
En Casamance, malgré un fort potentiel maraîcher, les ressources restent sous-exploitées, alimentant une insécurité alimentaire persistante. Cette situation résulte de multiples facteurs : la salinisation et la réduction des eaux faute de gestion efficace, un manque d’organisation de la filière entraînant pertes et instabilité des prix, ainsi que des infrastructures post-récolte inadéquates pour le stockage et la commercialisation. Face à ces défis, le projet SEMER propose des solutions durables et adaptées.
Dans la continuité du projet EGALES, le projet SEMER s’inscrit comme une nouvelle étape pour capitaliser sur les bonnes pratiques et consolider les innovations identifiées en matière de maraîchage et de gestion des ressources. SEMER c’est :
- Assurer une gestion durables des ressources en eau et en électricité par des sensibilisation et l’instauration de comités de gestion
- Renforcer les capacités des groupements maraîchers en agroécologie et valoriser leur activité par de l’appui à la commercialisation des produits cultivés
- Publier les enseignements du projet en fin de période afin de favoriser la diffusion des connaissances, par la création d’un guide d’appui au maraîchage et à l’eau productive
« Le projet SEMER (Sénégal, Maraîchage et Énergies Renouvelables) vise à améliorer les conditions de vie des femmes en facilitant le maraîchage grâce aux énergies renouvelables, réduisant ainsi la pénibilité du travail. Il repose sur trois axes majeurs : la production, la commercialisation et la gestion de l’eau. L’objectif est d’améliorer les revenus et l’autonomie des femmes, tout en favorisant une gestion durable de l’eau et le développement local. »
Dominique Wada, chargé de projet à la Fondem
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