Conférence sur "La politique des Energies Renouvelables au Sénégal et le projet Micro-réseaux (Microgrids)"

24 avril 2007, Dakar, Sénégal.

Conférence organisée par le Ministère des Energies Renouvelables du Sénégal et les partenaires du projet Microgrids le 24 avril 2007 à l’hôtel Méridien Président de Dakar.

L’Union européenne a agréé et financé un projet dénommé “Promotion des micro réseaux et des sources d’énergies renouvelables pour l’électrification dans les pays en développement” (MICROGRIDS au Sénégal). Ce projet entre dans le cadre du domaine d’action relatif au soutien des initiatives portant sur la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans les pays en développement (COOPENER) du Programme “Energie Intelligente pour l’Europe (IEE)”.

Le projet est mené en partenariat entre des Institutions du Sénégal, de la France et de l’Espagne. Il a pour objet principal la promotion et la diffusion des micro réseaux pour l’électrification rurale des villages situés loin du réseau de distribution du Sénégal, avec une pénétration importante des sources d’énergies renouvelables.

Au cours de la conférence, plusieurs thèmes seront abordés :

  • la politique du Sénégal en matière d’énergies renouvelables
  • la présentation des résultats de l’analyse des besoins en énergie en milieu rural
  • les opportunités offertes aux entreprises pour l’électrification rurale
  • les problèmes et solutions liés à la pénétration des micro-réseaux pour l’électrification rurale au Sénégal.

Semis

Maroc : Conférence internationale sur le thème "Electrification et Développement"

L’Office National de l’Electricité du Maroc co-organise avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, une Conférence internationale sur l’électrification rurale qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2007 à Skhirat (Maroc), sous le thème : « Électrification et Développement ».

L’IEPF a été associé à cette manifestation, qui donnera l’occasion de présenter le Riaed, comme aussi d’autres réseaux proches comme le Ried et le Club-ER.

Energie et Développement est une problématique au cœur de toutes les réflexions internationales. En particulier l’énergie électrique, qui constitue un pilier incontournable pour le développement humain, surtout dans les zones rurales ou son absence empêche tout développement local.

L’expérience du Programme d’Electrification Rurale Globale (PERG) que conduit l’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc est à cet égard, d’un grand intérêt et permet de nombreux enseignements. Le PERG a permis, en l’espace d’une dizaine d’années, l’électrification de 1,5 millions de foyers ruraux au Maroc, portant ainsi le taux d’électrification rurale de 18% en 1995 à 88% en 2006, avec la perspective de généralisation de l’électrification rurale au Maroc à la fin de l’année 2007.

2007 est donc consacrée « L’année de l’électrification rurale au Maroc »

C’est dans ce contexte que l’ONE et la FENELEC, Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, organisent conjointement cette Conférence Internationale.

La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation, mobilisant un effectif de 35.000 employés.

La conférence réunira durant deux jours des experts, des opérateurs, des décideurs, des bailleurs de fonds, des académiciens,… A vocation scientifique et technique, elle a pour objectif de permettre :

  • La valorisation des dynamiques conceptuelles en électrification rurale,
  • La valorisation des projets et innovations en développement durable,
  • La diffusion des techniques, savoir- faire et développement de compétences,
  • La constitution de plateformes d’échanges d’expériences,
  • La création d’une dynamique partenariale et Label d’Excellence.

Les membres des réseaux RIAED, RIED et CLUB-ER désireux de présenter une communication sont invités à faire parvenir l’intitulé et un bref résumé de la communiction avant le 15 mai 2007 à M. Mohamed Berrada avec copie à M. Jean-Pierre Ndoutoum. Un comité de lecture sera chargé de la sélection des communications.

Pour plus d’information, visitez le site de la Conférence internationale sur l’électrification rurale (CIER), et voir ci-dessous le programme prévisionnel de la Conférence, proposé par l’ONE.

Jean-Pierre Ndoutoum

Optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux au Sénégal

Projet Sénégalo-allemand Transafricaine de Technologie Dr. Amadou Sow Juin 1998. 66 pages Plus de 2 500 systèmes photovoltaïques familiaux ont été installés dans les zones rurales sénégalaises, en particulier dans le cadre du projet Sénégalo-allemand. La réussite de ce projet passe par l’optimisation des systèmes de maintenance. Pour être optimales, les structures de maintenance doivent concilier des réalités socio-économiques difficiles (faible pouvoir d’achat des utilisateurs), et des contraintes de (…)

Projet Sénégalo-allemand

Transafricaine de Technologie

Dr. Amadou Sow

Juin 1998.

66 pages

Plus de 2 500 systèmes photovoltaïques familiaux ont été installés dans les zones rurales sénégalaises, en particulier dans le cadre du projet Sénégalo-allemand. La réussite de ce projet passe par l’optimisation des systèmes de maintenance. Pour être optimales, les structures de maintenance doivent concilier des réalités socio-économiques difficiles (faible pouvoir d’achat des utilisateurs), et des contraintes de rentabilité imposées aux opérateurs.

Cette étude propose un modèle de maintenance optimum dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques. Dans un premier temps, elle analyse les systèmes de maintenance existants, avant d’analyser les différentes options d’une stratégie d’optimalisation, à savoir l’option économique (coûts de la maintenance pour les utilisateurs, viabilité économique de l’activité), l’option technique (fiabilité des composants, qualité de l’installation et de l’utilisation) et l’option logistique (les moyens de transport, les outils de travail). Enfin, ce document propose un modèle optimum de maintenance.

Bien que réalisée en 1998, cette étude reste pleinement d’actualité et vaut tant par la méthode que par les analyses développées.

Amadou Sow, René Massé

Étude de la faisabilité de la promotion du kérosène comme combustible domestique au Sénégal

Amadou Sow, Projet Sénégalo-allemand Combustibles domestiques, Transafricaine de Technologies. Bureau d’études et de réalisation, Dakar, août 1996, 98 pages

Le Sénégal fait face à la fois à une consommation élevée de combustibles ligneux et à une forte dépendance vis-à-vis des importations de pétrole. Pour les ménages, le bois énergie contribue pour plus de 90% à la couverture des besoins énergétiques. La surexploitation des ressources ligneuses a provoqué une déforestation inquiétante. Des efforts notables ont été faits pour promouvoir des combustibles de substitution, en particulier le gaz : les subventions nettes en 1995 atteignaient déjà plus de 4,5 milliards de FCFA.

A ce stade, des questions se posent naturellement sur les stratégies en matière de combustibles domestiques : quelle aurait été l’efficacité obtenue, si l’effort financier accompli en soutien du gaz avait été directement injecté dans la maîtrise de la filière bois-charbon de bois ? Quel serait l’impact, en termes de substitution au bois énergie, si cet effort financier état réalisé pour promouvoir une autre filière de substitution, comme le kérosène par exemple ?

Cette étude s’inscrit dans le cadre de ces interrogations majeures. Son objet est de cerner la faisabilité aux plans technique, économique et social, d’une politique de promotion du kérosène comme combustible domestique au Sénégal. Il s’agit d’évaluer les évolutions qu’imposerait ce développement aux acteurs publics et privés de toute la filière, d’amont en aval, et de considérer leurs intérêts, parfois divergent.

Une première partie analyse de la situation de la filière kérosène, et en particulier du point de vue de son utilisation domestique, du système de fixation des prix, du dispositif de distribution dans le contexte de libéralisation du secteur. Puis, l’étude présente les aspects techniques de l’utilisation du kérosène comme combustible domestique, comparant les performances des différentes technologies de réchauds, rappelant les expériences passées de promotion du kérosène au Sénégal… Les aspects sociaux sont analysés sous les angles de l’acceptabilité par les familles, de la sécurité et du prestige social. Enfin, quatre scénarii de prévisions de la demande de kérosène comme combustible domestique permettent d’apprécier le marché du kérosène en fonction de la politique tarifaire, et d’étudier les incidences économiques et commerciales de ces quatre profils de développement de la filière.

Ce document de 1996 demeure pleinement d’actualité. Au delà du cas spécifique du Sénégal, les outils méthodologiques utilisés ainsi que le substrat stratégique de ces analyses sont susceptibles d’intéresser tous les responsables de l’approvisionnement en combustibles domestiques des pays de cette région.

Amadou Sow, René Massé

Séminaire de validation des nouvelles orientations stratégiques de la société Energie Centrafricaine (ENERCA), dans le contexte de la libéralisation du secteur

Le séminaire s’est tenu les 10 et 11 avril 2007, à l’Hôtel Oubangui à Bangui (République Centrafricaine). Il visait à définir et valider les nouvelles orientations stratégiques de la société ENERCA dans le contexte de la libéralisation du secteur de l’énergie en RCA.

L’activité de Enerca se concentrera sur la production et le transport de l’énergie électrique et une ouverture vers le secteur privé est envisagée à l’issue de ces travaux.

Organisé par le ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, le séminaire a regroupé les experts du ministère de l’Energie, de l’Enerca, des Agences, les représentants des différents ministères techniques interessés, les Organisations internationales et les Organisations non Gouvernementales. Ouvert par le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, son Excellence le Lt col. Sylvain Ndoutingaï, les travaux du séminaire se sont poursuivit en commission.

Deux options ont été soumises à la réflexion des séminaristes :

  • Le maintien de l’Enerca sur l’ensemble des segments, à savoir la production, le transport et la distribution électrique. A cette option correspondait deux variantes :
    • Enerca, actionnaire majoritaire et opérateur privé minoritaire ;
    • Enerca, actionnaire minoritaire et opérateur privé majoritaire.
  • Le positionnement de l’Enerca sur une partie des segments, à savoir la production et le transport. A cette option correspondait aussi deux variantes :
    • Enerca, exploitant seule le système ;
    • Enerca ouvre une part aux privés.

A l’issue des débats en commission et en séance plénière, les participants ont validé l’option 2 qui consiste au positionnement de l’Enerca sur les fonctions de production et de transport. Quant au choix de la variante, les participants ont porté leur préférence à la variante 2, ouverture partielle à des privés, sous réserve de résutats probants d’une étude de faisabilité.

Les séminaristes ont aussi traité le cas de l’usine de Boali 3. L’atelier a souhaité que l’opérateur privé qui aura équipé le bBarrage se positionne également sur les segments distribution et commercialisation.

Rigobert Gbazi

Bientôt, 19 localités maliennes de la commune de Mandé seront électrifiées à partir de deux plates-formes multifonctionnelles

Le projet d’électrification par plates-formes multifonctionnelles concerne 19 localités dont Djoliba. Le village bénéficiera à cet effet de 2 plates-formes multifonctionnelles pour alimenter un réseau électrique de 4 km. Environ 3400 clients domestiques, sociocommunautaire et productifs seront connectés à un réseau qui alimentera 1700 lampadaires d’éclairage public. La durée du service de départ s’étend de 6 à 8 heures par jour. Le tarif au forfait est fixé entre 750 et 1000 Fcfa par ampoule.

Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, M. Hamed Diane Séméga, a procédé vendredi 30 mars 2007 à Djoliba, village situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Bamako (commune rurale de Mandé), à la mise en place du premier poteau du réseau local d’alimentation en électricité à partir de la plate-forme multifonctionnelle.

C’est dans une ambiance de fête que les habitants de Badougou Djoliba ont célébré cet événement qui fera date dans l’histoire de la commune. Nul n’ignore la place de l’électricité dans le développement d’une communauté. La joie du chef du village, Békaye Keïta, était donc particulièrement justifiée.

Le coût de réalisation de ce projet s’élève à 50 millions Francs CFA environ auxquels les femmes de Djoliba ont contribué pour 2 millions Fcfa. Un geste que le maire Souleymane Makamba Doumbia a salué avant d’assurer que cette installation aidera à alléger les tâches des ménagères et à stimuler les activités génératrices de revenus. Nous ne ménagerons aucun effort pour son bon usage et en faire un levier du développement socio-économique de la commune. Nous tacherons d’être un exemple pour les milliers d’autres qui attendent leur tour, a déclaré Mamadou Keïta, le président du comité de gestion de l’électricité. Cependant le développement a un coût, a rappelé le ministre Séméga en invitant les bénéficiaires à faire montre de rigueur dans le paiement de leurs factures et l’entretien des infrastructures. L’objectif des pouvoirs publics vise, en effet, l’élargissement du projet et sa pérennisation. L’État ne peut pas tout faire. Et il est inacceptable qu’au bout de quelques années, les gens ne puissent plus profiter de ces services faute d’entretien.

Le ministre a salué l’appui de la Banque mondiale, partenaire financier du Mali dans le projet. Grâce à cette collaboration, le taux d’accès à l’électricité en milieu rural est passé de 1% en 2003 à 20,5% en 2006. Une progression qui augure de bonnes perpectives à l’élan d’électrification en milieu rural amorcé sous les auspices de l’Agence malienne pour la promotion de l’énergie domestique et d’électrification rurale (AMADER). Les conditions de vie des populations rurales s’en trouveront améliorées et le développement socio-économique de notre pays accéléré.


Source : l’ESSORT, quotidien d’information du Mali. L’article reproduit ici a été publié le 4 avril 2007.

René Massé

Thèse sur l’énergie rurale pour le développement en Afrique

Publication d’une thèse « Energie rurale pour le développement, étude de cas africains », par Mlle. Nadia Bentaleb.

Ouvrage, co-édité et commercialisé par ADEME/EDF et Publisud en 2007. Il décrit le contexte de l’accès à l’énergie en Afrique à travers les divers modes de montage de projet.

Dans les pays du Sud, la population rurale demeure encore aujourd’hui importante. Une proportion non négligeable des ménages habite dans des villages isolés ou dans habitations dispersées rendant l’électrification rurale par raccordement au réseau national plus complexe. Les solutions énergétiques décentralisées sont privilégiées à chaque fois que le raccordement au réseau national est jugé coûteux. Mais leur développement nécessite des rythmes de progrès technologique soutenus. Il est vrai que le marché potentiel des énergies renouvelables dans les pays du Sud se caractérise par une demande importante. Il n’en demeure pas moins que les conditions de transferts technologiques du Nord vers les pays du Sud sont loin d’être simples : d’une part, les entreprises doivent mobiliser des moyens logistiques et financiers importants pour permettre les innovations technologiques adaptées au Sud ; d’autre part, les conditions d’accès aux marchés locaux sont d’autant plus délicats que les entreprises du Nord doivent trouver des partenaires locaux.

Ce document propose une vision du coté de la demande, en analysant le contexte économique, social et environnemental des populations à desservir.

Il commence par préciser les différentes énergies d’origine renouvelable utilisées dans le cadre d’une électrification rurale décentralisée (section 1). Puis dans la section 2, il présente les conditions de transfert de technologie. Enfin, dans la dernière section, il montre la difficulté d’inscrire les projets d’électrification rurale dans le cadre du développement durable en raison notamment de l’absence de coordination entre les multiples acteurs présents dans ce secteur.

Un extrait de ce document est disponible sur le site canadien de Vertigo, la revue électronique en science de l’environnement, ou téléchargeable ci-dessous.


Mlle. Nadia Bentaleb est la Directrice Générale de l’ONG Migrations et Développement, Membre du Centre d’économie et d’éthique pour l’environnement et le développement – C3ED.

Noémie Zambeaux

Sites hydroélectriques en République Centrafricaine

Présentation des sites hydroélectriques exploitables en République centrafricaine.

Publication du Ministère de l’énergie de RCA

Auteur : M. Rigobert Gbazi

90 pages.

Octobre 2006.

Ce document est composé de trois parties. Il présente les données caractéristiques connues sur les sites hydroélectriques identifiés en République centrafricaine (RCA).

Après un bref rappel des étapes d’étude d’un site hydro dans la première partie, la seconde répertorie les sites hydro en RCA en differents niveaux : les sites aménagés, les sites ayant l’objet d’étude de faisabilité, de préfaisabilité, ou seulement d’identification. La dernière partie du document analyse la répartition de chacun de ces sites repertoriés par préfecture, par niveau d’identification etc.

Rigobert Gbazi

M. Gnanga Gomou Komata, nouveau ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en Guinée

M. Gnanga Gomou Komata succède à Elhadj Thierno Habib Diallo.

Le ministre sortant Elhadj Thierno Habib Diallo, qui était à ce poste de responsabilité depuis seulement six mois a rappelé que la difficulté de ce secteur « où tout pousse à l’urgence, alors que les véritables solutions s’inscrivent dans le temps« .

Le ministre entrant, M. Gnanga Gomou Komata, a invité « tous et toutes, à cultiver partout, une nouvelle culture de travail et de progrès fondée sur l’efficacité, l’intérêt général dans la transparence et l’équité« . Il a poursuivi en indiquant sa volonté de « poursuivre et de renforcer les mesures d’amélioration de la gestion dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, et de mettre en œuvre les mesures de réformes pour apporter les solutions durables aux problèmes structurels qui bloquent depuis longtemps leur développement« .


Source : Aminata, les nouvelles de la République de Guinée.

René Massé

Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi