Burkina Faso : démarrage des travaux d’interconnexion de Komtoèga, Kirsi, Téma et Bokin (électrification rurale)

Lancement le mardi 10 août 2010 des travaux d’électrification de Kirsi, Bokin et Téma dans la province du Passoré. Le 9 juillet, c’était à Komtoèga, dans la province du Boulgou. Ces localités viennent s’ajouter à la liste des centres électrifiés ou en cours d’électrification sur financement du Fonds de développement de l’électrification (FDE).

Le coût du projet d’électrification de Komtoèga s’élève à 392 millions de Francs CFA, tandis que le montant de celui de Kirsi, Bokin et Téma est de 753 millions FCFA. Le financement de ces projets est assuré par le budget d’investissement 2010 du Fonds de développement de l’électrification.

L’alimentation en énergie électrique de Téma, Bokin et Kirsi se fera par raccordement au réseau de la SONABEL à partir de Yako. Celle de Kamtoèga sera réalisée par interconnexion à partir de Garango. Le réseau électrique qui sera construit à Kamtoèga permettra dans sa phase initiale de raccorder les deux cent soixante cinq premiers abonnés. A Kirsi, Bokin et Téma, il est prévu le raccordement de trois cent vingt cinq clients dans la première phase d’exploitation du système électrique.

Par la suite, les bénéficiaires, à travers leurs structures représentatives, pourront étendre leurs réseaux respectifs pour prendre en compte progressivement les autres demandeurs. C’est l’entreprise Projet production internationale Sarl (PPI) qui a obtenu le marché pour exécuter les travaux de construction des ouvrages électriques à Kamtoèga et Kirsi, Bokin et Téma.

La durée des travaux est de sept mois pour Komtoèga et de huit mois pour les trois autres localités. L’entreprise PPI avait auparavant réalisé les travaux d’électrification de Zabré, Ouargaye, Bagassi, Solenzo, Kantchari, Tansarga et Sebba.


Source : LeFaso.net.

Xavier Dufail

Burkina Faso : Ouagadougou dispose de sa première usine de production de biocarburant

Le Burkina Faso possède désormais sa première usine de production de biocarburant, a annoncé le ministère en charge de l’industrie.

Dénommée, Belwet Biocarburant SA, l’usine située dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou, comprend un bâtiment central logeant les presses et le système de raffinerie, un magasin de stockage des graines de jatropha curcas et des balamites aegyptiaca, une aire de séchage de 500 m2, des bassins d’épuration et de traitement des graines de balamite.

Elle aura une production est de 30 000 tonnes de graines pour 5000 litres de biocarburant.

Cette usine fabrique le biodiesel à partir d’huile raffinée de jatropha curcas ; le savon de lessive et de toilette à base d’huile dominante de jatropha curcas ; le compost à base de tourteau de jatropha curcas ; l’aliment à bétail à base de tourteau de balamites et la glycérine pour la cosmétique et les usages médicinaux.

L’unité pilote qui vient d’être inaugurée est une première et elle est une solution à la crise énergétique, selon le ministre en charge de l’énergie.

L’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), à travers son Département de l’énergie, permet à cette usine de réaliser une pépinière moderne d’une capacité de 500 000 pieds à racines.


Source : APAnews

Xavier Dufail

Burkina Faso : renforcer la résilience des systèmes énergétiques et des écosystèmes

Cette étude analyse la vulnérabilité et les freins du Burkina Faso à son adaptation aux changements climatiques (résilience).

« renforcer la résilience des systèmes énergétiques et des écosystèmes au Burkina Faso »

HELIO International / Joseph Wethe
juin 2007

44 pages

Synthèse du rapport

L’intensité énergétique du Burkina Faso est nettement faible. La production d’énergie commerciale est étroitement liée à l’importation des hydrocarbures. Le contexte du marché international du pétrole oblige les acteurs stratégiques et opérationnels à s’orienter davantage vers les sources renouvelables d’énergie et à accroître la part de cette forme d’énergie sur la consommation totale. Le potentiel existe. En effet, le Burkina Faso, de par sa position offre des possibilités importantes de production d’énergies propres à partir du solaire et même de l’éolien. Mais la vulnérabilité du Burkina Faso et les freins à son adaptation aux changements climatiques sont mis en évidence dans cette étude.


Source : HELIO International.

Xavier Dufail

Burkina Faso : étude sur le potentiel de développement des biocarburants

Cette étude vise à fournir des arguments techniques, économiques, sociaux et environnementaux pour éclairer les acteurs (ministères, opérateurs privés, organisations de producteurs, ONG etc.) dans la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des biocarburants au Burkina Faso.

« Opportunités de développement des biocarburants au Burkina Faso »
Cirad/2IE/GTZ

décembre 2008

166 pages

SOMMAIRE

1. Analyse des besoins énergétiques

1.1. Aperçu général du secteur énergétique

1.2. Les hydrocarbures au Burkina Faso

1.3. Le secteur du transport

1.4. La consommation d’électricité

1.5. Perspectives d’évolution des besoins en énergie
1.6 Conclusion

2. Etat de l’art sur la production de biocarburants

2.1 Les huiles végétales pures

2.2 Le biodiesel : esters d’huiles végétales

2.3 L’alcool : le bioéthanol

2.3 Conclusion

3. Potentialités agronomiques pour la production de biocarburants

3.1. Les principales caractéristiques du secteur agricole

3.2. Quelles plantes pour produire des biocarburants ?

3.3 Conclusion

4. Etat des lieux des projets en cours

4.1. Classification des projets biocarburant au Burkina Faso

4.2. Localisation des projets biocarburants

4.3. Etat des lieux des projets valorisant des huiles végétales

4.4. Conclusion

5. Scénarii de développement des biocarburants

5.1. Scénario 1 : filière courte, production locale d’huile végétale brute (jatropha,
autres oléagineux) pour force motrice/électrification rurale (plate-forme
multifonctionnelle)

5.2 Scénario 2 : substitution d’huile végétale brute (jatropha, autres oléagineux) au

gasoil et au DDO pour la production d’électricité

5.3 Scénario 3 : production centralisée, substitution d’éthanol à l’essence

ou de biodiesel au gas-oil pour les transports

6. Faisabilité, risques et impacts des biocarburants au Burkina Faso
6.1. Rentabilité et coût d’opportunité des biocarburants

6.2. Crédits carbone et biocarburants : contexte et opportunités

6.3. Production de biocarburant et risque pour la sécurité alimentaire

6.4. Les risques et impacts transversaux liés aux modes de production

6.5. Les autres risques et impacts sociaux

6.6. Les risques et impacts économiques

6.7. Les risques environnementaux d’une production de biocarburants

6.8. Implications politiques des différents scénarii

6.9. Stratégie et évaluation des différents scénarii

6.10 Conditions à la mise en œuvre du scénario de substitution d’HVB au gasoil et au DDO pour la production d’électricité

7. Conclusion

Xavier Dufail

Burkina Faso : table ronde sur les opportunités d’affaires dans les EnR

Dans le cadre de la 5ème édition des Journées Entreprises du 2iE, les 6 et 7 mai 2010 à Ouagadougou, le Dr. Yao Azoumah animera une table ronde intitulée « Les énergies renouvelables et les entreprises africaines : quelles opportunités d’affaires ? ».

Cet événement est conçu comme un forum d’échanges destiné à repérer des futurs talents, échanger à travers des conférences et tables rondes, communiquer et nouer des partenariats avec des instituts/écoles de formation ainsi que des entreprises œuvrant dans des domaines variés.

Espace d’échanges entre étudiants, diplômés et professionnels, les Journées Entreprises ont compté en 2009 plus de 800 participants parmi lesquels les étudiants mais aussi des professionnels, des décideurs etc. Tous les ans plus de 120 entreprises dont des groupes internationaux, régionaux et nationaux, des PME et ONG se donnent rendez-vous lors de cet événement devenu incontournable. Une des ambitions communes à tous les participants est de développer dans ce cadre privilégié des initiatives innovantes afin de participer au développement de l’Afrique.


Source : Le site 2iE-edu.

Xavier Dufail

Burkina Faso : 38 millions USD de la BAD pour le financement d’un projet d’électricité

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé à Tunis, le mercredi 27 janvier 2010, un prêt de 24,2 millions d’UC (équivalent à 38 millions USD) sur les ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe, pour financer le projet de renforcement de l’infrastructure électrique et de l’électrification rurale dans le pays. Le Conseil a également approuvé un don FAD de 950000 UC (1,49 millions USD) pour le même projet.

Le projet est conforme à la politique de développement socio-économique du Burkina Faso, qui met un accent tout particulier sur le développement des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie de la population et la réduction de la pauvreté.

Le Burkina Faso a également reconnu la nécessité d’augmenter sensiblement l’approvisionnement du pays en électricité pour répondre à une demande en pleine expansion dans plusieurs localités urbaines et rurales, tout en améliorant la qualité globale et la fiabilité du service. La demande d’électricité du pays augmente au taux d’environ 10 % par an, ce qui fait du projet une priorité pour le développement économique et social du pays.

L’une des composantes du projet concerne la réhabilitation et l’extension de près de 1800 km de réseaux électriques. Il permettra d’améliorer la couverture du pays, avec en particulier 150 nouvelles zones rurales couvertes. Il permettra aussi de répondre aux besoins de 800000 personnes dans 140000 ménages. L’éclairage public sera renforcé, avec l’installation de 750 nouvelles unités.

Pour relever ces défis, le gouvernement a décidé d’établir des interconnexions avec les pays voisins, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, et de développer la capacité locale de production.

Le projet d’électricité est également conforme à la stratégie d’assistance du Groupe de la Banque et aux efforts que déploie le Burkina Faso pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en se concentrant sur deux piliers : la diversification de l’économie et l’amélioration des conditions de vie de la population.

L’amélioration de l’accès à l’énergie soutiendra l’augmentation de la productivité et encouragera de nouvelles activités économiques.

Le projet permettra également d’augmenter l’accès aux prestations des services de base comme l’eau potable, la santé, l’éducation et de la communication, tout en améliorant l’efficacité de ces services. Il aura également un impact positif sur l’indice du développement humain.

Le projet a été conçu en étroite collaboration avec le gouvernement et a bénéficié de larges consultations avec les autres donateurs et bénéficiaires, afin de s’attaquer aux défis posés par les besoins du pays en électricité.


Source : Banque africaine de développement.

Xavier Dufail

Burkina Faso : 5 milliards de FCFA du Fonds Abu Dhabi pour construire le barrage de Samendén

Le Burkina Faso va bénéficier d’un prêt de 5 milliards de francs CFA du Fonds Abu Dhabi pour le développement (FADD) pour le financement partiel du projet de construction du barrage de Samendéni. Le montant du crédit, remboursable en quinze ans, est assorti d’un différé de cinq ans.

La construction du barrage vise notamment la meilleure gestion des ressources en eaux, l’intensification de la production agro-pastorale, l’accroissement de la production électrique au profit des populations locales dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.

Situé à 40 km de Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, Samendéni sera le troisième plus grand barrage du Burkina Faso, après Ziga et Bagré (tous situés à l’Est).

Le coût de la première phase du programme (consacrée à la réalisation du barrage, de la centrale hydroélectrique et au financement des études techniques) est estimé à 119 millions d’euros.

Selon le ministère de l’Agriculture, sa profondeur dépassera 15 m et permettra une production piscicole annuelle de 1 000 tonnes. Les aménagements hydroagricoles sur 21.000 hectares de terres irriguées permettront de produire 300 000 tonnes de produits agricoles, 2 000 000 litres de lait et 2 000 tonnes de viande.

L’aménagement hydroélectrique en question comprend un barrage digue de 2,9 km de long et d’un volume de remblai de 1,65 m³ permettant de créer une retenue d’eau d’une capacité de 1,050 milliard de m³.

Avec 1,5 milliard de m³ (3ème du pays après Kompienga et Bagré), des périmètres irrigués, la production énergétique et industrielle, le recalibrage du Mouhoun, l’élevage, la pêche, la pisciculture, les pistes d’accès et la gestion de la biodiversité comme composantes, le programme contribuera à terme, selon ses initiateurs, à 2% au PIB et 3% à la production nationale de céréales.

Le Programme génèrera une valeur ajoutée de 15,5 millions d’euros par an, permettra de créer 96 000 emplois agricoles et d’installer 24 000 familles en paysannat.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities

Ce rapport de GVEP-I étudie la question suivante : pourquoi le décollage des foyers améliorés de cuisson a-t-il été si lent dans les pays en voie de développement ?

« Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities »

Editeurs : Kavita Rai et Jevita MacDonald

Publication du GVEP International

Décembre 2009

41 pages en anglais

GVEP International a produit un rapport qui réunit une compilation d’articles écrits par des experts et des représentants d’institutions et de sociétés actives dans la promotion, diffusion et commercialisation de foyers améliorés de cuisson à travers le monde et plus particulièrement dans les pays du Sud où la grande majorité de la population dépend encore du bois et du charbon pour cuisiner.

Pourquoi les foyers de cuisson demandent-ils autant de temps et d’efforts pour être introduits sur le marché avec succès ? Le rapport prend en compte les défis liés à la commercialisation des foyers et analyse les autres raisons qui expliquent l’inertie de ce marché en dépit de l’énorme potentiel lié au remplacement des foyers inefficaces.

Un message est clair. Depuis la phase de conception du foyer jusqu’à celle de diffusion à grande échelle, la promotion de foyers améliorés est grandement dépendante des subventions publiques des gouvernements et des bailleurs (y compris des fonds carbone), du secteur particulier des institutions non lucratives et dans le climat actuel des entrepreneurs visionnaires impliqués dans le secteur social.


Source : article de Alessandra Moscadelli diffusé le 9 décembre 2009 sur le site du GVEP International, repris également sur le site de Hedon où le rapport également peut être téléchargé.

René Massé

Burkina Faso : prêt de 12,5 milliards FCFA de la banque indienne Exim Bank pour l’électrification rurale

La banque export-import de l’Inde (EXIM Bank) s’est engagée à soutenir les efforts du Burkina Faso dans l’électrification rurale à travers un accord de crédit d’un montant d’environ 12,5 milliards de francs CFA.

Acquis pour un taux d’intérêt de 1,75 %, pour une durée de remboursement de 20 ans et un délai de grâce de 5 ans, ce financement s’inscrit en droite ligne de la réforme du secteur de l’énergie électrique en vigueur au Burkina.

La réforme ambitionne de rationaliser le fonctionnement, d’accroître la concurrence et de réduire les coûts de l’électricité tout en étendant l’accès des services d’énergie aux populations rurales et péri urbaines.

Dans le cadre de ce projet, c’est plus d’une centaine de localités qui ont été retenues pour bénéficier de cette électrification rurale.

Selon le ministère burkinabé de l’énergie, 55 218 ménages devraient disposer de l’électricité soit autour de 643 357 habitants. L’ensemble des 13 régions du pays seront aussi desservies par ce projet.

Le coût total du projet est d’environ 12,5 milliards de francs CFA et 85 % de ce montant sera utilisé pour l’importation des biens et services en provenance de l’Inde.

Pour relever le défi de l’électrification rurale, le Burkina Faso a mis en place en 2008, un Fonds de développement de l’électrification rurale (FDE).

L’ambition du FDE (qui bénéficie également du soutien des partenaires au développement et les subventions et dotations budgétaires de l’Etat) est de récolter des fonds afin d’électrifier une soixantaine de localités chaque année.

Pour la période 2009-2012, 261 projets sont en cours et 299 localités sont concernées par ce programme d’électrification.

Les responsables du FDE ont expliqué que le programme d’électrification du Burkina des zones rurales est un ambitieux programme de près de 158 milliards de FCFA.

A ce jour, le taux d’électrification des zones rurales est de 3 à 4%, mais le gouvernement burkinabé entend relever, à travers ce Fonds, le défi d’électrifier 60% du territoire national, soit près de 300 localités d’ici 2015.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Évaluer et anticiper les impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques

Ce document d’HELIO International présente une méthode d’évaluation des impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques, catalogue les impacts prévisibles sur les principaux systèmes et détaille les mesures d’adaptation possibles.

Il présente également les analyses faites dans dix pays de l’Afrique subsaharienne en utilisant cette méthodologie.

Pays étudiés : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Kenya, Mali, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Sénégal et Tanzanie.

« Climatiser les systèmes énergétiques »

Laura E.WILLIAMSON/Hélène CONNOR/Mithra MOEZZI – HELIO International, 80 pages, décembre 2009