Depuis les années 2000, les installations solaires décentralisées (off-grid) se multiplient comme une solution pour l’accès aux services électriques des populations rurales. Arrivés en fin de vie, leurs composants (batteries, onduleurs, panneaux photovoltaïques) deviennent une source de déchets dangereux pour l’environnement et pour la santé humaine s’ils ne sont pas correctement pris en charge. Dans de nombreux cas, la gestion des équipements solaires en fin de vie est gérée par le secteur informel, qui se traduit par un manque d’encadrement et de moyens, et peut conduire à des situations graves. 

Le projet RECUP vise à créer un socle de connaissance sur la filière de gestion des batteries au plomb usagées au Sénégal, afin de concevoir dans un second temps un projet pilote de structuration de filière. L’objectif est de connaître les contraintes et enjeux pour le secteur informel, et de travailler avec les institutions nationales chargées de la thématique pour améliorer les conditions de gestion des batteries au plomb. Le projet RECUP comprend : 

  • Une étude bibliographique réglementaire  
  • Une étude de terrain visant à définir le profil, les contraintes, les besoins et attentes des acteurs actuellement impliqués au Sénégal. 

« Avec RECUP, nous ne nous contentons pas de gérer les D3E issus des installations solaires, nous structurons une filière durable qui prolonge la vie des équipements, protège l’environnement et valorise les acteurs locaux. Transformer un défi écologique en opportunité économique et sociale, c’est tout l’enjeu de notre action.. »

Maxime Delafoy, chargée de Projet à la Fondem

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