Sénégal : l’ASER et l’Union européenne cofinancent des projets d’électrification rurale dans le sud

La Commission européenne a accordé une subvention de 4,26 milliards de FCFA à l’ASER pour financer l’électrification rurale des villages de Kolda et Vélingara dans le sud du pays.

‘’Nous nous réjouissons de la nouvelle de la signature de la convention entre l’Union européenne et l’ASER. Cet accord de subvention vient à son heure car il va libéré des années de souffrances des populations. Elles ont réclamé l’électricité en milieu rural », a indiqué Alpha Koïta, président de la communauté rurale de Bagadadji (département de Kolda).

‘’Dans ce monde du 21éme siècle, l’électricité n’est pas un luxe, mais plutôt une nécessité. Avec ce projet d’électrification des villages de la région, c’est notre économie qui ira de l’avant grâce à l’appui et aux nombreuses initiatives du chef de l’état en faveur des populations rurales », a-t-il poursuivi.

Dans la région de Kolda, la question de l’électrification rurale avait provoqué des violences dans la communauté rurale de Mampatim. Ces affrontements avaient coûté la vie d’un jeune.


Source : un article publié sur le site de Rewmi.

Elhadji SYLLA, ASER

Sénégal : une nouvelle lettre de politique sectorielle pour l’énergie

Dès 2003, le Sénégal avait élaboré une lettre de politique de développement du secteur de l’énergie qui se fixait pour objectif le redressement de la situation d’accès à l’énergie pour atteindre à terme, l’indépendance du pays dans ce domaine. Quatre années après sa mise en œuvre, les contraintes qui avaient conduit l’Etat à prendre ces mesures continuent d’affecter tous les segments du secteur.

Le Sénégal a développé une politique pour sortir de la crise énergétique en développant le secteur de énergies renouvelables. Cette Lettre de politique sectorielle met l’accent sur la réalisation des infrastructures et la mise en place des mécanismes devant garantir la libre concurrence.

Le ministre de l’Energie a présenté les principaux axes de cette nouvelle stratégie : « Face à la crise pétrolière mondiale, caractérisée par une flambée des prix du pétrole, d’un niveau et d’une durée jamais égalés, l’Etat du Sénégal a décidé une réorientation de la politique énergétique en mettant en avant trois objectifs majeurs : assurer l’approvisionnement en énergie du pays en quantité suffisante, dans les meilleures conditions de qualité et de durabilité et au moindre coût. S’y ajoute la réduction de la vulnérabilité du pays aux aléas exogènes notamment ceux du marché mondial du pétrole ».

Cette Lettre préconise une approche basée sur :

  • Le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification des sources de production d’électricité par le développement de la filière charbon minéral, du biocarburant, de la biomasse, du solaire, de l’éolienne entre autres.
  • Un recours accru à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale, notamment au sein des organismes de bassin fluviaux comme l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Sénégal (Omvs), l’Organisation pour la mise en œuvre du fleuve Gambie (Omvg) et du West african power pool (Wapp).

A cela s’ajoute :

  • La sécurisation de l’approvisionnement en hydrocarbures du pays par le renforcement et la modernisation des capacités du raffinage local et la coopération avec des pays producteurs de pétrole ;
  • L’adaptation de l’infrastructure énergétique à la demande en s’appuyant sur les secteurs public et privé ;
  • L’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales etc.

Autant de mesures qui, de l’avis de l’ancien directeur général de la Senelec, contribueront à minimiser l’impact négatif des goulots d’étranglement sur le secteur, avec une situation marquée par un bilan énergétique dominé par les produits pétroliers, une forte dépendance par rapport à l’environnement international et une vulnérabilité du secteur qui constitue une contrainte pour la gestion macroéconomique et un frein pour la réduction des coûts.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Sénégal : une nouvelle structure pour la Senelec dès mars 2009

Le schéma industriel que le gouvernement compte appliquer à la Senelec (Société nationale d’électricité) est désormais connu. L’évolution institutionnelle de l’entreprise devrait aboutir à une holding en trois branches dont l’actionnariat sera ouvert aux consommateurs, aux privés nationaux et internationaux, aux employés, etc. Dès mars 2009, les activités de transport, de production et de distribution d’énergie seront ainsi dégroupées.

Le gouvernement sénégalais, à travers le ministère de l’Énergie, a dévoilé l’option qu’il va donner à l’entreprise dès 2009. L’adoption en février 2008 de la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (Lpdse), sera ainsi suivie du dégroupage des activités de Senelec selon trois filiales production, transport et distribution.

Ce schéma devrait prendre forme dans le cadre d’une Holding, avec une participation du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique.

Dans ce schéma industriel de l’entreprise le gouvernement doit veiller, au niveau de la filiale transport, à la participation publique majoritaire et au contrôle stratégique de cette structure par l’État, à côté du secteur privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs.

Pour le démarrage effectif en fin juin 2009 du fonctionnement séparé des trois filiales dans le cadre d’une holding, il est prévu de finaliser la mise en œuvre des études stratégiques juridiques et organisationnelles, les mesures d’accompagnements institutionnelles, politiques et sociales, le business-plan de chaque filiale, les mécanismes tarifaires appropriés, le renforcement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité. Ce qui devrait être suivi par le choix de partenaires privés et de leur participation, entre juillet et décembre 2009, au niveau des trois filiales et de la Holding.

Plus d’informations sont disponibles sur la page web source de cet article.


Source : un article de Sud Online du 29 octobre 2008

Elhadji SYLLA, ASER, Xavier Dufail

Rapport de Synthèse relatif au Forum Africain du Carbone 2008

Rapport de synthèse de la 13eme Conférence des Parties (COP13) organisée par le secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), qui a été le cadre de décision de la tenue de la première foire africaine du Marché de Carbone (CO2) à Dakar (Sénégal) du 3 au 5 Septembre 2008.

« Rapport de synthèse du Forum africain du Carbone »

Secrétariat de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)

octobre 2008

20 pages

Ce document traite du développement rapide des marchés de carbone au niveau mondial et le besoin urgent d’y faire participer l’Afrique. En particulier, le forum a présenté l’état et les tendances du marché carbone, y compris l’importance du marché volontaire, les avancées obtenues dans le cadre de Nairobi, les options disponibles à mettre en oeuvre pour promouvoir le marché du carbone sur le continent, les voies à suivre pour que l’Afrique participe pleinement aux négociations sur l’après 2012 et les barrières financières à lever.


Source : un article de Bassem Saadallaoui publié le 29 octobre 2008 sur le site de Mediaterre

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : Inauguration de la Centrale Kahone II

Après Tobène, Touba et Kahone où sont implantés des postes de transformations de haute tension, le président sénégalais a inauguré le mercredi 12 novembre 2008 la Centrale électrique de Kahone II d’une capacité de 60 mégawatts.

Cette réalisation entre dans le cadre d’un vaste programme d’investissement dans le sous secteur de l’électricité qui va permettre d’alimenter 280.000 clients des localités de Touba, Mbacké, Diourbel, Kaolack, Fatick, Tivaouane, soit une population de 3 millions de personnes.

En procédant à l’inauguration de cette infrastructure, qui a coûté plus de 32 milliards de Francs CFA, co-financés par la Bid, la Bidc, la Boad et la Senelec, le président Wade a dit que cette réalisation constitue l’embryon d’un réseau qui permettra de relier toutes les régions du Sénégal à tous les pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest) et ceux du Maghreb.

Cette centrale de Kahone, d’une capacité de 60 Mw, constitue le dernier
projet de production d’un programme de 174 milliards de FCFA. Celui-ci a été lancé en 2004 afin de résorber le lourd déficit qui freinait alors le développement et la croissance du Sénégal.

Plusieurs autres infrastructures ont en effet été réalisées, dont la centrale du Cap des Biches en 2004 d’une puissance de 30 Mw pour un coût de 12 milliards et demi de FCFA, la centrale C6 de Bel Air (2006) de 64 Mw de capacité, pour une valeur de 28 milliards de FCFA et enfin en janvier 2008 la centrale de production indépendante de Kounoune de 67,5 Mw d’un coût de 36 milliards de FCFA, avec l’appui du groupe de la Banque mondiale.

Mr. Wade a souligné que la ligne de 225 kW (Sococim–Mbour) et les postes de transformations haute tension de Malicounda, Mbao, Bel air, Cap des biches et Hann, ont été mis en service et permis d’améliorer  »sensiblement » le service dans ces zones.


Sources : un article de Elh.Thiendella Fall publié le 13 novembre 2008 sur le site de Walfadjri (Dakar), et un article publié sur le site de APS

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Bénin : séminaire de formation pour les porteurs de projets africains (MDP et Marché de la compensation volontaire)

ERM et le PNUE organisent un séminaire de formation à Cotonou, Bénin, du 17 au 19 novembre 2008, afin d’aider les porteurs de projets africains.

Séminaire CASCADe à Cotonou (Bénin) – du 17 au 19 novembre 2008. Cette formation entre dans le cadre d’un appel à projets Carbone MDP et Marché de la compensation volontaire.

Un appel à projet est lancé pour les porteurs de projets au Bénin voulant participer au Séminaire de Renforcement de Capacités CASCADe.

Types de projets éligibles

Le séminaire est ouvert à tous les porteurs de projets dans les domaines de l’agroforesterie, du reboisement, de la déforestation évitée, et de la bioénergie (cogénérations et énergie renouvelables liées à l’agriculture et à la reforestation).

Le Séminaire

Du 17 au 19 novembre 2008, le séminaire est constitué de trois jours de formation au MDP (Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) et au Marché de la compensation volontaire du carbone. Ensuite, deux journées seront consacrées à des consultations face à face destinées à apporter un appui technique aux porteurs de projets.

Financement du Séminaire

Le séminaire est financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Inscription

En raison d’un nombre de places limité, l’inscription se fait sur dossier, en envoyant une Note d’Information de Projet ou un document introductif de projet auprès de :

Jeremy Houssin : Jeremy.Houssin@erm.com
ou Thi-Tam Vu : Thi-Tam.Vu@erm.com

Les objectifs du Projet CASCADe

L’objectif principal de CASCADe est de développer l’expertise africaine en réalisant des projets MDP concrets dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bioénergie. CASCADe apportera un support institutionnel, des formations spécifiques et des connaissances aux niveaux régional et international. Dans chacun des sept pays ciblés (Bénin, Cameroun, RDC, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal), le programme développera des projets pilotes dans différents domaines appropriés, notamment les plantations à objectif commercial, le reboisement communautaire, et les biocarburants, afin de créer de nouvelles opportunités pour la participation du continent africain au MDP et au marché des « compensations volontaires ». De plus, le projet facilitera la constitution d’un réseau d’experts pour l’assistance technique, et la création de liens commerciaux..

Le Projet CASCADe au Sénégal et au Bénin

Pour le Sénégal et le Bénin le projet CASCADe du PNUE est géré par ERM France. Le chef de l’équipe Énergie et Changement Climatique d’ERM France, Robert Vergnes, est ainsi suppléé par son équipe en France, au Sénégal et au Benin afin de mener à bien ce projet. Pendant les 16 prochains mois, ERM France et le PNUE seront en relation avec les gouvernements locaux, les ONGs ainsi que les industries pour mettre en place des modules de formations, organiser des ateliers et fournir un appui technique pour aider les acteurs locaux à développer des PDD (MDP et Projets Volontaires dans les domaines de l’Agriculture, Foresterie, et autres Affectations des Terres, de l’Energie et de la Bioénergie).

Pour plus d’informations :

- PNUE Énergie (en anglais)

- PNUE Risoe (en anglais)

- CD4CDM (PNUE Risoe) (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Angola : signature d’une convention entre l’ENE et l’ONE (Maroc) pour l’électrification rurale et le développement des réseaux de transport et de la production

L’Office national d’électricité marocaine (ONE) et l’Entreprise nationale d’électricité angolaise (ENE) ont signé à la mi-obctobre 2008 au siège de l’ENE en Angola, une convention générale de coopération. Cette convention fixe un cadre légal de coopération : des réunions élaboreront prochainement des contrats plus précis.

L’ONE (Office national d’électricité) continue son expansion en Afrique. Après le Sénégal, la Mauritanie, la Sierra Leone, le Mali… c’est à présent en Angola que l’Office va proposer son expertise dans le domaine électrique.

« La convention concerne des domaines de coopération pratique. Les deux projets prioritaires sont l’électrification rurale et le schéma directeur des réseaux du transport et de la production », indique Abdellatif Bardach, responsable de la direction à l’international de l’ONE. L’ONE a aussi profité de l’occasion pour présenter au top management de l’ENE sa stratégie de promotion des énergies renouvelables (programme éolien, offre Energipro, programme Chourouk…).

Cette visite, selon le responsable, vient renforcer la volonté de l’Office d’affirmer sa position d’acteur de référence à l’échelle africaine et régionale.

l’Office a développé de nombreux partenariats avec plusieurs pays africains :

  • Au Sénégal, il s’agit de projets d’électrification rurale ainsi que des services de consulting pour la supervision des travaux.
  • Au Tchad, c’est la supervision des travaux de réhabilitation du réseau de distribution, l’appui et le conseil.
  • Au Ghana, les accords portent sur le transfert de savoir-faire dans les domaines de la production, transport et distribution.
  • En Mauritanie, l’Office a réalisé une mission d’appui à la société d’électricité pour remédier à la situation électrique précaire de la ville de Nouadhibou.
  • Pour la Libye, l’Office a présenté des offres techniques et commerciales pour la réalisation d’un parc éolien d’une puissance de 60MW ainsi que la maintenance des infrastructures de réseaux Très Haute Tension.
  • D’autres projets sont en cours de développement au Cap-Vert, au Kenya, aux Iles Comores et au Cameroun.
  • L’Office a des vues à présent sur l’Afrique du Sud.


Source : un article de Jihane Kabbaj diffusé sur le site de L’Economiste.

René Massé

Afrique : 5 prix au concours 2008 du Developpement Marketplace de la Banque mondiale

L’Afrique subsaharienne a obtenu cinq prix d’une valeur maximale de 200 000 dollars à l’issue du concours 2008 du Development Marketplace. Trois des cinq projets lauréats concernent l’énergie : celui du Sénégal (moteur hors-bord à biocarburant produit localement), de la Tanzanie (production de biocarburant à partir de noix locales non comestibles), et celui de l’Ouganda (avec le projet refroidisseur à lait à base d’énergies renouvelables pour les petits exploitants de laiteries)

Development Market place est un programme compétitif de dons qui identifie et finance des projets innovants qui sont au premier stade de leur réalisation et qui pourrait avoir un impact considérable et être transposable ailleurs. Le concours qui avait cette année pour thème l’agriculture durable a attiré près de 1 800 candidatures.

Pour la première fois, l’Afrique a été représentée par 35 candidatures. Plus de 4 millions de dollars ont été attribués aux 22 projets gagnants dont les lauréats sont originaires de 16 pays.

Les cinq lauréats africains sont le Nigéria (avec son projet utilisation des résidus de manioc pour l’élevage des chèvres), le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda et l’Ethiopie (système de localisation électronique reliant les producteurs de café aux marchés).

Le projet venu du Sénégal aidera les agriculteurs et les pêcheurs de 40 communautés à produire leur propre biodiésel au moyen d’une méthode de transmission d’énergie fonctionnant à l’huile de graines non raffinée provenant directement de la presse à froid, ce qui leur permettra de réduire leurs coûts de production.

Le projet de l’Ouganda présentait des idées novatrices pour la réfrigération du lait par l’adaptation des réfrigérants utilisés pour le refroidissement de la bière.


Sources :
Un article diffusé en anglais sur le site de Development MarketPlace

un article diffusé le 20 octobre 2008 sur le site deAfrican Manager

René Massé

Sénégal : construction locale de petits aérogénérateurs. L’expérience du projet EolSénégal.

La démarche du Centre International de Formation et de Recherche en
Énergie Solaire (CIFRES) s’inscrit dans un contexte rural difficile. Le projet
EolSénégal de construction d’éoliennes de petite puissance marque la volonté d’apporter une solution locale innovante, compétitive et durable pour l’électrification de territoires isolés.

À l’instar des projets utilisant les éoliennes mécaniques, les projets éoliens de production électrique ont connu de nombreux problèmes techniques, notamment en ce qui concerne la maintenance. Avec pour conséquence le spectacle de « cadavres éoliens » visibles sur les principaux axes routiers du nord du Sénégal. En effet, si ces contre-références ont fait du tort à la filière, c’est par défaut d’anticipation et mauvaise connaissance des cycles d’investissement.

Comme pour tout projet d’électrification rurale, les projets de petit éolien nécessitent la mise en œuvre de systèmes techniques fiables et durables. Les conditions de cette pérennité sont :

- la mise en place d’un système de gestion/exploitation adapté ;

- la garantie d’une maintenance locale nécessitant un savoir-faire et une provision des frais de maintenance ;

- la disponibilité des pièces de rechange.

L’échec répété de la majorité des projets d’électrification rurale éolienne dans les pays du Sud est dû en grande partie à la non-disponibilité des pièces de rechanges. Ceci est d’autant plus vrai que le réseau de compétences techniques pour la maintenance et le matériel est insuffisamment maillé pour rester dans l’aire des projets éoliens, d’où l’importance de la mise en place d’un réseau local de savoir-faire.

Dans cet objectif, le CIFRES travaille à la mise en place d’une filière locale de fabrication et de maintenance de petits aérogénérateurs (destinés à la production d’électricité) en s’imposant les restrictions suivantes :

- Un minimum de 95 % de matériaux locaux pour la fabrication des éoliennes ;

- Une production entièrement réalisée au Sénégal ;

- Une maintenance assurée localement.

En mettant en place le projet EolSénégal, les objectifs visés sont :

- Rendre l’électricité accessible aux populations rurales éloignées du réseau.

- Démontrer la faisabilité et l’intérêt de projets d’électrification rurale par petit éolien.

- Contribuer à l’indépendance énergétique et au développement industriel du pays.

- Créer des emplois et un pôle de compétences local dans le domaine du petit éolien.

Retrouvez la totalité de l’article dans le numéro 79 de Liaison Énergie-Francophonie consacré à l’énergie éolienne.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : premier Forum africain du carbone à Dakar

Le premier Forum africain du carbone s’est tenu du 3 au 5 septembre 2008 à Dakar.

Le Forum du carbone a attiré plus de 600 participants provenant de 60 pays, dont 40 promoteurs de projets et 36 représentants gouvernementaux responsables de l’approbation initiale des projets.

Les organismes internationaux partenaires et l’Association internationale pour l’échange de droits d’émission (IETA) ont organisé au Sénégal, du 3 au 5 septembre 2008, le premier Forum africain du carbone, au titre du Cadre de Nairobi.

Le but de cette rencontre était d’aider le continent à obtenir sa part des projets relevant du mécanisme pour un développement propre (MDP) et de satisfaire l’intérêt grandissant manifesté envers le marché du carbone.


Source, pour plus d’informations : médiaterre

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail