Luxembourg : conférence « Assurer l’investissement dans l’énergie durable »

Cette conférence, intitulée « Assurer l’investissement dans l’énergie durable et sécurisée : les avantages de l’action multilatérale » et organisée par l’Energy Charter Secretariat, se tiendra le 28 mai 2009 à la Banque Européenne d’Investissement au Luxembourg.

Concilier les futurs besoins mondiaux en énergie tout en répondant à des défis tels que le changement climatique demande d’énormes investissements. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que près de 22 milliards USD seront nécessaires pour les investissements liés à l’approvisionnement énergétique à l’horizon 2030, ou plus si les investissements dans l’efficacité énergétique ne sont pas faits. Près de la moitié de cette somme sera destinée aux pays en développement, avec 17% en Chine et 5,7% en Inde.

Avec les conditions actuelles, la demande en énergie « traditionnelle » peut-elle rester constante ? La volatilité récente des prix de l’énergie est-elle une composante du marché temporaire ou à plus long terme ? Compte tenu de ces incertitudes et de la crise financière actuelle, comment pouvons-nous nous assurer que la lutte contre les changements climatiques reçoive un financement suffisant pour être traitée à temps ?

Cette conférence réunira des experts de gouvernements, de l’industrie, des organismes internationaux et des ONG pour débattre de la manière dont le secteur financier peut répondre à cette situation complexe :

- Est-ce que le cadre juridique international pour les investissements en énergie permettent aux investisseurs de bien identifier et gérer les risques ?

- Les institutions financières internationales sont-elles prêtes à faire face aux défis qui se présentent ?

- Comment devront être mobilisés les fonds nécessaires aux investissements dans les énergies renouvelables, la capture et le stockage du carbone, et autres technologies propres ?

- Les institutions financières utilisent-elles les outils appropriés pour répondre aux nouvelles exigences des projets d’efficacité énergétique ?

- Quel est l’impact sur les producteurs et consommateurs d’énergie de ces dernières imprévus hausses et des baisses des prix du pétrole ?

Toutes les informations sont sur le site de l’Energy Charter Secretariat (en anglais).

Xavier Dufail

France : salon Bois-Énergie 2009

Ce salon annuel est organisé du 2 au 5 avril 2009 au Parc des Expositions de Lons-le-Saunier – Juraparc.

Le salon Bois-Énergie rassemble les fournisseurs d’équipements, de services, de combustibles et de matériels de chauffage au bois, pour fournir une vision globale de la chaîne du bois énergie. Après la collecte de matières premières ou de déchets destinés à produire une gamme variée de combustibles bois, une multitude d’options technologiques est possible afin de produire de la chaleur au niveau domestique, industriel ou collectif, ou bien de générer conjointement chaleur et électricité.

Cette vision complète du bois énergie permet de couvrir toutes les activités suivantes :

- exploitation forestière

- scies-fendeuses et enstèreuses

- broyeurs

- presses à granulés et presses à briquettes

- transport et manutention

- bûches, granulés, briquettes, bois déchiqueté

- chaudières domestiques

- poêles et cuisinières

- cheminées

- chaudières automatiques

- cogénération

- exploitants de chauffage

- réseaux de chaleur

- bureaux d’études

- formation et recherche

Toutes les informations sont sur le site Web du salon.

Xavier Dufail

France : Africa Energy Forum

L’Africa Energy Forum organise son forum annuel à Bordeaux (France) du 30 juin au 2 juillet 2009.

L’Africa Energy Forum (AEF), lancé en 1999, est un forum annuel d’investissement des entreprises pour l »électricité et le gaz, où les gouvernements et les services d’utilité publique discutent des possibilités offertes en Afrique.

L’AEF réunit des hauts fonctionnaires et des cadres du secteur privé pour discuter des opportunités pour développer les pouvoirs publics et privés.

Tous les grands secteurs de l’industrie de l’électricité et de gaz se réunissent chaque année en juin pour trois jours de réseautage. Sur les 470 personnes qui ont participé à la session de 2008, plus de 40% provenaient d’Afrique, et parmi eux près de 40% étaient du secteur public. Les développeurs énergétiques privés et les fournisseurs d’équipement ont représenté 30% du total, tandis que le secteur financier représentaient encore 15%. Cette concentration d’entreprises sous un même toit élargit les possibilités de fructueux contacts, et l’exposition qui l’accompagne améliore la visibilité de ses participants.

Le programme du forum traitera de ces sujets :

- La restructuration et la privatisation des services publics

- Les partenariats public-privé

- Le financement de l’accroissement de puissance

- Les marchés régionaux de l’énergie

- La réglementation du secteur de l’énergie

- La croissance de l’utilisation du gaz naturel

- L’accès à l’énergie pour le développement économique

- le risque et la sécurité énergétique

Le Caucus Afrique Power est devenue une importante session de discussion, où des acteurs de premier plan dans le secteur de l’énergie électrique en Afrique discutent de la meilleure manière de restructurer et de développer les capacités de l’Afrique à répondre à ses besoins en puissance.

Toutes les informations sont disponibles dans le communiqué à télécharger (en anglais).


Source : le site de l’Africa Energy Forum (en anglais).

Xavier Dufail

Lampe basse consommation : vraies – fausses rumeurs ? Explications

On entend tout dire sur la lampe (ampoule dans le langage courant) basse consommation. Qu’elle diffuse une lumière jaunâtre, qu’elle est longue à l’allumage… Petit vrai/faux avec Hervé Lefebvre, expert en éclairage à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).

En Europe, ces lampes basse consommation remplaceront les lampes incandescentes à partir de 2010… Les propos de Hervé Lefebvre s’adressent d’abord aux consommateurs français, mais ils informent beaucoup plus largement sur les produits qui nous seront proposés prochainement.

Une lumière jaunâtre

« C’est vrai et faux. Comme pour les lampes incandescentes, il existe des couleurs très froides ou très chaudes, très bleu ou très jaune. Mais ceci n’est pas encore indiqué sur les emballages des lampes. Ce le sera à partir du 1er septembre 2010. Donc aujourd’hui on peut déjà trouver toutes les couleurs mais il faut demander conseil au vendeur. »

Longue à l’allumage

Une à deux minutes d’attente avant qu’une lampe à basse consommation atteigne sa pleine puissance ? « Là encore, nous aurons le temps d’allumage inscrit sur l’emballage en 2010. Mais déjà on peut trouver des lampes plus rapides à trouver leur plein régime. Les emballages indiqueront également le nombre de cycles allumage-extinction possibles, si la lampe peut supporter un variateur, sa quantité de mercure… Aujourd’hui, on peut donc trouver le même confort de lumière en consommant moins grâce à une lampe basse consommation. Elle ne cesse de se diffuser dans les foyers. »

Moins de watts, mieux c’est ?

« La puissance, les watts, ne signifie pas un meilleur flux lumineux. Ce qu’il faut regarder, c’est le nombre de lumens par watt : une information déjà disponible sur les emballages. Or si une lampe incandescente a une efficacité de 12 lumens/watt, une basse consommation atteint les 55 lumens. Son efficacité énergétique est cinq fois plus importante. C’est considérable aux heures de pointe de la consommation d’électricité. Car à ces heures-là, consommer moins pour s’éclairer, c’est diminuer d’autant le recours aux centrales thermiques qui consomment davantage de CO2. C’est donc une économie financière et écologique. Et pas seulement à la maison. »

Émettrices de radiations

« Comme tout appareil électronique. Mais aujourd’hui, il est impossible de mesurer ce champ de radiation entre 0 et 20 cm. D’ailleurs, même avec les incandescentes, il est recommandé de ne pas y être exposé à moins de 20 cm. On ne le faisait pas avant pourquoi le ferait-on maintenant ? Sur ce point, au moins, il n’y a pas de changement de comportement à adopter. »

Le mercure pas vraiment écologique

Défaut de la basse consommation : elle contient du mercure. Moins de 5 mg, prévoit la directive européenne. Certaines n’en contiennent déjà pas plus de 3 mg. « Mais de ce point négatif, faisons un point positif, conclut Hervé Lefebvre. Ça nous oblige à les recycler, contrairement aux lampes incandescentes que l’on jetait. La basse consommation est recyclable à 93 %. Ça doit devenir un réflexe, comme pour les piles. »


Source : un interview diffusé le 26 janvier 2009 dans un article de Sophie Leroy sur le site de La Voix du Nord.

René Massé

Recherche : du biogaz plus riche en méthane

L’INRA et l’INRIA ont récemment déposé un brevet permettant de garantir une teneur en méthane constante dans la production de biogaz. Un procédé qui permettrait d’offrir une bien meilleure qualité au gaz issu de la dégradation de matériaux organiques.

On entend généralement par biogaz un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Ce biogaz s’obtient par dégradation de matières organiques polluantes en condition anaérobie dans des procédés dits de méthanisation ou de digestion anaérobie.

Le méthane contenu dans le biogaz constitue de plus en plus une source d’énergie intéressante et la qualité du biogaz (c’est-à-dire la teneur en méthane) doit être la moins fluctuante possible pour assurer une valorisation énergétique optimisée.

La production de biogaz est étroitement liée à la quantité et à la nature de la pollution traitée par le procédé de digestion anaérobie. Ainsi, s’il est possible de maximiser la quantité de biogaz produit en jouant sur la charge polluante à traiter par le méthaniseur, il est impossible de maintenir un taux constant de méthane contenu dans le biogaz par cette approche.

Les chercheurs ont adopté une stratégie différente qui a consisté à privilégier la qualité du biogaz produit, c’est-à-dire à faire en sorte que, grâce à une régulation appropriée du réacteur, le gaz produit soit aussi riche que possible en méthane. Ils ont montré qu’une régulation du dioxyde de carbone dissous, présent dans la phase liquide, permettait un contrôle actif de la teneur en agent combustible dans le biogaz.

Ce procédé fait l’objet d’un dépôt de brevet conjoint entre l’INRA (Institut National de la Recherche agronomique) et l’INRIA (Institut national de Recherche en Informatique et en Automatique).

Les deux instituts de recherche sont désormais à la recherche de partenaires industriels (Equipementier, Installateur de bioréacteur, Fabricants de matériels de régulation) désireux d’exploiter leur brevet.


Source : un article publié sur le site Enerzine.

René Massé

L’efficacité énergétique dans l’Union européenne : un panorama des politiques et des bonnes pratiques

Ce document présente les différentes mesures relatives à l’efficacité énergétique par secteur consommateur mis en œuvre dans l’Union européenne, illustrées d’exemples significatifs dans chaque domaine. Il est le fruit d’une étroite collaboration de l’ADEME avec ses partenaires du Club EnR, réseau regroupant depuis plus de 15 ans les agences de maîtrise de l’énergie de 23 pays européens, lieu d’échanges privilégié et force de proposition auprès de la Commission européenne. Il s’appuie aussi en grande partie sur les informations contenues dans la base de données MURE qui recense et évalue les mesures d’utilisation rationnelle de l’énergie mises en œuvre dans 29 pays européens.

Cet ouvrage ne traite que de l’ensemble des activités économiques et sociales qui constituent la demande d’énergie : l’offre d’énergie, incluant les système de production, transport et distribution d’énergie n’est pas concernée par ce document.

Il présente une perspective d’ensemble des politiques et, surtout, des mesures d’efficacité énergétique mises en œuvre dans l’Union européenne et dans ses États membres. Ce panorama reflète la diversité des moyens d’actions disponibles et des choix stratégiques des différents pays, en mettant l’accent sur les mesures les plus innovantes et les plus significatives.

Naturellement, les multiples instruments disponibles sont différemment utilisés selon les États, en fonction des particularismes de chacun. La structure économique peut, par exemple, expliquer des différences dans l’application de certaines mesures, avec une concentration dans les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, qui ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre. Les situations énergétiques – pays producteurs ou fortement dépendants – et politiques – gouvernements plus ou moins libéraux – peuvent aussi avoir une influence sur les instruments choisis. La comparaison des politiques nationales requiert donc une certaine prudence pour toute analyse comparative plus détaillée.

Ce document ne se veut bien entendu pas exhaustif. Pour présenter les mesures les plus illustratives, il est structuré en secteurs économiques signifiants du point de vue des politiques d’efficacité énergétique ; il en résulte un découpage en neuf thématiques correspondant chacune à un chapitre : bâtiment, équipements performants, secteur public exemplaire, précarité énergétique, industrie, petites et moyennes entreprises, transports, agriculture et mesures transversales.

Ils sont précédés d’un chapitre général présentant les chiffres clés de l’efficacité énergétique en Europe et les politiques menées à l’échelle de l’Union européenne. En complément, des éclairages spécifiques sont apportés sur 18 mesures particulièrement intéressantes, choisies en fonction de critères tels que leur impact énergétique, la cohérence de leur mise en œuvre, leur mode de financement ou la bonne évaluation qui en a été faite.

« L’efficacité énergétique dans l’Union européenne : un panorama des politiques et des bonnes pratiques »

Publication de l’ADEME, Novembre 2008, 52 pages

 

Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies

Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

M. Amara ESSY avait à ses côtés les Ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Brésil, le représentant de l’Union européenne et le Directeur général du 2iE.

Cet atelier organisé par l’Institut International de l’Engénierie de l’Eau et de l’Environ,nement – le 2iE-, le projet BEPINET et soutenu par l’Union Européenne regroupe des participants venus du Brésil, de l’Equateur, de France et du Burkina Faso. Durant 5 jours ils échangeront leurs expériences dans le domaine des bio-énergies.

René Massé

Union européenne : 2012, adieu les ampoules à incandescence

L’Union européenne (UE) a publié lundi 8 décembre 2008 le calendrier de suppression de la commercialisation des ampoules à incandescence. Dès le 1er septembre 2009, les ampoules traditionnelles de 100 watts et plus disparaîtront des magasins de l’UE. Un an plus tard, ce sera au tour de celles de 75 watts, puis 60 watts l’année suivante. Celles de moins de 60 watts ne seront plus vendues à partir du 1er septembre 2012.

Et ce n’est pas tout : les halogènes les moins performantes cesseront d’éclairer les maisons en 2016.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’efficacité énergétique du plan climat. L’ampoule à incandescence, dont la qualité d’éclairage est très satisfaisante, est particulièrement peu économe en énergie : elle ne transforme en effet que 5% de l’électricité qu’elle consomme en lumière, le reste se dissipant en chaleur.

La Commission a calculé qu’en substituant à ces ampoules des ampoules « basse consommation », jusqu’à 80% moins gourmandes en énergie, les ménages peuvent économiser 50 euros en moyenne par an.

À l’échelle de l’UE, l’économie se chiffrerait entre 5 et 10 milliards d’euros chaque année.


Source : un article diffusé le 8 décembre 2008 sur le site Le Figaro.

René Massé

Europe : le potentiel des biocarburants au sein du bouquet énergétique

Ce rapport présente des exemples de projets européens financés par le programme Énergie intelligente dans le domaine des biocarburants.

« Les biocarburants – Leur potentiel au sein du bouquet énergétique »

programme Énergie intelligente de la Communauté Européenne

22 pages

avril 2008

Les 16 projets présentés dans ce rapport sont les suivants :

- Mise sur pied d’un réseau d’acteurs en vue de stimuler la demande en biodiesel produit localement à partir d’huiles de cuisson usagées (BioDieNet)

- L’étiquetage carbone/efficacité et « biomélanges » pour l’optimisation des avantages liés à l’utilisation du biodiesel et des additifs (Carbon Labelling)

- Logistique du gaz combustible maritime (MAGALOG)

- Surmonter les obstacles non techniques au déploiement complet du biodiesel en Europe (Pro-Biodiesel)

- Des carburants renouvelables pour l’Europe (Refuel)

- Des parcs de véhicules écologiques et durables (SUGRE)

- Promotion de conditions favorables à des actions pour le marché du biodiesel (Biodiesel Chains)

- Développement de réseaux d’approvisionnement locaux, mise en relation des producteurs et des utilisateurs publics (Bio-NETT)

- Achats groupés de véhicules écologiques pour le transport collectif et public (COMPRO)

- Promotion intégrée de la chaîne du biodiesel (PROBIO)

- Modèles pour l’achat de parcs de véhicules écologiques (PROCURA)

- Promotion de stratégies énergétiques durables pour les parcs d’autobus (STAR BUS)

- Des stratégies d’information, de promotion et de conversion relatives aux biocarburants qui tiennent compte des spécificités des structures régionales (BioMotion)

- Des politiques en faveur des biocarburants efficaces et à effet de distorsion limité (ELOBIO)

- Développement du marché des voitures au gaz, y compris la fourniture et la distribution de gaz naturel et de biogaz (MADEGASCAR)

- Des réseaux de biocarburants au sein des collectivités (BIONIC)

Vous trouverez plus d’informations concernant le programme Énergie intelligente sur www.ec.europa.eu/energy/intelligent/index_en.html.

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Europe : 12 instituts de recherche s’associent dans le domaine de l’énergie

Douze instituts de recherche se sont engagés à mobiliser conjointement leurs ressources afin d’optimiser la recherche européenne dans les technologies décarbonées.

Plusieurs instituts de recherche européens* ont officiellement lancé fin octobre 2008 l’Alliance Européenne de la Recherche dans le domaine de l’Energie (EERA). À travers une déclaration d’intention, ces centres s’engagent à optimiser les moyens de l’UE en matière de recherche dans le domaine de l’énergie grâce au partage des installations nationales et à la réalisation de programmes communs.

Cette EERA constitue l’un des outils qui permettra de mettre en œuvre le plan technologique stratégique pour l’énergie ou plan SET présenté en novembre 2007 par la Commission européenne. Ce plan vise à doter l’Europe d’un nouvel agenda de recherche dans le domaine de l’énergie pour atteindre l’objectif de réduction des émissions de GES d’ici à 2020 (réduction de 20%).

Six technologies stratégiques déjà identifiées

Six technologies ont déjà été identifiées comme stratégiques et font l’objet d’initiatives industrielles. Orientées vers des objectifs mesurables en termes de réduction des coûts ou d’amélioration des performances, ces initiatives doivent recentrer et harmoniser les efforts de la Communauté, des États membres et de l’industrie. Elles concernent l’énergie éolienne avec la validation et la démonstration de grandes turbines, l’énergie solaire pour la démonstration à grande échelle dans le domaine de l’électricité photovoltaïque et de l’énergie solaire concentrée, la bioénergie axée sur les biocarburants de seconde génération, le piégeage, le transport et le stockage du CO2 (CCS), le réseau électrique pour le développement d’un système électrique intelligent et la fission nucléaire axée sur le développement des technologies de la quatrième génération.

*CEA (France), CIEMAT (Espagne), CRES (Grèce), ECN (Pays-Bas), ENEA (Italie), FZ Jülich (Allemagne), INETI (Portugal), RISOE (Danemark), UK-ERC (Royaume-Uni), VTT (Finlande), EUA (Europe), EUROHORC (France).


Source : un article de F. Roussel publié sur le site de Actu-Environnement.

René Massé, Xavier Dufail