Sénégal : un parc éolien de 125 MW prévu à Taïba Ndiaye

Sur le site de Taïba Ndiaye (département de Tivaouane) va bientôt sortir de terre une centrale éolienne. Avec pour ambition de produire 125 mégawatts, soit 15% de l’électricité consommée au Sénégal.

Pour ce projet d’un coût global de 200 millions d’euros (environ 115 milliards de francs CFA), avec comme conseil en affaires et gestion la société française Sarréole, le Sénégal veut apporter une « énergie propre » à sa politique nationale en matière d’énergies renouvelables.

Ce projet assez innovant s’appuie sur un potentiel confirmé, la proximité d’un réseau de transport de l’électricité, une adhésion des populations et le recrutement d’une équipe locale renforcée par une équipe experte pour l’entretien et la maintenance. Sur le site, un mât de mesure a été déjà installé pour suivre la direction et la puissance du vent.

Actuellement, le projet a bénéficié d’un foncier sécurisé, enregistré au cadastre et approuvé par une délibération du conseil rural de Taïba Ndiaye. Les études de vent achevées, il reste les études de raccordement qui sont en cours. Les promoteurs expliquent le choix de Taïba Ndiaye par le potentiel éolien intéressant de même que l’existence sur place du transformateur Senelec de Tobène. Ce sera ainsi le premier parc éolien d’Afrique de l’Ouest qui va générer pour la communauté rurale des retombées financières évaluées à 50 millions de FCFA par an.


Source : un article du 29 mai 2009 du site Lesoleil.sn.

Xavier Dufail

Sénégal : atelier sur le financement des services énergétiques

Ismaïla Lô, directeur adjoint des énergies renouvelables, a présidé le 24 septembre 2009, un atelier de lancement du mécanisme de financement de l’accès aux services énergétiques en milieu rural et péri urbain. Cette initiative entre dans le cadre du programme d’Appui au développement de petites et moyennes entreprises en énergie renouvelable (AREED).

Un mécanisme s’appuyant sur l’implication des systèmes financiers décentralisés a été élaboré et a abouti à la signature d’une convention de partenariat entre l’ONG Enda, la Fondation Sen’Finances et la Banque régionale de solidarité (BRS).

Concevoir un mécanisme de financement adapté à des populations à faibles revenus est un challenge particulièrement difficile. D’ailleurs, les tentatives passées ont échoué, à cause d’un déficit d’information sur les produits proposés et du taux d’intérêt relativement élevé.

Pour le président du conseil de fondation de Sen’Finances, Amadou Lamine Niang, « l’implication des Institutions de microfinance (IMF) dans ce mécanisme de financement est fondamental, s’agissant d’une offre de services financiers à des populations défavorisées… Le mécanisme mis en place est renforcé par la participation de la BRS qui abrite le fonds de garantie alimenté par le Programme des Nations unies pour l’environnement, et qui sécurise les prêts qui seront octroyés par la Fondation Sen’Finances aux IMF dans le cadre de ce programme ».

Mme. Coumba Loum Thiam, directrice générale de la Banque régionale de solidarité (BRS) a souligné que les financements qui peuvent être induits par ce fonds de garantie, qui s’élève à 100.000 dollars, devraient être beaucoup plus importants.

Pour sa part, le directeur de Enda Energie, Jean Louis Thomas, a expliqué que ce processus n’est pas ponctuel : « le mécanisme de création d’entreprise et de soutien aux utilisateurs finaux est un processus continu ». Il a souhaité que la mise en place des mécanismes de financements permettront de développer ces services énergétiques, avec en particulier la création d’entreprises pérennes. ‘’Ce qu’on veut faire dans une seconde phase, c’est mettre en place un mécanisme qui fasse que les plus pauvres aient accès aux services énergétiques et que les crédits aillent aux utilisateurs finaux de l’énergie qui auront accès aux financements », a dit M. Thomas.


Source : un article publié le 24 septembre 2009 sur le site de l‘Agence de presse sénégalaise.

René Massé

Burkina Faso : Clôture du PREDAS, Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel

Dans son allocution, M. Amos Tincani, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne au Burkina Faso, a rappelé le bilan de ce programme régional du CILSS, financé par la Commission européenne depuis 2001. Il a également souligné l’importance des enjeux qui demeurent dans les pays sahéliens.

Projet d’allocution de M. Amos Tincani, pour la réunion du Comité régional de pilotage élargi pour la clôture technique du PREDAS, le 24 septembre 2009.

« C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’occasion de ce sixième et dernier Comité Régional de Pilotage du Programme Régional de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel (PREDAS), qui marque la fin de ses activités dans les différents pays du Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS).

L’approvisionnement durable des populations en énergie domestique et la lutte contre la pauvreté sont des défis majeurs, non seulement pour les pays sahéliens, mais également pour l’ensemble du continent africain.

Pour relever ces défis, le CILSS a mis en place le Programme de Promotion des Energies Domestiques et Alternatives au Sahel, que l’Union Européenne a été fière d’accompagner de 2001 à 2009.

Depuis son lancement en 2001 jusqu’à la date d’aujourd’hui, le PREDAS a enregistré des résultats intéressants, notamment :

- la préparation et la validation technique des Stratégies pour les Energies Domestiques dans tous les pays concernés du CILSS, l’adoption politique de quatre stratégies (avec signature de lettres de politique sous-sectorielle) et l’élaboration de cinq plans d’investissements ;

- la mise en place d’un Système d’Information Technologique de l’Energie ;

- le renforcement de l’expertise sahélienne à travers des formations et des publications ;

- le renforcement des échanges et la diffusion des technologies utilisant des énergies renouvelables. Le PREDAS a ainsi organisé les premières rencontres-expositions sur le Marché des Energies Renouvelables au Sahel en mai 2006 et mai 2008 à Niamey.

- la capitalisation des expériences sahéliennes, notamment en matière de gestion et d’approvisionnement durable en bois-énergie ;

- l’élaboration et l’adoption d’un protocole régional simplifié de suivi écologique des ressources ligneuses pour la production du bois-énergie.

L’évaluation à mi-parcours réalisée au premier semestre 2006, si elle a mis ces acquis en relief, n’en a pas moins pointé plusieurs retards dans la mise en œuvre du programme. Une prolongation de la durée du projet a notamment permis d’avancer en matière d’adoption de Stratégies pour les Energies Domestiques et d’élaborer des plans d’action.

La réunion qui commence ce jour est l’occasion d’établir un bilan aussi exhaustif que possible de ce chemin parcouru depuis 2001.

En tout état de cause, beaucoup reste à faire.

D’abord, parce que le PREDAS ne joue qu’un rôle d’appui à la préparation, à la validation et à l’adoption des stratégies nationales et des plans d’action. C’est-à-dire que les États doivent impérativement s’approprier ces documents et financer leur mise en œuvre, y compris à travers les budgets nationaux et les Programmes Indicatifs Nationaux-PIN. La cohérence entre le Programme Indicatif Régional-PIR, à partir duquel le PREDAS a été financé, et les différents PIN, a été seulement en partie réalisée.

Ensuite et surtout, parce que les enjeux sont énormes. Les énergies domestiques, fournies pour l’essentiel par les combustibles ligneux tirés de l’exploitation forestière, représentent encore quelque 80% de l’énergie finale consommée au Sahel. Ni le pari du gaz domestique alternatif ni celui de la production forestière soutenable pour bois de chauffe n’ont été gagnés. En l’absence d’une solution auto-intratenue, et dans un contexte de bombe à retardement démographique et de la multiplication des aléas climatiques, comme on l’a vu récemment avec les inondations diluviennes, le problème ne peut qu’empirer.

Une note conceptuelle pour une éventuelle poursuite du programme a récemment été soumise à la Commission Européenne. Elle sera examinée avec la plus grande attention, en fonction notamment des conclusions d’une évaluation finale externe qui sera commanditée dans les semaines à venir. Bien que cette demande aurait eu plus de chance si elle avait été soumise avant la finalisation du 10e PIR, rien n’est perdu définitivement. J’espère que l’évaluation nous donnera des solutions viables pour le futur et nous expliquera pourquoi, après plus de 20 ans de financements similaires par les bailleurs de fonds, nous sommes encore à la recherche d’une réponse durable. Dans l’immédiat, je souhaite que tous les pays du CILSS tirent le plus grand bénéfice du travail accompli au cours des 8 dernières années. Mesdames et Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter une session de travail fructueuse. Je vous remercie de votre attention.


Source : un article de la Commission européenne diffusé sur le site Organisation de la Presse africaine.

René Massé

Sénégal : expérimentation de cuves de lait refroidies à l’énergie solaire

Des cuves de refroidissement fonctionnant à l’énergie solaire seront expérimentées dans la zone de production laitière située dans la zone cotonnière de Tambacounda afin de faciliter le transport du lait des villages vers les laiteries de la ville, a annoncé le 14 juin 2009 le ministre de l’Élevage.

En tournée dans la ceinture laitière autour de Tambacounda et un peu plus loin, le ministre de l’Élevage répondait ainsi aux doléances des éleveurs de Saré Nopi, portant sur le renforcement de leurs moyens de transport. Ces derniers transportent chaque matin à bord de leurs vélos leur production de lait en ville à une quinzaine de kilomètres.

Elle leur a expliqué que ces cuves pourraient être laissées dans les villages de groupage du lait collecté tel que Saré Nopi, pour être ramassées tous les deux jours par une voiture.

« Avec ce système de refroidissement à l’énergie solaire, on aura des tanks de 1000 litres où le lait sera conservé pendant deux jours » avant d’être ventilé vers les marchés de consommation.

Ce système a aussi l’avantage d’améliorer la qualité du produit et de réduire les coûts de collecte, notamment en réduisant la consommation de gasoil, a-t-elle noté. « Le poste carburant est très important » dans la chaîne de production du lait, a-t-elle signalé.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Les évèques des diocèses d’Afrique de l’Ouest s’engagent pour l’énergie solaire

La Conférence épiscopale (l’ensemble des Évêques du Sénégal, de la Mauritanie, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert) a décidé de promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire dans les diocèses.

La Conférence épiscopale a accueilli favorablement la proposition d’une formation en exploitation de l’énergie solaire au bénéfice des pays de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (Cerao).

Cette formation contribuera à mettre l’énergie électrique à la disposition du plus grand nombre et à moindre coût.

Les bénéficiaires de cette formation aideront les différents Diocèses à promouvoir l’exploitation de cette énergie renouvelable.

Les Evêques poursuivent la préparation de la prochaine Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques. Cette rencontre, qui se tiendra en octobre 2009 à Rome, a pour thème « L’Eglise en Afrique, au service de la réconciliation, de la Justice et de la paix ». La rencontre du Cap des Biches a été présidée par Mgr Jean-Noël Diouf, Evêque du Diocèse de Tambacounda, par ailleurs président de la Conférence épiscopale.


Source : un article de Jean-Pierre Mane publié le samedi 6 Juin 2009 sur le site de l’Observateur.

René Massé

Sénégal : démarrage des travaux d’un projet d’électrification rurale fin 2009

Un projet d’électrification destiné aux départements de Louga, Kébémer et Linguère a été financé à hauteur de 7,3 milliards de francs CFA grâce à un prêt du Fonds africain de développement (FAD), appartenant au groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Dans le cadre du programme d’électrification rurale, le territoire sénégalais avait été divisé en 18 zones pour lesquelles un plan local d’électrification (PLE) a été réalisé. Le projet financé par la BAD concerne les deux concessions Kébémer-Louga et Lingère, qui ont été regroupées pour présenter une rentabilité suffisante afin d’intéresser le secteur privé.

Les départements de Louga et de Kébémer sont des localités reconnues pour être des zones de forte migration, qui bénéficient ainsi de rentrées substantielles de devises.

Des retards ont été pris par l’ASER pour la sélection du concessionnaire et le processus d’adjudication, de sorte que les premiers travaux de ce projet débuteront en fin 2009. L’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, dans le cadre global de la lutte contre la pauvreté. Mais ce projet vise aussi l’accroissement de l’accès à l’électricité des populations rurales de la région de Louga et l’amélioration de la capacité de gestion des organes du sous-secteur.

Ce projet d’électrification rurale est appelé à réaliser 1 091 km de réseaux de distribution moyenne tension (MT) et basse tension (BT), 104 postes de transformation, 6 centrales thermiques de production d’électricité, 5.243 branchements, 177 systèmes photovoltaïques, 104 batteries avec huit modules de rechargement.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : le recours au biocarburant nécessite une expertise

Le gouvernement a décidé de ne pas s’engager dans la production de « grande envergure » du biocarburant à base de jatropha avant de connaître les effets de cette plante, a annoncé le ministre des Biocarburants et des Energies renouvelables, Sina Diatta.

« Les entreprises ne peuvent pas se mettre à une exploitation de grande envergure des biocarburants sans que soient résolues les questions des rendements industriels et du foncier », a-t-il déclaré, suggérant l’exploitation des « filières du ricin et de la canne à sucre ».


Source : un article publié le 8 mai 2009 sur le site Les Afriques.

René Massé

Sénégal : des activités génératrices de revenus dans le programme d’électrification rurale

La nouvelle stratégie d’électrification rurale du Sénégal prend en compte l’ensemble des activités génératrices de revenus, dans la perspective de lui donner un impact dans la réduction de la pauvreté.

Jusqu’en 2000, le taux national d’électrification rurale a été jugé trop faible, se situant aux environs de 6 %, avec une puissance d’environ 850 kW et cela avait un impact très faible sur la réduction de la pauvreté.

Dans la seule région de Kaolack, le taux d’électrification se situait aux environ de 4 % en 2000, représentant 56 villages alimentés dans toute la région. Cela avait un impact trop faible sur la réduction de la pauvreté ; les activités génératrices de revenus n’étaient pas prévues dans les installations.

Mais cela a été rectifié dans la période 2000-2008 avec la mise en place d’un programme spécial, lequel a permis d’électrifier 84 villages dont 39 par voie solaire, permettant ainsi de couvrir une population de 60 000 habitants et de porter le taux d’électrification dans cette région à 12 % en fin 2008. Le projet solaire d’électrification a aussi permis d’alimenter 105 infrastructures communautaires ou de santé, ainsi que l’installation de près de 200 lampadaires solaires pour l’éclairage public.

L’électrification rurale a bénéficié de la coopération allemande (BMZ, KfW, GTZ) : dans le cadre de son partenariat avec l’Aser, la Kfw a mis en place un programme d’électrification rurale et semi-urbain dans les régions de Kaolack et Fatick pour un montant global de 4,3 milliards de Fcfa avec comme objectif 8.000 branchements en milieu rural afin de satisfaire les besoins domestiques et des villages productifs, pour améliorer les conditions de vie des populations à moindre coût.


Source : un article de A. Mbodj publié sur le site Le Soleil.

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages

Sénégal : Forum sur « L’électrification, vecteur de développement et de croissance » à Dakar

La Fédération Nationale d’Electricité et d’Electronique du Maroc (Fenelec), en collaboration avec le Ministère de l’Energie du Sénégal, organise du 12 au 15 mai 2009 à l’hôtel Teranga, un forum sur « L’électrification, vecteur de développement et de croissance » et une exposition de matériels électriques intitulée « Maroc Elec II » sur la Place de l’Indépendance à Dakar.

Après avoir organisé « Maroc Elec I » au Cameroun, la Fenelec, qui regroupe plus d’une quarantaine d’entreprises marocaines, récidive au Sénégal où elle exposera le savoir faire marocain et sa technologie dans le secteur de l’électrification, en particulier rurale.

Le Maroc a entrepris de valoriser dans les pays sub-sahariens le savoir faire acquis dans l’exécution récente de son programme d’électrification rurale et e promouvoir une large gamme de produits électriques fabriqués au Maroc.

En effet, à l’issue du PERG, la quasi-totalité des villages marocains est électrifiée. Le réseau électrique couvre plus de 80% du monde rural au Maroc.


Source : un article de Bakary Dabo publié le 27 avril 2009 sur le site Sud Online.

René Massé