mercredi 18 juillet 2007

Côte d’Ivoire : projet de développement d’entreprises de services éco-énergétiques

Fiche de synthèse présentant et tirant les leçons à fin 2004 d’un projet de promotion de quatre entreprises de services éco-énergétiques, réalisé en Côte d’Ivoire avec le soutien financier de financé par les Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) à travers son organe subsidiaire, l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF).

Publication de l’IEPF,

2007,

3 pages synthètiques.

Cette fiche est structurée en quatre parties principales :

Le contexte

D’importants gisements d’économie d’énergie existent en Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur public et dans les installations d’activités industrielles et tertiaires. Les programmes d’économie d’énergie initiés depuis 1986 par le gouvernement ont déjà permis de réduire la facture globale d’électricité de l’État d’environ 15%. Pour aller plus loin, il faut maintenant proposer des actions aux utilisateurs finaux.

Les résultats escomptés du projet

L’objectif du projet était de provoquer l’émergence d’un marché durable des services de maîtrise de l’énergie dans les secteurs industriels et tertiaires de la Côte d’Ivoire, par le développement de quatre Entreprises de services éco-énergétiques (ESEs) et la sensibilisation des usagers et du secteur financier privé.

Après trois années de durée de vie du projet, au moins 40 transactions commerciales par an devraient avoir lieu entre offreurs de services (ESEs) et utilisateurs finaux de l’énergie. Ces transactions constituent des ventes de services, des contrats de performance, des contrats de tiers investisseurs ou toute autre combinaison de ces formes. Les économies d’énergies annuelles générées étaient estimées à plus de 40 000 MWh par année ou 400 000 MWh sur 10 ans.

L’organisation du projet

Après un séminaire de présentation du projet et des ESEs aux institutions financières locales et aux clients potentiels des ESEs, les autres activités ont été les suivantes :

- 1. Initier et supporter au moins quatre entreprises de services éco-énergétiques (développement de l’offre de service) ;

- 2. Développer la demande en services éco-énergétiques par la sensibilisation des gros consommateurs privés d’énergie électrique ;

- 3. Mobiliser des ressources financières durables pour les investissements en efficacité énergétique nécessités par le marché.

Les résultats atteints fin 2004

Le document détaille les résultats et analyse les taux de réalisation :
- > 28 projets réalisés (sur 40 programmés),

- > Réduction de CO2 de 4 300 tonnes par an au lieu de 8 000 tonnes escomptées,

- > 2 ESEs sont opérationnelles à la fin du projet ECA et ISE,

- > 87 % des fonds d’investissements sont de sources indigènes au fonds rotatif, au lieu de 50% prévu.

A l’analyse de ces résultats, des recommandations sont formulées en trois scénarii.

Jean-Pierre Ndoutoum, René Massé


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