Global Forum on Sustainable Energy 2010

Le Forum global sur l’énergie renouvelables (Global Forum on Sustainable Energy, GFSE) veut faciliter les discussions entre les acteurs du domaine et les partenariats public-privé sur ce thème.

Rencontre de haut niveau organisé par Africa – EU Energy Partnership (AEEP)

Dates : les 20 et 21 avril 2010

Lieu : le centre des congrès Hofburg à Vienne (Autriche)

Il a été décidé, au sein d’Africa-EU Energy Partnership (AEEP), d’organiser tous les deux ans une rencontre ministérielle sur l’énergie. Cette première rencontre fera le point sur les progrès accomplis jusqu’ici dans la mise en œuvre de l’AEEP et fixera les objectifs politiques. Elle sera le lieu d’une discussion sur les objectifs énergétiques et priorités pour l’Afrique du deuxième Plan d’action pour l’énergie de l’UE, qui sera adopté pour l’Afrique au prochain sommet Afrique-UE fin 2010.

La neuvième réunion du Forum mondial sur l’énergie durable (GFSE-9) se tiendra au même moment que cette rencontre AEEP.

La rencontre GFSE facilitera les discussions entre les différents acteurs : scientifiques, industriels, ONG, organisations des Nations Unies et d’autres institutions de financement du développement.

De plus amples informations seront bientôt disponibles sur le site : www.viennaenergyconference.org (en anglais).

Xavier Dufail

Mozambique : annulation d’un grand projet de biocarburants

Le Conseil des Ministres du Mozambique a fait une annonce importante fin décembre 2009, l’annulation d’une concession de 30 000 ha de terres à l’entreprise de production de biocarburants Procana, dans le District de Massingir.

La Loi sur les Terres du Mozambique, adoptée en 1997, est très particulière. Les terres ont été nationalisées au moment de l’indépendance du pays [en 1975], et la Loi sur les Terres n’a pas changé le statut de la propriété foncière. Elle a donné à l’État des outils bien définis pour gérer l’utilisation des terres. Les investisseurs du secteur privé peuvent conclure un bail d’une durée de 50 ans, le DUAT (Direito de Uso e Aproveitamento de Terra, Droit d’Usage et d’Exploitation de la Terre). Mais ce contrat n’entre pleinement en vigueur qu’après une période probatoire de deux années, pendant laquelle les investisseurs doivent prouver qu’ils utilisent la terre de façon productive.

L’affaire du bail de Procana, qui concerne une immense région limitrophe du Parc Naturel International du Limpopo [en portugais], a fait polémique dès son origine, en 2007. Des villageois de la zone du Parc Naturel devaient être réinstallés sur des terres qui ont ensuite été concédées à Procana pour produire de la canne à sucre. Ces villageois avaient besoin de ces terres comme pâtures, ne vivant que de l’élevage. Et il ne semblait y avoir aucune solution de prévue pour résoudre ce conflit à venir. En outre, les besoins en eau que nécessite la culture de la canne à sucre ont provoqué la crainte que le projet de Procana n’entrave la production alimentaire locale. Des associations, issues de la société civile, ont soutenu les villageois dans leurs négociations avec les responsables du Parc Naturel, par l’intermédiaire d’un projet, Lhuvuka [en portugais], mais aucune avancée n’a pu être obtenue de Procana.

[…]

Certaines informations expliquent, sur Internet, que les principaux investisseurs dans Procana ont perdu confiance en cette société courant 2009. Le Gouvernement a annulé officiellement sa concession pour “manque de productivité”, seuls 800 ha ayant été défrichés au cours des deux premières années d’exploitation, sur un total de 30 000 ha, ce qui n’a pas créé beaucoup d’emplois. Comme pour tout contrat de cette importance, il était à l’origine estimé à plus de 500 millions de dollars, on ne peut que supposer que bien des considérations politiques et économiques ont joué.

Il est difficile de juger si l’affaire Procana constitue un précédent intéressant pour la gestion des terres du Mozambique, si le Gouvernement étudiera avec la même attention les contrats, toujours plus nombreux, de location de terres à des investisseurs étrangers. Ou s’il s’agit d’une simple exception, d’un résultat exceptionnellement mauvais de la part d’un investisseur étranger. Ou des deux.


Source : Un article de Global Voices.

Xavier Dufail

Policies and Regulations Affecting Biofuel Development in Kenya

Cet article analyse les initiatives du Gouvernement kenyan pour promouvoir les biocarburants et montre comment le développement d’une industrie est contrarié par l’absence d’un cadre politique approprié.

« Policies and Regulations Affecting Biofuel Development in Kenya »

Auteurs : Bernard O. Muok, Shadrack Kirui, Daniel Theuri et Judi W.Wakhungu

Publication :  » PISCES Policy Brief No. 1 December 2008″

4 pages en anglais

Cet article décrit les initiatives gouvernementales pour faire évoluer le cadre institutionnel et réglementaire afin de favoriser l’industrie des biocarburants au Kenya.


Source : un article publié sur le site de PISCES où ce document peut également être téléchargé.

René Massé

Cameroun : bulletins de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Energie

Publication bimensuelle de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), dont l’objectif annoncé est d’informer périodiquement sur les évènements importants du secteur de l’électricité au Cameroun et sur les activités de l’ARSEL.
Les bulletins n°1, 2 et 3 sont proposés en téléchargement.

Bulletin n°1 du 29 octobre au 22 novembre 2009

Au sommaire :

- « Le Directeur Général sur le terrain à Song Loulou »

- « Réunion AES-SONEL – ARSEL »

- « Le Comité consultatif des consommateurs de réorganise »

- « Campagne de sensibilisation »

- « L’ARSEL inflige une pénalité à AES-SONEL pour énergie non fournie en 2008 ».

Bulletin n°2 du 23 novembre au 6 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- « Projet Lom Pangar : les bailleurs de fonds dévoilent leurs intentions. Cet article présente les résultats de la table ronde des bailleurs de fonds du projet de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar. L’AFD, la BAD, la Banque mondiale, la BEC, les Fonds saoudiens et la BDEAC ont annoncé leur intention de financer globalement 163 milliards de FCFA.

- « Projet ERD – RUMPI : les acteurs se concertent ». L’article décrit les avancées de la réunion de travail tripartite IED/AES-SONEL/ARSEL, qui s’est tenu 18 novembre 2009 à Douala.

- « Liste des associations de consommateurs agréées par l’ARSEL ». 21 associations de consommateurs ont été agréées.

Bulletin n°3 du 7 décembre au 2009

Parmi les articles présentés :

- « ARSEL prépare l’étiage 2010″

- « Agenda du secteur de l’électricité »

- « Projet ERD-RUMPI ; les régimes de l’électrification rurale en débat ». Le projet RUMPI a été conçu comme un projet pilote devant permettre de tester l’ensemble du dispositif mis en place par la réforme du secteur de l’électricité en ce qui concerne la zone rurale. Cet article présente les trois projets de textes qui devront compléter la loi du secteur.

- « Le projet d’interconnexion Cameroun – Tchad ». Ce projet a connu une accélération avec la signature le 23 octobre 2008 du Protocole d’Accord d’Interconnexion Électrique Cameroun – Tchad et d’Électrification des Localités Transfrontalières. Cet article fait le point de l’avancement du projet.

- « AFUR : Revue du modèle d’organisation et de la structure du marché de l’électricité ».

Bulletin n°4 du 22 décembre au 29 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- Inauguration de la centrale de Yassa—Dibamba

- Le régulateur chez les opérateurs

- Le Fonds d’Energie Rurale est créé

- Point sur l’offre de l’énergie durant l’étiage 2010

- Témoignage de satisfaction

POUR VOUS ABONNER

Vous pouvez demander à recevoir gratuitement le bulletin numérique de l’ARSEL en adressant un courriel à Arsel Newsletter.

Honoré DEMENOU TAPAMO, René Massé, Xavier Dufail

Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience)

L’objectif de cette présentation est d’analyser la problématique de l’accès à l’électricité dans les bidonvilles des pays en développement, en comparant différentes approches et enjeux en Afrique et dans d’autres régions.

L’auteur analyse successivement les raisons qui militent en faveur d’une intervention pour les plus pauvres, les technologies expérimentées au Maroc, Philippines, Inde, Brésil, Colombie, Afrique du Sud… qu’il s’agisse de types de compteurs, de prépaiment, de câbles coaxial… ou encore de pratique pour améliorer la sécurité.

Elle étudie ensuite les grandes différences entre les approches constatées en Afrique et dans d’autres pays en développement. Elle s’attarde sur les avantages du prépaiement, davantage développé en Afrique qu’ailleurs, en prenant le cas du Mozambique comme illustration.

En conclusion, elle propose les éléments clés pour réussir un projet d’électrification d’un bidonville.

« Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience) »

Connie Smyser, from UN Habitat, Presented at « Promoting Energy Access for the Urban Poor in Africa : Approaches and Challenges in Slum Electrification », Nairobi, Kenya, October 26-27, 2009

Évaluer et anticiper les impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques

Ce document d’HELIO International présente une méthode d’évaluation des impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques, catalogue les impacts prévisibles sur les principaux systèmes et détaille les mesures d’adaptation possibles.

Il présente également les analyses faites dans dix pays de l’Afrique subsaharienne en utilisant cette méthodologie.

Pays étudiés : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Kenya, Mali, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Sénégal et Tanzanie.

« Climatiser les systèmes énergétiques »

Laura E.WILLIAMSON/Hélène CONNOR/Mithra MOEZZI – HELIO International, 80 pages, décembre 2009

Afrique du Sud : Atelier des sociétés africaines d’électricité à Johannesburg

Au début du mois de novembre 2009, la Standard Bank, une des institutions les plus impliquées en Afrique du Sud dans le financement de projets électriques, membre de la Coalition « Private Investors for Africa », et la Banque mondiale ont organisé un atelier de réflexion avec les responsables de haut niveau des sociétés électriques africaines. Il s’agissait d’offrir un forum pour des discussions franches sur les opportunités et les challenges qu’affrontent ces responsables dans leurs efforts de développement du secteur électrique en Afrique. L’objectif était aussi de mieux cerner comment les financeurs publics et privés comme la Banque mondiale et la Standard Bank pouvaient y contribuer.

Les travaux ont abordé tous les problèmes de gestion de la production et de la distribution d’électricité en Afrique : taux de crédit, gouvernance, producteurs indépendants (IPPs), privatisation, régulation, performances des sociétés, etc. occasion unique pour les managers de sociétés, les représentants de la Banque mondiale et de la Standard Bank d’exposer et d’entendre leurs différents points de vues sur ces questions.

L’Atelier a été conduit par Paul Eardley-Taylor, de la Standard Bank, qui a présenté l’évolution des tendances des sociétés de service électriques de façon globale et plus précisément en Afrique.

M. Bernard Tenenbaum, consultant de la Banque mondiale, a souligné « ce que les sociétés d’électricité ont besoin de savoir sur la régulation » (voir la présentation en anglais sur cette page du site de la Banque mondiale). Il a observé que la régulation était par nature sujet de controverse, et a insisté sur les deux principales exigences pour maintenir les sociétés en bonne santé financière : que le tarif recouvre les coûts et que le prix d’achat de l’énergie aux IPPs puisse être supporté par les clients. Il a soutenu que les Régulateurs n’accepteraient pas d’augmenter les tarifs avant que les sociétés n’aient fait démonstration que l’augmentation procurerait une valeur ajoutée en proportion avec l’effort financier demandé.

Des échanges plus techniques ont suivi, basés parfois sur des études de cas au Nigéria et en Zambie.

Pour l’Africa Region Energy Group (AFTEG) de la Banque mondiale, cet Atelier était le premier organisé conjointement avec le secteur privé. L’évaluation après l’atelier a montré une très vive satisfaction des participants. C’est pourquoi, l’AFTEG envisage d’organiser de nouveaux ateliers qui pourront apporter des conseils concrets sur certains des sujets abordés, comme par exemple comment utiliser les instruments de protection existants pour réduire les risques, ou encore analyser des études de cas de projets de développement d’électrification par extension de réseau et d’électrification hors réseau.


Source : un article publié le 25 novembre 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam

Cet ouvrage rassemble les actes de la conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique qui s’est tenue à Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam) les 9 et 10 avril 2008, dans le cadre de la Semaine française au Vietnam.

Pour faire face à une croissance très vigoureuse de la demande en électricité (15% en 2007), et dans le contexte de mobilisation contre le réchauffement climatique, le Vietnam est amené à définir une véritable stratégie d’efficacité énergétique. Les enjeux sont multiples pour relever le défi de la maîtrise de l’énergie : programmation nationale, déclinaison politique régionale, renforcement institutionnel, rédaction de lois, définition de standards, mobilisation de moyens matériels et organisationnels, formation des acteurs, financement, tarification énergétique, développement du marché des énergies renouvelables, etc.

Le ministère vietnamien de l’Industrie et du commerce (MOIT), l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ont organisé les 9 et 10 avril 2008 à Hô-Chi-Minh-Ville une conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam, permettant à des experts internationaux, bureaux d’étude techniques et institutions françaises et vietnamiennes de partager leur expérience. Les actes de ce séminaire résument les interventions des participants et les actions proposées. Ils offrent des regards croisés éclairant d’un jour nouveau la politique du Vietnam en matière d’efficacité énergétique.

« Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam »

Agence Française de Développement, Octobre 2009, 194 pages

Mali : la gestion délicate des ressources forestières

La mairie de Naréna (Mali) a décidé de s’attaquer à l’exploitation abusive des ressources forestières de la zone.

Un conflit s’est créé entre les autorités municipales de Naréna et les services de la conservation de la nature (SCN), qu’on pourrait appeler « crise du bois ». En effet, tout est parti d’un problème d’exploitation du bois de chauffe et du charbon dans la commune.

La commune rurale de Naréna est située à 85 km au sud-ouest de Bamako, sur la nouvelle route qui mène en Guinée via Kourémalé. Dans cette zone, la végétation est dense. De grands arbres au feuillage abondant en cette période de l’année couvrent un tapis très compact d’herbes.

Cette abondance de la végétation et surtout des grands arbres a attiré des exploitants de bois des autres localités. Aujourd’hui, le spectacle est inquiétant : des fours de charbon encore actifs ou éteints à travers toute la commune, des montagnes de bois, des pistes créées de toutes pièces par des camions en provenance de Bamako, des gros porteurs qui repartent surchargés de bois ou de charbon.

Résultats : des clairières s’élargissent çà et là. Des arbres géants abattus avec des scies électriques gisent sur le sol attendant d’être découpés en morceaux.

Face à cette exploitation des ressources naturelles de la zone, les communes du cercle de Kangaba ont adopté en novembre 2005, une « convention locale de gestion durable des ressources agro-pastorales dans le cercle de Kangaba ».

Cette convention a été signée par les 9 neuf maires des différentes communes, le président du conseil du cercle, le préfet du cercle et le gouverneur de la Région de Koulikoro.
Elle interdit la coupe du bois pour la production du charbon, l’alimentation du bétail et fixe les périodes pendant lesquelles les feux de brousse sont autorisés. Bref, la convention apparaît comme un texte complet et soigneusement élaboré pour que l’exploitation anarchique des ressources forestières soit stoppée ou au moins sérieusement réglementée.

Pour sa diffusion, les autorités administratives et municipales, les chefferies traditionnelles, n’ont pas lésiné sur les moyens de communication. Les radios de proximité ont été mises à profit, des rencontres avec les exploitants ont eu lieu et des assemblées générales dans tous les villages ont été tenues dans le but de faire prendre à chacun conscience de l’enjeu de la question des ressources forestières.

Mais de cela, les exploitants forestiers n’ont cure. Ils ont continué à débarquer d’autres localités pour abattre les arbres et vendre le bois et le charbon.

Face à cet abattage qui commençait à prendre des proportions très inquiétantes, le nouveau maire de la commune de Naréna a décidé d’agir : Karamoko Touré et son équipe ont commencé à arrêter les camions transportant du bois et du charbon en provenance de la commune. Ce qui n’aurait pas été du goût des agents de la conservation de la nature. Selon le maire, ils ont même encouragé les exploitants qu’ils rencontrent dans la brousse. Ils les verbalisent sans reçu et les laissent faire.

Le maire est formel : « les agents sont là pour rançonner les exploitants en ne leur donnant aucun papier. ».


Source : un article du 14 septembre 2009 de L’Essor

Xavier Dufail

Tunisie : un Plan Solaire de 3600 millions MD

Dans le but de renforcer l’effort national en matière des énergies renouvelables au-delà de 2011, la Tunisie a établi un Plan Solaire, qui intègre l’ensemble des domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables selon la démarche adoptée par le plan solaire méditerranéen.

Avec un coût d’investissement de l’ordre de 3600 MD (soit 1,8 milliards d’euros), ce plan se compose de 40 projets complémentaires couvrant l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’efficacité énergétique, l’interconnexion électrique avec l’Italie, la fabrication de panneaux photovoltaïques… Son financement est assuré à hauteur de 260 MD par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie, de 800 MD par le secteur public « dont 780 MD par la STEG », 2500 MD par des fonds privés dont 1074 MD pour des projets dont la production est destinée à l’export, et enfin 40 MD par la coopération internationale.

Le plan solaire tunisien est éligible aux financements des différents mécanismes de la coopération internationale. En effet, ce plan s’insère dans les programmes internationaux en matière de promotion des énergies renouvelables en particulier le plan solaire méditerranéen, les programmes soutenus par le Fonds pour l’Environnement Mondial et les fonds des technologies propres gérés par la Banque Mondiale, auxquels sont assignés des objectifs ambitieux d’utilisation des énergies renouvelables et de protection de l’environnement.

L’économie d’énergie attendue, une fois les projets réalisés, correspondrait à 22 % de la réduction globale de la consommation énergétique nationale en 2016.
La quantité de CO2 évitée par ces projets est estimée à 1300 000 tonnes par an, permettant des revenus MDP (Mécanisme de Développement Propre) de l’ordre de 240 millions de dinars.

D’où l’importance de ce plan qui porte sur le développement de la production de l’électricité au moyen de l’énergie solaire, en vue de faire de la Tunisie une plateforme internationale de production et d’exportation industrielle et énergétique.

A noter que le secteur de l’énergie a bénéficié, durant les deux dernières décennies de maintes mesures présidentielles. En effet, la politique tunisienne n’a pas cessé à chaque fois d’afficher une préoccupation particulière à ce secteur s’appuyant sur une stratégie performante. Cette stratégie s’est consolidée par la promulgation de la loi sur la maîtrise de l’énergie du 2 août 2004, amendée par la loi du 9 février 2009, qui ouvre la voie à l’autoproduction de l’électricité par les énergies renouvelables.

Dans le cadre de cette stratégie, un programme national de maîtrise de l’énergie a été mis en place pour la période (2005-2007) accompagné par la création du Fonds National pour la Maîtrise de l’Énergie (FNME). Ce fonds est destiné à appuyer les actions d’efficacité énergétique, le développement du gaz naturel et des énergies renouvelables.

Parallèlement et dans ce contexte, un séminaire de lancement du plan est prévu au mois de décembre 2009.


Source : un article du 23 octobre 2009 d’AfricanManager

Xavier Dufail