Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Support aux agences d’électrification rurale et MDP

Ces documents restituent les échanges de l’atelier « Support aux agences d’électrification rurale et MDP », qui s’est déroulé du 16 au 20 juin 2009 à Dakar (Sénégal).

La documentation de cet atelier, listée ci-dessous, est directement téléchargeable sur la page Web de l’atelier.

L’atelier d’action/formation « support aux agences d’électrification rurale et Mécanisme de Développement Propre » était organisé, sous l’égide de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), par le Word Bank Institute (WBI) et le CEFEB dans le cadre du programme de renforcement de capacité Carbon Finance Africa Assist, cofinancé par le FFEM.

  • Compte-rendu Atelier Dakar 2009 Agenda Final Dakar 2009
  • Session 1
    • Introduction Générale au Mécanisme pour un Développement Propre (MDP)
  • Session 2
    • Scénario de Référence et Activité de Projet
    • Exercice – Énoncé et solutions
    • Quiz énoncé
    • Solutions quiz : Scénario de référence et activité du projet
  • Session 3
    • Développement Durable & Spécificités du “Gold Standard” et du “Voluntary Carbon Standard”
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Données
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Solutions
  • Session 4
    • Diagramme Additionalite
    • Électrification rurale – Étude de cas
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Outils de démonstration d’additionalité
  • Session 5
    • Quantification des Réductions d’Émission
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 6
    • Spécificités des projets dispersés
    • Projets dispersés – Exercice et solutions
  • Session 7
    • Comment structurer des projets carbone dispersés ?
    • Structurer un projet dispersé – Exercice et solutions
  • Session 8
    • Mesures d’efficacité énergétique dans les foyers ruraux
    • Quizz
  • Session 9
    • Production d’Énergie en site Isolé
  • Session 10
    • Élargissement du réseau
  • Session 11
    • Comment Réaliser un Projet MDP ?
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 12
    • Perspectives des Marchés Carbone
  • Session 13
    • Travail de groupe : Électrification rurale connectée au réseau
    • Travail de groupe : Électrification rurale d’un site isolé
    • Solutions : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions travaux pratiques : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions : Électrification rurale d’un site isolé

Source : AFD.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Tanzanie : projet de développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 6 avril 2010 un projet de crédit à la Tanzanie, d’un montant de 25 millions de dollars EU, pour son développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité.

Ce projet vise à améliorer qualitativement et en termes d’efficacité les prestations de services d’électricité dans les trois principaux pôles de croissance de l’économie tanzanienne — Dar es-Salaam, Arusha et Kilimandjaro —, et d’établir des bases durables pour l’élargissement de l’accès à l’énergie et le développement des énergies renouvelables dans le pays.

Il doit également contribuer à l’objectif environnemental mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant le recours aux sources d’énergie renouvelables dans les zones rurales pour la production d’électricité. Le financement additionnel vient principalement à l’appui de ses composantes consacrées aux énergies renouvelables à petite échelle.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International

Ce document présente MicroEnergy International (www.microenergy-international.com), une entreprise qui favorise le développement et la mise en œuvre de stratégies politiques, économiques et techniques qui permettent l’approvisionnement en énergie des régions socialement défavorisées et à l’infrastructure sous-développée.

« Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International »

MicroEnergy International

novembre 2009

2 pages


Source : Le Portail Microfinance.

Xavier Dufail

Tchad : le Soudan va équiper 30 villages en électricité à partir d’énergie solaire

30 villages tchadiens vont être équipés en électricité à base d’énergie solaire par le Soudan, qui finance ce projet.

Le conseiller présidentiel, dirigeant du dossier du Darfour et Chef de la délégation du gouvernement pour les négociations avec les mouvements armés du Darfour a affirmé que la partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais dans un délai de deux semaines.

Ce projet vise à fournir l’approvisionnement en électricité dans les villages tchadiens à la frontière commune pour renforcer les efforts de réinstallation des citoyens soudanais déplacés et les nomades au Darfour.

La partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais courant mai 2010.

Le ministre soudanais de la Science et de la technologie a déclaré que le coût du projet est estimé à deux millions de dollars.


Source : Alwihda.

Xavier Dufail

Kenya : 206 millions d’euros pour le développement de la géothermie

L’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 206 millions d’euros à la République du Kenya pour, d’une part, la réalisation d’un plan directeur de l’énergie et l’achat de machines de forage géothermiques et, d’autre part, l’installation de deux centrales électriques géothermiques sur les sites d’Olkaria.

Le Kenya éprouve des difficultés à satisfaire sa demande en puissance électrique de pointe. Entièrement dépendant des importations pour les énergies fossiles, le pays dispose pourtant de ressources en énergie renouvelable, notamment dans le domaine de la géothermie, avec un potentiel estimé à 7 000 MW. Afin de favoriser le développement de ce secteur et d’attirer les investisseurs privés, le gouvernement a décidé de restructurer les activités de ce secteur et de prendre en charge les risques liés à l’exploration en créant une entité publique spécifique, la Geothermical Development Company.

Un prêt de 56 millions sera affecté à la réalisation d’un plan directeur national de l’énergie, permettant une meilleure identification du potentiel d’énergies renouvelables ainsi que l’achat de deux machines de forage et des actions de développement et de formation du personnel connexes. Il contribuera à réaliser un mix énergétique national plus économique, sécurisera la fourniture nationale d’électricité et participera à la lutte contre le changement climatique en économisant plus de 260 000 t/CO2 par an.

Un concours de 150 millions d’euros sera consacré à l’installation de deux centrales sur les champs de vapeur des sites Olkaria I et IV (deux groupes de 70 MW sur chaque site), ce qui permettra de développer 280 MW de capacité de production d’électricité supplémentaire à partir d’énergie géothermique.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Tunisie : signature d’un contrat d’achat de réductions d’émissions pour la centrale éolienne de Sidi Daoud

La signature d’un contrat d’achat de réductions d’émissions entre la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et la Banque mondiale, pour la centrale éolienne de Sidi Daoud, permettra aux abonnés du réseau d’être alimentés par de l’électricité d’origine éolienne plutôt que par des sources d’énergies fossiles.

La Tunisie entend valoriser son potentiel de réduction d’émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l’énergie avec la signature d’un accord entre la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et la Banque mondiale, agissant pour le compte du Fonds carbone espagnol (the Spanish Carbon Fund), un fonds carbone géré par la Banque mondiale. Le contrat signé le 5 avril 2010 porte sur la vente d’une partie des crédits carbone générés par la centrale éolienne de 34 MW située à Sidi Daoud. Il s’agit du premier projet de Mécanisme de développement propre (MDP) développé en Tunisie dans le secteur éolien.

Grâce à ce projet, qui comprend également la construction d’une ligne de transport jusqu’à Menzel Temime, les abonnés du réseau interconnecté de la STEG peuvent désormais être alimentés par de l’électricité d’origine éolienne. En substitution à une production d’électricité à partir de sources d’énergies fossiles, la production de cette centrale permettra d’éviter un volume d’émissions estimé à 50 000 tonnes d’équivalent CO2 par an.

« Ce projet MDP témoigne de l’engagement de la STEG dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable, de promotion des énergies renouvelables et de lutte contre le changement climatique. Cette première expérience a valeur d’exemple. Elle ouvre la voie au développement de nouveaux projets permettant d’utiliser notre potentiel d’énergie éolienne et solaire et pourra bénéficier aux projets d’investissements prévus dans le cadre du Plan Solaire Tunisien » a déclaré M. Mokhtar Mehiri, Directeur principal de l’équipement à la STEG.

La Banque mondiale accompagne la Tunisie dans ses efforts pour réduire sa dépendance aux combustibles fossiles à travers la promotion des énergies renouvelables et de mesures de maîtrise de l’énergie.

« Le développement durable et le changement climatique constituent un des piliers de notre stratégie de coopération avec la Tunisie. Cette opération de finance carbone illustre la diversité des instruments financiers disponibles afin de poursuivre ces objectifs, aux côtés d’autres financements innovants, tels que les ressources du Fonds pour les technologies propres, ou de concours plus classiques sous forme de prêts » a noté Mats Karlsson, Directeur du Département Maghreb à la Banque mondiale.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : la Banque mondiale appuie les plans de sécurité énergétique

La Banque mondiale approuve 3,75 milliards de dollars à Eskom Holdings, Ltd. pour consolider la capacité de production d’énergie électrique, l’exécution de programmes d’énergies renouvelables et l’amélioration du rendement énergétique.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour aider le pays à assurer une offre viable d’électricité, accordant parallèlement des financements destinés à des centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes dans le monde en développement. Ce prêt qui représente la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois à mesure que l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale et par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie destinée à élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est consenti à la société sud-africaine d’électricité (Eskom) et procède de conditions exceptionnelles dont notamment la crise énergétique traversée par le pays en 2007 et au début de 2008 ; il vient aussi répondre aux conséquences de la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité de l’Afrique du Sud aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.

Le projet d’appui à l’investissement d’Eskom (EISP) contribuera à cofinancer les différentes technologies énergétiques ci-après :

- la centrale thermique de Medupi d’une capacité de production de 4 800 MW, au coût de 3,05 milliards de dollars ; grande première sur le continent africain, cette usine alimentée au charbon utilisera la même technologie que les pays de l’OCDE, laquelle présente les caractéristiques suivantes : supercritique, efficace et ayant fait ses preuves

- le projet pilote de centrale éolienne de Sere d’une capacité de 100 MW et la centrale solaire concentrée à énergie reportable d’Upington (100 MW), le tout pour un montant total de 260 millions de dollars ; et

- des volets relatifs à la production d’énergie à faible intensité de carbone, notamment le transport du charbon par voie ferrée assorti d’un niveau plus faible d’émission de gaz à effet de serre, le tout pour un montant total de 485 millions de dollars.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail