Filières oléagineuses africaines

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005, Auteur, Marie-Alix Montfort 37 pages Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal. Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des (…)

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005,
Auteur, Marie-Alix Montfort

37 pages

Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal.

Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des producteurs et une concurrence importante à l’international.

Les programmes de soutien, nationaux ou internationaux, bi- ou multilatéraux, mis en place pour faire face à la marginalisation de l’Afrique sur le marché mondial des oléagineux sont ensuite passés en revue, mais il est également montré que les mesures de soutien interne et à l’export, utilisées par certains autres pays producteurs, sont de nature à déstabiliser les marchés mondiaux et donc à fragiliser encore les filières africaines.

Dans le contexte des négociations internationales actuelles et d’un marché mondial des oléagineux porteur, l’auteur conclut qu’une réponse purement commerciale des pays africains à leur faible compétitivité serait vouée à l’échec et qu’une initiative combinant traitement spécial et différencié, amélioration de la productivité, organisation des acteurs et gestion des risques serait la meilleure voie pour assurer la pérennisation de ces filières.

Ce document intéressera les experts impliqués dans des projets de promotion de biocarburants en Afrique.

Pépin Tchouate

Newsletter finale du projet IMPROVES-RE

Compte rendu final des activités du projet IMPROVES-RE, co-financé par le programme COOPENER de la Commission européenne. Ce projet a été coordonné en Europe par le Bureau d’études Innovation Energie Développement (IED, France), par ETC Foundation (ETC, Pays-Bas), et par le Risø National Laboratory (RISOE, Danemark).

Lancé en avril 2005 au Burkina Faso, au Cameroun, au Mali et au Niger, le
projet IMPROVES-RE s’est achevé par un atelier final qui s’est déroulé du 19 au 21 mars 2007 à Ouagadougou.

Afin de communiquer de façon élargie sur les conclusions du projet, l’évènement fut organisé conjointement avec la 4ème rencontre du CLUB-ER (Club des Agences et Structures Africaines en charge de l’Electrification Rurale) autour du thème « Amélioration de l’impact économique et social de l’électrification rurale ».

Cette 4ème et dernière Newsletter revient dans le détail sur cet atelier
final et présente également l’application Internet/SIG développée au Burkina Faso. Cette application est une traduction concrète de l’approche multisectorielle prônée par le projet et visant à favoriser l’accès aux informations relatives aux états et projections dans les différents secteurs (électrification rurale, santé, éducation, agriculture).

Romain Frandji

Des outils de financement pour les projets biomasse énergie dans les pays du Sud

Conférence organisée par l’Institut technique européen du bois énergie (ITEBE) le jeudi 19 avril 2007 au parc des expositions d’Orléans, France.

Dans le cadre du projet ENEFIBIO, financé par le programme COOPENER de la Commission européenne, cette conférence présentera des outils et mécanismes disponibles pour financer des projets biomasse énergie dans les pays du Sud.

Le projet ENEFIBIO vise à favoriser l’efficacité énergétique dans les PME camerounaises et sénégalaises, par la valorisation énergétique de la biomasse énergie ; résidus agricoles, forestiers et agro-industriels, produits connexes de l’industrie du bois. Ce projet est mis en oeuvre par un Consortium coordonné par le CRA-W (Centre Wallon de recherches agronomiques, Belgique), et formé avec l’ITEBE (France), Environnement Recherche Action – ERA- du Cameroun, ENDA Tiers Monde du Sénégal, et Aide au développement (ADG) de Gembloux, en Belgique.

Cette conférence est une des manifestations d’un programme d’une semaine de visites d’installations et de sites bois énergie en France, organisé du 16 au 20 avril 2007.

Au cours de la conférence, les partenaires sénégalais (ENDA Energie) et camerounais (ERA) du projet ENEFIBIO présenteront des exemples d’application dans un pays sahélien, et dans un pays tropical humide. Le rôle de la coopération régionale sera également illustré par l’exemple de la coopération décentralisée de la Région centre française. Enfin, Planetfinance exposera la montée en puissance du micro-crédit dans les projets biomasse énergie.

Lamine Badji

Présentations du programme IMPROVES-RE

Chaque pays participant a pu présenter les résultats obtenus. Cette rencontre est la dernière du programme Improves-RE. Chaque pays participant a pu présenter les résultats obtenus, en particulier : le Burkina Faso, le Mali,, le Niger et le Cameroun. La présentation du modèle IMPROVES-RE et des études générales ont également été exposées, en particulier : une étude spéciale entrepreneurs, des études socio-économiques. Enfin, un exposé de synthèses et recommandations de RISOE a conclu ces (…)

Chaque pays participant a pu présenter les résultats obtenus.

Cette rencontre est la dernière du programme Improves-RE. Chaque pays participant a pu présenter les résultats obtenus, en particulier :

La présentation du modèle IMPROVES-RE et des études générales ont également été exposées, en particulier :

Enfin, un exposé de synthèses et recommandations de RISOE a conclu ces travaux.

René Massé

Procédures de contrôle et suivi des opérateurs d’électrification rurale

Dans le cadre des travaux du Club d’ER les participants ont échangé leur expérience sur les procédures de contrôle et de suivi des opérateurs d’électrification rurale, en s’appuyant sur celles mises en oeuvre au Burkina Faso, au Cameroun et au Mali.

Ces présentations sont proposées ci-dessous.

René Massé

Partenariats publics privés dans les pays en développement, l’expérience d’EDF

Exposé présenté par EDF au séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique », organisé par l’Infrastructure Consortium for Africa à Yaoundé, en décembre 2006.

Ce document exposé par EDF au séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique » présente l’expérience de EDF et ses recommandation en matière de partenariats publics privés dans les pays en voie de développement.


Voir aussi :

> Présentation du séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique »

> Infrastructure Consortium for Africa (ICA)

Jérome Levet, René Massé

Contribution des énergies renouvelables au développement durable du secteur électrique : le cas du Cameroun

Thèse de Doctorat en sciences appliquées, présentée par M. Pépin Tchouate en décembre 2003 à l’Université Catholique de Louvain, Belgique.

Les énergies renouvelables constituent une source d’énergie durable pour l’approvisionnement des populations dans les pays aussi bien du sud que du nord. Leur développement nécessite pourtant une approche innovante, permettant de valoriser non seulement les aspects économiques mais aussi l’environnement et certains enjeux sociétaux. L’article présente la méthodologie développée par l’auteur dans le cadre d’une thèse de doctorat à l’université catholique de Louvain et qui a été appliquée sur le secteur électrique camerounais. Les conclusions donnent une certaine visibilité à long terme de l’impact des énergies renouvelables.

Comme nombre d’autres Etats aux ressources insuffisantes, le Cameroun, pour satisfaire sa demande croissante en électricité, est à la recherche des solutions novatrices en terme de coûts et de garanties dans l’optique d’assurer le développement durable de son secteur énergétique. Les énergies renouvelables y contribueront certainement, étant donné la prise de conscience des impacts négatifs sur l’environnement des systèmes actuels et l’existence d’un potentiel important, équivalent pour les trois filières étudiées (gazéification de la biomasse ligneuse, biométhanisation de la biomasse humide et la microhydroélectricité) au moins à la consommation actuelle prélevée du réseau national. La question de fond est de savoir comment cet accroissement indispensable devrait s’effectuer ?, selon quelles modalités ?, quels rythmes ?, et suivant quels choix ?

La contribution de cette thèse est le développement d’un modèle d’analyse permettant d’intégrer les critères environnementaux et économiques dans le processus de décision, lors de la définition des politiques d’électrification. L’application du modèle au secteur électrique camerounais montre, en tenant compte de l’évolution de la consommation en électricité (2006-2025), que l’intégration de l’électricité verte améliore le bilan financier du secteur électrique malgré le surcoût d’investissement qu’elle engendre. L’appel de fonds nécessaire à l’investissement peut trouver auprès des organismes financiers une réponse d’autant plus favorable aux énergies renouvelables qu’au delà de l’amélioration du bilan financier, l’effet favorable pour l’environnement peut générer des recettes supplémentaires via les mécanismes de Kyoto et d’autres fonds internationaux en faveur de la protection de l’environnement mondial ; car ce scénario permet d’éviter l’émission d’environ 6 millions de tonnes de CO2 équivalent sur la période analysée.

La thèse est disponible sur le site des Bibliothèques de l’université de Louvain

Pépin Tchouate

Financer le développement de l’électrification rurale

Massé, René. Paris : Gret, 2005, 108 p. Études et travaux en ligne, n° 2

L’électricité fait partie des services essentiels. L’accès à l’électricité représente une amélioration massive des conditions de vie. Il stimule l’activité économique. Des solutions technico-économiques et institutionnelles originales émergent pour équiper les zones rurales difficilement raccordables au réseau national. L’extension de l’électrification demande une volonté politique et des investissements publics. Les besoins en financement dépassent les ressources publiques disponibles.

Dès lors, comment financer le développement de l’électrification rurale ? A partir de son expérience sur cette question, René Massé explicite dans ce texte en quoi un investissement public est nécessaire, quand bien même les réseaux sont gérés par des opérateurs privés. Il propose la mise en place d’un mécanisme de financement, couplant subvention et crédit, au service de la politique nationale d’électrification. Abondé par des fonds publics et des dotations de bailleurs de fonds, ce mécanisme apporterait un soutien à des projets d’électrification, portés par des acteurs divers, selon les choix définis dans la politique nationale.

Cette étude décrit les grands principes et l’architecture de tels mécanismes, puis en détaille les règles de financement. Elle ne propose pas une démarche « clé en main » censée être universelle : les choix techniques, institutionnels, sont définis par la politique nationale, de façon ad hoc. C’est bien plutôt un guide pour la conception et la mise en oeuvre de tels mécanismes, dans des contextes nationaux et selon des choix toujours spécifiques. La série de courtes études de cas de pays, en annexe, le montre bien.

Ce document est complété par « Comment se sont-ils électrifiés ? Deux études de cas de politique nationale d’électrification : France, États-Unis« , du même auteur, dans la même collection (Études et travaux en ligne n° 3).

Ce document est téléchargeable par parties :

Introduction, à la page : http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/intro.pdf

Financer le développement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/2fin_dev_elec.pdf

Concevoir un mécanisme de financement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/3mecanisme_fin_elec.pdf

Définir les règles de financement et les procédures du MFER, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/4regl_fin_mfer.pdf

René Massé