Une Conférence sur les opportunités de marché de l’énergie durable en Afrique pendant le Salon ENERGIES PLUS

Du 15 au 18 novembre 2007 à Marche-en-Famenne en Belgique, se tiendra ENERGIES PLUS : le salon des économies d’énergie, axé sur les nouveaux enjeux énergétiques et climatiques.

Le Groupe de travail Partenariat du RIAED, en partenariat avec la Fédération Wallonne de l’électricité d’origine renouvelable et alternative, y organise le 16 novembre 2007 une rencontre entre les industriels belges et les représentants du secteur de l’énergie durable en Afrique pour échanger sur les opportunités de marchés qu’offre le Continent, dans le but de stimuler le partenariat en faveur de l’accélération du processus d’approvisionnement des collectivités rurales et semi-urbaines en énergie.

Le salon Energie Plus

Energies + a pour objet de réunir des exposants présentant des produits et services visant l’économie et la performance énergétique, le respect de l’environnement, la production et distribution d’énergie pour le bâtiment, ainsi que tous les outils utiles à leur promotion et leur mise en œuvre.

En outre, il a pour vocation d’aider les entreprises et les particuliers à s’adapter aux nouvelles directives émanant du pouvoir local, régional, fédéral et européen présentes et à venir, en matière d’énergie et d’environnement, en les encourageant à connaitre, utiliser et développer toutes les technologies en rapport avec les économies d’énergie, au sens large.

Il informera, entre autres, le grand public sur la performance énergétique du bâtiment qui sera bientôt un des critères déterminant de la valeur des biens immobiliers en Belgique et dans le monde. Pour plus de détails sur ce salon, consulter le site de energiesplus

La conférence sur le thème de l’énergie en Afrique

La Conférence sur le thème de l’énergie en Afrique, donnera aux participants l’occasion d’échanger sur :

  • Le marché de l’énergie durable et de l’électrification rurale ;
  • Le cadre règlementaire (organisation, engagements de l’État, conditions d’existence comme « opérateur », etc.) ;
  • Pourquoi l’Afrique est-elle particulièrement attractive ?
  • La liste des projets pour lesquels les partenariats sont recherchés ;
  • Les conditions de partenariats :
  • Les facilités et garanties accordées par l’État aux entreprises étrangères pour favoriser leur insertion dans ce secteur d’activités. -* etc.

L’assistance sera composée des membres de EDORA, la Fédération wallonne des entreprises actives dans l’électricité renouvelable et alternative, des membres du RIAED et d’autres acteurs du secteur de l’énergie.

Pour plus d’informations, contacter l’animateur du groupe de travail du RIAED sur le Partenariat : Pépin Tchouate

Pépin Tchouate

Bulletin de la GTZ sur l’efficacité énergétique

GTZ Energy News n°6 focus on Energy Efficiency. Publiée en août 2007. 4 pages en anglais

Du point de vue technique comme du point de vue politique, l’efficacité énergétique demeure la variable la plus négligée de l’équation énergie durable. Il est d’autant plus difficile de comprendre pourquoi que chacun s’accorde sur le potentiel énorme des économies d’énergie, tant en termes d’économie financière qu’environnementale. Alors pourquoi cela ne se traduit-il pas par des actions immédiates, concrètes ? Peut être parce que organiser uen action collective d’économie de l’énergie exige de trouver la bonne combinaison entre des solutions techniques, économiques, légales et sociales. Cette Lettre de la GTZ propose huit articles de présentation de projets et des liens vers plus de détails, concernant un éventail de solutions pratiques, expérimentées dans différents secteurs et pays.

Cette Lettre propose huit études de cas :

  • L’utilisation inefficace de l’énergie, un challenge pour l’industrie textile au Pakistan ;
  • Le programme chilien d’efficacité énergétique le prouve ; c’est payant !
  • Réseau d’échanges européen pour les innovations dans le chauffage et la climatisation ;
  • Ukraine : nouveau projet d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment ;
  • Achèvement du premier projet de rénovation de bâtiments dans le nord de la Chine ;
  • Inde : la GTZ apporte un soutien à la réalisation de l’Energy Conservation Act 2001 ;
  • L’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont cruciales pour le Bangladesh ;
  • Renforcer la coopération Euro-Med sur l’efficacité énergétique.

Voici différents liens pour :

René Massé

Le Salon International des Energies Renouvelables ENERGAIA

ENERGAIA se déroulera du 6 au 8 décembre 2007 à Montpellier (France).

Energaia est une initiative lancée par la Région Languedoc Roussillon avec, entre autres, un partenariat avec l’ARE (Assemblée des Régions d’Europe qui regroupe 255 régions dans 32 pays) qui organisera une journée spécifique sur le thème « Efficacité énergétique et énergies renouvelables : des atouts majeurs pour des régions compétitives ».

A noter également que l’ensemble des Fédérations européennes des professionnels du secteur des énergies renouvelables participera au Cycle de Conférences (EREC, EUREC, EGEC, ESTIF, EPIA, ESHA, EWEA, AEBIOM, EUBIA) et que les réseaux et professionnels français seront également représentés (EFFINERGIE, DERBI, ENERPLAN, FFB, CAPEB…).

Enfin, une conférence spécifique sera organisée, centrée sur les régions de l’espace euro méditerranéen, avec notamment la participation de l’association MEDENER.

ENERGAIA, qui devrait être reconduit chaque année, a pour ambition d’être une plate-forme internationale d’échanges entre industriels, autorités publiques et tous les acteurs des secteurs des énergies renouvelables et du bâtiment, notamment ceux des 27 pays de l’Union européenne ainsi que des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée.

Pour tout complément d’information, merci de visiter le site du Salon : www.energaia-expo.com vous y trouverez le projet de programme des conférences (également disponible ci-dessous) qui concerneront, pour cette première édition, le secteur du bâtiment, les enjeux et les perspectives des énergies renouvelables dans les régions d’Europe (usages thermiques et applications électriques). A noter que différents projets européens profiteront également du cadre offert par ENERGAIA pour tenir leur réunion plénière.

Pour ce qui concerne le salon, plus de 200 exposants français et étrangers ont déjà confirmé leur participation. L’ADEME y tiendra également un stand.

Enfin, un Forum International d’Affaires (FIA) a été mis en place par Septimanie Export sous couvert de la Région Languedoc Roussillon.

Pour information, la participation au salon est gratuite et les frais d’inscription aux conférences sont de 50 €.

René Massé

La Lettre des Economistes de l’AFD est consacrée à l’efficacité énergétique

La lettre des économistes de l’AFD : l’efficacité énergétique, la hausse du prix des hydrocarbures et l’ampleur vraisemblable des changements climatiques font de la maîtrise de l’énergie une priorité absolue. Cette Lettre étudie plusieurs dimensions des problématiques d’efficacité énergétique, de ses fondements théoriques à ses applications pratiques, en s’inspirant de l’expérience opérationnelle de l’AFD (réhabilitation thermique de bâtiments, biocarburants…).

Numéro 17 de La Lettre des Economistes de juin 2007
http://www.afd.fr/jahia/Jahia/home/publications/Lettre-des-economistes

Depuis les années 70, le monde a connu plusieurs crises de l’énergie. Jusque là, à l’énergie chère a toujours succédé une énergie peu chère, faisant oublier les nécessité d’un effort. La crise actuelle de l’énergie conduira t-elle à une prise de conscience plus durable des problèmes de long terme de l’humanité ?

Aujourd’hui, la situation est différente : on connait mieux les ressources géologiques de la planète. Surtout, avec le décollage économique de grands pays comme la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays émergents, on évalue mieux les prévisions de croissance de la demande d’énergie.

Mais la différence majeure est celle du lien entre l’énergie et le changement climatique. L’incidence sur l’environnement global des consommations croissantes d’énergie est une réalité qui fournit un argument non réversible en faveur d’une évolution en profondeur des modes de consommations énergétiques.

Cette Lettre de 12 pages analyse plusieurs dimensions de cette problématique, avec des articles sur :

  • La relance et la globalisation de la maîtrise de l’énergie, par M. Christian de Gromard, Chef de projets énergie dans la division Environnement et Equipement de l’AFD ;
  • La réhabilitation thermique des bâtiments en Chine, par M. Ji Qi, élève ingénieur à l’Ecole nationale supérieure des Mines de Paris ;
  • Chine : exemple d’un programme de recherche EDF-ADEME sur les mécanismes financiers de la réhabilitation énergétique dans l’immobilier à Wuhan (Hubei), par M. Nils Devenois, économiste au département de la Recherche de l’AFD ;
  • Les biocarburants : bilans et perspectives pour l’Afrique, par M. Jordi Rodriguez Samaniego, élève ingénieur à l’Ecole nationale supérieure des Ponts et Chaussées.

Voici la page du site de l’AFD où vous pourrez vous inscrire gracieusement à cette Lettre numérique.

René Massé

Guide pratique de l’Ademe : le chauffe eau solaire

Guide pratique en ligne

L’Ademe diffuse sur son site internet un guide pratique simple et exhaustif sur le chauffe eau solaire.

« Un chauffe-eau solaire… Pourquoi ? Comment ça marche ? Quels modèles ? Quelles dimensions ? Comment l’installer ? Comment le financer ? Quels professionnels ?… » vous saurez tout sur le chauffe eau solaire !

> Le guide est disponible en ligne sur le site internet de l’Ademe ;

> il peut également être téléchargé ici :

René Massé

Très lourd bilan de la pollution de l’air consécutive à l’utilisation de combustibles traditionnels à l’intérieur des habitations selon l’OMS

Article paru sur le site Internet de l’OMS. Il fait un point précis sur les effets néfastes sur la santé de l’utilisation des combustibles traditionnels à l’intérieur des habitations dans les pays en développement.

De nouvelles estimations publiées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indiquent que dans les 21 pays les plus touchés, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations est à l’origine de près de 5 % de la mortalité et de la morbidité.

Les premières estimations par pays de la charge de morbidité due à cette pollution font ressortir l’effet considérable de l’utilisation de combustibles sur la santé et le bien-être de la population dans le monde entier. Les pays les plus touchés sont l’Afghanistan, l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, l’Erythrée, l’Ethiopie, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, l’Ouganda, le Pakistan, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo.


fumée dans les habitations

Dans 11 pays – l’Afghanistan, l’Angola, le Bangladesh, le Burkina Faso, la Chine, l’Ethiopie, l’Inde, le Nigéria, le Pakistan, la République démocratique du Congo et la République Unie de Tanzanie – cette pollution provoque au total 1,2 million de décès annuels. Au niveau mondial, la dépendance à l’égard des combustibles solides constitue l’une des menaces les plus importantes pour la santé publique.

Comme l’a souligné Susanne Weber Mosdorf, Sous-Directeur général de l’OMS, Développement durable et milieux favorables à la santé, « Le potentiel de prévention est énorme ; les solutions existent et notre responsabilité internationale est de promouvoir la santé et le bien-être de ceux qui sont touchés, le plus souvent les femmes et les enfants. »

Au niveau mondial, plus de trois milliards de personnes utilisent pour cuire et se chauffer des combustibles solides, notamment les combustibles biomasse (bois, bouse de vache et résidus agricoles) et le charbon. Un lien a été établi entre l’exposition à la pollution à l’intérieur des habitations due aux combustibles solides et de nombreuses maladies, en particulier la pneumonie de l’enfant et les affections respiratoires chroniques chez l’adulte.

Le passage à l’utilisation de combustibles modernes plus propres et plus efficaces tels que le biogaz, le gaz de pétrole liquéfié (GPL) et le pétrole lampant permettrait d’éliminer en grande partie ce risque et d’éviter 1,5 million de décès annuels. A court terme, la promotion de technologies plus économiques et plus propres, par exemple des fourneaux améliorés, des hottes évacuant la fumée et des cuisinières offrant une bonne rétention de la chaleur permettrait de réduire sensiblement la pollution de l’air à l’intérieur des habitations, serait plus commode et aurait beaucoup d’autres conséquences socio économiques.

Ces estimations de la charge de la maladie aideront les décideurs nationaux dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’énergie et des finances à fixer des priorités pour l’action préventive. Elles peuvent aussi servir à évaluer dans le temps l’effet des politiques suivies. Dans un contexte de ressources limitées, les données sur la charge de morbidité doivent être complétées par une connaissance des options technologiques dans les différents pays et par des informations sur les coûts et avantages de ces options.

A la quinzième session de la Commission des Nations Unies sur le Développement durable (CSD-15) qui se déroule actuellement à New York, les ministres des secteurs de l’énergie, de l’environnement et du développement décideront s’il y a lieu d’adopter des recommandations pour intégrer la réduction de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations aux politiques nationales telles que les documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et fournir des ressources financières pour éviter les conséquences néfastes pour la santé de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.


Pour en savoir plus voir :

> l’article en ligne, sur le site internet de l’OMS ;

> la déclaration de politique générale de l’OMS et d’autres organisations sur l’énergie domestique, la pollution des habitations et la santé pour la CSD-15 ;

> les informations par pays sur la pollution de l’air à l’intérieur des habitations et ses conséquences pour la santé (EN) ;

> Fuel for life : household energy and health (EN) ;

Jérome Levet

Mali : efficacité énergétique pour les villes

Fiche de synthèse présentant et tirant les leçons d’un projet pilote de gestion des consommations énergétiques à Bamako (Mali). Les résultats spectaculaires de ce projet ont incité l’IEPF à reconduire cette intervention à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et à Ouagadougou (Burkina Faso) avec déjà des premiers résultats prometteurs.

Publication de l’IEPF,

2007,

pages synthétiques.

Cette fiche est structurée en quatre parties principales :

Le contexte

Les villes sont appelées à devenir des acteurs majeurs du développement et de la lutte contre la pauvreté. Elles se sont, en effet, appropriées la problématique de l’accès aux services de base et, de ce fait, elles sont au cœur des nouvelles régulations associées au développement, grâce en particulier à leur proximité avec les consommateurs finaux.

A la suite du colloque Ville Energie et Environnement de Beyrouth (2001), l’IEPF a initié un premier projet pilote de gestion des consommations énergétiques à Bamako (Mali), qui a donné des résultats spectaculaires (24% de réduction des consommations d’énergie). D’autres projets sont en cours à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et à Ouagadougou (Burkina Faso).

Les résultats escomptés

Ce projet vise à accompagner les villes qui le désirent dans la définition et la mise en œuvre de politiques qui contribuent à optimiser l’aménagement du territoire et à atteindre les objectifs du développement durable.

Concrètement, ce projet propose un appui à la mise en place de politiques de maîtrise de l’énergie dans les villes de l’espace francophone et au développement d’une fonction de gestionnaire de l’énergie au sein des administrations municipales.

L’objectif est de générer des économies d’énergie de l’ordre de 10 à 40% du budget énergétique des municipalités et une implication d’un plus grand nombre de villes et de thématiques.

L’organisation du projet

Ce programme international d’appui aux municipalités pour une gestion durable de leurs ressources comporte :

- > Le diagnostic et la définition d’une politique énergétique ;
- > La désignation, formation et accompagnement d’un Responsable Energie local ;

- > La définition d’un plan d’action concerté ;

- > La mise en œuvre du plan d’action, et

- > L’évaluation et la mise à l’échelle.

Les résultats atteints

Les résultats atteints à l’issue de ce projet de maîtrise de l’énergie à Bamako (Mali) sont détaillés dans cette fiche. Ils sont très encourageant, avec en particulier :

  • Une économie de près de 18% de la facture d’éclairage public ;
  • Une économie minimale de 43% des dépenses d’énergie des bâtiments municipaux ;

Ce projet a permis une économie de la facture globale énergétique de la ville de Bamako de l’ordre de 24%.

Jean-Pierre Ndoutoum, René Massé

Côte d’Ivoire : projet de développement d’entreprises de services éco-énergétiques

Fiche de synthèse présentant et tirant les leçons à fin 2004 d’un projet de promotion de quatre entreprises de services éco-énergétiques, réalisé en Côte d’Ivoire avec le soutien financier de financé par les Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) à travers son organe subsidiaire, l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF).

Publication de l’IEPF,

2007,

3 pages synthètiques.

Cette fiche est structurée en quatre parties principales :

Le contexte

D’importants gisements d’économie d’énergie existent en Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur public et dans les installations d’activités industrielles et tertiaires. Les programmes d’économie d’énergie initiés depuis 1986 par le gouvernement ont déjà permis de réduire la facture globale d’électricité de l’État d’environ 15%. Pour aller plus loin, il faut maintenant proposer des actions aux utilisateurs finaux.

Les résultats escomptés du projet

L’objectif du projet était de provoquer l’émergence d’un marché durable des services de maîtrise de l’énergie dans les secteurs industriels et tertiaires de la Côte d’Ivoire, par le développement de quatre Entreprises de services éco-énergétiques (ESEs) et la sensibilisation des usagers et du secteur financier privé.

Après trois années de durée de vie du projet, au moins 40 transactions commerciales par an devraient avoir lieu entre offreurs de services (ESEs) et utilisateurs finaux de l’énergie. Ces transactions constituent des ventes de services, des contrats de performance, des contrats de tiers investisseurs ou toute autre combinaison de ces formes. Les économies d’énergies annuelles générées étaient estimées à plus de 40 000 MWh par année ou 400 000 MWh sur 10 ans.

L’organisation du projet

Après un séminaire de présentation du projet et des ESEs aux institutions financières locales et aux clients potentiels des ESEs, les autres activités ont été les suivantes :

- 1. Initier et supporter au moins quatre entreprises de services éco-énergétiques (développement de l’offre de service) ;

- 2. Développer la demande en services éco-énergétiques par la sensibilisation des gros consommateurs privés d’énergie électrique ;

- 3. Mobiliser des ressources financières durables pour les investissements en efficacité énergétique nécessités par le marché.

Les résultats atteints fin 2004

Le document détaille les résultats et analyse les taux de réalisation :
- > 28 projets réalisés (sur 40 programmés),

- > Réduction de CO2 de 4 300 tonnes par an au lieu de 8 000 tonnes escomptées,

- > 2 ESEs sont opérationnelles à la fin du projet ECA et ISE,

- > 87 % des fonds d’investissements sont de sources indigènes au fonds rotatif, au lieu de 50% prévu.

A l’analyse de ces résultats, des recommandations sont formulées en trois scénarii.

Jean-Pierre Ndoutoum, René Massé

La gestion des externalités dans le secteur de l’énergie

Bulletin Liaison Énergie-Francophonie numéro 74, de 80 pages, édité en mai 2007 à 3 000 exemplaires par l’IEPF.

Après les mots d’introduction de M. Patrice Dallaire, Directeur par intérim de l’IEPF, de M. Sibi Bonfils, Directeur adjoint de l’IEPF et l’éditorial de M. Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier, ce bulletin propose une série d’articles rédigés par des experts indépendants, et en particulier :

  • Les instruments d’internalisation des externalités par Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Le mécanisme des certificats blancs. Un catalyseur
    pour le développement du marché de l’efficacité énergétique par Paul Baudry, EDF, RD Les Renardières, Paris ;
  • Prix du carbone et choix énergétiques par Christian de Perthuis, CDC et Université Paris Dauphine ;
  • Les politiques de lutte contre le changement climatique :
    des effets positifs sur l’emploi en Europe et en France par Thomas Gaudin et Jean-Marie Bouchereau, ADEME, Paris ;
  • Vers une nouvelle génération d’instruments de régulation
    pour un développement énergétique durable par Samir Allal et Nidhal Ouerfelli, Université de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • Les péages urbains sont-ils efficaces pour réduire
    la pollution automobile ? par Yves Crozet, LET, Université de Lyon ;
  • Les coûts des marées noires par Henri Wanko, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Les coûts sociaux en Europe. Recherche, énergie, transport et environnement par Jean-Michel Baer et Domenico Rossetti Di Valdalbero, Commission européenne ;
  • Les politiques incitatives à la Maîtrise de la Demande d’Électricité (MDE) au Sénégal par Hamady Sy, Commission de Régulation de l’Énergie, Dakar ;
  • La prise en compte de l’environnement dans la politique énergétique
    du Vietnam par Dr Bui Xuan, Institut Polytechnique de Hanoi ;
  • Afrique et énergie : environnement, développement et transfert de technologies par Caroline Gallez, Département Environnement de l’Université Senghor ;
  • La diversité biologique et les changements climatiques par Ahmed Djoghlaf, Convention des Nations Unies sur la diversité biologique,
    Montréal.

Ce document est téléchargeable ici.

René Massé, Sibi Bonfils

Energie domestique, pollution intérieure des habitations et santé

Déclaration de Politique générale présentée par l’UNEP à la 15ème session de la Commission des Nations Unies sur le Développement durable (CDD).

La pollution intérieure due à la cuisson au bois énergie est responsable de plus de 1,5 millions de décès par an. Les femmes et les jeunes enfants sont les plus exposés et les princiales victimes.

Les études menées ces dernières années fournissent des preuves suffisantes qui établissent un lien direct entre la pollution à l’intérieur de la maison liée à la combustion de bois énergie et des infections aiguës telles que pneumonies, bronchites chroniques et cancer du poumon.

Si la communauté internationale prend lentement conscience de cette autre conséquence de la crise de l’énergie sur les plus pauvres, l’action politique et les financements pour s’attaquer au problème restent très limités.

D’ici 2015, un des objectifs du Millénaire est de « réduire de moitié le nombre de personnes n’ayant pas accès aux combustibles modernes de cuisson des aliments et rendre nettement plus accessibles les techniques de cuisson améliorée ».

Cette déclaration présentée au 15ème CDD rappelle ce constat et cet engagement de la Communauté internationale. Elle suggère des pistes pour y parvenir :

  • Aider les pays en développement à revoir leurs politiques nationales, en particulier en introduisant cette préoccupation dans leurs documents de lutte contre la pauvreté ;
  • Mieux coordonner les efforts sectoriels (santé, énergie, environnement, finance) ;
  • Mieux coordonner les interventions des différents acteurs, secteur privé, ONG, agences nationales et internationales… ;

Ce processus permettra d’après cette déclaration à mieux identifier les mécanismes financiers et techniques nécessaires pour promouvoir l’accès aux combustibles moins polluants et aux technologies efficaces et financièrement abordables.

Ce processus permettra aussi de mettre l’accent sur les facteurs politiques, informationnels et réglementaires nécessaires pour favoriser la création d’un marché de solutions technologiques non polluantes, abordables et efficaces en matière d’énergie domestique.


Voir aussi :

Le PCIA est une des Initiatives lancées à Johanesbourg, en septembre 2002. Elle rassemble des institutions publiques et privées, et a pour objectif de réduire les risques de santé publique encourus par les quelques 3 milliards de personnes qui cuisinent et se chauffent au bois énergie.

René Massé