Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique

Des études portent sur l’adaptation au changement climatique, tandis que d’autres soulignent le potentiel de l’agroécologie pour une production agricole durable. La présente étude vise à relier ces différentes problématiques, changement climatique, adaptation et agroécologie, en répondant aux questions suivantes :

– Quels changements climatiques sont observés et attendus dans différentes zones climatiques d’Afrique ?
– Comment ces évolutions influencent-elles déjà et affecteront-elles les systèmes agraires en Afrique ?
– Comment les pratiques agroécologiques mises en place par les paysans contribuent-elles à leur adaptation au changement climatique ?
– Dans quelle mesure l’agroécologie est-elle pertinente pour faire face aux enjeux du changement climatique et de la sécurité alimentaire ?

Actes de la conférence Biocarburants / Bioénergies (Ouagadougou 2013)

Actes de la conférence Biocarburants / Bioénergies qui s’est tenue du 21 au 23 novembre 2013 à Ouagadougou.

La 4ème édition de la Conférence Biocarburants / Bioénergies s’est tenue du 21 au 23 novembre 2013 à Ouagadougou. L’objectif de cette édition était de :

Mettre en exergue les retours d’expérience sur les filières en construction pour repérer les contacts et les modes d’organisation qui paraissent les plus prometteuses
Mettre en évidence les modes de valorisation qui permettent une rentabilité de la production
Discuter des apports des bioénergies pour la production agricole et des politiques publiques à mettre en place pour favoriser le développement des bioénergies.

Pour consulter les actes de conférence et les présentations de l’édition 2013, voir : http://www.2ie-edu.org/recherche/conferences-internationales/#conference-biocarburants-bioenergies

Jacques Monvois

Soirée autour de la cuisson solaire au Burkina Faso avec l’association Sur la Piste à Paris

La cuisson solaire présente une alternative intéressante pour les familles dans les zones sahéliennes. L’association sur la Piste a mis en place en partenariat avec Kera Energy, Codegaz, et des structures locales burkinabè (ASIENA, Planète Verte, Actualité Energie) un projet pilote d’accompagnement de 139 familles à la cuisson solaire. Ce projet a eu lieu entre octobre 2012 et juillet 2013. Ces familles ont été formées et suivies par des animateurs locaux dans l’apprentissage de l’utilisation du (…)

La cuisson solaire présente une alternative intéressante pour les familles dans les zones sahéliennes. L’association sur la Piste a mis en place en partenariat avec Kera Energy, Codegaz, et des structures locales burkinabè (ASIENA, Planète Verte, Actualité Energie) un projet pilote d’accompagnement de 139 familles à la cuisson solaire. Ce projet a eu lieu entre octobre 2012 et juillet 2013. Ces familles ont été formées et suivies par des animateurs locaux dans l’apprentissage de l’utilisation du cuiseur solaire Solario, qui est devenu un outil de leur quotidien depuis.

Pour vous restituer ce projet, l’association Sur la Piste organise une soirée de restitution de ce projet le VENDREDI 6 DECEMBRE à partir de 19h15, à la MAS au 13 rue des terres au curé, 75013 Paris. Vous êtes invités à partager avec nous cette expérience à travers un films retraçant la naissance et la mise en place du projet, un exposition photo et un cocktail…
Plus d’informations, retrouvez l’invitation en PJ ainsi que le plan d’accès.

Edlira Kokonozi- Chargée de projets et de communication
edlira.kokonozi@surlapiste.org

www.surlapiste.org

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Contact : edlira.kokonozi@surlapiste.org

Conférence Internationale Biocarburants et Bioénergies en Afrique

Quel bilan et quelles voies d’avenir pour les biocarburants et les bioénergies en Afrique ?
2iE, Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, le CIRAD et le ministère burkinabè des Mines et de l’Energie organisent la 4ème Conférence Internationale sur les Biocarburants et Bioénergies en Afrique, à Ouagadougou, Burkina Faso, du 21 au 23 novembre.

Événement bi-annuel, cette conférence réunit depuis 2007 à chacune de ses éditions plus de 300 personnalités, experts, décideurs, entreprises et représentants d’ONG, issus de tous les continents.

L’objectif des débats est d’évaluer le potentiel et les impacts des biocarburants en Afrique de l’Ouest, dans le but d’outiller efficacement les gouvernements et décideurs des pays de la sous-région.

Les échanges s’organiseront en 4 sessions plénières sur les thèmes suivants :

- Modes d’organisation des filières biocarburants

- Solutions et options envisagées pour améliorer leur rentabilité

- Quelles politiques publiques pour accompagner le développement des bioénergies ?

- Synergies entre énergie et agriculture

En parallèle, 2 sessions de 4 tables rondes permettront d’élaborer des propositions sur les modes de développement des biocarburants à promouvoir et les modes d’intervention des Etats envisageables.

Pour en savoir plus et participer&nbsp ; : http://www.2ie-edu.org/recherche/co…

Référence, sites à visiter : http://www.2ie-edu.org/recherche/conferences-internationales/#conference-biocarburants-bioenergies

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Contact : j.niedzialkowski@2ie-edu.org

Projet pilote d’accompagnement de 139 familles à l’utilisation de cuiseurs solaires au Burkina Faso

Diffusion de cuiseurs solaires au Burkina Faso par l’ONG « Sur la piste ».

Cuisiner avec le soleil… voilà une idée prometteuse pour remédier au manque de bois-énergie dans le Sahel !

Utiliser cette source d’énergie propre, gratuite et surtout inépuisable pour préparer divers plats tels que le tô, le riz gras, le poulet frit, la sauce gombo et bien d’autres encore est possible pour tous ! 140 familles écologiques du Burkina Faso utilisent en ce moment des cuiseurs solaires chez elles et ne sont pas peu fières de leur conversion. Huit mois de formation et d’accompagnement par des animateurs locaux ont permis à ces familles de s’approprier le cuiseur solaire SOLARIO et d’être autonomes dans son utilisation au quotidien ! Bientôt, plus de 1000 familles pourront acheter un kit de produits de développement durable composé d’un cuiseur solaire, d’un foyer amélioré et d’un panier thermos. Le tout accompagné d’une formation à leur utilisation. Le bois prendra de moins en mois de place dans le quotidien…

Petit retour en arrière pour mieux comprendre le projet… En 2008 l’ONG française Sur la Piste travaille au Mali pour la conception d’un cuiseur solaire pratique, simple d’utilisation et surtout adapté aux besoins et habitudes culinaires des familles. Trois ans après, le SOLARIO est né : un cuiseur solaire parabolique dont la face concave est couverte d’un film miroir permettant de refléter les rayons du soleil concentrés en un point focal qui atteint jusqu’à 500° ! Une marmite traditionnelle posée sur la grille et il n’y a plus qu’à cuisiner les repas, comme avec le foyer de feu traditionnel…mais sans la fumée toxique !

Ce cuiseur permet de cuisiner du riz pour une famille de 10 personnes en une heure de temps et chaque famille économise ente 250 et 2000 FCFA par jour en n’achetant plus de bois. Les femmes mettent à profit les économies réalisées pour diverses activités (investissement pour une activité génératrice de revenus, épargne, achat de biens divers pour la famille…).

Grâce aux partenariats avec des ONG (Codegaz, ASIENA et Planète Verte) et entreprises (Actualité Energie et Kera Energy) en France et au Burkina Faso, ce projet pilote a vu le jour en octobre 2012 et s’est prolongé jusqu’en mai dernier. Le succès constaté et la forte demande locale d’acquisition de cuiseurs solaires a amené Sur la Piste à travailler pour la conception d’un projet plus ambitieux de diffusion de ces produits dans tout le pays grâce à l’ouverture d’une usine locale de fabrication. Le circuit de fabrication-distribution locale sera à terme autonome et pourra même fournir les autres pays de la région touchés par les problèmes de déforestation et d’absence d’énergies alternatives. Le Burkina Faso pourrait bien devenir le pays pionnier en cuisson solaire en Afrique de l’Ouest d’ici peu…

Pour en savoir plus, contacter : Edlira Kokonozi, chargée de projets – surlapiste@hotmail.fr ou edlira.kokonozi@surlapiste.org

www.surlapiste.org

Fichier à télécharger :

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Lauréats 2013 du Prix de la fondation Poweo

Le Conseil d’Administration de la fondation Poweo s’est réuni le 16 mai 2013 et a décidé d’attribuer le Prix 2013 à trois entreprises africaines particulièrement méritantes dans le domaine de l’accès de tous à l’énergie.

Ces trois entreprises africaines particulièrement méritantes dans le domaine de l’accès de tous à l’énergie sont :

M. Marcel Minoungou, entrepreneur individuel, entreprise TMAGESSE, Tenkodogo, Burkina Faso

Après un CAP mécanique automobile obtenu en 1991, puis un stage électromécanique, et différentes expériences professionnelles, Marcel Minoungou ouvre son propre atelier à Tenkodogo en 2005. Cet atelier de mécanique auto et d’électricité générale va élargir son activité au solaire en 2010 avec l’appui de l’ONG néerlandaise Rural Energy Foundation. Depuis 2010, Tmagesse fournit et installe des kits solaires dans la région de Tenkodogo, pour les particuliers mais aussi pour des écoles, dispensaires, mairies et ONG. Les ventes aux particuliers sont facilitées par un système de prêt-vente qui permet des paiements échelonnés.
Avec deux techniciens et une secrétaire-technicienne, son objectif est de poursuivre ces activités solaires, et de les développer en particulier pour les activités économiques (couveuses, pompage, atelier de couture ou de coiffure).

M. Arnaud Chabanne, sarl CB Energie, Dédougou, Burkina Faso

CB Energie est une entreprise Burkinabée basée à Dédougou, fondée en 2004 par Arnaud Chabanne, ingénieur Burkinabé d’origine française. A.Chabanne a l’ambition, en créant cette entreprise, de concevoir et produire des lampes solaires à un faible coût pour équiper les familles ; les premiers modèles sont diffusés en 2006 et depuis 2009, CB Energie a un atelier dédié exclusivement à la fabrication des lampes CB Yelee. Aujourd’hui la production s’est diversifiée avec des kits radios ou TV, des lampadaires ou encore des chargeurs de cellulaire, PC portable… Il y a aussi une activité dans les installations de pompes solaires, réseaux d’eau, centrales solaires… Avec 32 salariés permanents, 10 temporaires et un réseau de 25 vendeurs agréés, l’entreprise CB Energie est devenue un acteur majeur de l’énergie au Burkina Faso.

Mme Chiata Coulibaly-Kignelman, créatrice de la sarl HICOM Technology, Abidjan, Côte d’Ivoire

Après son diplôme d’Ingénieur commerciale obtenu en 2000, Chiata Kignelman a compris qu’il lui fallait des ressources pour créer sa propre entreprise. Après donc quelques années passées dans des multinationales comme SIEMENS (où elle découvre le solaire), Microsoft puis le groupe Atlantique Télécom, elle démarre une activité indépendante informelle en 2004 pour « se faire la main » jusqu’à la création de la sarl HICOM TECHNOLOGY en 2009. Aujourd’hui HICOM TECHNOLOGY fournit et installe à la fois des équipements informatiques et de télécommunications, et des matériels solaires (kits pour l’éclairage domestique, candélabres pour l’éclairage rural, pompes solaires, … et même des séchoirs solaires pour des coopératives dans le vivrier). L’activité informatique permet de soutenir les actions dans le solaire, les compétences étant proches, ces deux activités ne sont pas incompatibles. Avec un personnel de 7 personnes et un chiffre d’affaires en progression, Chiata Kignelman est en passe de réaliser son rêve.

Pour plus d’informations sur ces entreprises, voir :

www.cb-energie.com

www.hicom-technology.com

et aussi le fichier joint à cet article.

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Contact : marie-noelle.reboulet@poweo-direct-energie.com

Electrification solaire d’écoles et centres de santé ruraux à Bané (Burkina Faso)

ONG/collectivité : Comité de jumelage de la communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne (37) avec Bané. Partenaires locaux : commune de Bané, entreprise TMAGESSE, associations de parents d’élèves et comités de gestion, infirmiers, matrone, instituteurs. Aide fondation POWEO : 12292 €. Autres financeurs : communauté de communes, Région Centre, CDC.

Contexte  :

La communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne regroupe 9 communes rurales d’Indre-et-Loire, près de Chinon (France). Depuis 1996, elle est jumelée avec la commune de Bané, au sud de Tenkodogo, au sud-est du Burkina Faso. Les 22 villages de la commune de Bané, soit environ 25000 habitants, sont éloignés les uns des autres et reliés par des pistes pas toujours très praticables. Depuis 1997, le comité de jumelage contribue à l’amélioration des équipements de ces villages dans le domaine de la santé et de l’éducation : construction de 9 salles de classes, réhabilitation de 7 puits-forages, fournitures scolaires pour les écoles, aide de première nécessité aux 3 dispensaires, construction d’une maternité. L’électricité est absente de ces villages, à 45 minutes de voiture d’un hôpital…mais il n’y a pas de voiture dans les villages : rallier l’hôpital se fait à pied, en vélo, en moto. D’où l’importance vitale des équipements de santé de base. Le comité de jumelage a sollicité la fondation POWEO à 4 reprises pour l’électrification d’écoles et centres de santé.

Objectifs : • accroitre la fréquentation des écoles • favoriser l’alphabétisation des adultes • améliorer la prise en charge des malades et des femmes enceintes

Résultats :

– 2009 : Electrification solaire du dispensaire-maternité d’Oumonghin. L’installation de 2 x 50Wc par l’entreprise TMAGESSE de Tenkodogo permet d’éclairer 12 points lumineux 4 heures par jour (10 x 6 W pour l’hospitalisation, 1x 11 W pour la salle d’accouchement, 1×11 W pour les consultations). Fin 2010, l’accoucheuse comptait 339 accouchements depuis le début de l’année et l’infirmier chef dénombrait plus de 3900 consultations.

– 2010 : Electrification de l’école de Nai. Nai est un village particulièrement difficile à atteindre et n’a, comme installations pérennes, que son école de 3 classes, un logement d’instituteurs et un puits. Les 150Wc installés en novembre 2010 par TMAGESSE alimentent 12 points lumineux pour l’éclairage de l’école et de sa cour. L’installation n’a pas posé de problème, une formation à la maintenance des panneaux et des batteries a été donnée aux instituteurs. Et c’est une révolution au village, le premier éclairage fût magique : Nai, village inconnu de tous, a l’électricité !

– 2011 : La même installation a été réalisée pour le village de Saodin, encore plus difficile d’accès et qui compte aussi 3 salles de classes.

A la demande des parents d’élèves, le comité de jumelage électrifie les salles de classes construites pour répondre à plusieurs besoins :

  • les cours d’alphabétisation en soirée pour les parents, principalement les femmes, qui veulent apprendre les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul. Les écoles de Nai et Soadin ont mis en place ces cours du soir dispensés par les instituteurs. Moyennant une cotisation de 500 CFA/an, une trentaine d’adultes dans chaque village suivent ces cours 3 soirs par semaine.
  • les devoirs et cours du soir des élèves. Il fait nuit à 18 h, il n’y a pas d’électricité dans ces villages, les lampes à pétrole sont utilisées avec parcimonie. Alors, pour pouvoir faire leurs devoirs, l’électrification d’une salle de classe est l’idéal et une étude surveillée par les instituteurs se met en place : nombre d’élèves reviennent le soir pour travailler leurs devoirs, demander des explications complémentaires aux instituteurs. De plus, compte tenu des programmes scolaires particulièrement chargés, les instituteurs organisent des cours le soir et avancent leur programme. En fin d’année, des cours sont également organisés pour préparer les examens pour l’entrée au collège. Le taux de présence aux études surveillées et cours du soir atteint 90 à 100 % des élèves pour les plus grands.
  • soutien de l’Inspection de l’enseignement de base. Le travail des instituteurs est particulièrement suivi au Burkina-Faso. Ils sont fréquemment contrôlés et les résultats aux examens sont suivis par leur hiérarchie. Pour chaque instituteur, être le meilleur signifie meilleure note et donc prime. Leur intérêt est grand à avoir les meilleurs élèves, les faire travailler plus, les suivre le soir, les motiver et avancer sur les programmes.

– 2012 : Electrification de 6 écoles. Comme on l’a vu à Nai et à Saodin, électrifier une classe par village signifie donner plus de chance aux enfants de réussir leur apprentissage scolaire, apprentissage déjà difficile dans la journée avec des classes à effectifs impressionnants ! Cela signifie aussi pour les parents acquérir des bases. Les autres villages de la commune de Bané sont donc devenus aussi demandeurs de panneaux solaires, afin de bénéficier de cette aide scolaire. Pour répondre à cette demande le comité de jumelage a décidé de réduire le nombre de points lumineux par école pour équiper 6 villages supplémentaires. Chaque nouveau village est équipé d’1 panneau de 50W et de 6 points lumineux.

La pérennité de ces équipements est favorisée par l’engagement de la commune, des associations de parents d’élèves et du comité de gestion, la relative proximité de l’installateur et de la coopération engagée sur la durée entre les 2 groupements de communes.

http://les-pistes-de-bane.over-blog.com/

Revue de presse du programme régional énergie et pauvreté (PREP)- 10 juin 2012

Le programme régional énergie et pauvreté publie chaque semaine une revue de presse sur différentes thématiques comme l’énergie, le climat et l’environnement.

Pour en savoir plus, voir à l’adresse : http://energyaccessafrica.org

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a tenu, le mardi 5 juin 2012 à Ouagadougou, une conférence de presse sur l’initiative « Energie pour tous (SE4ALL) ».

Pour en savoir plus : http://www.afriquejet.com/energies-durables-le-pays-adhere-a-linitiative-onusienne-2012060840020.html

Jacques Monvois