Autriche : forum conjoint Union Africaine-Union Européenne sur leur partenariat énergétique

Les Commissions de l’Union africaine et de l’Union européenne vont tenir du 21 au 22 avril 2010 en Autriche, un forum de partenariat énergétique, dans le cadre de l’initiative des deux organisations visant à promouvoir leur coopération dans le domaine de l’énergie.

Ce forum de haut niveau devra regrouper un grand nombre de dirigeants africains et européens et serait précédé le 20 avril 2010 de la réunion conjointe du groupe des experts.

Ce forum est organisé par le Département des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, en collaboration avec le gouvernement autrichien.

Les chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe et d’Afrique avaient décidé en décembre 2007 à Lisbonne au Portugal, de lancer le Partenariat énergétique Afrique-UE (AEEP), comme l’un des huit partenariats stratégiques qui composent la Stratégie conjointe Afrique-EU.

“Dans ce partenariat, les deux continents partagent leur savoir-faire et leurs ressources, accordent leurs intérêts complémentaires et harmonisent leurs politiques pour faire face, ensemble, à leurs défis énergétiques. En mettant en place un réseau plus dense entre les deux continents – à travers une interconnexion transfrontalière – l’Afrique et l’Europe entendent mettre en commun leurs forces au service de l’intérêt mutuel des deux continents”, a ajouté la Commission de l’UA.

Le forum vise, entre autres, à renforcer le dialogue politique entre l’Afrique et l’UE à travers l’implication des administrations nationales, régionales chargées de l’énergie et les autres autorités compétentes à différents niveau de responsabilité.

Il vise également à préparer le prochain Sommet Afrique-UE, prévu dans la seconde moitié de 2010, en donnant des directives pour la mise en œuvre du Second plan d’action (2010-2013) du Partenariat stratégique Afrique-UE.

Le forum devrait par ailleurs favoriser l’accroissement de l’utilisation des énergies renouvelables en Afrique avec la construction de nouvelles installations hydroélectriques de 10 000 mégawatts ; la construction d’infrastructures éoliennes capables de produire au moins 5.000 mégawatts, d’équipements de différentes formes d’énergie solaire pour produire 500 mégawatts, de même que le triplement de la capacité des autres formes d’énergies renouvelables, telles que l’énergie géothermale et la biomasse moderne.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Étude comparative sur les politiques d’électrification rurale dans les économies émergentes

Ce document d’information (Information Paper) en anglais est la première étude de l’AIE se concentrant exclusivement sur les politiques d’électrification rurale dans les grandes économies émergentes.

« Comparative study on rural electrification policies in emerging economies »

Agence Internationale de l’Énergie / Alexandra niez

118 pages

mars 2010

(document en anglais)

L’objectif de cette étude est de fournir les clés de la réussite des politiques d’électrification rurale. Ses conclusions et recommandations sont fondées sur une analyse des programmes d’électrification rurale du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ont chacun travaillé à améliorer l’accès aux services d’électricité. Bien que de nombreux défis à relever par ces pays sont similaires, les moyens d’y répondre varient dans leur application et leur efficacité.

Sur la base d’une analyse de ces quatre profils de pays, cette étude a déterminé les conditions préalables à la réussite des politiques d’électrification rurale.

Le site de l’Agence Internationale de l’Énergie : www.iea.org

Xavier Dufail

Cameroun : note technique sur le bois-énergie

Cette note présente la politique forestière et environnementale au Cameroun, le potentiel de la biomasse forestière, les contraintes institutionnelles, légales et réglementaires liées à l’expansion de cette filière. Enfin, certaines perspectives de son développement sont explorées.

« Note technique sur le bois-énergie au Cameroun »

GTZ/ProPSFE/Antenne de la Province de l’Est-Cameroun

14 pages

septembre 2008

I. Politique forestière et environnementale au Cameroun

II. La biomasse forestière au Cameroun

II.1. Ressources et potentiel en biomasse forestière au Cameroun
II.2. Consommation de diesel dans les concessions forestières
II.3. Potentiel du charbon de bois au Cameroun

III. La filière biomasse énergie au Cameroun : contraintes institutionnelles et réglementaires

III.1. Cadre institutionnel
III.2. Cadre réglementaire

IV. Que faire pour améliorer le cadre de la biomasse forestière au Cameroun ?

Xavier Dufail

Premier Forum EURAFRIC africain

La première édition africaine du Forum EURAFRIC du 9 au 11 mars 2010 à Brazzaville (République du Congo).

Dans la continuité du Forum EURAFRIC de Lyon (France), en partenariat avec le Ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique du Congo et avec la collaboration de la CEEAC (Communauté Économique des Etats d’Afrique) et de l’AMCOW (African Ministers’ Council on Water), cette rencontre intermédiaire vise à promouvoir les relations d’échanges et de partenariat entre les entreprises européennes et africaines dans les secteurs de l’Eau et de l’Énergie.

La rencontre réunira à Brazzaville des acteurs économiques de la CEEAC, les principaux bailleurs de fonds internationaux (AFD, BM, AFDB, etc.) et des entreprises européennes et africaines autour de la problématique de l’Eau et de l’Énergie en Afrique Centrale.

Au programme de ces trois journées de rencontres :

- Conférence Plénière sur les opportunités d’investissements Eau/Energie au Congo et dans les pays de la CEEAC,

- Conférence Ministérielle sur le thème de la « Gouvernance dans les domaines de l’Eau et l’Énergie en Afrique »,

- Table-rondes sectorielles, Réunions projets Eau / Énergie (projets zone CEEAC), Rendez-vous B to B

- Visites de sites (Centrale Thermique de Brazzaville, Centrale du Djoué, Station de pompage de Djiri, Barrage d’Imboulou, Pointe Noire),

- Visites d’Entreprises et Programmes de Renforcement de Capacités (PRC).

Xavier Dufail

La BEI soutient le Pool d’énergie d’Afrique de l’Ouest

La Banque européenne d’investissement (BEI) a approuvé le 21 décembre 2010 à Bruxelles un accord de don de 935.000 euros en faveur du Pool d’énergie d’Afrique de l’Ouest (WAPP, sigle en anglais).

Le Pool d’énergie d’Afrique de l’Ouest est une institution régionale ayant pour objectif de promouvoir un marché de l’électricité totalement intégré au sein de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Dans un communiqué transmis à la presse, la BEI indique que ce don permettra de financer une assistance technique qui consistera en une étude d’actualisation de la production et du transport d’électricité dans les États membres de la CEDEAO. L’étude vise à assurer la coordination des projets régionaux en matière d’électricité, ainsi que les prévisions quant à l’offre et la demande, tout en assurant la stabilité du réseau électrique régional.

Ce don s’inscrit dans l’enveloppe du Fonds fiduciaire-Afrique, instrument créé par l’Union européenne pour le financement des infrastructures en Afrique.


Source : Afrique Jet.

Xavier Dufail

Réglementation et fiscalité sur le bois-énergie dans le Sahel

Ce document est une synthèse sur la situation économique du bois-énergie dans la zone du CILSS (Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel), et soulève les freins liés à la réglementation dans le domaine.

« Réglementation et fiscalité sur le bois énergie : situation comparée, contexte, enjeux et défis »

Cellule Régionale de Coordination CILSS – PREDAS – Burkina Faso

12 pages

octobre 2009

Les pays du CILSS sont confrontés à la nécessité de gérer et d’exploiter durablement les ressources forestières des différents bassins d’approvisionnement urbains en bois énergie pour satisfaire les besoins quotidiens et incompressibles des populations en bois énergie.

Les ressources forestières sont limitées et menacées par les évolutions climatiques et par l’aggravation de la désertification qui en résulte et en résultera.

Cette nouvelle donne énergétique impose de réexaminer le dispositif de la réglementation et de la fiscalité sur le bois énergie.

Xavier Dufail

Maroc : création de l’Agence des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et de l’Agence marocaine de l’énergie solaire

La Chambre des conseillers a adopté, le 8 janvier 2010, deux projets de lois portant création de « l’Agence marocaine de l’énergie solaire » et de « l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ».

En vertu du premier projet de 12 articles, l’Agence sera chargée d’assurer le pilotage et la conduite du projet marocain de l’énergie solaire en ce qui concerne, notamment la conception, les études, le choix des opérateurs et le suivi de réalisation et de gestion, outre l’orientation et la coordination de l’ensemble des activités y afférentes.

Ce projet, le plus grand du genre en matière de production de l’électricité d’origine solaire à l’échelle internationale, aura une puissance de 2.000 mégawatts.

D’un coût total estimé à 70 milliards de dirhams (9 milliards de dollars), ce projet sera réalisé au niveau de cinq sites d’une superficie globale de 10.000 hectares.

En vertu de ce projet, l’Agence est appelée à élaborer une vision des projets intégrés visant le développement de l’énergie solaire dans les régions du territoire national en mesure d’abriter des plates-formes de production de l’énergie à partir de l’énergie solaire.

L’Agence marocaine de l’énergie solaire aura également pour missions de contribuer à l’amélioration de la recherche et d’encourager les inventions technologiques concernant l’ensemble des activités solaires portant sur la production de l’électricité.

Elle élaborera également les études techniques, économiques et financières nécessaires à la mise à niveau des sites et devra, en outre, travailler pour installer les projets qui seront retenus auprès des investisseurs en vue de leur développement.

Le projet de loi prévoit que l’énergie produite par les stations d’énergie solaire sera destinée, en premier lieu, à couvrir les besoins nationaux. Toutefois, une partie de cette énergie pourra être exportée selon des conditions qui seront définies ultérieurement.

Aux termes du projet de loi relative à « l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », cette agence dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière se substitue au Centre de développement des énergies renouvelables, crée par la loi en date du 6 mai 1982.

L’Agence a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique gouvernementale dans le secteur des énergies, à travers notamment l’élaboration de programmes de développement dans ce domaine.

Outre l’encouragement de la recherche scientifique et la promotion de la coopération internationale, l’Agence est également chargée de faire des propositions concernant les régions habilitées à accueillir des projets pour la production d’électricité à partir d’énergie éolienne.

Noémie Zambeaux, Xavier Dufail

Réunion d’experts sur les écotechnologies et les technologies d’EnR

Une réunion d’experts, intitulée « Écotechnologies et technologies des énergies renouvelables en tant que solutions énergétiques pour le développement rural » et organisée par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement), aura lieu à Genève (Suisse) du 9 au 11 février 2010.

Résumé de la note thématique :

L’accès à l’électricité et à des sources d’énergie modernes est essentiel pour améliorer de façon durable le niveau de vie des populations. Or, 1,6 milliard de personnes n’ont pas accès à ces services, et plus de la moitié des habitants des pays en développement dépendent de la biomasse traditionnelle pour leurs besoins élémentaires en énergie. Malgré les difficultés pour approvisionner en énergie moderne les régions pauvres reculées, les avancées technologiques, les innovations en matière de conception de projets, les impératifs de l’atténuation des changements climatiques et les nouvelles synergies qui peuvent aujourd’hui être mises en place constituent autant d’options stratégiques pour assurer l’accès universel aux services énergétiques en vue de réduire la pauvreté rurale tout en diminuant les émissions de carbone. Les technologies fondées sur des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne, les biocombustibles et l’énergie hydroélectrique à petite échelle sont particulièrement bien adaptées à une petite production autonome d’électricité indépendante des grands réseaux nationaux, et peuvent être une solution économique et fiable pour alimenter en énergie les zones rurales reculées.

L’utilisation des technologies des énergies renouvelables dans les stratégies d’élimination de la pauvreté en milieu rural n’a que des effets positifs : elle favorise la croissance économique, la création d’emplois, la formation de revenu et la protection de l’environnement. La généralisation de ces technologies dans les zones rurales pourrait renforcer la compétitivité des exportations, créer de nouvelles possibilités de coopération Sud-Sud et stimuler le commerce et l’investissement. La présente note thématique expose quelques-unes des solutions possibles, ainsi que diverses politiques et mesures qui permettraient de mettre les technologies des énergies renouvelables au service d’un développement rural durable.


Source : Site de la CNUCED (en anglais).

Xavier Dufail

Électrification rurale décentralisée : expérience en Guinée

Cette présentation, extraite de l’Atelier des praticiens sur l’Initiative Africaine pour l’Électrification qui s’est déroulé en juin 2009 à Maputo (Mozambique), explicite le cadre institutionnel d’un projet d’ERD mis en place en Guinée.

« Électrification rurale décentralisée : l’expérience en cours en Guinée »

Nava Touré

juin 2009

33 pages

Sommaire :

- Contexte général de l’Électrification Rurale Décentralisée (ERD) en Guinée

- Schéma du Partenariat Public-Privé en ERD

- Résultats atteints

- Faiblesses relevées

- Défis pour le changement d’échelle

Xavier Dufail

Sénégal : pour raccorder 229 000 ménages, l’Aser est à la recherche de 134 milliards FCFA

Un Programme d’urgence 2008-2012 de mise en œuvre de 12 concessions d’électrification rurale doit permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux. Ce programme nécessite un effort financier de 134 milliards de francs CFA.

Malgré tous les efforts réalisés par le Sénégal depuis 2000, le taux d’électrification rurale enregistré en 2007 n’y est que de 17,3 %. Et si cette tendance se maintenait, plus de la moitié des ménages ruraux sénégalais n’auraient pas accès à l’électricité avant 2018. Ce qui paraît inacceptable pour un pays qui aspire à l’émergence à l’horizon 2015 et où plus de la moitié de la population vit dans des zones rurales polarisant l’essentiel de l’activité économique. En ce sens, le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), au cours de la rencontre entre le ministère de l’Énergie et les parlementaires, a rappelé le lancement d’un Programme d’urgence 2008-2012 afin de renforcer les résultats du programme de mise en œuvre des 12 concessions d’électrification rurale. Une initiative qui va ainsi permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux. Et qui nécessite un effort financier de 134 milliards de francs Cfa, en complément à celui entrepris dans le cadre des concessions d’électrification rurale. En ce sens, Modibo Diop estime que l’année 2010 sera déterminante dans le déroulement du programme de l’entreprise qu’il dirige. Celle-ci compte ainsi démarrer d’ambitieux projets durant cette période. Précisément, ce sont plus de 890 000 ruraux sénégalais qui vont en bénéficier. Si en 2009, elle a électrifié 123 villages du pays, 2010 verra 947 infrastructures socio-communautaires électrifiées et 178 lampadaires solaires installés à travers le pays. M. Diop a révélé la signature de 4 concessions dont la procédure d’attribution a été entamée depuis l’année dernière.

A la lumière des résultats obtenus ces deux dernières années et des prévisions réalisables par l’Aser, il dit attendre mieux de l’État pour réaliser ses objectifs. ‘Il est clair que pour atteindre les objectifs que le gouvernement a fixés à l’Aser pour 2012, un effort supplémentaire est attendu de l’État et de ses partenaires’, confie-t-il.

Ainsi, dans le cadre de ses activités, poursuit le directeur général, les démarches ont été effectuées dans ce sens. Il s’agit d’une requête de financement d’un montant de trente millions de dollars qui a été adressée à la Banque islamique de développement (BID). Il est requis de la part de l’État du Sénégal une contribution à hauteur de 15 milliards de francs CFA pour la période 2010-2012. Ce qui participera à la réalisation du Programme d’urgence 2008-2012 qui va ainsi permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux.

Lors de cette rencontre entre le ministère de l’Énergie et les parlementaires, l’objectif du gouvernement dans le domaine de l’électrification rurale a été rappelé aux représentants du peuple. Il demeure, selon le ministre Samuel Sarr, l’accélération de l’électrification rurale, avec l’atteinte d’un taux d’électrification de 50 %, dès 2012. Ce qui permettra de fournir l’électricité à 4 millions de Sénégalais.

Ainsi, l’État du Sénégal veut s’affranchir du joug des producteurs de pétrole. D’où sa volonté de recourir à la diversification des sources d’énergie afin de réduire, de manière drastique, sa facture pétrolière.


Source : Un article de I. Diaw paru sur le site Walf Fadjri.

Xavier Dufail