Ghana : 350 millions USD des Etats-Unis pour l’électrification

Le Ghana a obtenu une facilité de crédit de 350 millions de dollars US pour financer la mise en oeuvre de la phase quatre du Programme autonome d’électrification rurale (SHEP-4).

Il est estimé qu’environ 1 million de personnes dans 2.000 communautés au Ghana pourront avoir accès à l’électricité dans le cadre de ce financement.

L’accord a été signé mardi 16 septembre 2008 à Washington par le vice-ministre des Finances du Ghana, le Professeur George Gyan Baffour au nom du gouvernement, tandis que M. Joe Grandmaison, un membre du Conseil d’administration d’Exim Bank l’a signé pour son institution.

Le professeur Gyan Baffour a révélé que le projet, qui doit être mis en œuvre par le ministère de l’Energie avec le soutien technique de la Société d’électricité du Ghana (ECG), avec d’autres projets en cours, déboucherait sur un meilleur accès à l’électricité d’un niveau actuel de 60 pour cent à 80 pour cent dans les cinq prochaines années. Selon lui, ce projet a également été structuré pour permettre une forte participation ghanéenne à la phase de construction en employant environ 500 Ghanéens.

Ces fonds seront mis à la disposition du Ghana par le biais des banques américaines Exim Bank et JP Morgan & Chase.

Le président Kufuor, qui a assisté à la signature officielle de l’accord sur cette facilité de crédit à Blair House à Washington DC, a estimé qu’elle allait promouvoir la campagne de son gouvernement destinée à mettre toutes les écoles du pays à l’heure de l’informatique. En outre, cette initiative va permettre au Ghana de s’assurer que toutes les communautés soient approvisionnées en électricité, conformément à l’objectif de faire du Ghana un pays à revenu intermédiaire d’ici à 2015.

Le SHEP est une composante du Programme d’électrification national du Ghana (NES) dans le cadre duquel les communautés, dans un rayon de 20 kilomètres d’un réseau d’alimentation électrique moyenne tension qui remplissent d’autres critères, sont autorisées à se connecter au réseau électrique national.

Depuis sa création en 1989, le pourcentage de Ghanéens qui ont accès à l’électricité est passé de 15 pour cent à environ 60 pour cent.



Source : un article publié sur le site de PANA le 18 septembre 2008.

René Massé, Xavier Dufail

Quel usage pour les prêts bonifiés ?

Capitalisation sur le portefeuille de projets d’efficacité énergétique
et d’énergies renouvelables du groupe AFD et du FFEM

Ce document, publié en septembre 2007 par l’AFD (Agence Française de Développement), décrit les projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables qui ont bénéficié de financement dans le cadre du mécanisme de prêts bonifiés de l’AFD.

source : Les publications ExPost sur le site de l’AFD

René Massé, Xavier Dufail

Bénin : l’AFD contribuera à l’électrification rurale à hauteur de 7,8 millions d’Euros

Brice Hortefeux, ministre français de l’Immigration et de l’Identité nationale, en visite au Bénin le 17 septembre 2008, a annoncé une aide de l’Agence française de développement de 7,8 millions d’euros pour financer des projets d’électrification rurale.

Le ministre français et M. Soulé Mana Lawani, ministre béninois de l’Economie et des Finances, ont signé une convention portant sur une aide de la France de plus de 5 milliards de Francs CFA (7,8 millions d’euros) au Programme d’électrification rurale du Bénin.

Ce programme d’électrification rurale du Bénin implique plusieurs partenaires techniques et financiers européens, pour un montant total de 13,2 milliards de francs CFA (soit 20,1 millions d’euros), auquel l’AFD contribuera à hauteur de 38,8 %.

« Ce Programme permettra :

  • Le raccordement d’une soixantaine de localités rurales au réseau d’électricité de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE), et
  • Le renforcement des capacités des structures de gestion : la SBEE et l’Agence Béninoise d’Electrification Rurale et de Maîtrise de l’Energie – ABERME ».

Source : un article diffusé sur le site de l’APA, Agence Panafricaine le17 septembre 2008.

René Massé

Sénégal : l’Inde accorde un crédit de 15 millions de dollars pour l’électrification rurale

Le Gouvernement du Sénégal a signé à New Delhi un accord de crédit de 25 millions de dollars américains, dont 15 millions (soit 11 milliards de FCFA) destinés à financer des projets d’électrification rurale.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ce crédit est destinée au financement des projets relatifs à l’électrification rurale (15 millions de dollars) et au développement de la pêche (10 millions de dollars).

L’ambassadeur du Sénégal en Inde, Amadou Bocoum et le directeur de la banque Exim Bank of India, ont signé l’accord de financement. La ligne de crédit est consentie à un taux de 1,75 % remboursable avec un différé de 5 ans.


Source : un article de M. Khady Bakhoum publié le 23 septembre 2008 sur le site de Walf Fadjri

René Massé

Turbine Pelton

Gret-2006, 7 pages

Cette fiche technique présente de manière synthétique la turbine Pelton avec ses grands principes de construction, d’installation et de maintenance.


Machine hydraulique au fonctionnement simple, le principe de la turbine repose sur la transformation de l’énergie potentielle de l’eau, évaluable par la pression, en énergie cinétique. D’une conception accessible, le faible nombre de pièces mis en jeu en fait une turbine particulièrement robuste.

La plage d’utilisation des turbines Pelton est très large, avec notamment des roues à augets qui peuvent atteindre une dizaine de mètres de diamètre. Dans le cas de la micro hydraulique, ce type de turbine est particulièrement adapté à des chutes supérieures à une cinquantaine de mètres et avec des débits compris entre 0,1 et 7 m3/s.

Jacques Monvois, Gret

Mali : La Banque mondiale accorde plus de 35 millions de dollars US pour la poursuite du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural

La Banque mondiale a décidé d’accorder un financement additionnel d’un montant total de 35 millions de dollars des Etats-Unis, soit 15,050 milliards de F CFA, pour permettre à l’Agence de poursuivre ses activités sur une plus grande échelle, pendant la période 2009-2012. L’information a filtré de la 11e session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Agence qui s’est déroulée le 7 août 2008 à Bamako.

La nouvelle phase du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural (PEDASB)

Ce projet permettra de démocratiser davantage l’énergie en milieu rural. D’ici juin 2012, ce financement permettra :
- L’accès à lélectricité de 28 890 nouveaux abonnés ruraux ;
- La diffusion de 500 000 foyers améliorés ;
- La mise en gestion villageoise de 500 000 hectares de forêts ;

- La diffusion de 180 000 lampes basse consommation.

AMADER : Un bilan positif

Au cours de cette 11ème session ordinaire du CA de l’Agence, M. Touré a souligné que les recommandations issues de la dernière session avaient été mises en œuvre :
- Au plan administratif, l’Agence est en train de recruter un Directeur Administratif et Financier.

- Au plan opérationnel, elle a poursuivi ses activités et a enregistré des résultats fort appréciables tant au niveau de l’énergie domestique que de l’électrification rurale.

  • Au niveau de l’énergie domestique :

- Il a été mis sous gestion villageoise près de 675.000 hectares de formations forestières ;
- Plus de 250 marchés ruraux de bois énergie ont été mis en place et rendus fonctionnels dans le cadre de la collaboration avec la Direction
Nationale de la Conservation de la Nature ;
- La plupart des grandes villes du pays disposent désormais de leur Schéma Directeur d’Approvisionnement en bois énergie (SDA) ou en disposeront avant la fin de cette année 2008 ;

- Plus de 476 000 foyers améliorés et 43 700 réchauds à

- gaz ont été diffusé au 30 juin 2008 dans les différentes localités du
pays ;

- Pendant le premier semestre 2008, ce sont 7 600 réchauds à pétrole qui ont été importés et mis sur le marché ;

  • Au niveau de l’électrification rurale :

- Au 30 juin 2008, plus de 28 390 abonnés ont eu accès à l’électricité dans plus de 170 localités à travers tout le pays. En juin 2009, à l’achèvement des projets en cours couvrant une cinquantaine de localités, plus de 40 700 abonnés auront accès à l’électricité ;
- 43 000 lampes basse consommation ont été diffusées, dont 13 000 au cours du premier semestre 2008.


Source : un article de M. Abdoul Karim KONE diffusé sur le site de l’Indépendant le 7 août 2008 sous le titre « Énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural : La Banque Mondiale accorde plus de 15 milliards de F CFA à l’AMADER ».

René Massé

Mali : l’aménagement du barrage de Taoussa à Gao mobilise les bailleurs

Le financement du Projet d’aménagement du barrage de Taoussa est à l’étude. Le Mali compte sur ses partenaires financiers, et en particulier sur le Fonds Saoudien, la BID, l’OPEP et la Banque Mondiale, pour financer les 97 milliards de F CFA requis.

Ce projet permettrait l’aménagement de 139 000 hectares de terre, la construction de routes, et, sur le plan énergétique, la production de 25 Mgw d’énergie électrique pour alimenter la région de Gao. A long terme, il produira 118 Gwh/an d’énergie hydroélectrique, soit 87% des 135 Gwh de la demande totale d’énergie dans la zone du projet. Il ferait de la région de Gao un pôle de développement du Mali.

Les bailleurs de fonds potentiels étudient la faisabilité du projet. Le coût du projet est estimé à 216 millions d’Euros aux conditions économiques de 2007. Actuellement, les principaux bailleurs intéressés sont :

  • La BID, qui envisage de contribuer à hauteur de 50 milliards de dollars ;
  • L’OPEP, 8 milliards de dollars ;
  • La BADEA, 10 milliards de dollars ;
  • La BOAD, 8 milliards de dollars ;
  • La BIDC, 7,5 milliards de dollars ;
  • La Banque Mondiale, 25 milliards de dollars ;
  • Le Fonds Abou Dabhi, 20 milliards de dollars ;
  • Après la visite des représentants du Fonds Koweitien, ce dernier pourrait apporter 21, 5 millions de dollars ;
  • Une délégation saoudienne a visité les régions de Tombouctou et Gao du 14 au 23 juillet 2008. Au terme de la visite, les représentants saoudiens et l’Autorité pour l’aménagement de Taoussa
    ont élaboré et signé une aide-mémoire qui prévoit que le Fonds Saoudien pourrait s’engager à hauteur de 13,5 millions de dollars.

L’ouvrage permettra, à court terme, de rétablir l’autosuffisance alimentaire de la Boucle du Niger à travers la relance et l’extension de la production agricole grâce à une plus grande maîtrise du niveau de crue du fleuve et des conditions d’inondation. Il assurera la continuité
du transport entre Tombouctou et Gao par une jonction fluviale Tombouctou-Taoussa associé à la future route Taoussa – Gao.

Le programme de développement pour les six premières années du projet inclut la construction du barrage et de ses ouvrages annexes (écluse, centrale électrique de 25 MW et lignes électriques), d’une route d’accès au site de Taoussa ainsi que d’une première tranche de 3 500 ha de périmètres irrigués.

Les ouvrages annexes du barrage sont, entre autres, une digue en enrochement, une route d’accès au site du barrage, une centrale hydroélectrique de 25 MW de puissance installée, une ligne électrique aérienne haute tension de 90 KV et de 120 km.


Source : d’après un article de M. Abdoul Karim Kone publié le 25 Juillet 2008 dans L’indépendant à Bamako et diffusé dans la « Revue de presse Accès à l’énergie- Réduction de la pauvreté » de la CEDEAO – UEMOA du 28 juillet au 1er août 2008.

René Massé

Vietnam : la Banque asiatique de développement accorde un prêt de 99 Millions d’Euros pour un barrage hydroélectrique

Le projet, d’un montant total de 267,3 millions de dollars (170 millions d’euros), devrait être terminé en 2013. Cette contribution de la BAD servira à la construction de la centrale de 156 mégawatts sur la rivière Song Bung, dans la province de Quang Nam, dans le centre du Vietnam.

Ce projet est destiné à réduire les pénuries croissantes d’électricité dans un pays en plein boom économique.

« Le Vietnam a un besoin aigu d’électricité. La demande en énergie électrique croît à un rythme de 15% par an et risque de se maintenir à un taux élevé jusqu’en 2015 », explique la BAD.

Une offre en électricité « abordable et fiable est essentielle à la poursuite de la croissance économique du Vietnam et aux efforts de réduction de la pauvreté », estime Pradeep Perera, spécialiste énergie de la Banque.

Les détracteurs des projets hydroélectriques, au Vietnam comme ailleurs dans la région, dénoncent régulièrement leurs impacts négatifs sur la vie des populations qui sont délogées ainsi que sur l’environnement.

Dans le cas présent, quatre villages et au total 206 foyers devront être relogés. Mais la BAD affirme que les familles le seront dans « de nouvelles maisons équipées avec de l’eau potable et des installations sanitaires » et auront accès à « de meilleurs écoles, soins de santé et routes ».

En ce qui concerne l’environnement, la BAD reconnaît aussi que le « projet affectera les poissons (…) qui utilisent la rivière pour se reproduire ». Mais elle estime « qu’il n’y aura pas d’implications importantes sur la biodiversité ».


Source : un article diffusé le 27 juin 2008 sur le site de Romandie News

René Massé

Sri Lanka : Fédération des Groupements de consommateurs d’hydroélectricité

Au Sri Lanka, les Groupements de consommateurs d’hydroélectricité se sont regroupés en une Fédération pour mieux autogérer leurs entreprises villageoises d’hydroélectricité.

Il existe au Sri Lanka plus de 130 exploitations villageoises hydroélectriques autogérées par ses clients. Une ONG, Energy Forum est parvenue à regrouper dans une Fédération nationale ses représentants pour améliorer les performances d’exploitation par des échanges et mutualisation.

Energy Forum, une ONG Sri Lankaise

Energy Forum est une ONG qui anime un réseau d’organisations privées, publiques et de la société civile du Sri Lanka, avec pour objectif de créer un environnement propice au développement de l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique. Energy Forum se bat pour améliorer l’accès des communautés à des services d’énergie durable et viables et à des options favorisant l’amélioration de la qualité de vie.

Fédération de Groupements de Consommateurs d’Electricité (FGCE)

Un des acquis importants de Energy Forum a été la mise en place de la Fédération de Groupements de Consommateurs d’Electricité (FGCE).

Cette fédération rassemble des groupements de clients d’installations décentralisées hydroélectriques réparties à travers tout le territoire du Sri Lanka. Dix mille deux cent cinquante familles ont accès à l’électricité à partir de ces installations, ce qui représente environ 51 000 personnes. Ce réseau compte plus de 130 groupes de consommateurs comme membres actifs ; son comité exécutif réunit 12 membres représentant 6 districts en Sabaragawuma, les provinces du Sud et Uva, 4 élus provinciaux à l’énergie, et 2 experts au niveau national.

La Fédération de Groupements de Consommateurs d’Electricité a été conçue pour venir en aide aux Groupements de Consommateurs d’Electricité afin qu’ils surmontent ensemble les difficultés qu’ils rencontrent dans l’entretien des installations hydrauliques, et plus particulièrement afin de leur apporter assistance et orientations pratiques.

Un bilan très encourageant

Le bilan des activités de la FGCE se présente comme suit :

  • Restauration avec succès de 16 projets endormis ou abandonnés ;
  • 27 groupes ont lancé des activités économiques grâce au surplus d’énergie produite par leur centrale hydroélectrique pendant la journée ;
  • 97 groupes ont acquis des compétences dans la production de poteaux en béton armé et ont travaillé en coordination avec le Conseil Provincial de Sabaragamuwa. Actuellement, les groupements fournissent environ 40 000 poteaux par an, ce qui aide aussi à prévenir la coupe des arbres qui auraient sinon servi pour des poteaux électriques.
  • La Fédération a aussi fourni un service vital à la communauté et au secteur entier de l’énergie alternative, en entretenant une base de données concernant des détails sur ses groupes sur toute l’île.

Pour plus d’information sur Energy Forum, consulter leur site en anglais à l’adresse : http://www.efsl.lk/


Source : un article en anglais publié sur le site de GVEP International intitulé « Interview avec Madame Wathsala Herath, Responsable Administration au sein d’ Energy Forum »

René Massé

Niger : première pierre du barrage de Kandadji

Le président de la République du Niger Mamadou Tandja a procédé le 3 août 2008 à Tessa (Tillabéry, au nord-ouest de Niamey), à la pose de la première pierre de construction du barrage de Kandadji sur le fleuve Niger.

Il est prévu que la centrale hydroélectrique sera financée en partenariat public-privé, avec le soutien déjà déclaré de plusieurs bailleurs de fonds.

Un projet à l’étude depuis 2002…

Le programme Kandadji de régénération des écosystèmes, de mise en valeur de la vallée du Niger et de production d’énergie hydroélectrique, est à l’étude depuis les années 1970. Il a été retenu comme le quatrième programme sectoriel prioritaire de la Stratégie de Développement Rural (SDR).

La première table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de ce barrage s’est tenue dès octobre 2002, à Niamey. Il y eut ensuite celle de septembre 2005 à Djeddah. Mais il faudra attendre celle décisive du 28 novembre 2007 toujours à Djeddah au siège de la Banque Islamique de Développement (BID), pour boucler un premier tour de financement qui couvre la phase d’investissement du barrage.

« Le financement de la première phase du Programme Kandadji a été bouclé à hauteur de 236 millions de dollars US, soit environ 110 milliards de francs CFA, couvrant entièrement les travaux du barrage et des ouvrages annexes », a alors indiqué le Premier ministre nigérien. Le financement du volet électricité devra faire ultérieurement l’objet d’un partenariat public-privé.

En début mai 2008, la Banque islamique de développement (BID), qui intervient en chef de file pour la communauté de bailleurs, a débloqué 25 milliards FCFA en faveur du Niger.

Un programme d’aménagement de 2.000 ha

Depuis juin 2008, le gouvernement a entrepris la mise en œuvre du volet socio- économique et environnemental du programme, et, en particulier le plan de réinstallation des populations à déplacer et le plan de développement local.

Ce plan prévoit l’aménagement de 2.000 ha en vue d’accueillir les populations déplacées dans le cadre de la première phase des travaux de construction du barrage de Kandadji. Selon le Secrétaire général de la Commission nationale au barrage de Kandadji, Idé Issoufou, les travaux entrepris en juin concernent une première tranche de 300 ha.

Le projet hydroélectrique

Le projet prévoit de coupler au barrage une centrale hydroélectrique de 130 mégawatts avec une production annuelle de 620 mégawatts/heure. En outre, l’ouvrage permettra de stocker 1,6 milliard mètres cubes d’eau et d’exploiter quelque 222.000 ha pour une production vivrière de quelque 320.000 tonnes.

« La consommation du Niger en énergie électrique est importée à 85% du Nigeria ; une fois le barrage réalisé, le Niger n’importera plus d’énergie électrique. Avec le programme qui est en train d’être développé dans l’Ouest-africain, l’électricité produite à Kandadji couvrira les besoins nationaux, le reste sera redistribué vers d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest », a dit M. Issoufou.

La construction de ce barrage prendra fin en 2013.

René Massé