Cameroun : les Etats-Unis vont financer à hauteur de 600 millions de francs CFA, deux études dans le secteur de l’énergie

Le Cameroun et les Etats-Unis viennent de signer deux accords portant don américain de 600 millions francs CFA pour des études de construction d’une centrale à gaz à Limbe (Sud-Ouest) et l’aménagement d’une structure hydroélectrique à Bini Warak (Adamaoua).

Le Cameroun, qui possède le deuxième potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne après la RD Congo, connaît une augmentation de sa demande en énergie électrique de 6% par an. Il a du faire face, il y a deux années, à une grave crise énergétique qui a sérieusement perturbé l’activité économique et les ménages.

C’est en septembre 2007 que le gouvernement camerounais a sollicité l’USTDA pour une assistance à la préparation de projets.

Les études pour la mise sur pied des deux structures débuteront en juin 2008 et dureront 12 mois. Elles seront financées par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA).

AES-SONEL, qui détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun depuis juillet 2001 (depuis la privatisation de la Société nationale de l’électricité (SONEL), dispose actuellement d’une capacité installée de 956 mégawatts.

Le Cameroun était représenté à la cérémonie par son ministre de l’Eau et de l’Energie, Jean Bernard Sindeu et les Etats-Unis par Janet E. Garvey, leur ambassadrice à Yaoundé.


Source : un article publié le 20 mai 2008 sur le site de African Manager

René Massé

Mali : rencontre des agences et structures nationales francophones responsables de l’électrification rurale

La rencontre annuelle du Club-ER se tiendra à Bamako du 8 au 12 avril 2008, grâce à un appui de la Facilité Energie de l’Union Européenne et au soutien renouvelé de l’ADEME et de l’OIF/IEPF. Le Club des Agences et Structures nationales en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER) regroupe désormais une vingtaine d’institutions francophones d’Afrique.

Ces institutions sont issues de 15 pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, RCA, RDC, Sénégal, Tchad.

Une nouvelle dynamique pour le Club-ER avec la Facilité énergie

Pour la période de trois années qui s’ouvre (2008-2010), le Club-ER a prévu de mener de nouvelles initiatives au bénéfice de ses membres ; des actions spécifiques, de formations et de production de documents thématiques.

Cette nouvelle dynamique sera mise en oeuvre par son Secrétariat (IED) et ses cinq Points Focaux (ADER-Mauritanie, AER-Cameroun, SOPIE-Côte d’Ivoire, AMADER-Mali et ASER-Sénégal), qui interviendront en qualité de Coordonnateurs thématiques.

L’atelier de Bamako sert ainsi de cadrage pour le démarrage du projet et la programmation participative des activités pour l’année 2008.

Programme de l’Atelier

Trois principaux ateliers structureront les travaux de cette rencontre :

ATELIER n°1 : Programmation des activités des Groupes thématiques.

L’atelier vise l’élaboration du programme d’activités 2008 du Club-ER, marquant le lancement opérationnel du projet d’appui du Club-ER par la Facilité Energie de l’Union Européenne.

Il s’agira de finaliser les projets d’activités préparés par les cinq Coordonnateurs thématiques des Groupes « Impacts socioéconomiques » (ADER-Mauritanie), « Schémas organisationnels » (AER-Cameroun), « Outils et technologies » (SOPIE-Côte d’Ivoire), « Réduction des coûts » (AMADER-Mali) et « Régulation et financements » (ASER-Sénégal).

ATELIER n°2 : La microcentrale hydroélectrique au service de l’électrification rurale.

L’atelier est organisé en coordination avec une initiative régionale du PNUD/GEF et de l’IEPF associant 10 pays (Bénin, Mali, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Burundi, RDC et Rwanda) dont 7 pays membres du Club-ER et visant à promouvoir la technologie des microcentrales hydroélectriques grâce à l’élimination des obstacles organisationnels, réglementaires, techniques, économiques et financiers.

ATELIER n°3 : Les systèmes hybrides PV/Diesel et les financements alternatifs.

Organisé en partenariat avec l’European Union PV Platform, l’Alliance for Rural Electrification et l’AIE PVPS, cet atelier sera structuré en deux parties :

1- La première partie ciblera plus particulièrement les pays membres du Club-ER où l’option d’approvisionnement thermique diesel est souvent une réalité technico-économique, malgré un contexte écologiquement favorable au développement de l’énergie photovoltaïque.

2- La seconde partie fera un état des schémas alternatifs de financement des énergies renouvelables, dont les Mécanismes de Développement Propre.

Assemblée Générale du Club-ER :

La rencontre sera également l’occasion d’une Assemblée Générale du Club-ER, et des visites de projets d’électrification rurale seront organisées par l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER).

Pour tous renseignements, contacter le Secrétariat du Club-ER

Innovation Energie Développement (IED)
2, Chemin de la Chauderaie 69340 Francheville – France
Tél. +33 4 72 59 13 20
Fax : +33 4 72 59 13 39
Courriel : secretariat@club-er.org
Site Web : www.club-er.org

René Massé

Cameroun : l’Union européenne soutient un projet d’électrification rurale

L’Union européenne (UE) s’est engagée le mardi 8 mars 2008 à cofinancer, à hauteur de 7,5 milliards de francs CFA, un projet d’électrification rurale des provinces du Sud-Ouest et de l’extrême Nord.

« Il s’agit de deux contrats qui entrent dans le cadre de la facilité en énergie du Fonds européen de développement pour les projets d’électrification rurale. Ce projet, d’un coût total de 15 milliards de Fcfa, sera financé par moitiés par le budget d’investissement de l’État du Cameroun et par le Fonds européen de développement », a précisé M. Javier Puyol, représentant de l’Union européenne au Cameroun.

Ce projet d’amélioration et de densification du réseau électrique sera conduit, comme d’autres projets réalisés dans d’autres régions avant lui, par l’Agence de l’électrification rurale (AER). Près de 1 million de personnes résidentes des 128 communes concernées dans ces deux provinces pourront bénéficier d’un accès à l’énergie électrique au terme de ce projet.

René Massé

Journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun

Conférence organisée dans le cadre du projet BEPITA, du 13 au 15 décembre 2007 à Yaoundé.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de Yaoundé et ses partenaires organisent, dans le cadre du Projet BEPITA cofinancé par l’Union Européenne, les journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun. Elles auront lieu du 13 au 15 décembre 2007 dans les locaux de l’ENSP.

Les objectifs poursuivis sont :

- Faire le point sur les recherches en la matière, notamment sur le développement des biocarburants dans la zone ;

- Faire le bilan du projet BEPITA au Cameroun ;

- Sensibiliser les décideurs, les patrons d’entreprise et la société dans son ensemble sur l’importance de la bioénergie dans le développement de la zone CEMAC en général et du Cameroun en particulier.

Pour plus de détails, contacter :

Dr Emmanuel Ngnikam
ou
Dr Tchouate

Lire aussi :
La note de présentation et
Le programme

Pépin Tchouate

Guatemala – Pérou : le Guatemala partage son expérience avec le Pérou

En 2006, au Guatemala, Fundacion Solar a élaboré un plan d’action énergétique pour la zone appelée Franja Transfersal du Nord. Les principaux enseignements tirés de ce processus ont été partagés avec la plate-forme GVEP dirigée par le Ministère de l’énergie et des Mines péruvien (MEM) au cours du premier congrès sur les Biocarburants et l’ Energie Renouvelable qui a eu lieu en mai 2007 à Lima, au Pérou.

Article publié dans la Lettre du GVEP d’octobre 2007.

L’article est développé sur le site du GVEP, en anglais, sur cette page.

René Massé

Présentation des activités d’électrification rurale de l’ONG FER-DEDSI au Cameroun. Mme. Marthe Djuikom

Cet exposé présente les activités de cette ONG dans le secteur de l’accès à l’électricité au niveau villageois au Cameroun. Sont exposés successivement : Les objectifs et l’approche de l’ONG ; Les projets d’ERD et les partenaires Les autres initiatives locales ; Les contraintes et conditions de durabilité.

Cet exposé présente les activités de cette ONG dans le secteur de l’accès à l’électricité au niveau villageois au Cameroun.

Sont exposés successivement :

  • Les objectifs et l’approche de l’ONG ;
  • Les projets d’ERD et les partenaires
  • Les autres initiatives locales ;
  • Les contraintes et conditions de durabilité.

René Massé

Présentation du Cameroun. M. Justin Ntsama (AER)

Cette présentation expose la situation du secteur électrique au Cameroun. Elle est structurée en cinq parties, à savpoir : Une présentation générale et synthétique du Cameroun ; Les chiffres clés du secteur de l’électricité au Cameroun ; L’infrastructure électrique : unités de productions et réseaux de transport et de distribution ; les problèmes généraux du secteur électrique ; Le marché électrique au Cameroun et la place de l’électrification rurale (…)

Cette présentation expose la situation du secteur électrique au Cameroun.

Elle est structurée en cinq parties, à savpoir :

  • Une présentation générale et synthétique du Cameroun ;
  • Les chiffres clés du secteur de l’électricité au Cameroun ;
  • L’infrastructure électrique : unités de productions et réseaux de transport et de distribution ;
  • les problèmes généraux du secteur électrique ;
  • Le marché électrique au Cameroun et la place de l’électrification rurale décentralisée.

René Massé

Les contraintes techniques d’utilisation des huiles végétales pures comme carburant

Cette présentation à caractère scientifique et technique expose les contraintes d’utilisation des huiles végétales pures (HVP) comme carburant.

Auteur : Monsieur Vaitilingom du CIRAD

Powerpoint de 20 diapositives, présenté à Yaoundé, Cameroun, en 2006

Les contraintes sont essentiellement physiques et chimiques et peuvent avoir des conséquences sur la combustion et les parties mécaniques du moteur (injecteurs, segments, cylindres, etc.).

En conclusion, l’auteur rapporte que, si le moteur est adéquat, adapté, réglé ou modifié, les performances seront conservées, les émissions respecteront les normes et l’utilisation sera identique à celle des moteurs diesel classique.

Pépin Tchouate

Cameroun : le Gouvernement signe un Accord de développement du secteur de l’énergie avec Globeleq

Ce Developement Agreement signé le 8 août 2007 prévoit l’implication future de la société Sud Energy Limited (filiale de Globeleq) dans la réalisation d’une centrale hydroélectrique de 200 MW dans la Province du Sud.

Cet accord d’exclusivité est conclu pour deux années. D’ici là, les deux parties devront avoir confirmé l’intéret de ce projet hydroélectrique et s’être engagés dans sa réalisation.

Globeleq est une entreprise du secteur de l’énergie dotée d’un solide portefeuille croissant de parts majoritaires de sociétés énergétiques (gaz naturel, pétrole et électrification) dans les marchés émergents d’Afrique, des Amériques et d’Asie.

L’accord de développement concerne le développement d’une centrale hydroélectrique de 200 Megawatts sur la rivière N’Tem, dans la Province du Sud. Préalablement à l’attribution d’une concession d’exploitation de 25 années, Globeleq réalisera quelques études préliminaires, techniques et commerciales, tandis que le Gouvernement s’est engagé à réaliser les études d’impacts sociale et environnementale ainsi que l’étude de faisabilité relative au transport.

Si les études confirment l’intérêt de ce projet, la construction pourrait démarrer fin 2008 et la production électrique commencer vers la mi-2013. Au terme de la durée de concession, la propriété des installations et la gestion seraient transmises au Gouvernement (contrat BOOT – Built, Own, Operate and Transfert).

René Massé

Economie du bois de feu et environnement au Cameroun

Communication de Claude NJOMGANG lors du colloque international Francophonie et développement qui s’est tenu à Dakar en 2002

La totalité du document est disponible en ligne ici

« Le Cameroun est depuis longtemps affecté par une crise à la fois physique et économique du bois de feu. La crise est physique, puisqu’elle est liée à la déforestation qui affecte particulièrement la zone soudano-sahélienne et la zone de savane. Elle est aussi économique, puisqu’elle résulte de la pression de la demande urbaine de bois sur le couvert boisé.

La politique de gestion des ressources ligneuses est limitée, dans ce contexte, par l’absence d’un cadre formel d’analyse et d’une norme rationnelle de gestion. L’idée de base dans la recherche d’une telle norme, est que le reboisement n’est pas une fin en soi, quelle que soit l’ampleur de la crise du bois de feu. Elle ne doit viser ni plus ni moins qu’à restaurer l’équilibre, défini par référence au taux d’exploitation compatible avec l’auto-régénération de la ressource ligneuse.

Le cadre d’analyse proposé dans cet article repose sur la recherche d’une définition opérationnelle de la crise du bois de feu, et sur un modèle théorique du prix d’équilibre conçu comme une norme de reboisement. L’économie du bois de feu nous offre un cadre d’analyse mettant en évidence l’importance de l’interface économie –environnement pour une gestion durable de la ressource ligneuse. »

Suite…

René Massé