Transfert de technologie combustion bois haute performance au Cambodge

Diffusion de cuiseurs artisanaux pour les producteurs de sucre de palme au Cambodge sur base de la technologie CLIP développée par Planète Bois Est présenté dans l’article joint le travail de conception et de validation d’un évaporateur de jus de palme pour la production familiale de sucre de palme au Cambodge. Expertise de Planète Bois en collaboration avec le programme Bois de feu du Geres au Cambodge La technologie utilisée est dénommée technologie CLIP spécificité de la structure Planète Bois, (…)

Diffusion de cuiseurs artisanaux pour les producteurs de sucre de palme au Cambodge sur base de la technologie CLIP développée par Planète Bois

Est présenté dans l’article joint le travail de conception et de validation d’un évaporateur de jus de palme pour la production familiale de sucre de palme au Cambodge. Expertise de Planète Bois en collaboration avec le programme Bois de feu du Geres au Cambodge

La technologie utilisée est dénommée technologie CLIP spécificité de la structure Planète Bois, avec le développement d’équipements énergétiques performants pour les Pays du Sud. Une approche professionnelle de la technologie appropriée en matière de combustion bois.

Il est ainsi prouvé que la qualité de combustion de la biomasse-énergie plus performante que celle imposée par les normes européennes actuelles est tout à fait faisable à faible coût.

Jean-François Rozis

La demande de bois énergie à Ouagadougou

Ce texte de Boukary Ouedraogo, publié le 20 mars 2006, présente différentes approches pour évaluer les flux de bois-combustibles dans les centres urbains d’Afrique et pour analyser des impacts des politiques.

« La demande en bois-énergie à Ouagadougou : esquisse d’évaluation de l’impact physique et des échecs des politiques de prix »

Auteur : M. Boukary Ouedraogo

Unoiversité de Ouagadougou, Burkina Faso

Mis en ligne sur le site Développement Durable et Territoire le 20 mars 2006

26 pages

Cet article vise à évaluer non seulement la demande de bois-énergie de la ville de Ouagadougou, l’impact de cette demande sur le patrimoine forestier de l’aire d’approvisionnement de cette ville, mais aussi à esquisser une évaluation des échecs des politiques de prix du bois-énergie.

Les méthodes d’évaluation de la consommation de bois-énergie sont passées en revue au regard des conditions d’offre de la ressource et des données existantes sur la demande de cette ressource.

Etant donné la problématique d’approvisionnement des ménages urbains et périurbains en bois énergie, ce document a le mérite de pouvoir inspirer les acteurs et décideurs du secteur en leur proposant diverses méthodologies d’évaluation aussi bien du potentiel ligneux d’une région que de sa consommation.

L’évaluation de la consommation tient aussi bien compte des coefficients par habitant que par catégorie d’utilisateurs, notamment les artisans et la petite restauration citadine.

L’évaluation du potentiel tient compte de la stratification des formations forestières et du volume du bois durablement exploitable.


Pour plus de détails :

  • Lire le texte intégral sur cette page du site Développement durable et Territoire.
  • Télécharger directement ce document ci-dessous.

Pépin Tchouate, René Massé

Sénégal : 500 000 quintaux accordés aux exploitants forestiers de combustibles ligneux pour 2008

Comme chaque année une réunion s’est tenue pour procéder à la répartition des quotas nationaux annuels agréés par les services forestiers. En 2007, 740 000 quintaux avaient été autorisés. A cause des perturbations intervenues dans la distribution du gaz, les exploitants forestiers ne pourront exploiter à partir de février 2008 que 500 000 quintaux de bois, dans les trois régions d’exploitation forestière que sont : Kolda, Ziguinchor et Tambacounda.

En effet, depuis l’avènement de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale en 2004, le Sénégal, dans un souci de gestion rationnelle des ressources ligneuses, fixe les quotas de bois à exploiter annuellement à la barre de 500 000 quintaux pour le charbon, le bois de sculpture, le bois de menuiserie ou pour le bois de cuisine.

Le ministre de l’Environnement, de la protection de la nature, des bassins de rétention et des lacs artificiels, M. Djibo Kâ a présidé la réunion de la commission nationale de répartition des quotas de bois à exploiter pour 2008, en présence des exploitants forestiers. Le tonnage de bois sera réparti d’accord-parties entre les organisations agréées d’exploitants forestiers.

Cette année, pour favoriser une politique durable et participative des ressources forestières, le ministre a proposé une innovation : en lieu et place des quotas attribués aux exploitants, M. Djibo Ka a proposé des zones à exploiter. Mais après exploitation, ces zones seront à la charge des exploitants qui auront l’obligation de procéder au reboisement. Une idée qu’approuve le président de l’Union nationale des coopératives des exploitants forestiers du Sénégal (Unifs). Selon M. Abdoulaye Sow, « au niveau de nos organismes, nous devons, de plus en plus, travailler toujours en équipe, améliorer nos capacités de gestion, nous professionnaliser, investir dans la forêt. Cette dernière est une ressource ; sa préservation est liée à sa mise en valeur, à son exploitation, mais également une exploitation rationnelle bien pensée s’appuyant sur une stratégie de gestion efficace et comprise par tous' ».

Par ailleurs, le ministre a fait part aux exploitants forestiers son inquiétude de voir la désertification avancer à grands pas, même dans les régions d’exploitation forestière de Kolda, Tambacounda et Ziguinchor. »‘Mon problème fondamental, aujourd’hui, est que les réserves forestières de la Casamance et du Sénégal oriental sont menacées par l’avancée de la désertification. Le désert gagne le pays dans son ensemble et de façon énorme ». Pour le ministre de l’Environnement, il y a certes des phénomènes écologiques dans la désertification de notre pays, mais il y a surtout la destruction du fait de l’homme. « La désertification est un fléau mondial, mais dans notre pays, il faut être extrêmement ferme » a t-il déclaré.

Les exploitants forestiers ont émis le souhait d’être éligibles auprès des banques comme la Caisse nationale de crédit agricole. Ce à quoi, le ministre de l’Environnement entend donner une suite favorable.


Source : un article de M. Mamadou Sarr, publié le sur le site Internet de WalfFadjri

René Massé

Mali : une phase s’achève pour l’AMADER

L’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER) a tenu vendredi 11 janvier 2008 la 10ème session ordinaire de son conseil d’administration. Occasion de se pencher sur le programme 2008 et d’envisager l’avenir.

L’agence aborde une période charnière avec l’entrée dans la dernière année d’exécution du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural (PEDASB).

La 10ème session ordinaire du conseil d’administration de l’AMADER

Les travaux étaient présidés par le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau, M. Ahmed Sow. Les administrateurs ont fait le point de l’exécution du budget pour la période du 1er janvier au 30 novembre 2007, avant de se pencher sur le programme d’activités et le projet de budget pour l’année en cours. Le PDG de l’Amader, M. Ismaël O. Touré a indiqué que 2007 a été décisive dans la vie de l’Agence qui a atteint sa vitesse de croisière et enregistré des résultats remarquables dans la mise en œuvre du PEDASB.

Les résultats de l’activité 2007

L’Amader a développé des activités au double aspect de l’énergie domestique et de l’électrification rurale.

1. Pour la composante « énergie domestique »

  • 180.000 hectares de forêts ont été placés sous gestion villageoise et 80 nouveaux marchés ruraux de bois crées avec la collaboration de la Direction nationale de la conservation de la nature dans le cadre de la sous-composante « aménagement forestier à base communautaire ».
  • 172.300 foyers améliorés ont été diffusé durant la seule année 2007. Sur une prévision d’environ 38.000 réchauds à gaz à diffuser, 24.000 unités l’ont été effectivement.
  • La vulgarisation d’équipements économes en matière d’électrification domestique s’est poursuivie et renforcée avec la diffusion de 30.000 lampes à basse consommation et de 440 rafraîchisseurs d’air par évaporation.

2. Pour la composante « électrification rurale »

  • Rien qu’au cours du second semestre de 2007, 45 demandes de permis préliminaires ont été reçues et traitées dans le cadre du Projet de candidatures spontanées d’électrification rurale (PCASER). Au total 144 dossiers ont été traités depuis le démarrage des activités du projet. Quelques 36 localités, soit 14.000 clients, ont leur réseau électrique en exploitation.
  • Pendant les six derniers mois, une vingtaine de localités ont vu la mise en exploitation de leur système d’électrification sommaire par plates-formes multifonctionnelles. Ce qui porte à 64, les localités bénéficiant de ce type d’électrification.

2008, une année charnière pour l’AMADER

L’année qui débute sera surtout marquée par la fin du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural, qui représente un pan entier des activités de l’Agence. Cette situation a un impact sur le budget 2008 qui est arrêté en recettes et en dépenses à 11,4 milliards de Fcfa, soit une baisse de 16% par rapport à l’année dernière.

Le PDG de l’AMADER a relevé que cela intervient à un moment où les besoins des populations en la matière se font pressant : 25.000 nouveaux clients à fournir en électricité et 500 000 hectares de forêts à mettre sous gestion villageoise, des dizaines de milliers d’équipements énergétiques (foyers améliorés, réchauds à gaz et à pétrole, lampes basse consommation, etc.) à diffuser.

Les défis sont donc grands mais l’Agence espère les relever surtout avec le lancement de la seconde phase du financement de la Banque mondiale. Par ailleurs, le gouvernement s’est engagé à mettre à disposition les moyens financiers nécessaires pour atteindre l’objectif de porter le taux d’électrification rurale à 12% d’ici 2010.


Source : un article publié le 14 janvier 2008 sur le site de l’Essor de Bamako.

René Massé

"Journées Mondiales de l’Energie Durable"

C’est la plus importante Conférence annuelle en matière d’Energie durable en Europe. En 2007, elle a attiré plus de 1 000 décideurs et experts originaires de 61 pays.

Les « World Sustainable Energy Days » (Journées mondiales de l’Energie durable) se tiendront du 5 au 7 mars 2008 à Wels, en Autriche.

La Conférence Annuelle en matière d’Energie Durable en Europe proposera une combinaison unique d’évènements :

En parallèle à la Conférence, se tiendra « l’Energiesparmesse », Salon dédié aux sources d’énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, qui chaque année accueille 100 000 visiteurs.

La présentation des Posters, un élément-clé du programme de la Conférence, offrira la possibilité de présenter à une audience de professionnels, des projets couronnés de succès en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

Pour de plus amples informations sur les programmes prévisionnels de chacun de ces évènements, sur les modalités de participation aux poster, à l’organisation de votre séjour etc. vous pouvez visiter le site Internet de la conférence (www.wsed.at, où vous trouverez également le formulaire d’inscription pour l’exposition.

Ce site Internet de la Conférence sera mis régulièrement à jour dans les mois à venir.

Les frais d’inscription de la Conférence s’élèvent à 250 Euro HT pour l’ensemble des conférences et à 70 Euro HT pour les visites techniques (TVA de 10% en sus).


Pour toutes questions complémentaires :

  • Contacter le Secrétariat : Tél. + 43-732-7720-14386,
    Courriel : office@esv.or.at

Christiane Egger, René Massé

Madagascar : la Commission européenne finance quatre projets d’accès à l’énergie en zones rurales

Présentation des quatre projets d’accès à l’énergie en zones rurales qui bénéficieront de l’appui financier de la Commission européenne dans le cadre de la Facilité Energie du 9 ème FED.

La signature des quatre conventions dont le montant total s’élève à 10,5 millions d’euros a eu lieu au ministère des Finances et du Budget, le 11 décembre 2007. EDF, le CNRIT, le CIRAD et le GRET sont les partenaires européens qui contribueront à leurs réalisations.

La Facilité Energie est un financement de l’Initiative Européenne pour l’Energie, qui vise à faire progresser la demande et l’accès aux services énergétiques dans les zones rurales et améliorer la gestion intégrée et la gouvernance de l’énergie. Avec sept projets soutenus sur 80 pour l’ensemble des pays ACP, et plus de 30 millions d’Euros de subvention obtenu sur un peu plus de 180 millions d’Euros alloués, Madagascar figure parmi les pays qui ont le plus bénéficié de la « Facilité Energie ».

Les quatre projets dont les conventions viennent d’être signées sont :

  • Le premier projet porte sur l’électrification des villes d’Andapa et de Sambava et de 26 autres villages situés entre les deux agglomérations, à partir de la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique de 6 MW sur la rivière Lokoho. Il sera mis en œuvre par l’Electricité de France (EDF) en partenariat avec Electricité de Madagascar.
  • Le deuxième projet concerne l’élaboration d’une stratégie énergétique et la mise en œuvre d’un plan de gestion des forêts, source de bois énergie, de la région Atsimo Andrefana. Il est initié par le Centre National de Recherche Industrielle et Technologique (CNRIT).
  • Le troisième projet concerne l’électrification de villages dans les régions de Haute Matsiatra, Anosy, Boeny et autour de Moramanga à partir de six générateurs fonctionnant au bois et la mise en place de plan d’aménagement et de gestion forestière des zones sources de biomasse. Il a été conçu et proposé avec le centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le développement (CIRAD).
  • Le dernier projet vise à fournir un accès à des services électriques à la population de 8 communes des régions Vakinankaratra, Haute Matsiatra, Vatovavy Fitovinany et Atsinanana. L’électricité sera produite à partir de microturbines hydrauliques. Il procèdera aussi à la vulgarisation des mécanismes de développement de la filière des petits réseaux hydroélectriques autonomes en milieu rural. Ce projet a été formulé avec le Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques (GRET).

Source : un article de Lanto publié le jeudi 13 décembre 2007 sur le site Madagascar Tribune.

René Massé

Les énergies renouvelables pour la climatisation et le chauffage

Ce rapport, publié par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), analyse les technologies, les marchés et les coûts de la production de froid et de chaleur à partir de la biomasse, de l’énergie solaire et de la géothermie. A travers quelques études de cas, il propose aussi une évaluation des politiques nationales et conclut qu’une mise en œuvre ciblée des politiques dans d’autres pays pourrait favoriser l’exploitation de ce potentiel économique presque vierge, celui de la climatisation et du chauffage basé sur les énergies renouvelables.

« Renewables for heating and cooling. Untapped potential »

Publication de l’Agence Internationale de l’Energie,
212 pages en anglais

2007

Ce rapport est structuré en 5 chapitres, 10 annexes technico-économiques et 13 annexes pays :

  • Le chapitre 1, introductif, rappelle les bases de la climatisation et du chauffage à partir des énergies renouvelables.
  • Le chapitre 2 présente les technologies (solaire thermique – actif et passif -, bioénergies – combustion, digestion, gazéification -, et la géothermie), en différenciant leurs niveaux de maturité, et en insistant sur les applications et la compétitivité.
  • Le chapitre 3 analyse l’état de commercialisation de chacune des technologies, les barrières et défis de chacun des marchés, les prévisions de coûts et de compétitivité d’ici 2030.
  • Le chapitre 4 analyse les politiques et mesures actuelles en faveur de la valorisation des énergies renouvelables pour la production du froid et de la chaleur et propose une synthèse sur les politiques de bonne pratique.
  • Le chapitre 5 propose, en guise de conclusion, une série de recommandations pour orienter des travaux ultérieurs.

Ce document, a priori orienté vers les pays du Nord (voir les annexes pays) est intéressant pour les pays du Sud où la climatisation représente une part importante des besoins énergétiques et qui ont un potentiel élevé en ressources énergétiques renouvelables. Les informations sur les technologies et les coûts faciliteront ainsi la réalisation des études de préfaisabilité.

Pour en savoir plus, voir le rapport en ligne sur cette page du site de l’IEA ou téléchargez le fichier ci-après.

Pépin Tchouate

Malawi : la biomasse-énergie au niveau local

Ce document décrit les expériences du Programme de conservation de la biomasse dans le district de Mulanje au Malawi, et particulièrement l’évaluation des impacts sur le plan local, dans quatre villages. Le Programme PROBEC a été initié dans les pays de la SADEC depuis 1998 par la GTZ (coopération technique allemande) et vise à promouvoir les techniques de cuisson utilisant la biomasse de manière durable et efficace. Ses annexes fournissent des outils méthodologiques exploitables dans d’autres contextes (questionnaire, guide…).

« Programme for Biomass Energy Conservation. Impact assessment at local level. Experience from Malawi »

Auteur : Mme. Venra Brinkmann

Edition de la GTZ

62 pages en anglais

Année de publication : 2006

L’analyse des impacts a été réalisée dans quatre villages du district de Mulanje de juillet à septembre 2004. Elle couvre le leadership local, les producteurs et promoteurs des nouveaux foyers, les utilisateurs et les non-utilisateurs.

Depuis 1998, le Programme de Conservation de la biomasse (PROBEC) diffuse dans les pays de la SADEC différentes technologies de cuisson et d’utilisation rationnelle de la biomasse. Au Malawi, les fours à céramique et à briques ont été introduits via le Programme Intégré pour la sécurité alimentaire. Il avait pour cible les petites industries et les ménages privés, en particulier les femmes.

Ce document présente la méthodologie utilisée pour l’évaluation de ce programme et les résultats de l’analyse, ainsi que les conclusions et recommandations.

Cette méthodologie est applicable à toute région de l’Afrique sub-saharienne. Des annexes fournissent les modèles de questionnaires, les guides pratiques utilisés etc.

Les principaux résultats observés sont :

  • L’accroissement des revenus à travers la production des foyers améliorés,
  • L’amélioration de la santé via la réduction des fumées dans les habitations,
  • La diminution de la pressions sur les ressources forestières,
  • L’amélioration de la position sociale des femmes et de leur rôle dans les familles et villages,
  • L’accroissement de l’intérêt des hommes pour les affaires ménagères.
  • Un meilleur contrôle des terres ainsi que le recul de l’érosion et de la dégradation des sols.

Toutefois, des enseignements peuvent être tirés sur la façon d’améliorer la diffusion des foyers améliorés, la nécessité d’impliquer les chefs de villages et les comités de développement, la nécessité d’éduquer les potentiels utilisateurs finaux sur la notion de rareté des ressources en bois, la formation et la motivation des promoteurs et le transfert des technologies.

Source : article publié sur cette page du site de la GTZ, également proposé en téléchargement ci-dessous.

Pépin Tchouate

L’huile de palme et la déforestation

L’huile de palme peut être utilisée comme un biocarburant efficace. Or, suivant les modes de production, la fabrication d’huile de palme peut avoir des impacts environnementaux et sociaux plus ou moins négatifs. Ce document présente les conclusions d’une recherche et fournit des orientations pour concevoir une procédure européenne de traçabilité de l’huile de palme destinée à être importée en Union européenne.

Rapport de recherche rédigé par Friends of the Earth sur la filière de commercialisation de l’huile de palme dans le monde et ses impacts dans les pays producteurs.

Greasy palms – palm oil, the environment and big business
Auteur : Friends of the Earth
28 pages en anglais

Le commerce international d’huile de palme est une des causes de la déforestation dans le monde. Ce rapport rédigé par l’ONG Les amis de la Terre (Friends of the Earth en anglais) est le résumé d’une recherche réalisée en Indonésie, en Malaisie et aux Pays Bas sur les impacts de le production d’huile de palme en Indonésie, le lien avec les marchés européens et l’implication des entreprises du Royaume Uni.

Les impacts sont divisés en quatre catégories :

- déforestation

- feux de forêts

- pollution des sols et des eaux

- propriété foncière

Il en ressort que pour limiter les impacts environnementaux et sociaux liés à la production d’huile de palme, la Commission Européenne devrait imposer aux entreprises européennes une traçabilité de l’huile de palme qu’elles utilisent dans leurs procédés, ce qui faciliterait la connaissance de l’origine et des conditions dans lesquelles l’huile a été produite. Ce document met par ailleurs en évidence et attire l’attention du lecteur sur les problèmes rencontrés ailleurs et pourrait lui permettre de mieux apprécier les demandes d’autorisation de création ou d’extension des plantations d’huile de palme.

Pépin Tchouate

L’énergie de cuisson

Comment l’amélioration de l’approvisionnement en énergie de cuisson contribue à la réduction de la pauvreté de moitié d’ici 2015 ? Cette plaquette illustrée d’intérêt général présente l’expérience de la Coopération Technique Allemande (GTZ).

« L’énergie de cuisson : ce qui compte réellement pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015 ».

Publication de la GTZ, HERA, programme énergie domestique

13 pages illustrées de photos.

Cette plaquette de la coopération technique allemande (GTZ) expose de façon générale la problématique de l’énergie de cuisson dans les pays en développement et donne quelques pistes d’amélioration en vue d’une contribution à la réduction de la pauvreté. Il est structuré comme suit :

  • Données sur l’énergie de cuisson
  • Avantages et inconvénients de l’utilisation de la biomasse comme combustible pour la cuisson
  • Technologies modernes de cuisson
  • Production à grande échelle des foyers améliorés
  • Technologies modernes de cuisson et réduction de la pauvreté
  • Impacts sur les femmes, la santé et l’environnement
  • La nécessité du partenariat public-privé pour la production à grande échelle des foyers améliorés.

En conclusion il rappelle que, parmi les objectifs du millénaire pour le développement, les Nations unies se proposent de réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès à des combustibles de cuisson modernes d’ici à 2015. Pour atteindre cet objectif, il faut que chaque jour 500.000 personnes supplémentaires aient accès à une meilleure énergie de cuisson. Cet objectif est méritoire, mais il exige de la part de la communauté internationale un important effort de concertation pour s’attaquer au problème et pour sensibiliser la population aux enjeux et aux avantages du bois-énergie. Aussi, un engagement accru de la part des gouvernements des pays concernés par cette question est-il nécessaire pour améliorer le cadre stratégique et favoriser l’accès à une énergie de cuisson plus durable, moins polluante et plus abordable.

Pour plus de détails, voir ce document sur le site de la GTz, ou téléchargez le ci-dessous.

Pépin Tchouate