Journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun

Conférence organisée dans le cadre du projet BEPITA, du 13 au 15 décembre 2007 à Yaoundé.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de Yaoundé et ses partenaires organisent, dans le cadre du Projet BEPITA cofinancé par l’Union Européenne, les journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun. Elles auront lieu du 13 au 15 décembre 2007 dans les locaux de l’ENSP.

Les objectifs poursuivis sont :

- Faire le point sur les recherches en la matière, notamment sur le développement des biocarburants dans la zone ;

- Faire le bilan du projet BEPITA au Cameroun ;

- Sensibiliser les décideurs, les patrons d’entreprise et la société dans son ensemble sur l’importance de la bioénergie dans le développement de la zone CEMAC en général et du Cameroun en particulier.

Pour plus de détails, contacter :

Dr Emmanuel Ngnikam
ou
Dr Tchouate

Lire aussi :
La note de présentation et
Le programme

Pépin Tchouate

Plan d’aménagement et de gestion de deux forêts naturelles dans la région de la boucle du Mouhoun, Burkina Faso

Projet AIJ/RPTES, rapport de consultant, novembre 2004

Les plans d’aménagement et de gestion (PAG) des forêts sont élaborés afin d’arriver à la production durable du bois de feu et de charbon de bois dans le cadre d’une filière commerciale bois énergie (bois de feu, charbon de bois).

Les PAG ont entre autres objectifs de planifier suivant une période de rotation (10 à 15 ans) l’exploitation des parcelles de coupe de bois.

En téléchargement ci-dessous, les plans d’aménagement des forêts de Tissé et de Kari.

Bassirou Ouédraogo

Burkina Faso : des plans pour gérer durablement les forêts classées de Tisse et de Kari

Ces deux projets d’aménagement et de gestion des forêts classées de la région de la boucle de Mouhoun ont été élaborés pour produire durablement du bois de feu et du charbon de bois dans le cadre d’une filière commerciale bois énergie. Les PAG préconisent entre autres de
planifier l’exploitation des parcelles de coupe de bois suivant une période de rotation de 10 à 15 ans.

Projet AIJ/RPTES,
Rapport du Consultant sur l’utilisation des énergies traditionnelles (combustibles ligneux et résidus agricoles)
Novembre 2004

La problématique au Burkina Faso

La prédominance de l’utilisation des énergies traditionnelles (combustibles ligneux et résidus agricoles) est l’une des caractéristiques énergétiques majeures du Burkina Faso. En effet, les énergies traditionnelles représentent en 2004 près de 84% du bilan énergétique national, contre 14% et 2% pour les hydrocarbures et l’électricité, respectivement. Le bois-énergie (bois de feu et charbon de bois) constitue la principale source d’énergie pour 97% de la population du Burkina Faso.

Compte tenu de cette situation, le Gouvernement du Burkina Faso a développé durant la période 1993-1996, en collaboration avec la Banque mondiale et d’autres bailleurs de fonds bilatéraux, une nouvelle stratégie nationale dans le but de promouvoir une gestion durable des énergies traditionnelles dans le cadre d’un programme régional appelé Programme Régional pour le Secteur des Energies Traditionnelles, plus connu sous le sigle anglais de RPTES.

Le Programme Régional pour le Secteur des Energies Traditionnelles (RPTES) au Burkina Faso

Le RPTES, dans son objectif principal, est conforme aux options spécifiques du sous secteur forêts définies par la Politique forestière nationale (PFN), et contribue à la mise en œuvre du Programme national d’aménagement des forêts (PNAF), un des instruments de mise en œuvre de la PFN ; ces options spécifiques sont :

  • La réduction significative du déséquilibre entre l’offre et la demande en bois-énergie, en bois de service, en bois d’œuvre et en produits forestiers non ligneux ;
  • La réhabilitation des forêts dégradées, aussi bien dans le domaine classé que dans le domaine protégé ;
  • l’organisation et l’exploitation de l’espace rural, notamment par une délimitation et une mise en valeur d’un espace forestier inter-villageois.

Placé sous la tutelle du ministère en charge du secteur de l’énergie, le programme du RPTES au Burkina Faso a été lancé officiellement le 17 janvier 1998 à Koudougou. Il comprend trois volets dont le volet « Combustibles ligneux ». Un des objectifs de ce volet est l’aménagement de 300 000 hectares de forêts avec la participation des populations riveraines, pour le ravitaillement de 13 villes.

L’aménagement de la forêt classée de Tissé entre dans le cadre du projet AIJ-RPTES (Activities Implemented Jointly – RPTES) du RPTES. Ce projet s’inscrit à son tour dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

Objectif de l’aménagement

L’aménagement de la forêt classée de Tissé entre dans le cadre global de l’aménagement durable de six forêts classées d’une superficie globale de 80 200 ha environ situées le long du fleuve Mouhoun dans la région de la Boucle du Mouhoun ; c’est la composante « Combustibles ligneux » du projet AIJ-RPTES.

Cette composante « Combustibles ligneux » a pour objectif « d’aider le Burkina Faso à absorber une part importante d’une demande urbaine de combustibles ménagers en progression rapide, tout en permettant la préservation du couvert forestier, de la diversité biologique et du potentiel de fixation du carbone de l’écosystème ».

Bassirou Ouédraogo, Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Atelier international "Régime international, déforestation évitée et évolution des politiques publiques et privées affectant les forêts dans les pays du sud"

Du 21 novembre après-midi au 23 novembre 2007 à Paris

Cet atelier est organisé par le CIRAD, l’IDDRI, le CIFOR et le GIP ECOFOR. Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s’inscrire pour participer à cet atelier.

Cet atelier international s’inscrit dans le cadre de l’achèvement d’un projet de recherche conduit par le Cirad (coordination : A. Karsenty) sur financement du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Les principales questions auxquelles tenteront de répondre les participants sont les suivantes :

  • Quels sont les indicateurs qui permettent d’identifier l’émergence d’un régime international des forêts ?
  • Dans quelle mesure les éventuels régimes internationaux en voie d’émergence dans le domaine de l’environnement influent-ils sur la construction des politiques publiques en matière de forêt et d’environnement des grands pays forestiers en développement (Brésil, Bolivie, Pays d’Afrique centrale, Indonésie, Malaisie…) ?
  • Y a-t-il une convergence des politiques publiques des grands pays forestiers du Sud ? Si oui, sur quels points ? Quelle est la place et l’impact des dispositifs privés (comme la certification ou les engagements volontaires) dans les évolutions en cours et comment doit-on l’interpréter ?
  • Quels sont les éléments de divergence des politiques nationales et les raisons des différences de situation constatées ? Comment les représentations collectives nationales influent-elles sur ces choix ?
  • Est-ce que la place grandissante que prennent les forêts dans le débat international sur l’environnement, et en particulier les projets de versements financiers aux pays en fonction de la réduction de la déforestation (« déforestation évitée »), va accélérer la constitution d’un régime international ? Quelles sont les marges de manœuvre réelles, notamment en termes politiques et sociaux, des gouvernements en matière de modification des politiques publiques pour infléchir le taux de déforestation ? Comment évaluer les coûts d’une réduction de la déforestation obtenue par le biais de « paiements pour services environnementaux » ?

Nous recommandons aux personnes désireuses de participer à cet atelier de s’inscrire sans tarder, car malgré le changement de salle de conférence le nombre de sièges reste limité.

L’Atelier se déroulera :

  • Le 21 novembre : au Lycée Technique Raspail

    5 Bis Avenue Maurice d’Ocagne 75014 Paris

    (Métro : Porte d’Orléans (Ligne 4) / Porte de Vanves (Ligne 13)

  • Les 22 et 23 novembre : à l’Union Internationale des Chemins de Fer (UICP)

    16 rue Jean Rey. 75015 Paris

    (Métro : Bir-Hakeim (Ligne 6) ou RER C (Champ de Mars – Tours Eiffel).


Pour plus d’informations :

  • Auprès du Comité d’organisation composé de M. Alain Karsenty (Cirad), Stéphane Guéneau (Iddri), Doris Capistrano (Cifor), Jean-Luc Peyron (Gip Ecofor).
  • Ci-dessous, la présentation du programme prévisionnel de l’Atelier et la fiche d’inscription.

René Massé

Mali : l’AMADER présente des résultats encourageants

Lors de son Conseil d’administration d’août 2007, le PDG de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader), M. Ismael Oumar Touré a fait un point des résultats appréciables obtenus dans les domaines de l’énergie domestique et de l’électrification rurale.

De bons résultats, mais l’AMADER a besoin de nouveaux financements pour poursuivre ces efforts : 24,4 milliards Fcfa pour le seul secteur de l’électrification rurale…

Réalisations dans le domaine des énergies domestiques

Concernant la composante énergie domestique, les chiffres sont parlants. Sous l’impulsion de l’Amader, ont été diffusés dans différentes localités du pays :

  • Plus de 318 000 foyers améliorés dont 69 800 au cours du semestre écoulé et
  • Environ 22 500 réchauds à gaz dont plus de 8 600 unités durant le même semestre.
  • La vulgarisation du réchaud à pétrole, après quelques difficultés de démarrage, a connu un réel essor. Ainsi plus de 3 000 réchauds à pétrole ont été importés et mis sur le marché.

Réalisations dans le domaine de l’électrification rurale

L’électrification durable a permis, à la date de 30 juin 2007, de brancher plus de 12 590 abonnés aux réseaux électriques, construits dans les douze projets les plus avancés.

Bientôt 35 700 abonnés bénéficieront de l’électricité grâce à l’achèvement de 30 projets appelés à couvrir une trentaine de localités.

Malgré ces résultats flatteurs, Ismael Oumar Touré reconnaît que depuis la dernière session, la situation financière de l’agence ne s’est guère améliorée. Ainsi, la Banque mondiale, le gouvernement et l’Amader se mobilisent pour la recherche de ressources ou de solutions nouvelles. Le besoin financier est estimé à 24,4 milliards Fcfa. Si ce financement est mobilisé, il permettra de porter le taux d’électrification rurale à 12 % en 2010

René Massé

Cambodge : programme bois énergie

Depuis plus de dix années, le GERES étudie et met en œuvre des activités complémentaires dans le secteur de la biomasse énergie au Cambodge. Cet article de 5 pages récapitule les activités, les résultats, et prend du recul pour s’interroger sur l’avenir de cette problématique : catastrophe écologique ou composante majeure du développement durable ? L’intérêt de ces réalisations réside aussi dans l’intégration réussie de ce programme dans le mécanisme de développement propre.

Article de Jean-François Rozis, expert indépendant, intervenant en appui au volet R&D et à la coordination des activités du projet pour le GERES Cambodge. Cet article a été publié dans la revue de l’IEPF, Liaison Energie Francophone en 2007.

En zones rurales, le Cambodge dépend à 90% de la biomasse pour ses besoins domestiques. En l’absence de bonne gestion des ressources ligneuses, ces prélèvements sont responsables d’une intense déforestation, de l’ordre de 1 427 000 ha ces vingt dernières années.

Le programme bois-énergie

Depuis 1997, un programme bois énergie est conduit par le GERES, avec un soutien financier de la Commission européenne.

Les première années ont été consacrées à des actions d’amélioration de la filière traditionnelle de cuisson domestique : après une phase de conception et test de prototypes de foyers améliorés, le modèle New Lao Stove a été choisi pour être largement diffusé. Il permet l’économie de 25% de charbon de bois par rapport au foyer traditionnel et fin 2006, près de 152 000 familles en étaient équipées. Cela représente une économie globale pour leur budget domestique de 4 millions de US dollars et une économie pour l’environnement de 314 000 tonnes de CO2.

Puis, l’effort s’est porté sur la mise au point d’un four de carbonisation, destiné non seulement à améliorer de 35% le rendement de conversion en charbon du bois, mais aussi à produire un charbon de meilleur qualité, et un sous produit, l’acide pyroligneux dont la commercialisation apporte le supplément nécessaire à la rentabilité de l’opération.

D’autres activités ont suivi, par exemple pour valoriser les déchets de biomasse. Plus de détails sont fournis dans l’article ci-dessous.

Les enjeux du marché carbone pour le bois-énergie au Cambodge

Le marché du bois-énergie a permis au GERES d’acquérir une nouvelle compétence pour intégrer la diffusion de foyers améliorés dans les Mécanismes de Développement Propre (MDP). Le GERES a depuis été mandaté par la Banque mondiale pour mettre sur pied un bureau d’appui aux acteurs d’Asie du Sud-Est pour des initiatives à fort impact social éligibles aux procédures MDP.

René Massé

Très lourd bilan de la pollution de l’air consécutive à l’utilisation de combustibles traditionnels à l’intérieur des habitations selon l’OMS

Article paru sur le site Internet de l’OMS. Il fait un point précis sur les effets néfastes sur la santé de l’utilisation des combustibles traditionnels à l’intérieur des habitations dans les pays en développement.

De nouvelles estimations publiées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquent que dans les 21 pays les plus touchés, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations est à l’origine de près de 5 % de la mortalité et de la morbidité.

Les premières estimations par pays de la charge de morbidité due à cette pollution font ressortir l’effet considérable de l’utilisation de combustibles sur la santé et le bien-être de la population dans le monde entier. Les pays les plus touchés sont l’Afghanistan, l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, l’Erythrée, l’Ethiopie, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, l’Ouganda, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo.


fumée dans les habitations

Dans 11 pays – l’Afghanistan, l’Angola, le Bangladesh, le Burkina Faso, la Chine, l’Ethiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, la République démocratique du Congo et la République Unie de Tanzanie – cette pollution provoque au total 1,2 million de décès annuels. Au niveau mondial, la dépendance à l’égard des combustibles solides constitue l’une des menaces les plus importantes pour la santé publique.

Comme l’a souligné Susanne Weber Mosdorf, Sous-Directeur général de l’OMS, Développement durable et milieux favorables à la santé, « Le potentiel de prévention est énorme ; les solutions existent et notre responsabilité internationale est de promouvoir la santé et le bien-être de ceux qui sont touchés, le plus souvent les femmes et les enfants. »

Au niveau mondial, plus de trois milliards de personnes utilisent pour cuire et se chauffer des combustibles solides, notamment les combustibles biomasse (bois, bouse de vache et résidus agricoles) et le charbon. Un lien a été établi entre l’exposition à la pollution à l’intérieur des habitations due aux combustibles solides et de nombreuses maladies, en particulier la pneumonie de l’enfant et les affections respiratoires chroniques chez l’adulte.

Le passage à l’utilisation de combustibles modernes plus propres et plus efficaces tels que le biogaz, le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et le pétrole lampant permettrait d’éliminer en grande partie ce risque et d’éviter 1,5 million de décès annuels. A court terme, la promotion de technologies plus économiques et plus propres, par exemple des fourneaux améliorés, des hottes évacuant la fumée et des cuisinières offrant une bonne rétention de la chaleur permettrait de réduire sensiblement la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, serait plus commode et aurait beaucoup d’autres conséquences socio économiques.

Ces estimations de la charge de la maladie aideront les décideurs nationaux dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’énergie et des finances à fixer des priorités pour l’action préventive. Elles peuvent aussi servir à évaluer dans le temps l’effet des politiques suivies. Dans un contexte de ressources limitées, les données sur la charge de morbidité doivent être complétées par une connaissance des options technologiques dans les différents pays et par des informations sur les coûts et avantages de ces options.

A la quinzième session de la Commission des Nations Unies sur le Développement durable (CSD-15) qui se déroule actuellement à New York, les ministres des secteurs de l’énergie, de l’environnement et du développement décideront s’il y a lieu d’adopter des recommandations pour intégrer la réduction de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations aux politiques nationales telles que les documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et fournir des ressources financières pour éviter les conséquences néfastes pour la santé de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.


Pour en savoir plus voir :

> l’article en ligne, sur le site internet de l’OMS ;

> la déclaration de politique générale de l’OMS et d’autres organisations sur l’énergie domestique, la pollution des habitations et la santé pour la CSD-15 ;

> les informations par pays sur la pollution de l’air à l’intérieur des habitations et ses conséquences pour la santé (EN) ;

> Fuel for life : household energy and health (EN) ;

Jérome Levet

Développement des échanges d’électricité entre le Mozambique et le Malawi

De nouvelles interconnexions vont permettre aux deux pays de s’acheter de l’électricité à des conditions favorables.

Le 17 juillet 2007, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé deux crédits de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant global de 93 millions de dollars EU au profit du Malawi (48 millions de dollars EU) et du Mozambique (45 millions de dollars EU). Ces deux prêts sont destinés à améliorer l’approvisionnement en électricité de l’Afrique australe sur le plan des volumes, de la fiabilité, du prix et de la protection de l’environnement, et stimuler ainsi la compétitivité industrielle et la croissance économique de la région.

Le contexte

Seconde phase du Programme pour le marché de l’électricité en Afrique australe, le projet Interconnexion des réseaux de transport Mozambique-Malawi raccordera le Malawi au pool énergétique d’Afrique australe (SAPP), ouvrant ainsi la voie aux échanges d’électricité bilatéraux entre les deux pays. Il permettra au Malawi de diversifier enfin ses sources d’approvisionnement en électricité et d’exporter ses éventuels surplus aux heures creuses, tout en offrant au Mozambique un nouveau débouché pour son secteur énergétique.

Le projet

Au Mozambique, le projet prévoit de construire environ 135 km de lignes de transport à 220 kV et d’agrandir la sous-station existante de Matambo. Côté Malawi, il s’agira d’installer 75 km de lignes nouvelles à 220 kV et de construire une nouvelle sous-station à 220 kV.

Le projet apportera à ESCOM et EDM, les deux compagnies publiques d’électricité du Malawi et du Mozambique, des services d’assistance technique, de renforcement des capacités et de formation, ainsi que les équipements nécessaires pour consolider et étendre les réseaux afin de maximiser les avantages tirés du commerce de l’électricité. Il aidera aussi à remplacer le matériel usagé, inadapté ou obsolète afin d’éliminer les goulots d’étranglement des réseaux qui risqueraient de compromettre la circulation des flux échangés.

Pool énergétique d’Afrique australe (SAPP)

L’ensemble de la région d’Afrique australe commence à souffrir d’une pénurie de capacités de production. Pour faire face à la croissance de la demande, il faudra installer au moins 1 000 MW de puissance supplémentaire chaque année. L’essentiel de cette nouvelle demande pourrait être satisfaite par de grands projets de production régionaux. Le commerce régional d’électricité étant appelé à se développer, il est indispensable de réduire les contraintes liées aux installations de transport.

En août 1995, les États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe ont créé le Southern African Power Pool (SAPP) (EN). Les compagnies publiques d’électricité des 12 pays d’Afrique australe en ont constitué les membres fondateurs. Les principaux réseaux d’électricité du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe forment le réseau régional actuel. L’Angola, le Malawi et la Tanzanie n’y sont pas encore raccordés. En février 2006, le SAPP s’est ouvert aux entreprises de production et de transport d’électricité du secteur privé.


Source : Communiqué de presse n° : 2008/018/AFR de la Banque mondiale

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René Massé

Déclaration de politique forestière de la république de Côte d’Ivoire (1999)

Cette déclaration présente les orientations générales, les objectifs et les stratégies du nouveau cadre général de politique forestière adopté pour parvenir à une gestion durable des ressources forestières de la Côte d’Ivoire.

L’ensemble du document est à consulter ici

« En 1988, le Gouvernement a adopté un Plan directeur forestier, avec l’objectif de rétablir, à l’horizon 2015, le potentiel productif de la forêt ivoirienne à son niveau du début des années quatre-vingt. Le Projet sectoriel forestier (PSF1), première phase de ce programme, a été exécuté de 1991 à 1996 avec des concours financiers extérieurs.

Dès 1996, le Gouvernement a constaté que, malgré les progrès réels accomplis, les résultats obtenus restaient insuffisants par rapport aux ambitions du Plan directeur forestier. Ainsi l’on constatait : (a) une dégradation continue du patrimoine forestier, avec la poursuite des défrichements dans les forêts classées ; (b) un développement trop lent de la foresterie dans le domaine rural ; (c) certains dysfonctionnements au niveau des structures chargées de la gestion des forêts (Eaux et Forêts, Sodefor) ; (d) un non respect des réglementations forestière et fiscale par un certain nombre d’opérateurs du secteur du bois.

Fort de ce constat, le Gouvernement a entrepris en 1998 un bilan-diagnostic du secteur forestier pour évaluer et réorienter en conséquence sa politique forestière. Sur la base des propositions de nouvelles orientations qui lui ont été présentées pour corriger les déficits constatés et répondre aux problématiques restant posées, le Gouvernement a adopté en août 1999 un nouveau cadre de politique forestière.

La présente déclaration montre tout d’abord comment cette réorientation de la politique forestière s’intègre plus étroitement dans le programme global de redressement économique et social engagé par le Gouvernement et dans quelle mesure elle peut apporter une contribution significative à la réussite de ce programme.

Elle présente ensuite les orientations générales, les objectifs et les stratégies du nouveau cadre général de politique forestière adopté pour parvenir à une gestion durable de ses ressources forestières, ainsi qu’un premier calendrier des mesures annonciatrices de changement que le Gouvernement entend prendre.

Cette déclaration devait être complétée par un plan d’action complet et un calendrier détaillé et réaliste des mesures à prendre pour la mise en œuvre de la nouvelle politique forestière. »

Suite…

René Massé