Tunisie : un nouveau Programme de Maîtrise de l’énergie 2008-2011

Ce Programme de Maîtrise de l’Energie 2008-2011 a été décidé par le Chef de l’Etat lors du Conseil Ministériel du 15 Janvier 2008. Il vise à « Réduire la consommation d’énergie de 20% à l’horizon 2011 ».

Encouragé par les résultats très satisfaisants du premier plan triennal de maîtrise de l’énergie, la Tunisie s’engage dans un challenge ambitieux : réduire de 2 millions de TEP ses consommations d’énergie en quatre ans ! Tous les secteurs sont concernés.

Le programme triennal de maîtrise de l’énergie 2005-2008 a permis la réduction de la demande (8% de moins en 2007, soit près de 700.000 tonnes équivalent pétrole -TEP- économisées), l’amélioration de l’investissement dans les énergies renouvelables (chauffe-eau solaire) et l’évolution au niveau de la généralisation de l’utilisation du gaz naturel.

Au vu de ces résultats, le Conseil Ministériel a décidé de lancer un nouveau programme quadriennal qui couvrira la période 2008-2011. Ce programme, qui vise à réduire de 20%, à l’horizon 2011, la consommation de l’énergie, soit 2 millions de TEP, comporte les mesures suivantes :

Premièrement : l’économie de l’énergie dans les entreprises grandes consommatrices d’énergie :

  • Subordonner la réalisation des projets dont la consommation d’énergie dépasse 7.000 TEP par an à une autorisation préalable ;
  • Autoriser les entreprises, les groupements d’entreprises et les particuliers produisant de l’électricité pour leur consommation propre à transporter et à vendre leur excédent à la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) ;
  • Etablir l’équivalence entre les avantages accordés par le Fonds National de Maîtrise de l’Energie et ceux attribués par le Fonds de Développement de la Compétitivité Industrielle.

Deuxièmement : l’économie de l’énergie dans le secteur du bâtiment :

  • Obliger les nouvelles constructions collectives à respecter des règles spécifiques en matière d’énergie ;
  • Promouvoir davantage l’utilisation de l’énergie solaire pour le chauffage de l’eau dans les constructions collectives, en ciblant notamment 80 unités hôtelières ;
  • Remplacer les ampoules électriques ordinaires par des ampoules économiques et œuvrer à leur généralisation d’ici la fin 2011.

Troisièmement : l’économie de l’énergie dans le secteur du transport :

  • Promouvoir davantage le transport public en commun et développer l’utilisation du transport ferroviaire et maritime des voyageurs et des marchandises ;
  • Imposer le diagnostic des moteurs des véhicules à l’occasion de chaque opération de visite technique.

Quatrièmement : l’énergie de substitution :

  • Poursuivre la mise en œuvre du programme de raccordement au réseau de gaz naturel.

Cinquièmement : promotion des énergies renouvelables :

  • Elever à 4% en 2011 la part des énergies renouvelables dans la production globale d’énergie ;
  • Renforcer l’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur agricole ;
  • Développer la recherche scientifique dans le domaine de l’énergie renouvelable.

Sixièmement : le financement, l’organisation, l’encadrement et la sensibilisation :

  • Promouvoir les ressources du Fonds National de Maîtrise de l’Energie au moyen des recettes provenant des projets réalisés dans le cadre du mécanisme de développement propre (MDP) ;
  • Poursuivre la campagne de sensibilisation à la maîtrise de l’énergie et organiser une conférence nationale sur la maîtrise de l’énergie ;
  • Généraliser à l’ensemble des gouvernorats du pays les services régionaux de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie et promouvoir leurs ressources humaines.


Source : un article publié sur le site de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie

René Massé

Sénégal : inauguration d’une centrale électrique à Kounoune, près de Dakar

Cette nouvelle infrastructure permettra de réduire « de manière significative », les délestages subis ces dernières années par les populations et les industriels du pays, a indiqué M. Madani Tall, le directeur des opérations de la Banque pour le Sénégal, lors de la cérémonie d’inauguration.

Le chef de l’État a inauguré mardi 22 janvier 2008 la centrale électrique de Kounoune. Le coût global de 45 milliards de FCFA a été financé par la Banque mondiale par le biais de sa filiale, la Société financière internationale, par le gouvernement du Sénégal et par d’autres partenaires.

D’une capacité de 67,5 mégawatts, la centrale va augmenter la capacité du parc de production d’électricité de 13,5% et permettra ainsi à la SENELEC de fournir de l’électricité à plus de 200.000 foyers, éclairant plus d’un million de Sénégalais.

M. Tall a indiqué que « le secteur Energie du Sénégal doit être redressé en combinant les restructurations financières et les réformes pour une performance accrue profitant aux consommateurs sénégalais, ménages et entreprises qui ont droit à une électricité disponible, de qualité et d’un coût raisonnable ».

« Ce secteur nécessitera, a-t-il relevé, davantage d’investissements et des financements très importants mobilisables auprès du secteur privé et des bailleurs de fonds ».

Le directeur des opérations de la Banque mondiale a annoncé qu’un processus était en cours pour sélectionner des promoteurs privés pour le financement et la réalisation d’une autre centrale électrique, d’une capacité supplémentaire de 70 mégawatts. Son installation est prévue à Tobène. « Riche de notre expérience commune sur ce projet de Kounoune, nous espérons pouvoir accélérer la mise en œuvre du projet de Tobène pour l’inaugurer, Inch’Allah, en 2010 », a-t-il indiqué.


Source : un article diffusé sur le site Internet de AllAfrica, le 23 janvier 2008.

René Massé

Maroc : l’ONE va créer une antenne à Londres

ONE International, antenne de l’Office National de l’Electricité, sera chargée de promouvoir la politique de coopération avec l’Afrique subsaharienne

« A terme, elle pourra être cotée à la Bourse de Casablanca et sur l’AIM – Alternative Investment Market – de Londres », espère M. Younes Maamar, directeur de l’Office et architecte du projet.

L’ONE va se doter d’une tête de pont à Londres

ONE International servira de plateforme pour les interventions de l’ONE en Afrique subsaharienne. L’ONE a choisi Londres pour deux raisons : la proximité avec les opportunités de financements et la concentration des informations. L’Office a déjà recruté le directeur général de ONE International, M. Mohamed Sedenou.

L’ONE, déjà présent en Sierra Leone et au Sénégal

L’ONE a bel et bien une stratégie de développement de ses activités en Afrique, même si elle se construit au fil des opportunités.

-1. Sénégal :

Sa réussite la plus récente est l’obtention, fin 2007, d’une concession pour l’électrification rurale au nord du Sénégal.

-2. Sierra Leone :

C’est l’implication la plus ancienne de l’Office marocain : la réhabilitation de la production et de la distribution d’électricité en Sierra Leone. La National Power Autority de Freetown devait faire face à trois problèmes :

  • Lutter contre les pertes sur son réseau : les pertes étaient de 41% à la prise de responsabilité de l’ONE, l’intervention de l’Office marocain les a déjà ramenées à 18% ;
  • Réhabiliter sa centrale : pour faire passer la puissance de production de 5 mégawatt, à 18 aujourd’hui avec pour objectif d’arriver à 40 ;
  • Récupérer ses créances auprès de ses clients.

Autres projets d’implication à l’étude

Une duplication de l’expérience Sierra Leone est en préparation avec le Tchad, portant sur la réhabilitation du réseau de distribution. Une autre est en projet au Liberia, avec un financement de l’International Finance Corp.

En fait, résume M. Younes Maamar, le développement de l’ONE en Afrique subsaharienne s’appuie sur trois métiers bien maitrisés par l’Office marocain : les réhabilitations, les recouvrements auprès des clients et la mobilisation des fonds.



Source : un article publié le 18 janvier 2008 dans l’édition numérique de l’Economiste.

René Massé

Tunisie : les programmes de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables permettraient d’économiser 100 millions de tonnes équivalent pétrole d’ici 2030

Telles sont les conclusions d’une étude stratégique portant sur l’utilisation rationnelle de l’énergie en Tunisie.

Le XIème plan de développement (2007/2011) envisage d’économiser globalement 640 mille TEP d’énergie en 2010.

Le programme triennal de maîtrise de l’énergie 2005/2008

Ce programme, une des principales composantes de la politique tunisienne dans ce domaine, prévoit une économie d’environ 1,25 millions de TEP, soit en moyenne 300 mille TEP par an et une réduction de 220 millions de dinars (MD) de la subvention de l’État.

Les orientations principales de ce programme sont la consolidation de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel, la certification énergétique des équipements électroménagers, l’utilisation des technologies de la cogénération par l’installation d’unités de production d’une capacité de 50 MW aux environs de 2008 et de 60 MW supplémentaires aux environs de 2011, ainsi que l’utilisation du gaz naturel dans les secteurs industriels et de l’habitat.

Le XIème plan de développement 2007/2011

La Tunisie s’est fixé des objectifs ambitieux :

  • En matière d’énergies renouvelables dans le cadre des orientations du XIe plan à savoir : relever leur part dans la consommation nationale d’énergie primaire à 6,5% en 2030, contre moins de 1% actuellement, et réduire l’intensité énergétique (rapport de la consommation d’énergie et de la production mesurée par le PIB) d’environ 2% par an.

Fondée sur le développement de l’énergie éolienne pour la production de l’électricité, la stratégie tunisienne se propose de relever la production nationale d’électricité à près de 175 MW en 2010, soit 4,2% de la capacité globale de la production électrique.

Le programme de généralisation du chauffage solaire de l’eau (chauffe-eau solaire) qui s’étend sur la période 2005/2011, a réalisé, pour sa part, un véritable changement dans le développement de ce marché en Tunisie. Celui-ci a, en effet, permis d’installer 57 mille m2 de capteurs solaires jusqu’à 2006, avec un objectif de 620 mille m2 à l’horizon 2010 et de réduire ainsi la subvention de l’État de 2,5 MD par an.

  • Pays aux ressources naturelles modestes, la Tunisie s’emploie également à consolider ses réalisations en matière de maîtrise de consommation d’énergie. l’État envisage à cette fin :
    • de mettre en place des outils de financement innovants, tels que le montage de mécanismes de financement dédiés à l’efficacité énergétique, s’articulant autour des objectifs du Fonds National de Maîtrise de l’Energie,
    • de consolider le cadre règlementaire et les programmes de recherche et développement pour réduire la facture énergétique qui devient de plus en plus lourde pour l’économie du pays.

Source : un article diffusé sur le site Internet de Tunisia Online le 15 Janvier 2008.

René Massé

Chine : les résultats très positifs du programme d’efficacité énergétique de la Banque mondiale et du Fonds mondial pour l’Environnement

Après dix années d’efforts, le programme d’efficacité énergétique a permis d’économiser ces deux dernières années l’équivalent en charbon de la consommation énergétique de la France.

La Chine est le deuxième consommateur d’énergie au monde. Son objectif est de réduire de 20% l’utilisation d’énergie par unité du PIB d’ici 2010.

Le développement des entreprises de services énergétiques et leurs résultats

L’industrie de la conservation d’énergie de la Chine a fait ses débuts en 1998, avec trois entreprises de services énergétiques, aussi appelés ESCO ou EMC. Elles ont été créées à Shandong, Liaoning et Pékin, grâce aux 151 millions de dollars accordés par le Projet de conservation d’énergie de la Chine soutenu par le gouvernement chinois, la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et la Commission européenne. Ces ESCO ou EMC, qui aident les industries à économiser de l’argent en utilisant moins d’énergie, voient le jour partout dans le pays. En 2006, près de 100 EMC finançaient plus de 400 projets de conservation d’énergie dans 16 provinces, soit des investissements totalisant 280 millions de dollars. Vu la croissance rapide enregistrée l’année dernière, les niveaux d’investissements pourraient doubler en 2007.

Les projets lancés en 2005 et 2006 devraient générer des économies d’énergie correspondant respectivement à 18 millions et 21 millions de tonnes de charbon standard, ce qui dépasse les prévisions initiales de « plusieurs degré de magnitude ».

C’est « l’efficacité énergétique qui aurait le plus d’effets, le plus rapidement » pour réduire la quantité de dioxyde de carbone dégagé par les centrales à charbon en Chine, a indiqué M. Bob Taylor, spécialiste en chef de l’énergie à la Banque mondiale. Le gouvernement estime que les 1 008 plus gros consommateurs industriels d’énergie représentent près de 30 % de la consommation primaire d’énergie de la Chine, constituant ainsi une « mine d’or » quant aux économies d’énergie potentielles.

Les programmes d’efficacité énergétique

Pour parvenir à l’objectif de réduction de 20% d’ici 2010, les efforts se concentrent sur :

-* L’aide à la création d’ESCO commercialement viables à travers le 2ème Projet de conservation d’énergie ; -* L’élaboration de nouveaux modèles d’entreprises pour le secteur public de l’énergie au moyen du programme de financement de l’efficacité énergétique des services publics ; -* La modernisation des systèmes de chauffage et la construction d’édifices plus écoénergétiques par le biais du projet de réforme du chauffage et de l’efficacité énergétique des édifices ; -* Le financement de l’efficacité énergétique par un programme novateur de financement du carbone ; -* la rénovation industrielle : la Banque mondiale et les représentants du gouvernement chinois ont mis au point un vaste programme de financement de projets de rénovation industrielle coûtant entre 1 et 5 millions de dollars et qui sera lancé par le projet de financement de l’efficacité énergétique de la Chine.

De nouveaux investissements au profit de l’efficacité énergétique effectués par le biais des EMC devraient atteindre 1 milliard de dollars en l’espace de trois à cinq ans et fournir quelques 70 à 80 millions de tonnes d’équivalent charbon (t.e.c.) en économies d’énergie pendant toute la durée de vie des projets financés, indique un récent rapport sur les innovations de la Banque mondiale en Chine.

Types de projets soutenus et mode de financement

Les projets soutenus par les EMC comprennent des rénovations de chaudières, la mise à niveau technologique des systèmes de combustion, la réfection des fours et appareils de chauffage, la récupération et l’emploi de la chaleur perdue ou du gaz de combustion, la rénovation des systèmes à moteur, le remplacement des systèmes de refroidissement, la rénovation des alimentations internes, ainsi que la réfection et l’innovation des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation, et même le remplacement des ampoules électriques.

Les sociétés touchent un pourcentage élevé (habituellement 80 %) des économies estimées jusqu’à ce que leur investissement soit remboursé, en général en l’espace de un à trois ans. Les économies réalisées compensant le coût de l’investissement, les entreprises participantes reçoivent un équipement plus efficace qu’elles pourront utiliser pendant de longues années sans rien avoir à débourser.

Un nouveau projet de financement de l’efficacité énergétique

Accordant priorité à ce marché, le gouvernement chinois et la Banque mondiale ont élaboré un nouveau projet de financement de l’efficacité énergétique qui verra le jour grâce à un nouveau prêt de l’ordre de 200 millions de dollars de la Banque et à une subvention de 13 millions de dollars du FEM. Ce projet, qui devrait être approuvé dans les mois qui viennent, permettra le développement de vastes programmes de prêts pour l’efficacité énergétique, disponibles dans trois banques nationales chinoises, pour des projets de l’ordre de 5 à 10 millions de dollars dans l’industrie lourde.


Source : article diffusé sur le site de la Banque mondiale, à lire en entier sur cette page.

 

René Massé

Ouganda : construction d’une centrale hydroélectrique sur le Nil

Les 682 millions de dollars destinés à la construction de la centrale hydroélectrique sont apportés en particulier par la Banque européenne d’investissement (BEI) à hauteur de 92 millions d’Euros, la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que PROPARCO et l’AFD à hauteur de 72,8 millions de US dollars.

Bujagali Energy Limited (BEL) construira puis exploitera en qualité de producteur indépendant cette centrale hydroélectrique de 250 MW, située sur le Nil, à 8km en aval du Lac Victoria, à Bujagali. L’actionnariat de Bujagali Energy Limited (BEL) est contrôlé par le Fond Aga Khan pour le Développement Economique (AKFED), Sithe Global Power (USA) et le Gouvernement Ougandais.

Avec 9% de la population connectée au réseau électrique, l’Ouganda est un des pays les plus en retard au monde en termes d’accès à l’électricité. Ce secteur est marqué par un très fort déficit énergétique (seulement la moitié de la demande en période de pointe pouvant être servie).

Les travaux de constructions ont démarré en juin 2007 et la mise en service de la centrale est prévue pour le premier trimestre 2011.

Vital pour une amélioration durable de la situation de crise énergétique que traverse actuellement l’Ouganda, ce projet devrait à lui seul générer près de la moitié de l’énergie produite dans le pays à sa mise en service, et ce, à un coût de production deux fois inférieur au coût de génération actuel de l’électricité d’origine thermique.

Le barrage de Bujagali présente en outre des impacts environnementaux et sociaux limités. Situé sur le Nil blanc, il permet, d’une part, d’utiliser une deuxième fois l’eau déjà turbinée par les barrages existants d’Owen Falls ; d’autre part, ce barrage « au fil de l’eau », devrait avoir un impact relativement réduit sur son environnement proche (inondant une surface limitée de 80 ha, le déplacement de population n’a concerné que 634 personnes). Le projet devrait également permettre d’éviter une émission d’1,5 millions de tonnes de CO2 par an soit environ 300 fois moins d’émissions sur une période de 50 ans qu’une centrale thermique équivalente.


Sources :

  • Un article diffusé sur le site de PROPARCO, à lire en entier sur cette page, et
  • Un article diffusé le 6 janvier 2008 sur le site « Les Afriques : le journal de la finance africaine » sur cette page.

René Massé

Haïti : la BID offre 750 mille dollars américains pour réhabiliter la centrale hydroélectrique de Péligre

La Banque interaméricaine de développement (Bid) a approuvé, le 8 janvier 2008, un don de coopération technique de 750 000 dollars américains pour la préparation du programme de remise en état de la centrale hydroélectrique de Péligre (CHP) en Haïti.

L’objectif, selon la Bid, est d’identifier les activités nécessaires à la remise en état et au fonctionnement efficace de la centrale hydroélectrique de Péligre qui fournit 25% de l’énergie publique en Haïti.

Une partie de ces ressources, soit 550 000 dollars, proviendra du Fonds d’infrastructure de la Bid (Infrafund), les autres 200 000 dollars américains du Fonds des opérations spéciales (Fos) de l’institution.

Ce programme vise à renforcer la capacité opérationnelle des installations hydroélectriques en améliorant ses équipements de façon général, et sa partie électromécanique en particulier, afin d’accroitre la production électrique.

Le projet sera mis en œuvre en coordination avec l’entreprise publique Electricité d’Haïti (Edh).


Source : un article diffusé le samedi 12 janvier 2008 surle site de Alter Press, le réseau alternatif haïtien d’information.

René Massé

Suisse : la Fondation centime climatique achète 12 500 certificats de Kyoto au Honduras

La Fondation centime climatique a enregistré sur le compte du registre national du commerce suisse des émissions de CO2 ses premiers 12 500 certificats de Kyoto étrangers. Ils proviennent d’un projet de production de biogaz au Honduras.

Constituée en août 2005, la Fondation centime climatique regroupe notamment l’Union pétrolière suisse, economiesuisse et le Touring Club Suisse. Le centime climatique est une mesure volontaire de l’industrie pétrolière destinée à réduire les émissions de CO2 conformément à l’accord de Kyoto.

Chaque certificat correspond à une tonne de CO2 évitée, a indiqué la fondation. Au Honduras, du biogaz est obtenu à partir des eaux usées de la production d’huile de palme. Ce gaz permet de générer de l’électricité qui est injectée dans le réseau local. Le projet a été conçu par le WWF.

Pour atteindre ses objectifs, la fondation prévoit d’acquérir dix millions de certificats de Kyoto à l’étranger, issus de projets de protection climatique de haute qualité. Jusqu’ici, des contrats pour 7,7 millions de tonnes de réduction de CO2 ont été signés.

Les certificats seront transférés sur le compte national de la fondation jusqu’en 2013. La fondation, elle, les transmet gratuitement à la Confédération afin de permettre à la Suisse de respecter ses engagements de Kyoto, c’est à dire de baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 8% par rapport à 1990 d’ici 2012.

La Fondation centime climatique

La Fondation Centime Climatique est une mesure volontaire des milieux économiques suisses pour une protection efficace du climat. Elle s’est engagée auprès de la Confédération à réduire, au cours de la période 2008 à 2012, neuf millions de tonnes de CO2, dont au moins un million de tonnes en Suisse.

La Fondation Centime Climatique est financée par une redevance de 1,5 centimes par litre prélevée sur toutes les importations d’essence et de diesel. Au total, la fondation disposera sur la période 2008-2012 de quelque 735 millions de francs suisses.

  • 375 millions de francs suissesseront investis dans des projets nationaux relevant des domaines de la rénovation des bâtiments, des transports, de la chaleur industrielle, de l’utilisation de la chaleur résiduelle et de la chaleur ambiante.
  • A l’étranger, 210 millions de francs suisses seront affectés à l’achat de certificats de Kyoto.
  • Une réserve stratégique de 150 millions de francs suisses sera conservée.

Comment soumettre un projet au financement de la Fondation ?

Dans le cadre des Programmes de Financement de projets de la Fondation, il existe deux possibilités de soumettre une demande de projet.

  • Programme Enchères : afin de pouvoir participer à l’une des enchères, votre projet doit réaliser des réductions d’émissions d’au moins 1 000 tonnes de CO2 au cours de la période 2008-2012.
  • Programme Projets à grande échelle : le programme vise des projets sélectionnés qui réalisent des réductions d’émissions de plus de 10 000 tonnes de CO2 au cours de la période 2008-2012.

Le dépôt d’une demande ne peut s’effectuer qu’après décision de la Fondation centime climatique. Veuillez adresser vos questions au Directeur pour la Suisse, Monsieur Thomas Schmid. Il est à votre disposition au numéro de téléphone 044 387 99 03 ou par courriel à thomas.schmid@stiftungklimarappen.ch.

Le détail du processus de sélection de projet est disponible en ligne, sur cette page du site de la Fondation.


Source : un article diffusé le 14 janvier 2008 sur le site Edicom – L’actualité suisse et internationale.

René Massé

Angola : projet solaire dans 23 localités rurales

La Fortis Bank d’Espagne va octroyer en 2008 plus de 5 millions de dollars américains pour financer l’installation de systèmes solaires dans plusieurs localités de la province de Huambo, au centre du pays.

Réduire les coûts d’accès à l’électricité dans le cadre d’un projet de développement social…

Selon la société Saema, chargée des centraux thermiques ce projet couvrira dans une première phase 23 localités, notamment les sièges municipaux et communaux de la province.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de développement social et sanitaire de la province, qui vise à réduire les coûts de l’électricité, le degré de contamination et à améliorer la qualité de vie des bénéficiaires.


Source : un article mis en ligne le 4 janvier 2008 sur le site de Angola Press sur cette page.

René Massé

Sénégal : la BOAD co-finance une centrale électrique à Kahone

La Banque ouest-africaine pour le développement (BOAD) a signé une convention de prêt d’un montant de 7,3 milliards de CFA au bénéfice de la SENELEC pour la construction de la centrale de Kahone (Kaolack).

La BOAD montre ainsi de sa disposition à accompagner la politique énergétique du Sénégal en lui apportant un soutien financier pour la construction de nouvelles centrales électriques.

La Banque ouest-africaine pour le développement (BOAD) a réaffirmé vendredi 14 Décembre 2007 à Dakar sa ‘’totale disponibilité » à l’égard de l’État du Sénégal et de sa politique énergétique notamment.

Ce prêt financier de 7,3 milliards de CFA doit permettre l’achèvement des chantiers de la centrale de Kahone et sa mise en service en novembre 2008. L’ouvrage est en train d’être construit par la firme finlandaise Wartsila.

Institution de financement du développement en Afrique de l’Ouest basée à Lomé (Togo), la BOAD contribue déjà au financement de la réalisation d’infrastructures routières au Sénégal.


Source : un article publié sur le site d’APS, visible sur http://www.aps.sn/articles.php?id_article=38249″ class=’spip_out’ rel=’external’>cette page.

Elhadji SYLLA, ASER