Cameroun : mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW

AES Corporation (NYSE : AES) a annoncé le 15 décembre 2009 que sa filiale à participation majoritaire Kribi Power Development Company avait mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW. L’installation utilisera du fuel lourd et vendra l’électricité dans le cadre d’un contrat d’achat ferme d’une durée de 20 ans avec AES SONEL, la société camerounaise d’électricité.

AES a initié ses activités au Cameroun en 2001 à travers la privatisation de SONEL, le plus important producteur d’électricité au Cameroun. Avec l’ajout de l’installation de Dibamba de 86 MW de puissance installée, les filiales d’AES au Cameroun gèrent à présent une capacité installée de 1 017 MW, la majeure partie étant d’origine hydro-électrique.

La centrale thermique de Dibamba aidera à diversifier le portefeuille d’énergies du pays en fournissant une source importante d’électricité en période de consommation de pointe.

En 2009, AES a mis en service 890 MW de capacité de production au Chili, en Chine, en France, en Jordanie et en Irlande du Nord en utilisant des sources d’énergie thermiques et renouvelables. AES a également des projets en cours de construction en Bulgarie, au Chili, en Chine, en France, en Grèce, au Panama, en Écosse, en Turquie et aux États-Unis.


Source : un communiqué de presse reçu le 15 décembre 2009 de AES – SONEL.

Raoul Bertrand K. Mbenjo, René Massé

Éthiopie : inauguration du barrage hydroélectrique de Tekeze

D’une capacité de 300 MW, le barrage va couvrir le tiers des besoins du pays, confronté, depuis trois ans, à un déficit énergétique de l’ordre de 200 MW.

L’ouvrage, situé dans l’extrême nord de l’Ethiopie, a coûté plus de 400 millions $. Il a été finance en totalité par le gouvernement.

Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, a inauguré le barrage hydroélectrique de Tekeze, un des projets d’énergie hydro-électrique lancés par la société éthiopienne Electric Power Corporation (EEPCo).

Le barrage a été réalisé par la société China Water Resources and Hydropower Engineering Corporation, en collaboration avec une entreprise locale, Sur Construction.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Les Afriques

René Massé

Éthiopie : annonce de projets hydroélectriques d’un coût de 10 milliards USD

Les autorités éthiopiennes ont dévoilé le 17 novembre 2009 leurs plans pour la construction de 10 projets hydroélectriques dans les dix prochaines années, pour un coût total de 10 milliards de dollars.

Selon la société éthiopienne d’électricité (EEPCo), ces projets devraient générer plus de 15.000 mégawatts.

L’argent nécessaire au financement devrait être fourni par le gouvernement, les bailleurs et les partenaires au développement.

Selon le directeur général d’EEPCo, l’autosuffisance dans tous les aspects du secteur énergétique est la base du développement durable.

Le 14 novembre 2009, l’Éthiopie a inauguré un projet hydroélectrique 300 mégawatts totalement financé par le gouvernement qui estime que ce projet est le premier de ce genre en Afrique.

Dans les prochains mois, le pays va également inaugurer trois autres projets similaires dans lesquels le gouvernement a investi des milliards de dollars, avec l’aide des partenaires au développement.

La finalisation de ces projets devrait permettre à Éthiopie de fournir de l’électricité à ses voisins avec lesquels il a déjà signé un accord d’approvisionnement, notamment avec le Kenya, le Soudan et Djibouti.

Cet accord doit entrer en vigueur en 2010.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Cameroun : près de 160 milliards Fcfa promis pour le barrage de Lom Pangar

Les 16 et 17 novembre 2009 se sont réunis à Yaoundé, les principaux bailleurs potentiels du barrage de Lom Pangar. Le ministre de l’Economie, de la planification du développement et de l’aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, a souhaité être définitivement fixé sur la part de financements de chaque partenaire au développement du Cameroun, dans le cadre de ce projet intégré dont le coût est estimé à environ 150 milliards de francs Cfa. C’est désormais chose faite. Et le Cameroun a reçu des promesses qui vont au delà de ses attentes.

Un tour de table réussi

Lors de l’ouverture du conclave de deux jours de ces bailleurs de fonds L’Agence française de développement (Afd), a décidé de financer le barrage à hauteur de 60 millions d’euros, ajoutant ainsi 10 millions d’euros sur sa première proposition annoncée au cours de la première table ronde des bailleurs de fonds tenue à Paris en France en mars 2008 sous son égide (voir cette page du site de l’AFD). Ce qui fait près de 40 milliards de francs Cfa qu’elle entend prêter au Cameroun avec remboursement sur le long terme, dont la moyenne des échéances est de 20 ans.

Le 17 novembre dernier, le groupe Banque mondial a affirmé qu’il allait apporter un financement de 75 millions de dollars américain au projet, soit environ 34 milliards de francs Cfa.

La Banque européenne d’investissement y mettra quant à elle 30 millions d’euros, soit 20 milliards de francs Cfa.

Le Fonds saoudien promet pour sa part 25 millions de dollars, soit environ 12 milliards de francs Cfa, la Banque africaine de développement y met 43 milliards de francs Cfa, le groupe Value Analytics d’Afrique du Sud apporte 15 millions de dollars, soit près de 7 milliards de francs Cfa, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale contribue pour 10 milliards de francs Cfa.

D’autres institutions financières telles que l’Eximbank de Chine, la Banque islamique de développement ou même Afriland First bank et la Standard chartered bank au Cameroun manifestent également leur intérêt pour ce projet futuriste, à la rentabilité incontestable. Mais beaucoup souhaitent plutôt accorder des crédits relais, sur le court terme.

Au total, ce sont près de 160 milliards de francs Cfa qui ont été promis de manière ferme au Cameroun. Ils seront mis à la disposition du pays, sous forme de prêt à faible taux d’intérêt, affirme le ministre de l’Economie qui indique que les banques commerciales au Cameroun « malgré une surliquidité factice », ne sont pas à mesure de financer un tel projet, pour la simple raison qu’elles vivent, pour la plupart, des dépôts des épargnants. Par conséquent, elles sont très frileuses et ne peuvent pas prendre le risque de prêter sur le long terme, et à des taux concessionnels comme le font les institutions financières internationales.

Exigences de rentabilité

Les bailleurs de fonds qui accordent ainsi leurs financements se sont rendus sur le site du futur barrage à Lom Pangar dans la région de l’Est Cameroun dimanche dernier. Pendant leur descente sur le terrain, ils ont amplement échangé avec les responsables des services déconcentrés de certains administrations concernées par le projet, les populations riveraines, les autorités traditionnelles, et bien d’autres acteurs du projet.

Lors de leur première table ronde à Paris, certains parmi ces bailleurs avaient indiqué qu’ils ne déclareront leur réelle intention de financements que lorsque le gouvernement camerounais aura satisfait leurs exigences. Parmi celles-ci, figuraient la réalisation d’un schéma organisationnel simple où le rôle de chaque acteur est bien défini, la mise sur pied d’une équipe disposant de compétences techniques nécessaires, l’élaboration d’un plan de financement compatible avec les exigences de rentabilité du projet, la mise à jour de l’étude d’impact environnemental et du plan de gestion de l’environnement. Lundi dernier, Louis Paul Motaze les a rassurés, en déclarant que tout cela avait été fait. Il a même ajouté que, sur le plan environnemental, l’étude d’impact environnemental réalisée en 2005 et le plan de gestion de l’environnement ont été mis à jour par le consultant. Les travaux sont déjà engagés par le ministère en charge des forêts, en collaboration avec les Ong pour la création du parc national de Deng Deng. Quinze écogardes sont installés sur les deux barrières depuis un mois et veillent à la protection de la biodiversité du parc déjà délimité.

Fin des délestages ?

Avec le soutien des bailleurs de fonds, le Cameroun financera l’aménagement hydroélectrique de Lom Pangar ainsi que son Plan de gestion environnemental et social, Pges. Au bout du compte, le barrage de Lom Pangar dont la fin de la mise en eau se fera un an après le début de la construction, permettra l’électrification des villages environnants et va combler le déficit énergétique de la région de l’Est en proie aux délestages.


Source : un article de Marie Noelle Guichi publié le 20 novembre 2009 sur le site Senego Cameroun.

René Massé

Éthiopie : nouveau barrage hydroélectrique

Le barrage hydroélectrique de Tekeze, d’une capacité de 300 mégawatts, a été inauguré samedi 14 novembre 2009 en Éthiopie.

Ce projet, censé mettre fin aux pannes à répétitions, représente un investissement de 356 millions de dollars financé par la China National Water Resources and Hydropower Engineering Corporation. La chaine de télévision publique a précisé que l’édifice ne produit pour le moment que 80 mégawatts et que la date de mise en marche à pleine puissance reste inconnue. Les pannes d’électricité sont fréquentes en Éthiopie, où l’alimentation a dû être coupée un jour sur deux pendant plus de cinq mois cette année. L’économie nationale et les investissements étrangers en ont été sévèrement pénalisés.


Source : Le journal du dimanche.

Xavier Dufail

Desertec, création de la société DII GmbH pour mettre en oeuvre un projet solaire pharaonique

Les douze entreprises à l’origine de la Fondation Desertec ont signé vendredi 30 octobre 2009 à Munich les statuts de la société DII GmbH. Elle sera chargée de piloter les investissements pour la construction d’un vaste réseau centrales solaires à concentration et de parcs éoliens s’étendant du Maghreb au Moyen-Orient. Ce projet, dont le budget est estimé à près de 400 milliards d’euros vise à couvrir 15 % des besoins en énergie de l’Europe et « une part considérable » de ceux des pays producteurs d’ici à 2050. Les infrastructures de transport de l’énergie vers l’Europe coûteront à elles seules 50 milliards

DESERTEC est une initiative industrielle unique en son genre menée par 12 entreprises, dont les allemands Siemens, Solar Millennium, Munich Re, RWE, SCHOTT Solar, ou encore l’espagnol Abengoa et le suisse ABB.

Un concept révolutionnaire pour un projet pharaonique

Le concept DESERTEC vise à produire de l’électricité solaire et éolienne dans les déserts d’Afrique du Nord et du Moyen Orient, et à construire les réseaux de transport pour alimenter ces régions et les pays européens.

Ainsi, le projet DESERTEC prévoit l’installation d’une vingtaine de centrales solaires de 5 GW chacune. Soit environ 100 GW, presque autant que la capacité de production électrique française. Selon ses promoteurs, DESERTEC pourrait fournir 15% des besoins en électricité de l’Europe en 2050.

En comparaison, la plus grosse centrale thermique actuelle se trouve au Portugal et a une puissance maximale de « seulement » 46 MW…

Un projet en train de se concrétiser

La Coopération Trans-méditerranéenne pour les Energies renouvelables (TREC) a été fondée en 2003 par le Club de Rome, la Fondation Hambourgeoise pour la Protection du Climat et le National Energy Research Center de Jordanie (NERC). En coopération avec le Centre aérospatial allemand (DLR), TREC a développé le concept de DESERTEC et réalisé les recherches nécessaires.

De 2004 à 2007, TREC a initié trois études sur financement allemand, dirigées par le Centre Aéronautique et Spatial allemand. qui ont permis :

- d’évaluer le potentiel des énergies renouvelables dans le Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA),
- d’évaluer les besoins attendus pour 2050 en eau et en énergie dans ces pays et
- d’étudier la faisabilité d’une construction d’un réseau de transport électrique entre l’Union européenne et le MEN.

En juillet 2009, douze sociétés ont créé la Fondation DESERTEC, chargée de rassembler les partenaires industriels et donner corps à ce projet.

Le 30 octobre 2009, ces membres fondateurs de la Fondation ont donc signé les statuts de la société Dll GmbH, nommé son Directeur M. Paul van Son. L’objectif de cette société est désormais de

Ce projet déclenche déjà de nombreuses polémiques

Certains experts le trouve sur-dimensionné, d’autres redoutent une forme de néocolonialisme. Les débats ne sont pas clos et les questions nombreuses :

Ce projet se fera-t-il au détriment des populations locales pauvres ?

Le projet DESERTEC vis aussi à développer les pays du MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en assurant « une part considérable » de l’approvisionnement en électricité de ces pays, en dessalement l’eau de mer pour fournir ces pays en eau potable et en participant au développement de ces pays.

De plus, une entreprise nord-africaine figure actuellement parmi les signataires de Desertec : le groupe agro-alimentaire algérien Cevital, l’une des grandes entreprises d’Algérie, spécialiste d’huile et de margarine. A noter aussi la présence lors de la signature du protocole d’accord de représentants de la Ligue arabe et du ministère égyptien de l’énergie.

Ce projet rendrait-il l’approvisionnement de l’Europe dépendant de pays à la stabilité limitée ?

Le leader allemand du solaire, Solarworld résume les avis des sceptiques en expliquant que « construire des centrales solaires dans des pays instables conduit à une dépendance similaire à celle qui existe déjà vis-à-vis du pétrole. » Cette initiative fait ainsi de l’Afrique du Nord un centre stratégique essentiel pour l’approvisionnement énergétique, un « nouvel Eden » qui pourrait créer de fortes tensions dans ces régions à la stabilité déjà précaire…

Du fait d’éloigner fortement la production de la consommation d’électricité, quelles seront les pertes engendrées ?

Le transport d’électricité se fera par câbles sous-marins à courant continu haute tension (CCHT), n’engendrant des pertes qu’ à hauteur de 3% pour 1 000km de distance.
De plus, cet approvisionnement nécessite un fort maillage du réseau, et le développement actuel des smart grids (réseaux géants de distribution intelligents) pourraient gérer ce réseau d’une grande complexité.

Le sable, un corrosif puissant
Le pire ennemi des panneaux solaires sera peut-être le vent de sable qui va les dépolir et les rendre inopérants rapidement. Les technologies sont en pleine mutation et de nombreuses avancées sont à même de résoudre ce problème.

Ce nouvel approvisionnement amènera-t-il des instabilités lors des pics de la demande ?

Les CSP (centrales héliothermiques à concentration ) produisent de la chaleur qui est turbinée pour produire de l’électricité. En cas de pics de consommation, ces mêmes turbines peuvent être alimentées avec des biocarburants ou de gaz. La CSP peut ainsi produire de l’électricité en fonction des besoins, contrairement aux centrales éoliennes et photovoltaïques qui ont besoin de centrales d’appoint à charbon, à gaz ou hydroélectrique pour passer les pics.

Ce projet titanesque est-il réaliste financièrement ?

Le coût est estimé à quelque 400 milliards d’euros, dont 350 milliards pour les centrales elles-mêmes et 50 milliards pour les réseaux de transmission électrique.

L’Union européenne, poussée par l’Allemagne qui a fait de ce projet le sien, devrait être mise à contribution. C’est en tout cas ce qu’a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, qui ont déjà salué l’initiative et indiqué que l’UE pourrait apporter des crédits.

Mais l’échéance du projet est à 2050, et le projet doit encore être plus abouti pour discuter des financements.

De nombreux bénéfices environnementaux et de co-développement sont attendus

Pour résumer, outre les perspectives commerciales s’offrant aux entreprises, il faut noter que ce projet entrainera de nombreux avantages :

  • Une sécurité énergétique renforcée dans les pays EU-MENA (Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord) ;
  • Des perspectives de croissance et de développement pour la région MENA grâce aux énormes investissements réalisés par les investisseurs privés ;
  • Une garantie du futur approvisionnement en eau potable dans les pays du MENA grâce à l’utilisation du surplus d’énergie dans des usines de dessalement d’eau de mer ;
  • Une réduction des émissions de carbone et, donc, une contribution non négligeable pour soutenir les objectifs de protection du climat de l’Union européenne et du Gouvernement allemand.

Pour en savoir plus

Visiter le site de DESERTEC (en anglais et allemand), et/ou prendre connaissance des grandes lignes du projet dans la présentation en français proposée ci-dessous.


Sources : un article publié le 5 novembre 2009 sur le site Sequovia.

René Massé

RDC : financement de la Banque mondiale pour la consommation domestique et l’exportation d’électricité

La Banque mondiale va débloquer 296,7 millions de dollars US pour financer un projet d’électricité à la consommation domestique et à l’exportation en République démocratique du Congo (RDC).

Selon la représentation de la Banque mondiale à Kinshasa, 226,7 millions de dollars US seront consacrés à la réhabilitation des installations du barrage hydroélectrique d’Inga afin de faire passer sa production de 700 MW à près de 1300 MW.

Il s’agira notamment de financer les travaux de génie civil sur le canal d’alimentation pour améliorer l’écoulement des eaux à travers la centrale, changer les turbines et d’autres installations, afin d’augmenter la capacité opérationnelle et la fiabilité de la centrale d’Inga 1 et 2.

93,8 millions de dollars US sont destinés à la construction d’une seconde ligne de transport de 400 KV entre Inga et Kinshasa, pour compléter celle de 220 KV qui existe actuellement.

Cette seconde ligne va non seulement augmenter la quantité de l’électricité pouvant être livrée à Kinshasa mais également améliorer la sécurité du transport de l’électricité d’Inga à Kinshasa.

Quelque 88,5 millions US iront au renforcement et à l’extension du système de distribution de Kinshasa, 41,2 millions de dollars US au renforcement des capacités et la gouvernance et 48,8 millions à l’appui à l’exécution effective des travaux liés au projet.

La Banque mondiale finance également pour 430 millions de dollars Us un projet de marché d’électricité en Afrique australe dont l’objectif est de promouvoir un marché énergétique régional efficace au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Ce projet a pour objectif d’augmenter de 300 à 500 MW la capacité de transit du corridor d’exportation d’électricité de la RDC vers les pays de l’Afrique australe via la Zambie.

La RDC dispose d’un potentiel hydroélectrique de 100.000 MW dont près de 50.000 MW se trouvent sur le site d’Inga. Cependant, ce n’est que 6% de la population du pays qui est desservie en électricité.


Source : Afrique Avenir.

Xavier Dufail

Mali : projet OMVS de centrale hydroélectrique sur le fleuve Sénégal

L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a lancé les travaux d’un projet d’une centrale hydroélectrique de 60 mégawatts à Félou, localité située dans l’ouest du Mali, pour un coût global de plus de 123 milliards de francs CFA.

L’ouvrage, dont la construction est confiée à une entreprise chinoise, sera réceptionné en 2012. Il est cofinancé par la Banque mondiale, la Banque européenne de développement et la Sogem.

La centrale disposera d’une production moyenne annuelle de 335 gigawatts par heures.

Le projet permettra en outre de résoudre le problème de la navigabilité sur le fleuve Sénégal de Saint-Louis (Sénégal) à Kayes (Mali).
La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée, le 30 octobre 2009, par les présidents Amadou Toumani Touré (Mali), Abdoulaye Wade (Sénégal) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie).

L’OMVS, dont le siège se trouve à Dakar, regroupe quatre pays Ouest africains. Créée en 1972 par le Mali, le Sénégal et la Mauritanie, ces trois pays ont été rejoints plus tard par la Guinée. Elle a pour mission principale de promouvoir l’aménagement et le développement de la zone du fleuve Sénégal dans un cadre de coopération regroupant les Etats, notamment dans le domaine agricole et hydro-électrique.
La navigabilité du fleuve et le développement des régions riveraines par la création d’infrastructures adéquates, fait également partie des missions de l’organisation.


Source : Ouestaf.com.

Xavier Dufail

Equateur : la Chine accorde 1,7 milliards de US dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique de 1 500 MW

Le président équatorien, Rafael Correa, a signé lundi 5 octobre 2009 à Quito, la capitale d’Équateur, un contrat de 2 milliards de dollars américains, avec des représentants de la société chinoise Sinohydro Corporation. Il financera la réalisation du projet hydroélectrique de Coca Codo Sinclair (CCS), la plus grande centrale hydroélectrique de ce pays d’Amérique latine.

Le projet Coca-Codo-Sinclair sera construit sur le fleuve Amazone en Équateur, à 75 km de la capitale Quito. Cette centrale aura une capacité de 1.500 mégawatts et une production annuelle de 8,8 milliards de kWh. Capable de fournir 75% de l’électricité de l’Équateur, il sera le plus grand projet hydroélectrique du pays.

Ce projet comprend également la construction d’un barrage sur le fleuve Coca, d’un groupe électrogène, et d’un tunnel souterrain de 24 km.

La Banque d’import-export de Chine couvre 85% du coût de ce projet, et le gouvernement équatorien assure le reste.

Le lancement de ce projet pourrait être un événement historique, car il représente l’un des plus grands investissements étrangers en Équateur. Il créera environ 4.000 emplois directs et 15.000 indirects, selon M. Correa.

Le coût total du projet est évalué à 2 milliards de dollars. La Banque d’Import-export de Chine financera 1,7 milliards de dollars pour ce projet et le gouvernement équatorien financera le reste, soit 300 millions de dollars.


Source : un article publié le 6 octobre 2009 sur le site Chine information.

René Massé

Sénégal et Mali : la Banque mondiale finance le Projet hydroélectrique de Félou

Le 27 août 2009, le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le projet hydroélectrique de Félou. la Banque mondiale apportera au Sénégal un crédit de 42,5 millions de dollars EU et au Mali un crédit de 42,5 millions de dollars EU, avec des échéances à 40 ans et un différé d’amortissement de 10 ans.

Le Projet hydroélectrique de Félou a pour objectif :

- D’accroître les ressources en hydroélectricité à faible coût fournies par le système électrique de l’OMVS (Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal) aux compagnies nationales d’électricité du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal, et

- D’établir les prémisses d’un mécanisme coopératif pleinement effectif pour la mise en commun des moyens de production à l’intention des pays d’Afrique de l’Ouest faisant partie de la zone B du WAPP (West African Power Pool).

Contact médias :

- Au Sénégal : Mademba Ndiaye

Téléphone : 221 33 859 4100

Courriel : mademba@worldbank.org

- Au Mali : Zeria Ntambuzeni Banda

Téléphone : 256 177 0611

Courriel : zbanda@worldbank.org

Pour plus de renseignements sur le contenu du projet, veuillez visiter le site dédié à ce Projet.

René Massé