina Faso, Laafi agit dans la région de Koudougou : parrainage d’enfants, soutien à l’artisanat local, centre culturel et soutien de la coopérative apicole Wendpuiré.

Cette coopérative, soutenue par Le Relais (groupe Emmaüs), développe la production de miel dans la région de Koudougou depuis 2003. La récolte était de 1400 kg la 1ère année. En 2011 plus de 1600 apiculteurs(trices) ont récolté plus de 80 t vendues au Burkina Faso et dans les pays voisins.

Problème technique : le miel doit être collecté la nuit car les abeilles sont agressives, mais l’éclairage avec la lampe à pétrole ou la torche est dangereux (brûlures, feux de brousse), incertain (lampes ou piles de mauvaise qualité tombent en panne au milieu de la récolte !) et conduit souvent à un miel de mauvaise qualité, avec des impuretés et donc des refus d’achat par la coopérative.

Objectif :

Equiper les groupements apicoles villageois avec des lampadaires solaires.

Résultats :

Les 6 premiers villages équipés ont fourni lors de la petite miellée d’octobre 2010 une production de miel qualitativement meilleure et quantitativement plus importante que les années antérieures (globalement, plus de 50 % du miel vendu). Au total 30 villages étaient équipés pour la grande miellée d’avril 2011.

Pour ces 30 villages, le nombre de ruches a augmenté de 3% par rapport à avril 2010, mais la production a progressé de 26% en moyenne. Cette progression est, au moins en partie, le résultat de l’éclairage de la récolte et du tri (d’autres facteurs interviennent comme le remplacement des ruches traditionnelles par des ruches modernes).

Autre avantage du lampadaire pour la récolte : il attire les abeilles qui, ainsi, ne piquent pas les combinaisons de protection des apiculteurs, conservent leur dard et ne meurent pas.

Sur le plan social, les lampadaires sont aussi utilisés pour permettre aux élèves de réviser leurs leçons hors période de récolte, ou pour des fêtes ou cérémonies privées (location aux habitants moyennant une contribution pour l’entretien). De ce fait, les groupements apicoles trouvent une légitimité plus grande aux yeux de la population et le nombre de membres augmente. Les lampadaires (panneau PV de 20 Wc, lampe à led de 9W) sont montés dans l’atelier de Wendpuiré à Koudougou par 2 employés de Wendpuiré formés à cet effet. Les groupements apicoles reversent 5% de leur chiffre d’affaires pendant 3 ans pour autofinancer l’augmentation du parc de lampadaires. 40 autres lampadaires sont en cours de montage pour la grande miellée d’avril 2012.

Ces 2 premières années de fonctionnement ont montré l’intérêt de l’éclairage pour améliorer à la fois la récolte de miel et la vie dans les villages. Des modifications sont en cours pour faciliter la manipulation des lampadaires, augmenter la durée de vie des batteries, soumises à dure épreuve compte tenu de la chaleur, et favoriser la pérennité de ces investissements.

www.laafi.com

Microfinance, microfranchise et réchauds améliorés (Burkina Faso)

ONG/Collectivité : Entrepreneurs du Monde. Partenaires locaux : institutions de microfinance (Micro Start, AsIEnA et LSK). Aide Fondation POWEO : 80000 €. Autres financeurs : fondation Ensemble, fondation Amisse, fondation Terra Symbiosis, fondation d’entreprise de L’Occitane

Contexte

Le modèle de foyers améliorés Roumdé, économes en bois ou charbon de bois et développé par la GIZ-Fafaso (coopération technique allemande), est fabriqué depuis 2006 par des artisans burkinabé et vendu à plus de 400000 exemplaires. Mais la diffusion de foyers se heurte au coût de l’investissement initial pour les utilisatrices.

Objectif

Organiser une filière de production et de vente de réchauds améliorés à bois, ou à gaz, pour les ménages et les artisanes. En particulier en incitant la microfinance à développer des produits financiers adaptés à ces équipements et, à partir de 2012, en favorisant la distribution.

Résultats :

Dans les régions de Ouagadougou, Koudougou, Diédougou, Banfora et Tenkodogo, en collaboration avec GIS-fafaso, les artisans maçons ou soudeurs et de nouveaux distributeurs ont été aidés pour favoriser l’équipement en foyers améliorés Roumdé ou en réchauds à gaz des ménages mais aussi des restauratrices grandes consommatrices de bois. La moitié du budget a été consacrée à un apport en capital aux institutions de microfinance pour des micro-crédits spécifiques « réchauds améliorés ».

A fin 2011,

  • 3200 personnes ont été sensibilisées
  • 279 artisans formés à la gestion
  • environ 5000 réchauds améliorés bois/charbon et 800 réchauds à gaz ont été octroyés, représentant, sur la durée de vie de ces réchauds, des économies estimées à environ 20000 jours de cuisson pour les utilisatrices.

C’est donc une économie de temps, mais aussi de bois, d’argent, et beaucoup moins de fumées inhalées par les femmes, et les enfants qui les accompagnent.

Il apparait toutefois que ni les artisans, ni les institutions de microfinance ne sont spécialisés et bien organisés pour la distribution proprement dite (stockage, relations-clients, promotion…), c’est finalement le personnel d’EdM qui devait réaliser ces tâches.

En 2012, EdM va donc mettre l’accent sur cette activité de distribution en favorisant la création d’une boutique-relais et de micro-entreprises franchisées dans la région de Diédougou. La fondation POWEO poursuit son soutien.

www.entrepreneursdumonde.org

Valorisation énergétique des coques d’anacardes (Côte d’Ivoire & Burkina Faso)

ONG/Collectivité : RONGEAD. Partenaires locaux : 2 coopératives en Côte d’Ivoire, CESAO et l’école supérieure 2iE au Burkina Faso. Aide fondation POWEO : 58000€. Autres financeurs : Union européenne (Côte d’Ivoire), région Rhône-Alpes (Burkina Faso)

Contexte :

La Côte d’ivoire est le 4ème producteur mondial de noix de cajou, fruit de l’anacardier, mais elle ne transforme que 4% de sa production. Le décorticage est réalisé principalement par des femmes et des jeunes. Le process nécessite de l’énergie de chauffe pour la fragilisation des noix brutes et pour le séchage des amandes décortiquées. Cette activité participe donc à la déforestation de cette région sahélienne du nord de la Côte d’Ivoire. La problématique est comparable au sud du Burkina Faso.

Objectifs :

Améliorer l’efficacité énergétique et économique du décorticage artisanal des noix de cajou par la valorisation des coques issues de cette activité.

Résultats :

Phase 1 – Côte d’Ivoire – production de briquettes de coques d’anacarde

RONGEAD s’est rapproché de l’ONG GERES dont l’équipe Cambodge est experte en combustibles et briquettes. Le matériel de briquetage a été construit à Abidjan et la fabrication et l’utilisation des briquettes de coques d’anacarde ont commencé début 2010.

Principaux résultats (à confirmer sur une plus longue période) :

  • meilleur rendement en amandes entières mieux payées que les amandes brisées grâce à l’amélioration de la phase de fragilisation des coques (préchauffage solaire de l’eau pour l’autoclave et amélioration du foyer)
  • meilleur séchage et plus de rendement, et donc plus de revenus pour les femmes grâce à l’amélioration des chambres de combustion pour le séchage des amandes avant dépelliculage
  • es dépenses en combustible passent de 8-10 à 1-2.5 % du coût de production
  • la consommation de combustibles sur le process complet a été divisée par 2.5 (mais le potentiel est estimé à 4 ou 5). La seule quantité de bois est passée de 0.35 à 0.07 kg par kg de noix brutes
  • malgré la crise politique, la transformation s’est poursuivie en 2011 dans 3 coopératives sur 4.

Phase 2 – Carbonisation des coques pour la fabrication de briquettes – Burkina Faso

Les coques d’anacarde sont riches en CNSL (Cashew Nut Shell Liquid), composant corrosif et nocif. Ceci empêche la vente des excédents de briquettes pour les besoins de cuisson alors que 80% des coques ne sont pas utilisés par la coopérative.

La solution pourrait résider dans la carbonisation de ces coques. Le charbon sera intégré dans la fabrication de briquettes alors débarrassées des substances nocives. Celles-ci seront utilisées dans d’autres étapes du process de décorticage nécessitant de l’énergie, et les excédents seront vendus.

Cette action de R&D a été engagée au Burkina Faso suite aux évènements politiques de la Côte d’Ivoire. La mise au point d’un carbonisateur est en cours par le CEFREPADE (INSA Lyon).

www.rongead.org

Des professionnels de l’électrification rurale vont être formés en Afrique de l’Ouest

L’un des premiers programmes européeens de développement d’une filière de l’électrification rurale vient d’être lancé à Bamako. Il va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables.

Financé par la Facilité Energie de l’Union Européenne 2011, ce programme, d’un budget de 875 000 euros, va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables. Le Ministre Malien de l’Energie et de l’Eau, présent durant le lancement, a salué cette initiative et a souligné l’importance d’un tel programme.

EDF a établi un partenariat avec 2iE (l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement- Burkina Faso), le FDE (Fonds de Développement de l’Electrification au Burkina Faso) et l’AMADER, l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et l’Electrification Rurale, pour déployer le programme à travers le Mali et le Burkina Faso.

GVEP jouera également un rôle stratégique en allouant 50 000 euros pour permettre à l’AMADER de renforcer les capacités de certains opérateurs maliens, les aidant à consolider leurs entreprises souvent fragilisées et à fournir de l’électrification rurale dans leurs zones d’intervention.

Remerciant tous les partenaires présents lors de la réunion à Bamako la semaine dernière, M. Touré, directeur de l’AMADER, a déclaré : « Ce projet ambitieux répond à un besoin immédiat dans le secteur de l’électrification rurale. Plus de 12000 communautés au Mali n’ont pas encore accès à l’électricité. Grâce à notre partenariat, nous pouvons atteindre nos objectifs et assurer de façon durable l’approvisionnement en énergie. »

Christine Heuraux, Directrice du Département « Appui à la Formation » de la Direction Développement International d’EDF a souligné qu’ afin de s’attaquer efficacement à la complexité du défi de l’électrification rurale, une alliance forte est nécessaire entre petites et grandes organisations, le secteur public et privé, le Nord et le Sud.

« Il ne suffit pas de donner de l’argent ou d’apporter une assistance technique, ou de créer des institutions pour réaliser l’électrification rurale. Un transfert des connaissances techniques, des pratiques de gestion et de marketing à la population sur le terrain est crucial ».

La collaboration de GVEP avec l’AMADER dans ce projet est en phase avec le programme de trois ans appelé Energy SME (ESME), programme financé par le gouvernement russe à travers un fonds fiduciaire de la Banque mondiale, dont l’objectif est de soutenir des petites et moyennes entreprises énergétiques en Afrique sub-saharienne dans le but de réduire la pauvreté dans la région.

Le Mali est l’un des six pays couverts par le programme ESME. GVEP a collaboré avec la Banque Mondiale apportant ses conseils quant à l’orientation du programme et est en charge de l’assistance technique et des actions de renforcement des capacités dans les pays sélectionnés.

Pour lire le communiqué de presse d’EDF sur cet événement cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Présentation du Burkina Faso – Systèmes décentralisés

FORMATION SUR LES SYSTEMES D’ELECTRIFICATION RURALE DECENTRALISEE (ERD) Marrakech, du 24 Nov. au 03 Déc. 2008

Objectif des principaux programmes réalisés et en cours

Mesures d’accompagnements : formation/sensibilisation et qualité des équipements

BADOLO B.Blaise

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Journées Scientifiques du 2iE 2011

La 6ème édition des Journées Scientifiques
du 2iE se tiendra du 4 au 8 avril 2011 sur le campus du 2iE à Ouagadougou.

Les Journées Scientifiques du 2iE sont une plateforme d’échanges qui
accueille tous les 2 ans des chercheurs, doctorants et étudiants
internationaux.

Les dernières avancées, innovations, perspectives de la
recherche pour le Sud y sont discutées afin de proposer des solutions
communes aux grands thèmes actuels du continent africain comme l’eau,
l’énergie, le développement urbain, l’agriculture ou
l’environnement.

Les débats porteront pour cette 6ème édition sur « l’Analyse et
l’adaptation aux défis de la variation du climat dans les domaines de
l’eau, l’environnement, l’énergie et les infrastructures en zones
de forte vulnérabilité ». Plusieurs sous-thèmes y seront développés :

  • Les développements récents en science du climat et
    scénarisation climatique : applications à la mousson africaine
  • La vulnérabilité, impacts et adaptation dans la gestion de
    l’eau et de l’environnement
  • Les mesures d’adaptation dans le secteur de l’énergie et
    des infrastructures

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web du 2iE :
www.2ie-edu.org/journees.scientifiques, ou nous contacter à :
js2011@2ie-edu.org

Imedia

Burkina Faso : 10000 biodigesteurs d’ici 2013

Le Programme national de biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) ambitionne 10 000 biodigesteurs dans 3 ans. La réussite de ce pari passe nécessairement par la sensibilisation et la formation des principaux acteurs chargés de la mise en oeuvre.

Le biodigesteur vulgarisé par le PNB-BF est une construction souterraine en maçonnerie destinée à recevoir un mélange de déjections animales (bœuf et porc) et d’eau. Ce mélange subi à l’intérieur du biodigesteur une fermentation qui génère du gaz. Le biogaz est un combustible capable de remplacer le pétrole, le bois de chauffe et le gaz butane pour la cuisson des aliments et l’éclairage.

Le coût d’un biodigesteur de 6 m3 varie entre 400 000 et 514 000 FCFA en fonction de la localité et des matériaux. Le PNB-BF alloue une subvention de 160 000 par biodigesteur. Le bénéficiaire de la région des Cascades contribue financièrement à hauteur de 190 000 FCFA et assure la mobilisation des agrégats et de la main d’œuvre non qualifiée représentant une contre-valeur de 100 000 à 140 000 FCFA. Chaque ménage désireux d’obtenir un biodigesteur pourrait se l’acquérir en se conformant à ces dispositions.

Le Programme national biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) avait été présenté en juillet dernier aux principaux acteurs de la région des Cascades à Banfora. Ce programme a pour objectif global de créer un secteur permanent et multi acteurs de construction de biodigesteurs afin d’accroître de façon durable les productions agro-pastorales et améliorer les conditions de vie des populations.

A terme, le programme ambitionne 10 000 biodigesteurs sur l’ensemble de la zone d’intervention du Programme. A l’immédiat dans la région des Cascades, ce sont au moins 65 biodigesteurs qui sont attendus pour fin décembre 2010.

Un atelier de formation

Le PNB-BF a organisé un atelier de formation à l’intention des maçons du 13 au 28 septembre 2010 à Banfora.

Une quarantaine de maçons et superviseurs a pris part à cet atelier. Venus de la Boucle du Mouhoun, du Centre Ouest, des Hauts Bassins, du Sud-Ouest et des Cascades ; ces professionnels de la truelle et du fil à plomb, se sont appropriés la technologie de construction du biodigesteur – type conçu par le Programme National de Biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF). Ainsi outillés, ces maçons vont aller dans les derniers hameaux de culture de la zone d’intervention du programme pour répondre aux sollicitations des ménages qui souhaiteraient disposer d’un biodigesteur.

L’objectif recherché par le présent atelier, est de construire et rendre fonctionnel les quatre biodigesteurs. Les maçons au nombre de 44 ont fait deux jours d’échanges théoriques, avant de descendre sur le terrain pour la construction des premiers biodigesteurs des Cascades. Le village de Toumousséni dans la Comoé à quelques encablures de Banfora chef-lieu de la province, a été retenu comme site pilote des toutes premières réalisations du Programme. Les maçons ont été repartis sur 4 sites appartenant à différents ménages.


Source : Les éditions Sidwaya.

Xavier Dufail

Burkina Faso : accord avec la BAD de don 19,63 milliards de FCFA pour l’infrastructure électrique

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord de don de 19,63 milliards de FCFA pour financer des infrastructures électriques et d’électrification rurale dans ce pays.

Le don a été approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le 7 juillet 2010.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement socio-économique du Burkina Faso qui vise en particulier l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux infrastructures de base, dont l’énergie électrique.

Le projet devrait indéniablement contribuer à l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’accès à l’électricité du pays de 18% en 2007 à 60% à la fin du projet, en 2014.

Le projet concerne aussi la réhabilitation et l’extension de 1800 km de lignes moyenne tension/basse tension, la réalisation d’environ 20000 branchements et 750 foyers d’éclairage public permettront l’électrification de plus de 150 communies et localités, soit l’accès à l’énergie électrique à environ 800 000 personnes.


Source : Le site de la BAD.

Xavier Dufail