Le Salon International des Energies Renouvelables ENERGAIA

ENERGAIA se déroulera du 6 au 8 décembre 2007 à Montpellier (France).

Energaia est une initiative lancée par la Région Languedoc Roussillon avec, entre autres, un partenariat avec l’ARE (Assemblée des Régions d’Europe qui regroupe 255 régions dans 32 pays) qui organisera une journée spécifique sur le thème « Efficacité énergétique et énergies renouvelables : des atouts majeurs pour des régions compétitives ».

A noter également que l’ensemble des Fédérations européennes des professionnels du secteur des énergies renouvelables participera au Cycle de Conférences (EREC, EUREC, EGEC, ESTIF, EPIA, ESHA, EWEA, AEBIOM, EUBIA) et que les réseaux et professionnels français seront également représentés (EFFINERGIE, DERBI, ENERPLAN, FFB, CAPEB…).

Enfin, une conférence spécifique sera organisée, centrée sur les régions de l’espace euro méditerranéen, avec notamment la participation de l’association MEDENER.

ENERGAIA, qui devrait être reconduit chaque année, a pour ambition d’être une plate-forme internationale d’échanges entre industriels, autorités publiques et tous les acteurs des secteurs des énergies renouvelables et du bâtiment, notamment ceux des 27 pays de l’Union européenne ainsi que des pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée.

Pour tout complément d’information, merci de visiter le site du Salon : www.energaia-expo.com vous y trouverez le projet de programme des conférences (également disponible ci-dessous) qui concerneront, pour cette première édition, le secteur du bâtiment, les enjeux et les perspectives des énergies renouvelables dans les régions d’Europe (usages thermiques et applications électriques). A noter que différents projets européens profiteront également du cadre offert par ENERGAIA pour tenir leur réunion plénière.

Pour ce qui concerne le salon, plus de 200 exposants français et étrangers ont déjà confirmé leur participation. L’ADEME y tiendra également un stand.

Enfin, un Forum International d’Affaires (FIA) a été mis en place par Septimanie Export sous couvert de la Région Languedoc Roussillon.

Pour information, la participation au salon est gratuite et les frais d’inscription aux conférences sont de 50 €.

René Massé

7ème Forum Rhône-Alpes / Afrique consacré à l’Eau & l’Energie en Afrique

Ce Forum se tiendra du 23 au 26 octobre 2007 à la Cité Internationale de Lyon (France). Il est organisé par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA).

Financements internationaux – Transferts de technologies – Partenariats Pme/Pmi seront les questions structurantes de ces échanges entre experts et entreprises européennes et africaines.

Cette 7ème édition prend une dimension européenne et devient les Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique sous le nouveau logo « Forum Eurafric-Partners ».

Elle réunira 700 participants de 20 pays européens et africains.

Vous avez la possibilité de vous pré-inscrire dès maintenant sur le site dédié à cette manifestation www.eurafric-partners.org.

Pour plus d’information, contactez par courriel ADEA info ou via son site Internet : www.adeafrance.org.

René Massé

Conférence ministérielle sur les défis énergétiques au siège de l’UNESCO à Paris

Conférence sur « l’énergie dans un monde en mutation » organisée les 31 mai et 1er juin 2007.

Les pays sub-sahariens sont très attentifs aux résultats de cette conférence.

Les 31 mai et 1er juin 2007, le ministère de l’Industrie et de l’Énergie de la Fédération de Russie en collaboration avec l’Unesco organisent à Paris une conférence ministérielle sur le thème de « l’énergie dans un monde en mutation ». Ces échanges analyseront en particulier les défis énergétiques auxquels le monde est confronté, la contribution de la science au développement des énergies durables et de l’accès à l’énergie pour atteindre les objectifs fixés par la Commission du développement durable des Nations Unies.

Cette conférence, préconisée en juillet 2006 au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg, s’inscrit dans le processus de préparation du prochain sommet du G8 qui aura lieu à Heiligendamm, en Allemagne, du 6 au 8 juin.


Pour plus d’information :

Voir le site de l’Unesco

Contact : M. Djibril Kebe, tél. +33 – (0)1 45 68 17 41

René Massé

La gestion des externalités dans le secteur de l’énergie

Bulletin Liaison Énergie-Francophonie numéro 74, de 80 pages, édité en mai 2007 à 3 000 exemplaires par l’IEPF.

Après les mots d’introduction de M. Patrice Dallaire, Directeur par intérim de l’IEPF, de M. Sibi Bonfils, Directeur adjoint de l’IEPF et l’éditorial de M. Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier, ce bulletin propose une série d’articles rédigés par des experts indépendants, et en particulier :

  • Les instruments d’internalisation des externalités par Jacques Percebois, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Le mécanisme des certificats blancs. Un catalyseur
    pour le développement du marché de l’efficacité énergétique par Paul Baudry, EDF, RD Les Renardières, Paris ;
  • Prix du carbone et choix énergétiques par Christian de Perthuis, CDC et Université Paris Dauphine ;
  • Les politiques de lutte contre le changement climatique :
    des effets positifs sur l’emploi en Europe et en France par Thomas Gaudin et Jean-Marie Bouchereau, ADEME, Paris ;
  • Vers une nouvelle génération d’instruments de régulation
    pour un développement énergétique durable par Samir Allal et Nidhal Ouerfelli, Université de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • Les péages urbains sont-ils efficaces pour réduire
    la pollution automobile ? par Yves Crozet, LET, Université de Lyon ;
  • Les coûts des marées noires par Henri Wanko, CREDEN, Université de Montpellier ;
  • Les coûts sociaux en Europe. Recherche, énergie, transport et environnement par Jean-Michel Baer et Domenico Rossetti Di Valdalbero, Commission européenne ;
  • Les politiques incitatives à la Maîtrise de la Demande d’Électricité (MDE) au Sénégal par Hamady Sy, Commission de Régulation de l’Énergie, Dakar ;
  • La prise en compte de l’environnement dans la politique énergétique
    du Vietnam par Dr Bui Xuan, Institut Polytechnique de Hanoi ;
  • Afrique et énergie : environnement, développement et transfert de technologies par Caroline Gallez, Département Environnement de l’Université Senghor ;
  • La diversité biologique et les changements climatiques par Ahmed Djoghlaf, Convention des Nations Unies sur la diversité biologique,
    Montréal.

Ce document est téléchargeable ici.

René Massé, Sibi Bonfils

Précarité et gestion des clientèles démunies : expériences internationales et françaises

Séminaire du GRETS

Séminaire organisé le mardi 19 juin 2007 de 9h30 à 12h30

à la Maison des Sciences de l’Homme – 54, bd Raspail – Paris 6ème. France

Avec les présentations de : M. Arthur Jobert, chercheur EDF R&D – Grets, M. Federico Ibarguen-Ruiz (CERI-FNSP / EDF R&D) et M. Jérôme Huguet (Sociologue, Consultant).

Les entreprises qui commercialisent de l’énergie sont toujours confrontées à l’existence de clientèles démunies et précaires. Dans de nombreux pays, cette fraction de clientèle fait l’objet de dispositifs spécifiques imposés par l’extérieur (le régulateur, le législateur) ou mis en place à l’initiative des entreprises. La mise en œuvre de ces mesures rencontre des difficultés de plusieurs natures : techniques, gestionnaires, politiques, sociales…. Cette séance vise à présenter quelques travaux récents, et à élargir la réflexion aux expériences internationales.

Seront présentées en parallèle des expériences menées dans les pays en développement et dans les pays industrialisés. Quel que soit le contexte, la problématique de gestion des clientèles démunies s’impose aux entreprises. Les réponses apportées sont toujours des mélanges de solutions techniques, commerciales et sociales. La caractérisation du poids de chacune de ces dimensions dans les solutions expérimentées, ainsi que leur articulation, constituera le fil rouge de ce séminaire. On mettra aussi l’accent sur le fait que la diversité de ces solutions peut susciter des formes d’apprentissages et de transferts d’expériences à l’intérieur d’entreprises, désormais internationalisées.

C’est une idée qui sera également mise en débat lors de cette séance qui comprendra trois interventions :

  • M. Arthur Jobert (EDF R&D – GRETS) s’appuiera sur différents retours d’expériences réalisés dans certaines des anciennes filiales d’EDF ainsi que sur des rapports internationaux (USAID) pour décrire les principales caractéristiques des programmes d’électrification des bidonvilles qui ont vu le jour ces dernières années. Ces programmes techniques et sociaux visent à intégrer dans une relation commerciale normalisée des populations qui, vivant dans l’illégalité dans des zones « informelles », accèdent à l’énergie par des moyens frauduleux.
  • M. Federico Ibarguen-Ruiz, doctorant rattaché au CERI, présentera des éléments issus d’une thèse sur la « transnationalisation » de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Il s’appuiera sur des études de cas concernant l’action à l’égard des clients démunis dans des filiales du groupe EDF (Amérique Latine, Grande-Bretagne). Les actions développées, techniques ou sociales, sont le plus souvent à l’initiative de l’entreprise. Elles se veulent la preuve tangible de la qualité « citoyenne » de l’entreprise, de ses compromis sociaux, environnementaux et économiques propres à ce que certains commentateurs appelaient « l’entreprise de troisième génération ». Ainsi, à la notion de service public (service universel pour tous les publics) tend à se substituer la notion de services aux publics (des services différentiés pour des publics différents). Ces services se concrétisent à présent dans l’un des axes de la RSE : « l’action en direction des clients démunis ». Par ailleurs la « transnationalisation » permet des partages d’expériences au sein d’un même groupe.
  • M. Jérôme Huguet, sociologue et consultant indépendant, auteur de plusieurs études sur les publics précaires pour le compte d’EDF, présentera des éléments sur la situation française. Il privilégiera dans son exposé l’analyse des pratiques et représentations des clients précaires face aux offres spécifiques (Tarif Première Nécessité –TPN- et FSL -Fond de Solidarité Logement,) dont ils sont les destinataires. La rencontre entre populations démunies et dispositifs n’est pas toujours aisée. Certains dispositifs connaissent des taux de « non-recours » important, invalidant leur capacité à traiter les problèmes auxquels ils prétendent répondre. Les modalités de mise en œuvre des dispositifs et les caractéristiques des populations auxquelles ils sont destinés se croisant pour produire des effets inattendus. Ces derniers reflètent en partie la recomposition du service public local de l’énergie où les acteurs de l’aide sociale, en particulier les Conseils Généraux, jouent un rôle central.

La participation est gratuite. Merci de prévenir de votre intention Mme Camille Epagnoux.

René Massé

Résultats d’expérimentation d’utilisation d’huile végétale pure dans l’automobile

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par : La Communauté des communes du Villeneuvois : BP. 10. 47440 Casseneuil. France Courriel : contact@cc-villeneuvois.fr et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P) 271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. (…)

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par :

  • et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P)271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France

Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. Elle a consisté à utiliser 30% d’huile végétale et 70% de diesel normal dans 10 camions de collectes d’ordures ménagers sur une période de 6 mois.

Les résultats observés sont tous très encourageants.

Au moment où les communautés urbaines des grandes villes africaines ont des problèmes budgétaires qui entraînent une insalubrité grandissante, cette expérience pourrait les inspirer pour réduire la facture énergétique tout en contribuant à une diminution de la pollution urbaine due au transport.


Pour plus d’information, visiter les sites Internet de :

La Communauté de Communes du Villeneuvois

L’Institut français des Huiles végétales pures

L’European Pure Plant Oil Association (EN).

Pépin Tchouate, René Massé

Changements climatiques : guide explicatif des accords internationaux

Guide explicatif publié sous la direction de la Mission interministérielle de l’effet de serre du Gouvernement Français

Du sommet de Rio de 1992 à l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto le 16 février 2005, ce guide explicite chacun des grands thèmes des accords sur les changements climatiques : l’observance, la communication d’informations, les politiques et mesures, les pays en développement, les mécanismes de flexibilité, l’utilisation des terres et d’autres questions et évolution du régime.

Le texte ci-dessous reprend l’introduction du guide qui est à télécharger en bas de page.

La Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été adoptée par le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 et elle est entrée en vigueur le 21 mars 1994. Aujourd’hui, elle a été ratifiée par 188 pays et la Communauté européenne. Elle reconnaît l’existence du changement climatique d’origine humaine et impose aux pays industrialisés le primat de la responsabilité pour lutter contre ce phénomène.

La Convention fixe un objectif ultime : la stabilisation des « concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Et ce en convenant « d’atteindre ce niveau dans un délai suffisant pour que les écosystèmes puissent s’adapter naturellement aux changements climatiques, que la production alimentaire ne soit pas menacée et que le développement économique puisse se poursuivre d’une manière durable ».

Devant l’ampleur du phénomène, le Protocole de Kyoto, conclu en 1997, constitue une étape essentielle de la mise en œuvre de la Convention. Au moment de l’édition de ce guide, 141 parties (y compris la Communauté européenne) ont ratifié le Protocole qui est entré en vigueur le 16 février 2005.

Au titre du Protocole, les pays industrialisés se sont engagés à respecter des quotas de réduction ou de limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre, et ce en moyenne pour la première période dite d’engagement, soit 2008 – 2012. Si le résultat à atteindre est clairement défini dans le Protocole de Kyoto, les moyens pour y parvenir le sont moins. Le Plan d’action de Buenos Aires, établi à la quatrième Conférence des Parties – CdP4 – en 1998, a dressé un programme de travail devant aboutir à fixer des règles d’application du Protocole de Kyoto à la CdP6. Le mandat du Plan d’Action de Buenos Aires a été effectivement rempli lors des négociations de la CdP6bis à Bonn en juillet 2001 et de la CdP7 à Marrakech en novembre 2001.

Si le Protocole de Kyoto et les accords de Bonn et de Marrakech traitaient pour une grande part des questions liées aux obligations des pays développés – fixation des objectifs d’une part, et des principes permettant de les atteindre d’autre part -, les accords de Bonn et Marrakech consacrent une large part de leurs textes aux pays du Sud.

La Conférence des Parties s’est réunie à trois reprises depuis l’adoption des accords de Marrakech – la CdP8 à New Delhi en 2002, la CdP9 à Milan en 2003, et la CdP10 à Buenos Aires (de nouveau) en 2004. Ces conférences ont adopté plusieurs décisions qui complètent les accords de Bonn et de Marrakech sur les points précis. Ce guide expose le contenu de l’ensemble de ces accords.

La construction du régime multilatéral sur les changements climatiques est un chantier qui ne s’arrête pas avec l’entrée en vigueur du Protocole. Au contraire, l’entrée en vigueur ne fait que souligner l’importance de relancer les négociations sur la période après 2012 en vue notamment d’associer davantage toutes les Parties à la lutte contre les changements climatiques – l’atténuation des émissions qui constitue la première priorité, mais également la réduction de la vulnérabilité et l’adaptation aux impacts des changements climatiques.

Jérome Levet

Projet français d’une centrale électrique mixte solaire – hydrogène en Corse

La plate-forme solaire de Vignola, à Ajaccio, associera des panneaux solaires photovoltaïques et des piles à combustible pour produire en continu l’énergie nécessaire à 3.500 habitants.

La centrale photovoltaïque installée en Corse produira 3,5 mégawatts (MW). La plus grande partie de cette énergie électrique sera distribuée directement aux habitants raccordés au réseau local. Une petite partie (0,6 MW) servira à fabriquer de l’hydrogène par électrolyse. Cet hydrogène sera stocké pour être utilisé au fur et à mesure des besoins : un processus d’électrolyse inverse dans les piles à combustible transformera l’hydrogène en électricité.

L’investissement est évalué à 32 millions d’euros. La moitié financera les recherches nécessaires à la réalisation d’un pilote de démonstration en 2015. La mise en production est prévue entre 2020 et 2025 dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique corse (+ 3,8 % par an, contre moins de 2 % pour la France métropolitaine).


Source : information issue d’un article publié le 23 avril 2007 sur le site des Echos.

René Massé

Des outils de financement pour les projets biomasse énergie dans les pays du Sud

Conférence organisée par l’Institut technique européen du bois énergie (ITEBE) le jeudi 19 avril 2007 au parc des expositions d’Orléans, France.

Dans le cadre du projet ENEFIBIO, financé par le programme COOPENER de la Commission européenne, cette conférence présentera des outils et mécanismes disponibles pour financer des projets biomasse énergie dans les pays du Sud.

Le projet ENEFIBIO vise à favoriser l’efficacité énergétique dans les PME camerounaises et sénégalaises, par la valorisation énergétique de la biomasse énergie ; résidus agricoles, forestiers et agro-industriels, produits connexes de l’industrie du bois. Ce projet est mis en oeuvre par un Consortium coordonné par le CRA-W (Centre Wallon de recherches agronomiques, Belgique), et formé avec l’ITEBE (France), Environnement Recherche Action – ERA- du Cameroun, ENDA Tiers Monde du Sénégal, et Aide au développement (ADG) de Gembloux, en Belgique.

Cette conférence est une des manifestations d’un programme d’une semaine de visites d’installations et de sites bois énergie en France, organisé du 16 au 20 avril 2007.

Au cours de la conférence, les partenaires sénégalais (ENDA Energie) et camerounais (ERA) du projet ENEFIBIO présenteront des exemples d’application dans un pays sahélien, et dans un pays tropical humide. Le rôle de la coopération régionale sera également illustré par l’exemple de la coopération décentralisée de la Région centre française. Enfin, Planetfinance exposera la montée en puissance du micro-crédit dans les projets biomasse énergie.

Lamine Badji

Etude comparative de chaînes de conversion d’énergie dédiées à une éolienne de petite puissance

Thèse soutenue par M. Adam Mirecki, Laboratoire d’électrotechnique et d’électronique industrielle (LEEI), Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), 2005.

Nous disposons de ressources en énergie renouvelable inépuisables, que nous sommes en mesure d’exploiter de plus en plus facilement et proprement. Néanmoins, longtemps négligées, les techniques d’extraction de la puissance de ces ressources demandent des recherches & développements plus approfondis, pour accroitre leur fiabilité, réduire leurs coûts (de fabrication, d’usage et de recyclage) et augmenter leur efficacité énergétique.

Introduction : « grand et petit éolien », rapide état des lieux

Cette étude s’intéresse à la filière éolienne qui semble une des plus prometteuse avec un taux de croissance européen et mondial très élevé, même si la France reste « à la traîne » dans ce secteur par rapport à ses voisins Allemands et Espagnols.

Si la filière du « grand éolien » (fermes de forte puissance, sites offshore,…) est en pleine expansion, l’idée de décentraliser l’énergie en produisant de petites quantités de façon localisée (proche du besoin) est de plus en plus présente.

Parmi les applications potentielles de ce qu’on qualifie habituellement de « petit éolien » (gamme de puissances inférieures à 100 kW), l’électrification rurale occupe une place prépondérante, pour ses usages domestiques, mais aussi , pour le pompage, le traitement de l’eau, l’électrolyse de l‘eau et, à plus long terme, le stockage d’hydrogène… Au delà de ces réseaux isolés (ilotés), on parle aussi aujourd’hui d’intégration des énergies renouvelables en site urbain. En effet, après notamment les incidents récemment intervenus sur les réseaux nationaux et transnationaux, et dans le contexte « délicat » de la dérèglementation du secteur de l’énergie, l’idée d’un habitat partiellement, voire totalement autonome en énergie (« bâtiment zéro énergie ») fait son chemin. Or, pour ce qui concerne l’éolien, les gisements à proximité des habitations sont nettement moins réguliers et a priori moins performants que les sites « dégagés », et nécessitent impérativement une gestion optimisée (systèmes à fréquence variable,…) tout en restant peu coûteuse.

Objectifs de l’étude

C’est dans ce contexte du « petit éolien » que se situe l’étude proposée ici : son but est de recenser les solutions actuelles et d’en imaginer d’autres, dans l’optique d’optimiser le compromis coût / performance au niveau système, c’est à dire en jouant sur l’architecture (choix de convertisseur, minimisation du coût de mesure,…), le dimensionnement et la
gestion de l’énergie (maximisation de puissance).

Contenu

Chapitre I : état de l’art des énergies renouvelables

Quelques chiffres montrent l’importance et l’évolution dans le temps de la production renouvelable mondiale.

C’est dans ce cadre que la technologie éolienne est abordée et développée. La qualité du gisement éolien est un des facteurs du choix de la configuration de la chaîne éolienne : les méthodes d’évaluation du gisement éolien sont explicitées. Le document illustre de quelques exemples, habituellement utilisés à l’échelle industrielle, les architectures de chaînes de conversion d’énergie, en association avec différents types de génératrices. Dans la limite de ces travaux de thèse, l’ auteur s’est intéressé à des systèmes éoliens de petite puissancen, dédiés à un site perturbé comme ceus rencontrés dans les milieux urbains. Les turbines à axe vertical, qui semblent être adaptées à ces conditions de fonctionnement fortement turbulentes, ont été prises en considération. L’aérodynamique et l’insertion de telles voilures en site urbain ont été et sont étudiés par l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse. Ces travaux, auxquels l’auteur a collaboré, sont succinctement décrits en fin de chapitre.

Chapitre II : étude des éléments de la chaîne éolienne

La chaîne éolienne est constituée de la voilure, d’une génératrice synchrone à aimants à grand nombre de pôles, d’une chaîne de conversion d’énergie et de la charge de type batterie.

Les travaux ont été menés parallèlement sur le plan théorique, par simulation et sur un banc d’essai dédié, puis en partie développé par l’auteur au LEEI. Les modèles permettant un comportement dynamique de la voilure sont développés. Un « générateur de vitesse » commandé en fonction de la vitesse du vent fait office de « simulateur numérique ou physique (banc d’essai) de voilure éolienne ». Une machine synchrone autopilotée est spécialement commandée à cet effet sur le banc d’essai. Diverses structures de conversion statique d’énergie sont proposées : redresseur MLI, redresseur à diodes associé à un hacheur dévolteur ou à un hacheur asymétrique à deux bras ; leurs modèles et leurs commandes respectifs sont aussi développés.

Une autre problématique abordée en détail dans ce chapitre est l’association particulière de la génératrice synchrone à aimants directement avec un redresseur à diodes. A cause de l’impédance de la génératrice, cette association est fortement couplée et a une grande influence sur les propriétés de la chaîne de conversion. Des limitations en terme de puissance accessible apparaissent et l’effet prépondérant du phénomène d’empiètement est analysé et modélisé.

Chapitre III : étude dynamique orientée système

L’association des éléments décrits dans le chapitre précédent permet d’avoir une vision globale de la chaîne de conversion d’énergie.

La caractéristique de la voilure Savonius ici considérée est très fortement non linéaire avec une « forme de cloche » prononcée : elle nécessite impérativement d’adopter une stratégie de recherche du point maximal de puissance (Maximum Power Point Tracking – MPPT).

Les techniques développées, décrites dans cette section, peuvent admettre que la caractéristique de la voilure est inconnue : alors un dispositif MPPT basé sur la logique floue est une solution proposée. Dans le cas ou cette caractéristique est connue, les stratégies de recherche de puissance optimale sont multiples (pilotage direct en couple ou en vitesse et commande indirecte par la commande du courant de charge) et adaptées aux structures du convertisseur statique employé (redresseur MLI, pont de diodes, hacheur dévolteur à un cadran, hacheur dévolteur asymétrique à deux bras).

La thèse met en évidence les comportements des structures du système éolien étudiés, confrontés à divers gisements éoliens caractéristiques. Les résultats de calculs numériques et issus des mesures sur banc d’essai permettent une comparaison énergétique entre les différentes configurations matérielles, conjuguées avec les stratégies de commande MPPT développées.

Pour conclure, un bilan global du compromis coût / efficacité est enfin proposé.


L’intégralité de la thèse est à télécharger ici

Jérome Levet, René Massé