Sénégal : la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon

Le BRADES : un opérateur engagé dans la production et la commercialisation de briquettes de biocharbon à partir de résidus de charbon de bois et d’argile

L’entreprise B R A D E S : Bureau de Recherche/Action pour le Développement Solidaire au Sénégal

Présentation Power Point
14 pages

2008

Présentation de M. Thié Diarra, responsable du BRADES, donnée dans le cadre du Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) qui s’est tenu du 26 au 29 mai 2008 au Palais des Congrès à Niamey.

Après une présentation de l’entreprise BRADES, ce document explique le processus de mise en place de l’unité de production et de vente de biocharbon, avant d’exposer les principaux résultats obtenus, en les comparant à ceux obtenus avec du charbon de bois.

Le compte-rendu de cette manifestation est disponible sur le site du Peracod.

René Massé, Xavier Dufail

Mali : La Banque mondiale accorde plus de 35 millions de dollars US pour la poursuite du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural

La Banque mondiale a décidé d’accorder un financement additionnel d’un montant total de 35 millions de dollars des Etats-Unis, soit 15,050 milliards de F CFA, pour permettre à l’Agence de poursuivre ses activités sur une plus grande échelle, pendant la période 2009-2012. L’information a filtré de la 11e session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Agence qui s’est déroulée le 7 août 2008 à Bamako.

La nouvelle phase du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural (PEDASB)

Ce projet permettra de démocratiser davantage l’énergie en milieu rural. D’ici juin 2012, ce financement permettra :
- L’accès à lélectricité de 28 890 nouveaux abonnés ruraux ;
- La diffusion de 500 000 foyers améliorés ;
- La mise en gestion villageoise de 500 000 hectares de forêts ;

- La diffusion de 180 000 lampes basse consommation.

AMADER : Un bilan positif

Au cours de cette 11ème session ordinaire du CA de l’Agence, M. Touré a souligné que les recommandations issues de la dernière session avaient été mises en œuvre :
- Au plan administratif, l’Agence est en train de recruter un Directeur Administratif et Financier.

- Au plan opérationnel, elle a poursuivi ses activités et a enregistré des résultats fort appréciables tant au niveau de l’énergie domestique que de l’électrification rurale.

  • Au niveau de l’énergie domestique :

- Il a été mis sous gestion villageoise près de 675.000 hectares de formations forestières ;
- Plus de 250 marchés ruraux de bois énergie ont été mis en place et rendus fonctionnels dans le cadre de la collaboration avec la Direction
Nationale de la Conservation de la Nature ;
- La plupart des grandes villes du pays disposent désormais de leur Schéma Directeur d’Approvisionnement en bois énergie (SDA) ou en disposeront avant la fin de cette année 2008 ;

- Plus de 476 000 foyers améliorés et 43 700 réchauds à

- gaz ont été diffusé au 30 juin 2008 dans les différentes localités du
pays ;

- Pendant le premier semestre 2008, ce sont 7 600 réchauds à pétrole qui ont été importés et mis sur le marché ;

  • Au niveau de l’électrification rurale :

- Au 30 juin 2008, plus de 28 390 abonnés ont eu accès à l’électricité dans plus de 170 localités à travers tout le pays. En juin 2009, à l’achèvement des projets en cours couvrant une cinquantaine de localités, plus de 40 700 abonnés auront accès à l’électricité ;
- 43 000 lampes basse consommation ont été diffusées, dont 13 000 au cours du premier semestre 2008.


Source : un article de M. Abdoul Karim KONE diffusé sur le site de l’Indépendant le 7 août 2008 sous le titre « Énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural : La Banque Mondiale accorde plus de 15 milliards de F CFA à l’AMADER ».

René Massé

« Energy Globe Award » descerné au GERES Cambodge pour son programme énergie

Une ONG française, le GERES – Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités – a remporté pour la troisième année consécutive un joli prix pour ses activités dans le domaine de l’énergie.

Créés en 1999, les « Energy Globe Awards » récompensent chaque année des projets régionaux et locaux qui contribuent à la maîtrise de l’énergie, la protection de l’environnement ou la fourniture de ressources naturelles comme l’eau et l’électricité dans des communautés isolées ou pauvres.

L’équipe GERES Cambodge a été récompensée d’un prix honorifique aux « Energy Globe Award », prix décerné sous le haut patronage du Président du Parlement Européen, Hans-Gert Pöttering et de l’ancienne Ministre indienne de l’Environnement, Maneka Gandhi.

Cette nouvelle distinction, après celles décernées en 2006 par les « Ashden Awards for Sustainable Energy » et en 2007 par l’« United States Environmental Protection Agency », récompense la qualité des travaux menés depuis plus de 10 ans au Cambodge par le GERES pour améliorer les conditions de vie des populations et préserver la forêt.

Le GERES est présent au Cambodge depuis 1997, où il met en œuvre des projets de développement visant à réduire l’utilisation excessive du bois de feu (80% du bilan énergétique national), principalement à travers la
conception et la diffusion d’équipements domestiques de cuisson. En 2007, 180 000 foyers améliorés ont ainsi été fabriqués par des artisans locaux et commercialisés sur les marchés.

Les impacts directs de ce programme sont d’actualité :

- lutte contre la déforestation et préservation des ressources naturelles

- lutte contre la précarité énergétique par l’économie réalisée sur l’achat de combustible (bois et charbon de bois)
par les ménages

- lutte contre la vulnérabilité sanitaire liée aux émissions de fumées domestiques, concernant principalement les
femmes

- lutte contre le changement climatique par les économies directes d’émissions de gaz à effet de serre (plus de
150 000 tonnes équivalent CO2 en 2007, vérification DNV)


Vous trouverez ci-dessous un communiqué ainsi qu’un dossier de presse relatifs à cet événement.

Pour toute information complémentaire, merci de contacter Sophie Lapierre

Courriel : s.lapierre@geres.eu

René Massé, Sophie Lapierre

Protocoles de tests de foyers économes

Protocoles de test destinés à des structures locales pour évaluer les performances en laboratoire et sur le terrain des foyers de cuisson.

Est proposé une revisite des tests standards non adaptés au développeur et diffuseur de foyers économes.

L’objectif n’est plus de proposer un test permettant de comparer l’ensemble des foyers existants (sans grand intérêt) mais de connaître les performances du foyer dans les conditions locales en laboratoire et sur le terrain (comparer au modèle traditionnel ou améliorer ses performances par des modifications de paramètres internes).

Les protocoles sont fournis dans les fichiers proposés en téléchargement ci-dessous ; le test de terrain a été validé par un bureau d’études d’accréditation des marchés carbone et permet de valider la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre en situation réelle.

Jean-François Rozis

Niger : 2ème marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest

Le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) organise le deuxième Marché des énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MERS-AO) à Niamey, du 26 au 30 mai 2008

Organisé en collaboration avec le gouvernement du Niger et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’objectif du MERS-AO est de promouvoir des solutions durables aux difficultés de diffusion et d’utilisation des énergies renouvelables dans la sous-région.

Le MERS-AO regroupera les principaux acteurs concernés par le développement d’un marché sur les énergies renouvelables au Sahel et en Afrique de l’Ouest ; des opérateurs privés (entreprises, installateurs, producteurs de services, importateurs) spécialisés dans les filières photovoltaïque, éolienne et biomasse.

Une exposition d’équipements de valorisation des énergies renouvelables se tiendra au Palais des congrès de Niamey.

Deux ateliers thématiques se tiendront également sur l’accès aux services énergétiques : quelle place pour les énergies renouvelables ? Les biocombustibles : quels enjeux et quelle place pour la sous-région ?

René Massé

Sénégal : pour rationaliser la consommation d’énergie, l’Etat met en place un programme d’économie et de maîtrise d’énergie

En conclave avec les DéputéS à Saly dans le département de Mbour, le ministre sénégalais de l’énergie, M. Samuel Sarr, a décliné les axes de son programme pour faire face la crise énergétique du pays.

L’Etat du Sénégal vient de mettre en place un programme d’économie et de maîtrise d’énergie. Un outil dont l’objectif est d’offrir progressivement aux ménages et industries sénégalais une énergie bon marché.

Objectifs du programme

La réalisation de ce programme contribuera à réduire le taux de dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur, et en particulier des hydrocarbures importés. Il devra permettre de maitriser les effets négatifs de la hausse du cours du baril sur les budgets des ménages et sur le coût des facteurs de production des acteurs économiques. Il permettra ainsi de réduire les effets négatifs sur le processus de développement du pays et d’offrir aux ménages et industries sénégalais une énergie meilleure marché.

L’examen du bilan énergétique 2005 montre que les ménages, le secteur transport et le secteur industriel constituent les principaux segments de consommation, avec respectivement 45,8 % ; 36,9 % et 13,9 % des consommations finales.

Les gisements potentiels d’économies d’énergie par secteur

Des études du ministère ont révélé que :

  • Le secteur industriel avait un potentiel annuel d’économie de 45 855 tonnes équivalent pétrole (Tep), soit de l’ordre de 4 milliards de francs Cfa par an. Pour valoriser ce potentiel, il faudra investir de l’ordre de 13 milliards de francs Cfa.
  • Dans le secteur domestique, l’utilisation de la meule Casamance ferait passer les rendements de carbonisation du bois de feu de 18 à 30 %. Et l’usage des foyers améliorés porterait les rendements de cuisson de 15 à 40 %.
  • Dans le transport, les consommations annuelles de carburant peuvent être réduites de 25 200 Tep, grâce au transfert intermodal, privilégiant le transport en commun et le chemin de fer.
  • Dans le secteur tertiaire enfin, on pourrait économiser sur les factures d’électricité des bâtiments publics plus de 700 millions de francs Cfa par an pour un investissement unique de 150 millions de francs Cfa.

La nouvelle politique énergétique : assurer la continuité de production et d’approvisionnement d’énergie

Les grands axes de la nouvelle politique énergétique du Sénégal qui vise à assurer au pays son approvisionnement en énergie, dans les meilleures conditions et au moindre coût, sont :

  • D’accélérer l’électrification rurale pour atteindre un objectif de 50 % à l’horizon 2012 ;
  • D’intensifier la promotion du bassin sédimentaire, le renforcement des conditions de concurrence et l’amélioration de la qualité des produits dans le sous-secteur pétrolier, le renforcement des installations de raffinage et des capacités de stockage ;
  • De promouvoir la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et en vue du désengagement de l’Etat par l’implication judicieuse du secteur privé dans l’investissement et la gestion aussi bien de la Senelec que des concessions d’électrification rurale ;
  • De consolider la gestion durable des ressources ligneuses, avec une responsabilisation accrue des collectivités locales.

Pour le ministre, cette démarche repose sur le renforcement des capacités de production d’électricité, l’incitation à l’économie d’énergie mais aussi sur l’efficacité énergétique, la diversification des sources de production d’électricité et la promotion des énergies renouvelables, particulièrement le biocarburant. Car, en l’absence de mécanismes adéquats d’amortissement des chocs exogènes, le secteur reste très vulnérable face au renchérissement des prix de produits pétroliers sur le marché international.

Dispositions prises pour atténuer la dépendance du marché du pétrole

L’Etat a procédé au renforcement de sa participation dans le capital de la Société africaine de raffinage (Sar). De 10 %, la participation du Sénégal à ce capital passe, désormais, à 57 %. Ce qui lui procure le statut d’actionnaire majoritaire. Le ministre a également décidé de reprendre en main la stratégie du sous-secteur avec l’instauration d’un Fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers (Fsipp).

Ce programme a un coût : 1 587 milliards de francs cfa… dont 837 milliards à trouver

L’Etat a besoin de 1 587 milliards de francs pour réaliser son programme énergie. Il en a mobilisé 750, et compte mettre à contribution l’expertise des parlementaires pour arriver à la mobilisation des 837 milliards de francs Cfa restants. Une démarche que les députés ont largement approuvée.

Concernant les participations attendues, le ministre de l’énergie a cité la Senelec, qui devra verser 520 milliards de francs Cfa, la Société africaine de raffinage (Sar), quelque 446 milliards de francs Cfa et l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale (Aser), pour 238 milliards francs Cfa.


Source : un article de M. Ibrahima Diaw publié sur le site WalfFadjri

René Massé

Ouganda : évaluation de l’impact économique de la diffusion du fourneau amélioré dans les ménages

Etude d’impact et évaluation technico-économique d’un programme de diffusion de plus de 220 000 foyers améliorés, mis en oeuvre avec la coopération allemande en Ouganda.

« Economic evaluation of the improved household cooking stove dissemination programme in Uganda. Dissemination of the Rocket Lorena stove in the districts of Bushenyi and Rakai and dissemination of the improved charcoal stove in Kampala in the years 2005 and 2006 »

Auteur : Helga Habermehl

Edité par la GTZ à Eschborn, version réactualisée en mai 2007

45 Pages en anglais

Lançé en 2005, le programme de diffusion de foyers améliorés de la coopération technique allemande a permis de diffuser en deux années plus de 220 000 fourneaux à charbon de bois économes dans les zones de Bushenyi et Rakai, en Ouganda.

Ce document expose dans un premier temps les performances du fourneau amélioré diffusé dans les ménages en Ouganda. Le fourneau « Rocket Lorena Stove » a été conçu dans le cadre d’un programme de la Coopération technique allemande (GTZ) pour améliorer les conditions de vie des ménages.

Puis, le rapport expose les résultats d’une évaluation technico-économique de ce programme et analyse les impacts sur les modes de vie des bénéficiaires (économie de combustible, gain de temps, impacts sur la santé, sur les forets, sur la fertilité des sols, réduction des émissions de gaz à effet de serre, etc.).

L’analyse économique du programme (cout-bénéfice) étudie ensuite le niveau de rentabilité de l’utilisation de ces fourneaux suivant différents scénarii.

Source : publication en anglais sur cette page du site de la GTZ. .

René Massé

Energie domestique et santé : des combustibles pour vivre mieux

Cette publication de l’Organisation mondiale de la Santé présente un aperçu des effets néfastes sur la santé liés à l’utilisation des combustibles solides à l’intérieur de l’habitat et décrit des solutions visant à promouvoir la santé et le développement dans le contexte du défi des énergies domestiques. C’est par le biais d’approches novatrices et d’un investissement accru que le développement pourra être assuré tout en préservant des vies.

« Energie domestique et santé : des combustibles pour mieux vivre »

Auteur : Mme Eva Rehfuess

Edition de l’Organisation mondiale pour le Santé

2007

Nous avons besoin de l’énergie pour satisfaire nos besoins les plus essentiels : cuire les aliments, faire bouillir de l’eau, s’éclairer et se chauffer. L’énergie nous est aussi indispensable pour être en bonne santé, impératif trop souvent ignoré par la communauté internationale.

Cette publication de l’OMS présente successivement :

  • Une analyse générale de la problématique énergie – santé dans les pays en développement ;
  • Les relations entre les objectifs du millénaire pour le développement et le sous-secteur de l’énergie domestique ;
  • Le piège de la pauvreté énergétique pour les femmes et les enfants ;
  • L’impact sur les forêts et l’environnement de la crise du bois énergie ;
  • les voies du progrès : des énergies propres et des équipements plus performants, des investissements rentables, des programmes réussis, qui ouvrent de nouveaux horizons.

Une annexe très documentée fournit, pour chacun des pays, les valeurs caractéristiques de l’impact néfaste de l’usage des combustibles domestiques sur la santé .

La publication conclut avec les points essentiels suivants :

  • Chaque année, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations due à l’utilisation de combustibles solides pour cuire les aliments provoque 1,5 million de décès.
  • Les progrès depuis 1990 sont négligeables. Pour réduire de moitié, d’ici à 2015, le nombre de personnes qui utilisent des combustibles solides pour cuire les aliments, 485 000 personnes devront accéder, chaque jour, à des combustibles plus propres.
  • Les avantages sanitaires et les gains de productivité font plus que compenser les efforts consentis pour résorber la pauvreté énergétique.
  • La généralisation des solutions en matière d’énergie domestique supprimera un obstacle important à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
  • Une analyse rigoureuse des solutions appliquées jusqu’à présent permettra de maximiser les effets sanitaires et l’effet global des programmes à grande échelle.

Pour plus d’informations, voir le site de l’OMS et en particulier cette page où ce document est également téléchargeable.

Mamadou Fall, René Massé

Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF)

Lors du Sommet qu’il a tenu en 2005 à Gleneagles, le G8 a demandé à la Banque mondiale, en collaboration avec les autres institutions financières internationales, d’établir une feuille de route pour permettre une accélération des investissements dans les énergies propres à l’intention des pays en développement.

D’après la Banque mondiale, il faudrait de l’ordre de 165 milliards de dollars chaque année pendant une décennie pour financer les investissements du seul secteur de l’électricité…

Des besoins d’investissement importants et soutenus

Le Cadre d’investissement pour les énergies propres (CEIF) définit ainsi l’ampleur des investissements à consentir pour parvenir à trois séries d’objectifs :

  • Renforcement de l’accès à l’énergie, tout particulièrement en Afrique subsaharienne ;
  • Accélération du passage à une économie à faible intensité de carbone ; et
  • Adaptation à la variabilité et à l’évolution du climat.

Selon les estimations établies pour le CEIF, les besoins d’investissement annuels dans le secteur de l’électricité sont de 165 milliards de dollars pour la décennie en cours ! Seulement la moitié environ des apports financiers correspondants a été identifiée pour le moment. Des dizaines de milliards de dollars sont également nécessaires tous les ans pour couvrir le surcroit de coûts lié au passage à une économie à faible intensité de carbone.

Les coûts supplémentaires à consentir pour mettre à l’abri du changement climatique les projets liés aux apports d’aide et de financements concessionnels aux pays en développement se chiffreront à quelques milliards par an, tandis que l’ensemble des coûts incombant aux secteurs publics et privés de ces pays atteindra probablement des dizaines de milliards par an.

Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale

Parmi les documents de référence soumis à l’examen du Comité du développement à l’occasion des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, en octobre 2007, figurait celui intitulé « Cadre d’investissement dans des énergies propres au service du développement : Plan d’action du Groupe de la Banque mondiale », qui avait été présenté lors des Réunions de printemps et a fait l’objet d’une mise à jour supplémentaire pour rendre compte du travail accompli à ce jour et des mesures envisagées par le Groupe de la Banque mondiale à l’appui du CEIF.

Approche de la Banque mondiale en matière d’énergie propre et de changement climatique

Le Groupe de la Banque mondiale concentre ses efforts sur quatre fronts :

1. Aider les pays en développement à suivre un profil de développement à plus faible intensité de carbone, en exploitant les énergies renouvelables, en appuyant les économies d’énergie et en augmentant le rendement énergétique. Pour la période des exercices 2006-2008, les engagements de la Banque dans le domaine de l’énergie devraient s’élever à plus de 10 milliards de dollars, soit une progression d’environ 40 % par rapport à la période de trois ans précédente. Pour le seul exercice 2007, les engagements du Groupe de la Banque mondiale au titre de projets dans les domaines des énergies renouvelables et du rendement énergétique ont atteint 1 434 millions de dollars, ce qui représente 40 % de l’ensemble de ses prêts dans ce secteur.

2. Promouvoir les nouvelles technologies. Certaines d’entre elles, comme les techniques de captage et de stockage du carbone, répondent à la nécessité de réduire l’impact des émissions de dioxyde de carbone dues aux combustibles fossiles. Elles sont essentielles dans des pays comme l’Inde ou la Chine, qui dépendent encore énormément du charbon. Dans le cadre des activités qu’elle consacre plus largement aux bioénergies, la Banque examine le degré de faisabilité et de viabilité économique de programmes de biocarburants dans les pays en développement.

3. Empêcher le déboisement. Quelque 20 % des émissions de gaz à effet de serre sont attribuables à de mauvaises pratiques de gestion des sols, et en particulier au déboisement, qui non seulement constitue une menace pour l’environnement mais a aussi pour effet de détruire la faune sauvage et de réduire le patrimoine naturel à la disposition des pauvres. En collaboration avec ses partenaires, la Banque mondiale met actuellement au point un mécanisme conjoint d’achat de crédits d’émission pour les forêts, qui permettra aux pays de lutter contre le déboisement et d’obtenir en échange des crédits d’émission.

4. Aider les pays à s’adapter aux risques climatiques. Les pays en développement, et en particulier les populations les plus pauvres du globe, auraient le plus à pâtir des changements climatiques et de phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les sècheresses, les vagues de chaleur ou l’élévation du niveau des mers. La Banque mondiale a été l’un des chefs de file des efforts menés pour aider les pays à s’adapter aux risques climatiques en lançant des projets novateurs d’assurance contre les risques de catastrophes dans la région des Caraïbes, ainsi qu’en Amérique latine et en Asie du Sud. Il s’agit à présent de transposer les enseignements tirés de cette expérience initiale à une échelle plus large, et tout particulièrement en Afrique subsaharienne et dans les îles du Pacifique.

Le programme d’activités de la Banque en matière d’adaptation aux risques climatiques est destiné à lui permettre d’intensifier ses apports d’aide aux pays en développement, pour qu’ils puissent ainsi prendre des mesures en vue de s’adapter aux répercussions déjà inévitables du changement climatique sur le plan économique et social. Ce programme suit trois directions parallèles consistant à : a) comprendre la nature des risques et leurs degrés respectifs ; b) renforcer les capacités en place pour y faire face ; et c) effectuer les investissements nécessaires pour minimiser ces risques et en atténuer les effets.


Pour en savoir plus sur l’action de la Banque mondiale dans le domaine du changement climatique, veuillez consulter les sites web suivants (en anglais) :

Contacts :
Roger Morier – (202) 473-5675

Courriel : Rmorier@worldbank.org

Kristyn Schrader – (202) 458-2736

Courriel : schrader@worldbank.org

René Massé

Le Salon Bois Energie 2008 aura lieu du 03 au 06 avril 2008 à Lons le Saunier – France

C’est un évènement unique dédié à toute la filière du bois énergie ! Ce salon spécifique présente notamment l’exploitation forestière, les combustibles bois, le chauffage au bois, aux collectivités locales, aux professionnels et au grand public. Dédié au marché européen, ce salon rassemblera néanmoins des savoir faire, des entreprises, des technologies, des équipements d’un grand intérêt pour les pays en développement disposant de ressources ligneuses.

Les visiteurs qui s’inscriront en ligne avant le 29 février 2008 pourront bénéficier d’une entrée gratuite pour le Salon !

Lors de son lancement en 1998, le salon Bois Energie a été le premier Salon français dédié spécifiquement au thème du bois énergie. Avec ses dix ans d’existence, le salon a pris constamment de l’ampleur.

Dans le cadre de cette prochaine édition, une série de conférences/débats liés au thème bois énergie, est programmée durant les 4 jours du Salon, dans l’Espace Forum. Un appel à présentation est ouvert à tous. Vous trouverez ci-dessous en téléchargement le formulaire d’inscription pour proposer votre présentation. La date limite d’inscription pour les présentations est fixée au 22 février 2008. Les présentations seront suivies de débats. Le programme définitif des conférences – débats sera arrêté par Bioénergie Evènements et Services à la fin du mois de février.

Le Forum a une capacité de 150 places assises. Les journées du jeudi et du vendredi seront plus particulièrement consacrées à un public de professionnels tandis que les thèmes exposés le samedi et le dimanche traiteront des sujets d’intérêt pour le grand public.

Pour obtenir une entrée gratuite, cliquez ici.

Pour voir la liste des exposants, cliquez ici.

Pour plus d’informations, contacter les organisateurs :

BEES. Bioénergie Evénements et Services

28, boulevard Gambetta

39000 Lons le Saunier – France
Courriel : boisenergie@bees.biz

Ou téléchargez le fichier ci-dessous.

René Massé