Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies

Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

M. Amara ESSY avait à ses côtés les Ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Brésil, le représentant de l’Union européenne et le Directeur général du 2iE.

Cet atelier organisé par l’Institut International de l’Engénierie de l’Eau et de l’Environ,nement – le 2iE-, le projet BEPINET et soutenu par l’Union Européenne regroupe des participants venus du Brésil, de l’Equateur, de France et du Burkina Faso. Durant 5 jours ils échangeront leurs expériences dans le domaine des bio-énergies.

René Massé

Burkina Faso : lancement d’un programme d’accès à l’énergie

Le 24 octobre 2008 a eu lieu le lancement officiel du projet d’accès aux services énergétiques (PASE) par Kader Cisse, ministre des Mines des carrières et de l’énergie du Burkina, en vue de capitaliser les acquis du projet de développement au secteur de l’électricité (PDSE) en cours exécution.

Financé par la Banque Mondiale et le Burkina Faso, ce projet vise à améliorer les services énergétiques modernes en zones rurales, périurbaines et urbaines. Il a pour but d’accroître la productivité et la gestion rationnelle et participatives des combustibles ligneux, destinés à approvisionner des installations autonomes de production d’électricité en milieu rural.

Ce projet, d’environ 21 milliards de franc CFA, a été adopté en août 2007. Il permettra le renforcement du réseau de distribution d’une quarantaine de localités et l’extension du réseau à plus de 70 nouvelles localités à travers les actions conjuguées de la Sonabel.

Les résultats attendus sont d’une part de faire bénéficier d’un accès à l’électricité à 120 000 nouveaux abonnés (soit un million de personnes) et d’autre part de permettre l’aménagement de 441 000 hectares de forêts et la diffusion de 250 000 foyers améliorés.

Ce projet s’articule autour de trois points essentiels :

  • L’accroissement de l’accès à l’électricité ;
  • La gestion de la fourniture en bois énergie et promotion des économies d’énergies et des énergies de substitutions ;
  • Le renforcement institutionnel et des capacités des acteurs du secteur de l’énergie.

Source : Mediaterre.

René Massé, Xavier Dufail

Burkina Faso : projet d’accès à l’énergie

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 26 juillet 2007 le financement d’un projet d’accès à l’énergie d’un montant de 38,8 millions de dollars EU.

CONDITIONS

Différé d’amortissement : 10 ans

Échéance : 40 ans

DESCRIPTION DU PROJET

Ce projet vise à renforcer l’accès aux services d’électricité et à en améliorer le niveau de qualité. Il consistera spécifiquement à financer :

  • A financer la réhabilitation, l’extension et la densification du réseau dans les zones urbaines et périurbaines,
  • A élargir l’accès aux services d’électricité dans les zones rurales, périurbaines et isolées, et
  • A mettre en œuvre des campagnes de communication pour promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie.

Il financera en outre un processus de gestion durable de l’approvisionnement en bois de feu au sein des communautés, des initiatives de substitution de combustibles et des campagnes de formation et de sensibilisation correspondantes.

Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter Christopher Walsh par téléphone (202-473-4594) ou par courrier électronique (cwalsh@worldbank.org).


Source : Banque Mondiale.

René Massé, Xavier Dufail

Afrique de l’Ouest : l’Agence Sud Coréenne de Coopération internationale accorde 2,5 millions de dollars US à la CEDEAO pour une étude de faisabilité que conduira le WAPP

La South Korea Korean International Cooperation Agency (ICA) s’est engagée à financer une étude de faisabilité et les premières études conceptuelles pour la mise en place d’un Centre de Coordination et d’information (Information and Coordinate Centre – ICC), études que conduira pour la CEDEAO l’équipe du West African Power Pool (WAPP).

Sept des quinze pays membres, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Nigeria et le Togo bénéficient déjà de l’interconnexion de leurs réseaux nationaux, permettant aux pays excédentaires à fournir les pays déficitaires en énergie. A cela s’ajoute le système d’interconnexion qui relie le Mali et le Sénégal et transporte l’énergie produite dans la centrale hydroélectrique de Manantali.

Le secrétariat du WAPP prévoit de construire une ligne de transport le long de la cote pour renforcer la capacité de transport de l’électricité.


Source : un article publié dans Leadership (Abudja), le 18 décembre 2007.

René Massé

Mali : rencontre des agences et structures nationales francophones responsables de l’électrification rurale

La rencontre annuelle du Club-ER se tiendra à Bamako du 8 au 12 avril 2008, grâce à un appui de la Facilité Energie de l’Union Européenne et au soutien renouvelé de l’ADEME et de l’OIF/IEPF. Le Club des Agences et Structures nationales en charge de l’électrification rurale (CLUB-ER) regroupe désormais une vingtaine d’institutions francophones d’Afrique.

Ces institutions sont issues de 15 pays africains : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, RCA, RDC, Sénégal, Tchad.

Une nouvelle dynamique pour le Club-ER avec la Facilité énergie

Pour la période de trois années qui s’ouvre (2008-2010), le Club-ER a prévu de mener de nouvelles initiatives au bénéfice de ses membres ; des actions spécifiques, de formations et de production de documents thématiques.

Cette nouvelle dynamique sera mise en oeuvre par son Secrétariat (IED) et ses cinq Points Focaux (ADER-Mauritanie, AER-Cameroun, SOPIE-Côte d’Ivoire, AMADER-Mali et ASER-Sénégal), qui interviendront en qualité de Coordonnateurs thématiques.

L’atelier de Bamako sert ainsi de cadrage pour le démarrage du projet et la programmation participative des activités pour l’année 2008.

Programme de l’Atelier

Trois principaux ateliers structureront les travaux de cette rencontre :

ATELIER n°1 : Programmation des activités des Groupes thématiques.

L’atelier vise l’élaboration du programme d’activités 2008 du Club-ER, marquant le lancement opérationnel du projet d’appui du Club-ER par la Facilité Energie de l’Union Européenne.

Il s’agira de finaliser les projets d’activités préparés par les cinq Coordonnateurs thématiques des Groupes « Impacts socioéconomiques » (ADER-Mauritanie), « Schémas organisationnels » (AER-Cameroun), « Outils et technologies » (SOPIE-Côte d’Ivoire), « Réduction des coûts » (AMADER-Mali) et « Régulation et financements » (ASER-Sénégal).

ATELIER n°2 : La microcentrale hydroélectrique au service de l’électrification rurale.

L’atelier est organisé en coordination avec une initiative régionale du PNUD/GEF et de l’IEPF associant 10 pays (Bénin, Mali, Togo, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Burundi, RDC et Rwanda) dont 7 pays membres du Club-ER et visant à promouvoir la technologie des microcentrales hydroélectriques grâce à l’élimination des obstacles organisationnels, réglementaires, techniques, économiques et financiers.

ATELIER n°3 : Les systèmes hybrides PV/Diesel et les financements alternatifs.

Organisé en partenariat avec l’European Union PV Platform, l’Alliance for Rural Electrification et l’AIE PVPS, cet atelier sera structuré en deux parties :

1- La première partie ciblera plus particulièrement les pays membres du Club-ER où l’option d’approvisionnement thermique diesel est souvent une réalité technico-économique, malgré un contexte écologiquement favorable au développement de l’énergie photovoltaïque.

2- La seconde partie fera un état des schémas alternatifs de financement des énergies renouvelables, dont les Mécanismes de Développement Propre.

Assemblée Générale du Club-ER :

La rencontre sera également l’occasion d’une Assemblée Générale du Club-ER, et des visites de projets d’électrification rurale seront organisées par l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (AMADER).

Pour tous renseignements, contacter le Secrétariat du Club-ER

Innovation Energie Développement (IED)
2, Chemin de la Chauderaie 69340 Francheville – France
Tél. +33 4 72 59 13 20
Fax : +33 4 72 59 13 39
Courriel : secretariat@club-er.org
Site Web : www.club-er.org

René Massé

Burkina Faso : travaux préparatoires de l’UPDEA pour résoudre les crises énergétiques en Afrique

Le comité scientifique de l’Union des Producteurs Transformateurs et Distributeurs d’Energies Electriques d’Afrique (UPDEA) s’est réuni du 12 au 14 Mars 2008 à Ouagadougou pour préparer son XVIe Congrès, prévu en juin à Nairobi (Kenya). Les travaux ont portés essentiellement sur l’étude des moyens pour sortir le secteur électrique africain de la crise actuelle.

Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel), M. Salif Lamoussa Kaboré a salué « La qualité du travail préparatoire accompli à Ouagadougou ».

M. Appollinaire Anani, représentant le secrétaire général de l’Updea, Hermann Mutima Sakrin a au préalable de la réunion, annoncé la création de l’Afsec à Accra au Ghana en mois de février 2008. L’Afsec est créée comme organe subsidiaire sous les auspices de la Commission africaine de l’énergie (Afrec).

Les participants de cette réunion préparatoire ont recommandé, entre autres :

  • L’accélération des démarches de la mise en place du Fonds africain pour le développement de l’électrification rurale (Fader) ;
  • L’intégration de nouvelles technologies dans la réalisation des projets d’électrification.

Ils ont également suggéré :

  • Le développement des potentiels énergétiques africains et en particulier l’utilisation des énergies renouvelables ;
  • La mise en place et le fonctionnement de la Commission africaine électrotechnique de normalisation (Afsec) ainsi que
  • La définition des normes de l’Afsec.

Le comité scientifique a fait ressortir aussi, l’importance de l’implication des communautés locales dans le développement de l’accès à l’électricité.

De l’avis de M. Kaboré, si les propositions issues de cette réunion sont mises en œuvre, elles devraient aider les différentes sociétés d’électricité à résoudre les nombreuses équations posées par la crise énergétique en Afrique.


Source : un article publié le 19 mars 2008 sur le site de L’Autre Quotidien (Cotonou)

René Massé

Burkina Faso : la plateforme multifonctionnelle de Lâ-Toden

Lâ-Toden et un village composé de cinq grands quartiers ; la plateforme multifonctionnelle y a été installée le 13 décembre 2006. Sur les dix premiers mois d’activité, les résultats sont très satisfaisants avec en moyenne 700 clients par mois, des recettes mensuelles de l’ordre de 160 000 francs cfa pour 100 000 francs cfa de dépenses de fonctionnement, qui consistent essentiellement en l’achat de gasoil et la rémunération des deux employées permanentes.

Gilbert Fossoun Houngbo, directeur au Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a visité le samedi 27 octobre 2007 la plateforme multifonctionnelle installée à Lâ-Toden, dans la province du Passoré au nord du pays, dont le PNUD avait financé les investissements.

La plateforme multifonctionnelle (PTF), qui libère les femmes de certaines corvées longues et pénibles, permet de faire fonctionner à Lâ-Toden une décortiqueuse multicéréales, un moulin à meules métalliques, un moulin à meules en pierres à céréale modèle diamant, un moteur qui entraine un alternateur triphasé de 400V qui produit l’électricité distribuée en réseau local pour les besoins d’éclairage, l’alimentation de chargeur de batteries et d’un poste à souder de puissance 2 kW. La plate-forme est gérée par des structures féminines au profit de 16 800 habitants.

Des acquis notables

Lâ-Toden est une localité de la région du Nord, qui est la plus pauvre du Burkina Faso selon les résultats d’une étude de l’Institut national de la statistique et de la démographie en 2003. Après sa visite, le directeur Afrique du PNUD a estimé que les PTF étaient un bon moyen pour faire reculer la pauvreté et la faim, pour la réduction de la mortalité infantile, la promotion de la santé maternelle. Il a été sensible aux avantages mis en avant à savoir : l’accroissement des produits transformés, l’allègement de la pénibilité des tâches des femmes, la création d’emplois, la fourniture de l’énergie électrique qui permet d’exploiter la PTF aux heures voulues… Pour 2008, le programme prévoit l’implantation de 40 PTF, et la recherche de partenariats pour des appuis dans divers domaines.


Source : un article publié sur le site du L’observateur paalga, à Ouagadougou, Burkina Faso, le 29 octobre 2007.

René Massé

Burkina Faso : standards de distribution d’énergie électrique par réseau aérien monophasé avec retour par la terre (SWER)

Le premier réseau SWER du Burkina Faso a été mis en service le 8 février 2007 et pendant les dix premiers mois de tests, il n’a pas présenté d’anomalie particulière. Le Burkina Faso a donc décidé de promouvoir ce type de réseau à bas coût et ce document officiel en définit les standards de mise en œuvre.

« Standard de mise en œuvre de SWER au Burkina Faso »

Collection des Standards de distribution d’énergie au Burkina Faso.
Reférence SWER-BF 01

Publié le 21 août 2006

214 pages

Ce document officiel décrit les modalités standards imposées au Burkina Faso pour la mise en œuvre et l’exploitation de ce procédé de distribution électrique basse tension qui n’utilise qu’un câble électrique, le retour étant assuré par la terre. Ce standard a été élaboré à partir de la norme en vigueur en Afrique du Sud, et adaptée au contexte du Burkina Faso.

Il décrit la technologie monophasée avec retour par la terre de 19 kV, en dérivation de systèmes 15, 20 et 33 kV, par l’intermédiaire d’un transformateur d’isolement (19 kV entre phase et neutre) ou directement relié (dérivation d’un système de 33 kV entre phases).

Ainsi, la technologie SWER s’inscrit désormais comme un des outils disposition de l’électrification rurale au Burkina Faso.

Emmanuel Nanéma, René Massé

La demande de bois énergie à Ouagadougou

Ce texte de Boukary Ouedraogo, publié le 20 mars 2006, présente différentes approches pour évaluer les flux de bois-combustibles dans les centres urbains d’Afrique et pour analyser des impacts des politiques.

« La demande en bois-énergie à Ouagadougou : esquisse d’évaluation de l’impact physique et des échecs des politiques de prix »

Auteur : M. Boukary Ouedraogo

Unoiversité de Ouagadougou, Burkina Faso

Mis en ligne sur le site Développement Durable et Territoire le 20 mars 2006

26 pages

Cet article vise à évaluer non seulement la demande de bois-énergie de la ville de Ouagadougou, l’impact de cette demande sur le patrimoine forestier de l’aire d’approvisionnement de cette ville, mais aussi à esquisser une évaluation des échecs des politiques de prix du bois-énergie.

Les méthodes d’évaluation de la consommation de bois-énergie sont passées en revue au regard des conditions d’offre de la ressource et des données existantes sur la demande de cette ressource.

Etant donné la problématique d’approvisionnement des ménages urbains et périurbains en bois énergie, ce document a le mérite de pouvoir inspirer les acteurs et décideurs du secteur en leur proposant diverses méthodologies d’évaluation aussi bien du potentiel ligneux d’une région que de sa consommation.

L’évaluation de la consommation tient aussi bien compte des coefficients par habitant que par catégorie d’utilisateurs, notamment les artisans et la petite restauration citadine.

L’évaluation du potentiel tient compte de la stratification des formations forestières et du volume du bois durablement exploitable.


Pour plus de détails :

  • Lire le texte intégral sur cette page du site Développement durable et Territoire.
  • Télécharger directement ce document ci-dessous.

Pépin Tchouate, René Massé

Afrique de l’Ouest : l’UEMOA adopte un document de stratégie de réduction de la pauvreté

Ce document a été adopté à l’issue de la 33ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue à Ouagadougou (Burkina Faso) le 18 janvier 2008. Il décrit les programmes à entreprendre en addition à ceux déjà existants dans les États en vue d’assurer une certaine efficacité et une cohésion au niveau régional.

La situation d’urgence que connait le secteur de l’énergie dans tous les pays de la région a été particulièrement évoquée à cette occasion.

De nombreux domaines sont concernés

Ce document, qui est un projet conjoint des commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, avait été recommandé à l’examen des chefs d’Etat et de gouvernement, par le conseil des ministres au cours de leur session de décembre 2007 à Ouagadougou. Il traite de nombreux domaines, et suggère de multiples actions comme :

  • Sur l’accès à des données de qualité pour la planification économique et le développement dans la région, la mise en place d’un fonds de soutien au développement des statistiques destiné à financer les différents programmes de développement des statistiques, et le renforcement des capacités des États ainsi que les institutions de formation de la région ;
  • Concernant les défis de la mobilité inter-communautaire et l’émigration vers les pays tiers, l’adoption d’une approche commune sur les migrations qui prenne en compte les dimensions régionales des migrations, notamment le développement des points de départ des migrants et la formulation d’une stratégie régionale de planification du territoire ;
  • Sur la question de l’Accord de partenariat économique (APE) en cours de négociation avec l’Union européenne, la Conférence a réaffirmé son engagement à continuer de négocier en bloc et la charger de convoquer une réunion des États de la Commission afin d’élaborer un cadre approprié sur les APE.

En particulier, concernant le secteur de l’énergie

Dans le secteur de l’énergie, la Conférence a entériné le plan d’urgence pour la fourniture d’énergie et proposé que des sources alternatives d’énergie soient explorées pour permettre à la région de faire face , dans les meilleurs délais, aux pénuries que connaissent les zones rurales en particulier.

Les chefs d’État et de gouvernement ont donné leur accord pour qu’un programme spécial d’énergie soit élaboré pour le Cap Vert en raison de sa situation insulaire.


Source : un article diffusé le 18 janvier 2008 sur le site de Afriquenligne

René Massé