Burkina Faso : accord avec la BAD de don 19,63 milliards de FCFA pour l’infrastructure électrique

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord de don de 19,63 milliards de FCFA pour financer des infrastructures électriques et d’électrification rurale dans ce pays.

Le don a été approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le 7 juillet 2010.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement socio-économique du Burkina Faso qui vise en particulier l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux infrastructures de base, dont l’énergie électrique.

Le projet devrait indéniablement contribuer à l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’accès à l’électricité du pays de 18% en 2007 à 60% à la fin du projet, en 2014.

Le projet concerne aussi la réhabilitation et l’extension de 1800 km de lignes moyenne tension/basse tension, la réalisation d’environ 20000 branchements et 750 foyers d’éclairage public permettront l’électrification de plus de 150 communies et localités, soit l’accès à l’énergie électrique à environ 800 000 personnes.


Source : Le site de la BAD.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail

Éthiopie : financement additionnel de la Banque mondiale pour un projet d’accès à l’énergie

La Banque mondiale a approuvé le 29 juin 2010 un financement additionnel de 180 millions de dollars EU pour un projet d’accès à l’énergie en Éthiopie, qui porte notamment sur le photovoltaïque et la micro-hydraulique en milieu rural.

Ce projet a pour objectif de mettre en place un programme durable pour accroître l’accès à l’électricité et améliorer l’approvisionnement en électricité en termes d’adéquation et de qualité. Il se donne également de réduire la dégradation de l’environnement, d’améliorer l’efficacité énergétique au niveau de l’utilisation finale, et d’éliminer les facteurs faisant obstacle à l’adoption de technologies renouvelables, notamment pour ce qui concerne la production d’électricité en milieu rural au moyen de techniques photovoltaïques et de micro-centrales hydrauliques. Il prévoit en outre un appui technique pour le développement institutionnel et le renforcement des capacités des principaux organismes sectoriels.

Contact :

Herbert Boh : hboh@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Djibouti : la Banque mondiale renforce son appui en matière d’accès à l’électricité

Les efforts que mène Djibouti pour accélérer le recul de la pauvreté dans les quartiers les plus démunis de sa capitale et améliorer l’accès de ses populations pauvres à l’électricité ont reçu le 27 juillet 2010 un appui de la Banque mondiale sous la forme de dons supplémentaires d’un montant global de 8,9 millions de dollars.

La République de Djibouti et la Banque mondiale ont en effet conclu des accords de financement additionnel pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie (pour 6 millions de dollars) et le Projet de réduction de la pauvreté urbaine à Djibouti (pour 2,9 millions de dollars).

Pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie, qui avait été approuvé en décembre 2005, ce financement additionnel vient s’ajouter au montant initial de 6 millions de dollars, portant l’enveloppe globale du financement accordé sous forme de crédit et de don par l’Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel de la Banque, à 13,3 millions de dollars.

« Ce don additionnel va aider Djibouti à accroître ses efforts en vue d’élargir l’accès à l’électricité pour ses habitants à faibles revenus », a déclaré à ce sujet la vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord. « Il devrait aussi contribuer à améliorer l’efficacité du service d’électricité en permettant des investissements pour l’installation de compteurs et la réfection des lignes de distribution. Cette signature aujourd’hui vient renforcer des années de dialogue et de coopération active avec les autorités de Djibouti au moment même où elles cherchent à développer de nouvelles sources d’approvisionnement en électricité, y compris l’énergie géothermique. »


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Bénin : projet d’amélioration de l’accès à l’énergie moderne

Le Gouvernement de la République du Bénin a obtenu un crédit auprès de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant équivalant à quarante sept millions cinq cent mille Droits de Tirages Spéciaux (47 500 000 DTS) soit soixante dix millions de dollars US (70 000 000 USD) pour financer le Projet de Développement de l’Accès à l’énergie Moderne (DAEM).

Le Bénin se propose d’utiliser les fonds pour régler des fournitures, travaux et services devant être acquis dans le cadre de ce projet. Le projet est conjointement financé par Nordic Development Fund (NDF), l’Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM), le Global Environment Facility (GEF) et la KfW.

Le projet comprend les volets suivants :

Volet A : Renforcement du réseau électrique

Construction de lignes d’interconnexion ; assistance technique pour la supervision des travaux d’interconnexion ; réhabilitation et renforcement du réseau de distribution électrique de la Société Béninoise d’Énergie Électrique dans les principaux centres urbains du Bénin ; amélioration de l’efficacité énergétique de l’éclairage et des appareils dans les centres urbains pour les ménages qui ont déjà accès à l’électricité.

Volet B : Électrification et Services d’Énergie Moderne

Accroissement de l’accès à l’électricité en milieu rural par : l’élaboration d’un mécanisme institutionnel durable pour appuyer l’électrification rurale, la mise en œuvre d’au moins quatre (04) petites opérations pilotes d’électrification rurale ;

Modernisation de l’énergie de biomasse par : la promotion de systèmes d’approvisionnement communautaire durable en bois de chauffe, la promotion de l’efficacité de l’énergie de biomasse et la substitution au gaz butane à travers des systèmes et programmes appropriés, la promotion de la fourniture de services de développement rural de proximité et des activités participatives dans les zones bénéficiaires du projet.

Volet C : Services d’Énergie Durables

Cette composante vise l’assistance technique à : la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) ; la Direction Générale de l’Energie (DGE) ; l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE).


Source : Devex.com.

Xavier Dufail

Accord entre le Pool d’énergie ouest-africain et la BEI

Le président de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) se félicite de la seconde révision de l’Accord de Cotonou et signe avec le Pool d’énergie ouest-africain un accord d’assistance technique en faveur d’un projet dans le secteur libérien de l’énergie.

L’Union européenne et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont signé, le 22 juin à Ouagadougou, la seconde révision de l’Accord de partenariat ACP-UE, dit « Accord de Cotonou ». Cette révision permettra notamment à la Banque européenne d’investissement d’accroître ses financements à l’appui de projets d’infrastructure régionaux, aux côtés de promoteurs des pays ACP, et de soutenir les efforts déployés par des intermédiaires sud-africains pour parvenir à une meilleure intégration économique régionale via des projets situés dans le reste de l’Afrique sub-saharienne.

À l’occasion du Conseil des ministres ACP-UE, M. Philippe Maystadt, président de la BEI, a réaffirmé la détermination de la Banque à participer activement au financement de projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement et a proposé de lancer une initiative européenne dans ce domaine, conjointement avec la Commission européenne et les États membres de l’UE.

Parallèlement à sa participation au Conseil des ministres ACP-UE, M. Maystadt a signé un accord d’assistance technique avec M. Amadou Diallo, secrétaire général du Pool d’énergie ouest-africain (WAPP), pour la préparation du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee. La cérémonie de cette signature s’est déroulée en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, de M. Eugene Shannon, ministre libérien des terres, des mines et de l’énergie, et de M. Joseph Mayah, directeur général de la compagnie d’électricité du Liberia. La mise en œuvre du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee permettra au Liberia de répondre à ses propres besoins en électricité, mais aussi à ceux de la sous-région, au travers du réseau interconnecté du WAPP. Dans son ensemble, le projet contribuera au développement économique, à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement des échanges au Liberia, pays qui se relève de la guerre civile. Ce programme d’assistance de 1,5 million d’EUR sera financé par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures, qui est géré par la BEI (voir le site www.eu-africa-infrastructure-tf.net).


Source : Organisation de la presse africaine.

Xavier Dufail

Kenya : crédit de la Banque mondiale pour l’approvisionnement en électricité

La Banque mondiale a approuvé le 27 mai 2010 un projet ayant pour but d’accroître l’approvisionnement en électricité du Kenya en termes de capacité, de rendement et de qualité, et d’élargir l’accès à l’électricité dans ses zones urbaines, périurbaines et rurales. Un crédit de 330 millions de dollars EU a été décidé pour ce projet.

Les objectifs de ce projet d’extension de l’électricité pour le Kenya sont les suivants :

(a) accroître la capacité, l’efficacité et la qualité de l’approvisionnement en électricité,

(b) élargir l’accès à l’électricité dans les zones urbaines, péri-urbaines et zones rurales.

Il y a quatre composantes dans ce projet :

- la première composante concerne la production d’énergie géothermique. Cette composante financera la construction de 280 MW de capacité de production géothermique, comprenant : (i) l’expansion de la capacité de la station existante Olkaria de 140 MW, (ii) une nouvelle centrale électrique, d’une capacité de 140 MW, et (iii) la connexion des puits de vapeur pour les deux centrales électriques et les installations connexes pour transmettre la puissance au réseau national. Cette composante financera également des services de consultation pour la conception et la supervision, et l’installation de la construction des infrastructures et des installations nécessaires pour faire fonctionner les usines.

- la deuxième composante concerne la transmission. Ce volet consiste à construire des lignes de transmission 132 kV ainsi que des stations de connexion de ces lignes au réseau de distribution.

- la troisième composante concerne la distribution. Ce volet comprendra quatre sous-composantes qui viendront appuyer le déploiement et la modernisation du réseau de distribution ainsi que la connexion de 300000 clients supplémentaires au cours de la période de 2011-2016.

- la quatrième composante est le développement du secteur institutionnel et le soutien opérationnel.

Contact médias :

Herbert Boh

(202) 473-3548

hboh@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Rapport annuel 2009 de la fondation POWEO

La fondation d’entreprise POWEO vient de publier son rapport annuel d’activités. En 2009, la fondation POWEO a soutenu 24 projets en faveur de l’accès des plus pauvres à l’énergie dans 12 pays africains, pour un budget de 350 000 €.

A côté de cet appui aux actions des ONG françaises, la fondation POWEO a récompensé directement 3 entrepreneurs africains dans le cadre de son Prix annuel doté d’un montant de 10000 € par lauréat.

Prochaines échéances :

15 septembre 2010, appel à projets pour les ONG françaises

30 septembre 2010, appel à candidatures pour le Prix de la fondation Poweo (opérateurs privés d’Afrique sub-saharienne)

Plus d’informations sur le site de la fondation POWEO.

Xavier Dufail

Aidez 2,4 milliards de personnes et réduisez des milliers de tonnes d’émission de carbone – et ceci en un click.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan, et un spécialiste new-yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Énergie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour accélérer l’accès à l’énergie dans les pays en développement.

Il y a plus de 125 000 années les humains ont découvert le feu, source de chaleur, lumière et de cuisson. Malheureusement pour une personne sur 3 vivant sur terre aujourd’hui, peu de choses ont changé. Cela s’appelle la pauvreté en énergie.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan et un spécialiste new yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Energie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour changer tout cela. Grâce à EIC, leur plan est de fournir de l’énergie verte à 15 millions de personnes d’ici cinq ans.

« Faisons que cela marche », dit Whalan. « 2,4 milliards de personnes dépendent de ressources énergétiques archaïques comme le fumier, le kérosène et le bois pour vivre, travailler et jouer. Ces carburants sont chers, dangereux et néfastes pour l’environnement. De nombreuses personnes parlent de ce problème et nous avons décidé de nous en emparer et d’essayer de le résoudre, prêt par prêt, si c’est nécessaire. »

EIC permet à des individuels de fournir des prêts d’énergie verte à des entrepreneurs pauvres dans des pays en voie de développement, et a déjà accordé des prêts à des boulangers, couturiers, restaurateurs, coiffeurs au Ghana pour qu’ils s’équipent en fours de cuisson écologiques et en éclairages solaires.

« Nous avons eu des personnes prêtant la modique somme de 25 $ pour aider Ophelia Sewordzi à améliorer son salon de coiffure au Ghana. Ophelia avait besoin d’éclairage solaire pour ouvrir son salon plus longtemps, et réduire ses factures en énergie. Avec un prêt de 200 $ accordés par des petits investisseurs d’Australie et d’Amérique, nous l’avons fait. Et tout ceci à travers notre site web, » dit Tudman.

EIC travaille avec des institutions de micro finance pour distribuer les prêts, et aide à l’achat de solutions écologiques comme l’éclairage solaire, les fours écologiques, les systèmes solaires d’irrigation goutte-à-goutte et les systèmes solaires domestiques.

« Être capable de réduire, et dans certains cas d’en finir avec ces carburants chers et nocifs, est une grande avancée pour ces communautés » dit Tudman, « et parce qu’ils sont remplacés par des solutions écologiques, c’est également une bonne nouvelle pour la planète ».

EIC mesure les réductions d’émissions de gaz créées par chaque prêt d’énergie verte ce qui notamment, permettra aux prêteurs de les acheter pour compenser leurs propres émissions. « Cela permettra à nos prêteurs de compenser leurs propres émissions d’une manière plus personnelle tout en sachant que leur achat contribue à financer plus de prêts d’énergie verte pour les pauvres », a déclaré Whelan.

Plus d’informations sur le site www.energyincommon.org et vous pouvez prêter en cliquant sur ce lien : www.energyincommon.org/lend.

Laure Ego, GVEP

Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail