mardi 13 avril 2010

Autriche : forum conjoint Union Africaine-Union Européenne sur leur partenariat énergétique

Les Commissions de l’Union africaine et de l’Union européenne vont tenir du 21 au 22 avril 2010 en Autriche, un forum de partenariat énergétique, dans le cadre de l’initiative des deux organisations visant à promouvoir leur coopération dans le domaine de l’énergie.

Ce forum de haut niveau devra regrouper un grand nombre de dirigeants africains et européens et serait précédé le 20 avril 2010 de la réunion conjointe du groupe des experts.

Ce forum est organisé par le Département des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, en collaboration avec le gouvernement autrichien.

Les chefs d’Etat et de gouvernement d’Europe et d’Afrique avaient décidé en décembre 2007 à Lisbonne au Portugal, de lancer le Partenariat énergétique Afrique-UE (AEEP), comme l’un des huit partenariats stratégiques qui composent la Stratégie conjointe Afrique-EU.

“Dans ce partenariat, les deux continents partagent leur savoir-faire et leurs ressources, accordent leurs intérêts complémentaires et harmonisent leurs politiques pour faire face, ensemble, à leurs défis énergétiques. En mettant en place un réseau plus dense entre les deux continents – à travers une interconnexion transfrontalière – l’Afrique et l’Europe entendent mettre en commun leurs forces au service de l’intérêt mutuel des deux continents”, a ajouté la Commission de l’UA.

Le forum vise, entre autres, à renforcer le dialogue politique entre l’Afrique et l’UE à travers l’implication des administrations nationales, régionales chargées de l’énergie et les autres autorités compétentes à différents niveau de responsabilité.

Il vise également à préparer le prochain Sommet Afrique-UE, prévu dans la seconde moitié de 2010, en donnant des directives pour la mise en œuvre du Second plan d’action (2010-2013) du Partenariat stratégique Afrique-UE.

Le forum devrait par ailleurs favoriser l’accroissement de l’utilisation des énergies renouvelables en Afrique avec la construction de nouvelles installations hydroélectriques de 10 000 mégawatts ; la construction d’infrastructures éoliennes capables de produire au moins 5.000 mégawatts, d’équipements de différentes formes d’énergie solaire pour produire 500 mégawatts, de même que le triplement de la capacité des autres formes d’énergies renouvelables, telles que l’énergie géothermale et la biomasse moderne.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail

Laisser un commentaire