Maghreb : l’Union européenne sollicite la coopération des pays de la rive sud de la Méditerranée

“Notre coopération a un sens à plusieurs niveaux. L’Union européenne a une grande expérience et un savoir-faire dans les énergies renouvelables, alors que le potentiel des énergies renouvelables chez ses partenaires du Sud est énorme.” C’est ce qu’a déclaré Mme Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur la coopération trilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, organisée vendredi 9 octobre 2009 à Bruxelles.

L’Union européenne veut, en effet, convaincre ses partenaires de la Méditerranée et des pays du Golfe de développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables.

Mme Waldner a indiqué : “un marché de l’énergie verte nous permettra d’assainir les sources d’énergie, de satisfaire la demande en croissance rapide de l’énergie dans toute la région et d’améliorer l’accès aux services énergétiques”, ajoutant : “ce marché apportera également des avantages économiques”. “Nous avons également soutenu les politiques d’efficacité énergétique grâce à des projets de démonstration réussie et créé un centre régional d’énergie renouvelable au Caire. Et l’un des projets phares de l’Union pour la Méditerranée est le plan solaire méditerranéen”. Mme Waldner affirme : “il est temps de s’engager dans des mesures qui rendront la vision d’un marché de l’énergie verte Europe-Méditerranée-Golfe une réalité”. Pour y parvenir, les efforts doivent être concentrés dans trois domaines principaux :
- Un cadre de politique, lois et règlements nécessaires pour permettre à un marché d’énergie verte de fonctionner efficacement,
- Les infrastructures physiques nécessaires, qui doivent être mises en place pour rendre le marché opérationnel, et
- La recherche et le développement pour que les énergies renouvelables deviennent de plus en plus économiquement viables.

De son côté, Andris Piebalgs, commissaire européen en charge de l’Énergie, a soutenu que “le vaste potentiel d’énergie solaire de l’Afrique du Nord et le savoir-faire européen en matière de technologies renouvelables ouvrent des perspectives de coopération accrue dans la région méditerranéenne”. Pour rappel, le 13 juillet 2009, douze entreprises ont signé, à Munich, en Allemagne, un protocole d’accord en vue de créer un bureau d’études : Desertec Industrial Initiative (DII). “Cette initiative a pour objet l’analyse et la mise en place d’un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d’une production d’énergie sans émission de CO2 dans les déserts d’Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l’initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d’un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts”, est-il expliqué dans le protocole paraphé à l’occasion. Parmi les sociétés fondatrices de DII, principalement concentrées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord (Mena), figurent ABB, Abengoa Solar, Cevital, Deutsche Bank, E.On, HSH Nordbank, MAN Solar, Millénium, Münchener Rück, M+W Zander, RWE, Schott Solar, Siemens. A l’exception de Cevital (Algérie), ABB (Suisse) et Abengoa (Espagne), les autres sociétés sont allemandes.


Source : article de Nadia Mellal B., publié le 11 Octobre 2009 sur le site Liberté.

René Massé

Analyse de Cycle de Vie appliquée aux biocarburants de première génération consommés en France

Cette synthèse de l’Ademe explique en détail la méthodologie utilisée et ses limites, puis des tableaux de résultats chiffrés par biocarburants, enfin des analyses très nuancées. Ce document invite à approfondir certaines pistes et met en garde contre des interprétations trop rapides des résultats, considérés comme très sensibles aux hypothèses conservatives utilisées.

Methodologie

En 2008, l’ADEME avait animé un travail préalable pour élaborer un Référentiel qui définissait des recommandations pour la réalisation d’Analyse de Cylce de Vie (ACV) appliquées aux biocarburants de première génération en France. Ce référentiel est téléchargeable sur cette page du site de l’ADEME. La présente étude s’est appuyée sur ces recommandations.

Elle couvre l’ensemble des biocarburants disponibles sur le marché français :

  • Les filières bioéthanol : betterave, maïs, blé, canne à sucre en incorporation directe ou sous forme d’ETBE (éthyl tertio butyl ether) ;
  • Les filières biodiesel : colza, tournesol, soja, palme, graisses animales et huiles alimentaires usagées ;
  • la filière Huiles Végétales Pures (HVP).

Pour disposer de référence, les carburants fossiles ont également été étudiées : les filières pétrolières de production de diesel et d’essence ont été prises en compte sous deux spécifications : EURO4 et EURO5.

Enfin, cette étude a couvert deux types de carburant pour chaque biocarburant :

  • un niveau d’incorporation de 10% en volume ;
  • un niveau d’incorporation plus élevé.

Cinq indicateurs d’impacts environnementaux ont été analysés :

  • Un indicateur de réchauffement climatiques : les émissions de Gaz à Effet de serre ;
  • Un indicateur d’impact contribuant à l’épuisement des ressources non renouvelables : la consommation d’énergie non renouvelable ;
  • Deux indicateurs d’impacts sur la santé humaine : l’Oxydation photochimique et la toxicité humaine ;
  • L’eutrophisation : l’eutrophisation est une des étapes du processus naturel qui transforme lentement les lacs peu profonds en marais, puis en prairie et finalement en forêt.

Tous les calculs ont été faits pour une unité fonctionnelle standard : « parcourir un kilomètre ».

Les résultats

Ils ont été calculés pour chaque biocarburant, sur l’ensemble de leur cycle de vie (« du champ à la roue ») et sur les cinq indicateurs présentés ci-avant. De nombreux tableaux récapitulent ces résultats : on retiendra de l’analyse qui conclue ce rapport les points suivant :

  • Consommation d’énergie non renouvelable : l’ensemble des biocarburants présente des bilans bien plus favorables que leurs homologues fossiles ;
  • Emissions de gaz à effet de serre : hors prise en compte de l’impact sur le réchauffement de changements d’affectation des sols, l’ensemble des biocarburants présente des bilans moins émissifs que les carburants fossiles : entre 20 et 40 g CO2equivalent/MJ contre 96 à 100 respectivement pour le diesel et pour l’essence ; Ce résultat est très nuancé par les rédacteurs de l’étude qui indiquent que « le niveau exact de réduction est délicat à évaluer et dépend fortement du rendement agricole à l’hectare, des apports d’engrais et émissions NéO afférentes, ainsi que de l’intensité et les sources énergétiques du procédé de transformation ».
  • Potentiel d’oxydation photochimique : les biodiesels français sont légèrement plus émetteurs de molécules à pouvoir photooxydant que les carburants fossiles. Les autres esters ont des niveaux inférieurs, notamment les huiles usagées et graisses animales ;
  • Potentiel de toxicité humaine : pour les esters, le bilan présente des valeurs négatives sur ce potentiel de toxicité. Le potentiel de toxicité pour les éthanol et les essences est plus faibles que pour les diesels
  • Potentiel d’Eutrophisation : avec des niveaux 10 fois plus élevés que les carburants fossiles, aussi bie pour les éthanols que pour les esters, les biocarburants présentent des bilans défavorables pour cet indicateur.

Limites de l’étude

  • Il n’existe pas en France de valeurs de facteurs d’émission ou de modèle actualisé, validé et reconnu au niveau international. L’étude est restée proche des travaux du GIEC en retenant des valeurs située dans la fourchette haute des émissions mesurées aux champs ;
  • L’étude n’a pas pris en compte les amortissements des sites industriels de production, etc.
  • Surtout, cette synthèse de l’étude n’a (finalement) pas pris en compte l’impact environnementale d’un éventuel changement d’affectation des sols, qui avait été évalué dans l’étude complète. C’est le point le plus critiqué de cette synthèse par les organisations environnementales, qui affirment : « si l’on intègre l’effet du changement d’affectation des sols indirect, calculés dans le rapport complet, le bilan d’émission de gaz à effet de serre de l’huile de colza produite en France est le double de celui du diesel qu’il remplace ». La synthèse de l’Ademe publiée attire cependant l’attention sur l’impact très négatif que semblable changement pourrait avoir sur les bilans, en particulier dans le cas d’une déforestation pour produire des biocarburants : elle rapporte :
  • « Les changements d’affectation des sols peuvent venir modifier grandement ces résultats, voire pourraient potentiellement les inverser » ;
  • Plus loin, la synthèse parle à ce sujet de « zones d’ombre », qui devraient faire l’objet de « travaux spécifiques » ;
  • Pourtant, l’étude complète, dont une partie des conclusions n’a pas été publiée, fournit des résultats accablants.

« Analyse de Cycle de Vie appliquée aux biocarburants de première génération consommés en France. Synthèse. »

Etude réalisée pour le compte de l’ADEME, du Ministère de l’Écologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, et de France Agrimer par Bio Intelligence Service, Direction des Energies Renouvelables, des Réseaux et Marchés énergétiques – ADEME, Septembre 2009, 26 pages

France : avec BioTfuel, l’ADEME soutient les biocarburants de seconde génération

Le conseil d’administration de l’Ademe, l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie, vient de valider un plan de développement des agrocarburants de 2e génération baptisé BioTfuel, d’un montant de 112 M d’euros.

Produits à partir d’herbes et de résidus agricoles et forestiers, la 2e génération ne se substituerait pas a priori à des cultures alimentaires.

Sans attendre que toutes les leçons soient tirées des expérimentations portant sur les filières biocarburants de première génération, le gouvernement français s’apprête à lancer l’expérimentation à grande échelle des agrocarburants de deuxième génération.

Le projet prévoit la construction de deux sites industriels, dont un à Compiègne, l’autre sur « un site » de Total. Le groupe pétrolier, qui devrait apporter plus de 28 M d’euros – et en recevrait 7 M de l’Ademe- fait partie du consortium réuni pour conduire les expérimentations, comprenant notamment l’Institut français du pétrole (IFP) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Sofiproteol (Établissement Financier de la Filière des Huiles et Protéines Végétales) et le groupe industriel allemand Uhde.

L’Ademe apportera une aide de 30,06 M d’euros et la région Picardie, 3,2M.

BioTfuel vise un rendement de 30% au niveau expérimental et un minimum de 20% au plan industriel : soit 1 Mt de matières sèches pour produire 200.000 à 300.000 litres de carburant.


Source : un article de Anne Chaon du 7 octobre 2009, publié sur le site de l’AFP.

René Massé

Salon de l’innovation financière pour le développement

Le « Salon de l’innovation financière pour le développement » est un événement international organisé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Bill & Melinda Gates Foundation et la Banque Mondiale. Il se tiendra les 4 et 5 mars 2010, à Paris

Ce Salon proposera un panorama des mécanismes financiers novateurs répondant aux défis actuels du développement, et aura pour but de renforcer les synergies entre les différentes sources, instruments et acteurs pour stimuler l’innovation dans ce domaine. Cet événement rassemblera des experts, des entrepreneurs sociaux, des universitaires et des représentants du monde financier. Il proposera des conférences, des ateliers de travail ainsi qu’un espace d’échange dans lequel les porteurs de projets pourront présenter leurs initiatives.

Les objectifs de cet événement sont :

- Faire avancer l’action et la réflexion dans ce domaine.

- Faciliter le partage des connaissances et les retours d’expériences, et notamment le transfert de savoir-faire « Sud/Sud ». Il s’agira également d’étudier les approches les plus efficaces en termes d’impact et de rentabilité.
- Encourager l’émergence de mécanismes financiers innovants pour résoudre les problèmes de développement à différentes échelles.

L’appel à projets

En amont de ce salon un appel à projets est lancé. Il s’agit d’un concours, qui a pour but de faire émerger et de soutenir de nouvelles idées de mécanismes de financement répondant aux défis actuels du développement. Les propositions retenues seront celles qui pourront être adaptées et répliquées à grande échelle. Les finalistes seront conviés au salon, les 4 et 5 mars 2010, à Paris, afin de présenter leurs initiatives. Les gagnants recevront des prix pouvant atteindre 100.000 USD dollars, afin de les aider à mettre en œuvre leurs projets.

Sont acceptées les propositions de toutes les organisations concernées par l’innovation financière pour le développement : institutions financières, entreprises privées, entrepreneurs sociaux, organisations de la société civile, ONG, agences gouvernementales, universités et groupes de réflexion, fondations, etc.

Le règlement du concours ainsi que les dossiers de candidature sont disponibles sur le site Internet : www.fininnov.org

Les propositions devront être soumises le 15 novembre 2009, au plus tard.

Pour plus d’informations contacter : info@fininnov.org

Xavier Dufail

Geeref : Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund

Créé en mars 2008 par l’Union européenne, le Geeref (Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund) est le premier fonds mondial pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Alors que les pays en développement souffrent d’un manque de capital-risque – garantie importante pour les prêteurs –, il offre des possibilités de partage des risques et de cofinanement sur des projets inférieurs à 10 millions d’euros, souvent ignorés par les investisseurs commerciaux et les institutions financières internationales.

Un Fonds de Fonds

Ce « fond de fonds » vise un partenariat public-privé. Il stimule la création de sous-fonds régionaux adaptés aux conditions et aux besoins de chaque zone.

Le Geeref investit donc indirectement, à travers ces fonds régionaux ou en coopération avec des fonds préexistants. Sa participation varie de 25 à 50 % pour des projets à risque moyen et jusqu’à 15 % pour des projets à faible risque.

Première phase d’investissement

Fin 2008, le fonds mondial a entamé sa première phase d’investissements : 22 millions d’euros injectés dans des petites entreprises d’Asie et d’Afrique subsaharienne qui présentent des projets d’énergie renouvelable, comme l’éolien, le petit hydroélectrique, la biomasse ou la récupération du méthane.

110 millions d’Euros à investir sur cinq ans

Sur cinq ans, 110 millions d’euros seront investis et de nouvelles régions visées telles que le Pacifique, l’Amérique latine, l’Afrique du Nord ou encore l’Europe de l’Est. Parmi les pays européens engagés dans le Geeref, l’Allemagne, leader en matière d’énergies alternatives, et la Norvège font figure de modèle. « Les problèmes d’accès à l’énergie sont un obstacle majeur dans les régions qui ont déjà du mal à attirer les capitaux. Ce fonds permettra de mobiliser les investissements privés et deviendra une véritable source de développement », avait expliqué le commissaire européen chargé de l’Environnement, Louis Michel, lors de l’inauguration du Geeref à Bruxelles.

Le développement de ce type d’initiatives permettra non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, mais garantira par ailleurs un approvisionnement aux populations qui n’ont pas accès à des sources d’énergies fiables.


Source : un article de Manuelle Tilly publié le 4 juin 2009 sur le site Commerce International.

René Massé

France : 9ème édition du Forum Eurafric-Partners en octobre 2009

« Eau et Énergie en Afrique » sera le thème de la 9ème édition du Forum Eurafric-Partners – Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique qui se tiendra du 27 au 30 octobre 2009 au Centre des Congrès de Lyon (France).

En partenariat avec HYDRO 2009 (Conférence Internationale sur les Barrages), une Conférence Ministérielle sur « Les aménagements hydroélectriques et les barrages en Afrique » aura lieu le 28 octobre 2009.

Organisée par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) avec le soutien de la Commission européenne, la région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, la CCI de Lyon, cette 8ème édition réunira experts et principaux bailleurs de fonds internationaux, décideurs politiques et économiques, entreprises autour de la problématique de l’Eau et de l’Énergie, deux secteurs jugés prioritaires en Afrique.

Cette édition européenne associera des PME/PMI de plusieurs pays européens (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, France).

L’objectif des rencontres de Partenariat avec l’Afrique sera promouvoir le partenariat entre l’EU et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et l’Energie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Le Forum s’adresse aux PME & PMI européennes et africaines spécialisées dans la fabrication d’équipements et la sous-traitance industrielle, aux grandes entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux décideurs politiques, aux institutions et partenaires financiers, aux associations professionnelles et aux organismes de promotion des investissements.

Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 4 journées de rencontres entre PME européennes et entreprises africaines.

Le déjeuner-débat animé par les politiques sera consacré à la Coopération UE-Afrique dans le cadre des Accords de Partenariats Economiques (APE).

Le bulletin d’inscription se trouve ici.


Source : site du Forum Eurafric-Partners.

Xavier Dufail

France : Forum technique photovoltaïque

TRANSENERGIE et METROL ont décidé d’organiser régulièrement un forum technique photovoltaïque, à destination des acteurs professionnels de la filière. Pour le premier semestre 2009, ce forum se déroulera à Valpré Lyon, le lundi 18 mai 2009, sur le thème des “Onduleurs photovoltaïques raccordés au réseau”.

Date limite d’inscription, le 30 avril 2009.

L’objectif de ce forum technique, qui se déroulera tous les 6 mois à Valpré (69 Ecully), est d’approfondir les aspects techniques d’un thème donné et d’échanger entre les acteurs concernés : fabricants, distributeurs, ensembliers, installateurs, bureaux d’études, monteurs de projets…

L’animation des échanges sera assurée par Philippe Rocher, Directeur de METROL.

Vous trouverez ci-dessous le programme du 18 mai 2009 et le bulletin d’inscription en téléchargement ainsi que le plan d’accès.

Si vous êtes intéressé pour assister à ce forum, nous vous remercions de nous faire parvenir le bulletin d’inscription et le règlement avant le 30 avril 2009 (nombre de places limité) à l’adresse suivante :

TRANSENERGIE

3D, allée Claude Debussy

69130 ECULLY-FRANCE

Tel : +33 (0)4 72 86 04 04

Fax : +33 (0)4 72 86 04 00

Courriel : sun@transenergie.eu


Bassam Ouaida, René Massé

Conférence à Paris : accès à l’énergie en Afrique – quelles solutions ?

L’ADEA (Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique) organise en collaboration avec AOGREEN (African Oil Gas and Renewable Energy Network), l’AEE (Association des Économistes de l’Énergie) et IFP Training (Institut Français du Pétrole), une conférence « Accès à l’Énergie en Afrique : quelles solutions ? » le jeudi 04 juin 2009 à Paris.

Date : jeudi 04 Juin 2009 de 9h à 18h

Lieu : AIE – Agence Internationale de l’Énergie

9, rue de la Fédération

75015 Paris

Contact : Latifa HANIFI

Tél : +33 (0)1 47 16 97 92

@ : latifa.hanifi@bestcap.fr

L’accès aux services énergétiques de qualité est un défi majeur pour le développement économique et social des populations africaines dont une faible partie bénéficie à l’heure actuelle d’une énergie moderne.
L’objectif principal de cette conférence-débat est de créer un lieu de rencontre et d’échanges entre acteurs de l’énergie (amont/aval pétrolier & énergies renouvelables) du Nord et du Sud afin de :

- Favoriser les échanges entre les professionnels et les décideurs qui n’ont guère l’occasion de se rencontrer et de faire connaître leurs expériences et leurs problématiques,

- Prendre connaissance des expériences menées dans d’autres pays africains pour enrichir les réflexions théoriques et les débats sur le thème de l’accès à l’énergie en Afrique,

- Proposer des éléments de réponse viables et applicables à court et moyen terme, lesquels constitueront un levier de développement économique pour les populations africaines.

Xavier Dufail

Vienne : Conférence internationale sur l’énergie 2009

Conférence sur les questions énergétiques dans le contexte économique et financier actuel.

« Vers une stratégie énergétique intégrée après 2020 : assurer la pérenité des politiques et des investissements »

du 22 au 24 Juin 2009 à Vienne (Autriche)

Avec le début de la crise financière et le ralentissement économique mondial, il existe une préoccupation croissante que les besoins urgents en investissements liés à l’énergie et du climat puissent être affectés.

Cependant, les turbulences économiques actuelles pourraient également créer de nouveaux marchés et permettre une « croissance verte » globale sur la base d’une re-construction du système financier qui stimulerait la concurrence pour financer des technologies et systèmes à faible émission de carbone.

La Conférence internationale sur l’énergie 2009 sera une plate-forme pour les décideurs, le secteur privé, la société civile, et les représentants de pays industrialisés et en développement, qui permettra de discuter des questions énergétiques dans le contexte mondial actuel de crise financière et économique, en soulignant la nécessité d’une coopération internationale accrue et en mettant en valeur le rôle que les Nations Unies et les partenaires de développement peuvent jouer dans le domaine de l’énergie.

Dans ce contexte, la conférence sera une occasion de :

- aider à donner une impulsion dans la progression vers la conférence climatique de Copenhague ;
- présenter les résultats préliminaires de l’évaluation mondiale de l’énergie face aux défis pour fournir des services énergétiques pour le développement durable ;
- promouvoir les travaux de la nouvelle l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA) ;
- fêter le 10e anniversaire du Forum mondial sur l’énergie durable (GFSE)

Plus d’informations sont disponibles dans la plaquette et le programme téléchargeables (en anglais).


Source : Vienna Energy Conference (en anglais).

Xavier Dufail

4ème forum Germano-africain de l’énergie

Du 20 au 22 avril 2009 se déroulera le 4ème forum Germano-africain de l’énergie, à Hambourg et Hanovre (Allemagne).

« Créer un partenariat pour l’énergie durable »

Chambre de commerce de Hambourg (les 20 et 21 avril)

Foire de Hanovre (le 22)

L’objectif de ce forum est de favoriser les partenariats de coopération entre l’Afrique et l’Allemagne, et particulièrement de montrer à l’industrie allemande de l’énergie le potentiel du continent africain.

Après près de 100 participants en 2006, le nombre de délégués a augmenté, passant de 220 en 2007 à plus de 300 en 2008. Sur les deux premiers jours de l’événement, à Hambourg, la conférence réunira des intervenants de haut niveau et des représentants afin de présenter et de débattre sur la coopération énergétique entre l’Allemagne et l’Afrique, et sur les points suivants en particulier :

- En amont : exploration, production et services

- Pipeline (construction et exploitation)

- En aval : raffinage, pétrochimie et distribution

- Énergie : production, transport, distribution et efficacité énergétique

- Énergies renouvelables : solaire, éolienne, hydraulique, géothermie et agrocarburants

Le programme sera complété le troisième jour par la manifestation de Hanovre. Nous invitons tous les participants du Forum à passer toute une journée à la plus grande foire industrielle et l’énergie. La Foire de Hanovre 2008 a réuni 10 foires internationales phares, 5100 exposants de plus de 60 pays, et a accueilli quelques 200.000 visiteurs.

Dans l’après-midi du 22 avril les délégués de haut rang du forum Germano-africain de l’énergie participeront à une table ronde sur le « World Energy Dialogue ».


Source : le site du Forum Germano-africain de l’énergie (en anglais).

Xavier Dufail