Sénégal : atelier sur le financement de l’ER et les MDP

Le Club ER organise un atelier d’échanges d’expériences et des pratiques sur le financement de l’Électrification Rurale et les MDP, qui se tiendra à Dakar du 15 au 18 juin 2009.

Depuis le lancement des réformes intervenues dans le secteur électrique à la fin des années 1990, le financement de l’Électrification Rurale constitue une problématique majeure, qui a été différemment gérée d’un pays à l’autre, avec plus ou moins de succès.

Des situations différentiées et contrastées qui, avec un recul de près de 10 années, militent en faveur d’un bilan rétrospectif : quelles ont été les réalisations effectives de ces différentes structures, facteurs de succès et difficultés ? Quelles leçons tirer, quelles recommandations pour améliorer l’efficacité de l’intervention de ces structures, quelles mesures mettre en œuvre ? Le forum offert au sein du CLUB-ER, sous le prisme de l’amélioration effective de l’accès aux services électriques modernes présente un cadre très favorable à ces échanges.

L’objectif de cette activité spécifique lancée dans le cadre du projet d’appui de la Facilité Énergie au CLUB-ER (Contrat de subvention n° 9 ACP RPR 498) est de permettre de mieux appréhender l’opportunité offerte par la vente des Crédits Carbone tirés de l’application du MDP dans la perspective très opérationnelle d’application à l’électrification rurale. Les tenants et les aboutissants du MDP seront étudiés à travers des études de cas propres aux membres du CLUB-ER, la question clé posée étant celle de la contribution effective que le carbone peut de manière réaliste et concrète apporter à la réalisation de projets d’ER.

Pour plus d’informations contacter :

Ousmane Fall Sarr : ofsarr@aser.sn

Samuel Watchueng : s.watchueng@ied-sa.fr


Source : Club ER.

Xavier Dufail

CEDEAO : Ibrahima Thiam, Directeur de l’Autorité régionale du secteur de l’électricité

Créée par la Conférence des chefs d’Etat, l’ARREC dont le siège est à Accra (Ghana) a pour mission la régulation des échanges transfrontaliers d’énergie électrique entre les Etats membres de la CEDEAO. M. Thiam a été élu à la tête de l’institution en marge des travaux de la 6ème Conférence et Assemblée générale annuelle du Forum africain des régulateurs de services publics (AFUR) qui se tient en ce moment à Abidjan.

L’ingénieur sénégalais Ibrahima Thiam, par ailleurs président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité du Sénégal (CRSE), a été choisi à l’issue d’un processus transparent imposé par les bailleurs de fonds, à savoir un appel à candidature international lancé dans les quinze pays de la Communauté et qui a reçu 70 dossiers.

Agé de 53 ans, Ibrahima Thiam est un ingénieur centralien et un ancien cadre de la Senelec qui a été successivement directeur de l’Energie de l’UEMOA, directeur général de l’ASER, membre puis président de la CRSE depuis 2005.

Il est actuellement président du Comité consultatif des régulateurs de l’énergie des Etats membres de l’UEMOA, président du Comité national sénégalais du Conseil mondial de l’énergie et président du Cercle de réflexion  »Savoir Plus ». Enfin, il est président de l’Amicale des anciens du lycée Cheikhou Oumar Foutiyou Tall de Saint-Louis (ex-Faidherbe).


Source : un article diffusé le 21 avril 2009 sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé

Maroc et Sénégal : un partenariat pour l’électrification rurale

Les autorités du Sénégal et du Maroc en charge de l’Énergie ont procédé, jeudi 13 mars 2009 à Saint Louis, à la mise en œuvre d’un projet d’électrification de zones rurales sénégalaises.

Par le biais d’une signature de conventions, le ministère marocain de l’énergie et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) se sont engagés à électrifier d’ici trois ans près de 300 villages sénégalais sans compter l’installation de stations de pompage dans les terres d’irrigation.

Il concerne des villages des départements de Podor, Dagana et Saint Louis. Ce sont 3,2 milliards de francs CFA que coûteront les travaux qui sont financés en partie grâce à la Banque mondiale. Il s’agit de la concrétisation d’un partenariat entre l’Aser et le ministère marocain de l’énergie, qui va mettre son expertise et son expérience à la disposition de la partie sénégalaise.

Un partenariat public-privé dont l’objectif au terme des trois prochaines années est de fournir l’électricité à 300.000 personnes appartenant à 20.000 ménages. Les techniciens marocains aideront à raccorder des dizaines de villages de la zone ciblée au réseau électrique Moyenne Tension (MT) et d’autres à l’énergie solaire. D’ici 2012, l’objectif majeur du gouvernement sénégalais est d’atteindre un taux de 50% d’électrification rurale au niveau national.


Source : un article du 13 mars 2009 d’African Manager.

Xavier Dufail

Premières expériences de plantation de Jatropha, Sénégal

La mise en oeuvre du programme EESF a démarré avec l’hivernage 2008. La mobilisation des agriculteurs pour le programme a été très forte : alors que l’objectif était de semer 200 ha la première année, les intentions de plantation s’élevaient à 400 ha, avec en moyenne 1 ha par agriculteur. Etant donné que nous disposions de très peu de temps, la technique du semis direct a été retenue. L’approvisionnement en graines s’est fait auprès d’intermédiaires qui ont collecté dans les régions de Kaolack, Fatick et Thies. Il était recommandé aux agriculteurs de semer en association avec la culture d’arachide, afin de faciliter le suivi des jeunes plants et d’éviter une compétition.

Les résultats ont été très décevant : l’équivalent de 45 ha seulement présentait un développement satisfaisant à la fin de l’hivernage.

Plusieurs raisons expliquent cela, notamment :

  • Une partie des graines (environ la moitié) livrées au dernier moment étaient de mauvaise qualité et provenaient probablement de stocks anciens : le taux de germination a été très faible, voir presque nul dans certaines plantations (les tests que nous avons réalisés confirment que les graines perdent leur capacité de germination au bout d’un an)
  • Les agriculteurs n’ont pas suivi les recommandations ; au lieu de semer dans des champs d’arachide, la plupart on semé dans des champs de mil ou dans des jachères : ils ont été rapidement en compétition avec des plantes à croissance plus rapide.
  • Dans certaines zones, les jeunes plants ont fait l’objet d’attaques massives de mille pattes.

Sénégal : journées de lancement du Programme « Accès Energie Afrique » sur les énergies éolienne et photovoltaïque

Ces journées auront lieu les 16 et 17 mars 2009 à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de DAKAR Sénégal. Y participeront l’ASER (Agence Sénégalaise pour l’Electrification Rurale), Solibertec (équipementier énergie renouvelable – Espagne), la CNES (Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal), le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, et d’Agriculture de DAKAR, le Président de l’Association des Imams du Sénégal, ainsi que les organisations professionnelles, communautaires de base et les coopératives.

L’objectif global du programme PAEA est de promouvoir l’accès durable aux énergies renouvelables à travers l’aide à la diffusion d’équipement par des procédures de financement adaptées, s’appuyant sur des Société de Financement Décentralisé (SFD) et des opérateurs locaux.

Les objectifs spécifiques du programme :

  • Faciliter l’accès des populations, entreprises, organisations professionnelles, communautaires, etc. aux technologies énergie nouvelles et renouvelables (ENR) à des coûts compétitifs ;
  • Participer à l’intensification de la politique nationale d’électrification rurale ;
  • Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’atténuation des changements climatiques par la baisse de la pression sur les ressources forestières et l’utilisation des énergies propres ;
  • Développer des capacités techniques et organisationnelles pour les bénéficiaires.

ADFinance, Centre d’Expertise en Microfinance et implanté dans nombre de pays africains : il entend développer un partenariat avec les SFD, les banques et les organisations professionnelles et villageoises pour faciliter l’accès aux énergies renouvelables des sociétaires, clients, paysans, agriculteurs, coopératives, fédérations, confédérations, pêcheurs, etc.

Pour plus d’information, voir la plaquette téléchargeable ci-dessous ou contacter Eloi Pangop

ADFinance

Tél : +221 33.864.11.62

Fax : +221 33.864.01.10

Cel : +221 77.429.67.07

Courriel : elpangop@yahoo.com.sg

René Massé

Sénégal : le biocarburant, une menace pour les cultures vivrières

Un atelier de restitution des « Études sur les enjeux liés aux agro carburant au Sénégal » a réuni un panel d’experts le jeudi 19 février 2009 au Centre africain d’études supérieur en gestion (Cesag). Cette rencontre a été l’occasion pour les participants de mettre à nu les « incohérences » des politiques énergétiques et agricoles du Sénégal dans ce domaine.

La production à grande échelle de biocarburant au Sénégal, un pays en pointe en Afrique pour la promotion de cette nouvelle énergie, pourrait à terme menacer les cultures vivrières et bousculer l’agriculture dans les zones humides, selon deux Ong, Wetlands International et Actionaid Sénégal.

« La menace, c’est sur le long terme. Si cette politique de distribution de terres, à l’aveuglette, pour la mise en place à grande échelle de massifs pour le biocarburant continue, les cultures vivrières vont entrer en concurrence avec le biocarburant », affirme Fatou Mbaye, chargée du projet sur les biocarburants à ActionAid Sénégal. C’est ce qui ressort d’une étude sur les bio-carburants au Sénégal menée par deux Ong, Wetlands International et Actionaid Sénégal. « Sur le plan juridique (…) il n’existe pas encore de cadre réglementant formellement la production, la transformation et la commercialisation des biocarburants », souligne le rapport de l’Ong Wetlands. Les deux Ong ont préconisé la mise en place d’un cadre législatif et une « évaluation environnementale », afin de contrôler la production de biocarburants au Sénégal.

Le Sénégal, qui importe l’essentiel de ses besoins alimentaires et énergétiques, s’est lancé dans une politique de diversification des sources d’énergie. Mais il a aussi dans le même temps mis en place en 2008 une politique d’autosuffisance alimentaire. Ce pays a en effet lancé début 2007 un programme national de culture de jatropha , ou pourghère, une plante dont on extrait une huile pouvant servir de carburant. En 2012, le jatropha devrait couvrir 320.000 hectares, dans toutes les communautés rurales du pays, selon des projections officielles.

D’autres expériences sont menées par des industriels, pour notamment produire de l’éthanol, ainsi que par des agriculteurs privés, locaux et étrangers. La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a inauguré fin 2007 dans le nord du pays une distillerie pour produire « 8 à 12 millions de litres d’éthanol par an » à partir de mélasse issue de la transformation de la canne à sucre.

Pour Sidi Bâ, représentant du Cadre national de concertation des ruraux (CNCR), une organisation paysanne, « tel que c’est décrit dans le programme national (de culture de jatropha), le bio-carburant est effectivement une menace réelle pour les cultures vivrières ». « Cultiver du jatropha à la place du mil, du maïs ou de l’arachide, c’est dire aux paysans : mourrez de faim demain », ajoute M. Bâ.

Ces menaces sont surtout dues au fait que, selon des spécialistes, la culture du jatropha était annoncée sur des terres dégradées, salées notamment. Mais il est cultivé sur des terres arables, dans le nord et le sud du pays notamment d’où provient l’essentiel de la production nationale de riz. Or, le Sénégal importe traditionnellement les trois quarts de sa consommation de riz de Thaïlande ou plus récemment d’Inde.

« Le jatropha peut pousser partout, mais il est recommandé de le cultiver sur des sols humides pour avoir des graines. C’est pour cette raison que les zones humides, les mêmes terres prévues pour l’agriculture, sont convoitées », affirme Pape Mawade Wade de Wetlands International.

Mais les autorités minimisent le problème. « Il n’y a aucune menace. La question est en train de se régler par l’augmentation de la production agricole par le biais de la recherche », rétorque le directeur national au ministère sénégalais des biocarburants, Sana Faty. En outre, selon lui, « le Sénégal dispose de beaucoup de terres dégradées qui ne sont utilisées par aucune culture et sur lesquelles on va faire du biocarburant ».

Pour M. Faty, « le biocarburant est une option irréversible dans le monde entier pour diversifier les sources d’énergie traditionnelles ».

« Il serait dommage que les Africains se mettent à faire de faux discours car ce sont eux qui disposent de beaucoup d’opportunités parce que possédant des terres » qui manquent en Europe et en Amérique notamment, conclut-il.


Source : des articles publiés sur les sites Google, et Sudonline notamment.

René Massé

Sénégal : vers le dégroupage des activités de la Senelec

Extrait d’une conférence de presse du Ministre de l’Energie, cet article récapitule les orientations de la politique de l’énergie, en développant la prochaine mutation de la Senelec en holding, les nécessaires réformes tarifaires et le recours aux énergies renouvelables.

Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie

Le Gouvernement a exprimé sa stratégie énergétique à travers la nouvelle Lettre de Politique de Développement du Secteur de l’Energie (2008), qui repose, entre autres, sur « le développement et l’exploitation des potentialités énergétiques nationales, notamment dans le domaine des biocarburants et des énergies renouvelables, la diversification énergétique à travers la filière charbon minéral, le biocarburant, le solaire, l’énergie éolienne pour la production d’électricité, le recours à l’hydroélectricité dans le cadre de la coopération régionale au sein des organismes de bassins fluviaux, la sécurisation l’approvisionnement en hydrocarbure du pays, l’accélération de l’accès à l’électricité, en particulier avec la promotion de l’électrification rurale et le développement des services énergétiques pour la satisfaction des activités productives et sociales, la maîtrise de la demande d’énergie et l’amélioration de l’efficacité énergétique, la consolidation de la gouvernance du secteur et la restructuration du sous-secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et d’une implication judicieuse du secteur privé ».

Les mécanismes tarifaires de l’électricité

En présidant la cérémonie de lancement de la révision quinquennale des conditions tarifaires de la Senelec, M. Samuel Sarr, ministre de l’Energie a tenu « à marquer tout l’intérêt que le Gouvernement porte à la fixation des tarifs de l’électricité au regard de l’impact du coût du kilowatt/heure sur la compétitivité de l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat du consommateur ». Il est même prévu une nouvelle baisse du prix de l’électricité et des produits pétroliers raffinés vers le 5 février prochain.

En ce qui concerne le sous-secteur de l’électricité, dira M. Sarr, « il s’agit d’en faire un secteur performant qui participe à l’attractivité du pays plutôt que de décourager l’investissement qui contribue à l’amélioration des services sociaux de base et à la lutte pour l’éradication de la pauvreté et, plus généralement, à l’atteinte des OMD ».

Parlant à M. Ibrahima Thiam, le Président de Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité, il répétera tout l’intérêt qu’il porte pour la détermination des nouveaux mécanismes tarifaires qui vont entrer en vigueur à compter du 1er janvier 2010.

Il a poursuivi :« La Formule de contrôle des revenus en vigueur a suscité bien des interrogations. Par deux fois, comme vous venez de l’attester, elle a eu à subir les épreuves d’abord de changements de la périodicité d’indexation et ensuite de révision des facteurs de pondération d’inflation pour coller le plus près possible aux conditions économiques afin d’éviter à l’opérateur des manques à gagner préjudiciables à sa stabilité financière et en préservant le consommateur de surcoûts indus. Aussi, faudrait-t-il se convaincre encore une fois de l’importance des mécanismes tarifaires dans l’attraction des capitaux privés à s’investir dans le sous-secteur ».

La Senelec va se muer en Holding

Pour redresser et pérenniser la performance de la Senelec, assure Samuel Sarr, « le Gouvernement a retenu le dégroupage des activités de Senelec par le biais de la filialisation de la Production, du Transport et de la Distribution dans le cadre d’un Holding, avec une participation judicieuse du privé national et étranger, des consommateurs et des travailleurs, à côté d’un partenaire technique international ».

« En perspective, la tâche s’avère plus complexe. En effet, la prise en compte de ces segments dans la détermination des conditions tarifaires applicables appellera une compétence plus ciblée, apte à prendre en considération les nouvelles contraintes, à savoir :
- mettre en place une nouvelle approche consistant à intégrer effectivement cette configuration-cible du secteur,
- susciter l’intérêt de l’investisseur privé pour le secteur grâce à un taux de rentabilité suffisamment attractif, et
- garantir aux opérateurs les conditions de stabilité financière et (ou) une tarification en adéquation avec une qualité de service qui s’inscrit dans la continuité et la sécurité d’approvisionnement, à moindre coût et au grand bonheur des usagers que sont les ménages et les producteurs ».

Le ministre de l’Energie a rappellé que le plan d’actions de mise en œuvre de cette réforme prévoit la mise en place et le fonctionnement des filiales Production, Transport, Distribution au cours du second semestre 2009. Cette nouvelle configuration fait la particularité du terrain qui est confiné jusqu’ici à un seul opérateur public verticalement intégré.

Il s’agira aussi de mettre en place de nouveaux mécanismes tarifaires adaptés aux différentes filiales, « tout en préservant l’intérêt du consommateur »…

La restructuration financière de Senelec

M. Sarr n’a pas omis de mettre en exergue la restructuration financière de Senelec avec :
- une recapitalisation de 109 milliards de FCFA et,
- la mise en œuvre d’un programme d’investissement, entre 2005 et 2008, pour renforcer et renouveler le réseau et le parc de production, avec quatre nouvelles centrales modernes et performantes à Bel-Air, Kounoune, Kahone et Boutoute, qui ont coûté près de 100 milliards FCFA pour 200 MW complémentaires.

« Cette dynamique sera poursuivie avec un programme de diversification comprenant de nouvelles centrales au charbon de 250 MW dont la première tranche sera mise en service en 2010 et la seconde en 2011 ».

Les énergies renouvelables au cœur de la nouvelle stratégie

« l’énergie renouvelable sera au cœur de la nouvelle stratégie, avec les centrales Hydroélectriques de Félou (60MW), Gouina (140MW), Sambangalou (120 MW) et Kaléta (200MW) de l’OMVS et de l’OMVG, dont la mise en service est prévue entre 2012 et 2014 ».

Par ailleurs, indique M. Sarr, « ce programme comporte des centrales au biocarburant de 60 MW, à la Bio Energie de 30 MW au centre du pays, au solaire de 7 MW à Ziguinchor et à l’éolienne de 15 MW puis 30 MW sur la grande côte prés de Saint Louis. Ces centrales sont en cours de négociations avancées entre Senelec et leurs promoteurs privés, en vue de leur mise en exploitation d’ici 2012 à 2013 ».

Enfin, « les nouveaux mécanismes tarifaires à mettre en œuvre devront intégrer les investissements exposés ci-dessus, qui découlent de la nouvelle Politique Energétique du Gouvernement, qui nous affranchit progressivement de la tyrannie du cours du pétrole, tout en entraînant une baisse structurelle ».


Source : un article diffusé le 29 janvier 2009 sur le site de Alpha-2.info.

René Massé

Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA (résumé pour les décideurs)

L’objectif de ce rapport était d’évaluer le potentiel en bioénergie dans le secteur agricole et d’identifier les contraintes des pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin de sécurité alimentaire dans la région.

Les 8 pays de l’UEMOA – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – possèdent aujourd’hui des ressources abondantes en bioénergie, qui peuvent être renforcées par des politiques appropriées afin d’augmenter la production agricole et l’accès aux denrées alimentaires, aux carburants et aux fibres.

S’engager dans des stratégies visant à améliorer la productivité de l’agriculture et des ressources forestières, protéger les ressources en eau, et produire de la bioénergie seront autant d’actions qui leur permettront de renforcer leur capacité d’adaptation aux changements climatiques.

Le rapport complet en anglais est disponible ici.

« Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA », résumé pour les décideurs

UEMOA, 22 pages, octobre 2008

Sénégal : un nouveau Directeur général pour la Senelec

Le Conseil d’administration de la Senelec a nommé M. Seydina Kane, Directeur général par intérim de la Senelec, en remplacement de Lat Soukabé Fall.

Le nouveau directeur a eu à occuper plusieurs hautes responsabilités au sein de cette entreprise. C’est donc, un homme du sérail qui est porté à la direction de la Senelec.

Le nouveau directeur général n’est pas en terrain inconnu. Nommé directeur général-adjoint de la Senelec en août 2007, en même temps que l’ex-directeur général par le Conseil d’administration, il avait auparavant occupé les fonctions de délégué régional commercial pour la zone de Dakar 1, chef de département de transport en 1993, du service de la distribution et directeur général de la distribution en 1999. Il a obtenu des résultats satisfaisants dans ses différentes postes de responsabilité. Ce qui lui a valu la confiance de ses supérieurs hiérarchiques. En 2002, il est porté à la direction générale de contrôle de la Senelec. Quelques années plus tard, il est nommé directeur général de la Société sénégalaise de l’électrification rurale, une filiale de la Senelec. Autant dire que le tout nouveau directeur général est un homme du sérail.

Plusieurs dossiers l’attendent, parmi lesquels, la nouvelle grille tarifaire dont le but est, selon les responsables de l’entreprise, d’inciter les consommateurs à économiser l’énergie, mais qui suscite encore des incompréhensions. S’y ajoute la réalisation des ambitieux projets de la Senelec devant permettre à terme, de réduire la dépendance de la société des fluctuations du prix du baril de pétrole sur le marché mondial.

Rappelons que la Senelec ambitionne d’implanter une centrale de charbon de 2X125 Mw en 2010 et 2011. Des négociations sont aussi avancées pour les centrales utilisant les énergies nouvelles et renouvelables. Il s’agit d’une centrale de 30 MW utilisant le typha à Rosso Béthio, une centrale éolienne de 15 MW, d’une centrale solaire de 7,5 MW à Ziguinchor et une centrale de bio diesel de 60 MW.


Source : un article de Idrissa SANE, publié sur le site Le Soleil Multimédia.

René Massé

Présentation du Sénégal

Le projet ERSEN : Électrification Rurale au SENégal

Démarche et mise en œuvre

HOLT Sarah

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail