Qui choisira de lutter contre le réchauffement climatique ? Réflexions sans frontières

Colloque organisé le 24 mars 2007 à Paris, par la fédération Ingénieurs sans frontières (ISF) dans le cadre de son programme « réchauffement climatique & solidarité internationale ».

Date : samedi 24 mars 2007, de 14h15 à 16h45

Lieu : Grand Amphithéâtre de l’École des Mines de Paris

Adresse : 60 boulevard Saint Michel, Paris 6ème, France.

Présentation et objectifs

Ce colloque se veut une action de sensibilisation autour de plusieurs axes :

- Changer le Nord en témoignant de ce qui se passe au Sud

Concernant les énergies renouvelables et la lutte contre le réchauffement climatique, les Pays en développement (PED) sont trop souvent décrits en termes négatifs : retard technologique, préférence pour la croissance économique plutôt que pour les questions environnementales… Cependant, de nombreuses dynamiques se développent à l’image de la diffusion de chauffe-eau solaires en Tunisie, de l’installation de centrales électriques au biogaz en Asie du Sud-Est. Cette première partie du colloque se propose d’exposer des expériences réussies dans ce domaine dans les PED.

- Échanger sur les questions d’énergie au Sud et au Nord

Pour les organisateurs du colloque, nous avons collectivement beaucoup à apprendre de ces expériences : la découverte de technologies appropriées, la réduction de la facture énergétique, la construction d’un monde solidaire. Le Nord et le Sud peuvent également partager des questions comme : le renouvelable est il viable ? Pourquoi et comment une entreprise, une collectivité locale choisit de s’engager ?….

Programme

La discussion sera organisée autour de deux tables rondes consécutives :

- Première table ronde : témoignages d’ici et d’ailleurs :

Des experts internationaux, ONG et acteurs locaux du développement, présenteront leurs expériences et leurs projets.

- Deuxième table ronde : déchiffrage de ces nouvelles voies :

Des analyses économiques, sociales et internationales aideront à comprendre comment pourraient se développer de nouvelles voies en matière de maîtrise de l’énergie.

Intervenants (sous réserve)

Inscription

L’entrée est libre mais il est nécessaire de vous inscrire en envoyant un courriel à : colloque@isf-france.org.


Pour en savoir plus
> voir le site internet d’ISF

> télécharger ci-dessous, l’invitation au colloque :

Jérome Levet

Support pédagogique pour la conception de l’éclairage électrique

Introduction à l’éclairage électrique et bases d’éclairagisme. Olivier Normand, ESF (Electriciens sans frontières), novembre 2005

Voici une série de modules pédagogiques destinés à tous ceux qui ont à concevoir un éclairage électrique.

Présenté sous la forme d’un diaporama, ce document est un véritable outil de conception et de dimensionnement d’un dispositif d’éclairage. Il a été conçu par Electriciens sans frontières (ESF) avec un souci de la pédagogie, conduisant l’expert progressivement, en sept étapes complémentaires :

  • Introduction à ce qu’est la lumière et la perception visuelle que nous en avons ;
  • Les grands principes de l’éclairage ;
  • Les principales règles et grandeurs photomètriques à respecter ;
  • La production de lumière électrique ;
  • Un guide pour bien choisir son éclairage ;
  • un guide de dimensionnement du dispositif d’éclairage ; et
  • un rappel des consignes de sécurité et des conseils pour l’entretien des installations.

Imedia, Olivier Normand

Accord bilatéral France-Sénégal sur le Mécanisme de développement propre

Accord de coopération pour lutter contre le réchauffement climatique

Article diffusé par l’ambassade de France au Sénégal en janvier 2007.

Le 16 janvier à Dakar, M. Thierno Lo, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature du Sénégal et M. André Parant, ambassadeur de France au Sénégal ont signé un accord bilatéral pour lutter contre le réchauffement climatique.

Cet accord passé entre les gouvernements français et sénégalais, entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (Rio 1992) et de son Protocole de Kyoto pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, et, plus particulièrement, le Mécanisme de développement propre (MDP) prévu par ce protocole.

Il vise à accroître les liens de coopération entre la France et le Sénégal afin de faciliter l’émergence de projets MDP au Sénégal, avec l’appui d’investisseurs privés français. Les domaines d’application sont notamment le captage du méthane dans les sites d’enfouissement des ordures ménagères, les transferts de technologies permettant d’améliorer l’efficacité énergétique dans les industries ou les grands bâtiments, le développement des énergies renouvelables ou encore le reboisement.


> Le site internet de l’ambassade de France au Sénégal.

> Le site de la Direction de l’environnement du Sénégal

Jérome Levet, Mohamadou Lamine Ndiaye

Documents en ligne de l’association blueEnergy

Documents en anglais, espagnol et français concernant les activités de l’association en Amérique Centrale.

blueEnergy est une ONG basée aux Etats Unis et en Fance, dont l’objectif est de répondre aux besoins en électricité des communautés démunies, prioritairement en Amérique Centrale.

Par le biais de son site internet américain(EN), l’association diffuse de nombreux documents (en anglais, espagnol et français), notamment des documents de présentations de ses activités et des rapports et publications concernant ses domaines d’intervention.

> Pour télécharger l’ensemble de ces documents voir la page de téléchargement(EN) du site internet américain de l’association(EN) ;

> Un article en français de son action au Nicaragua est notamment disponible ici ;

> Voir également le site internet du bureau français de l’association(FR) ;

> Pour connaître les coordonnées de l’association voir l’article consacré à blueenergy dans l’annuaire.

Jérome Levet

Colloque : "Développement durable : la réponse de l’hydroélectricité"

Colloque Union française de l’électricité (UFE) en association avec l’ADEME, le 16 janvier 2007 au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Paris, France.

L’UFE, en partenariat avec l’ADEME, organise le 16 janvier prochain, un colloque intitulé « Développement durable : la réponse de l’hydroélectricité » consacré au nouveau contexte de développement de l’hydroélectricité en France.

Pour en savoir plus, voir le communiqué de l’UFE concernant le colloque.


Voir également le site internet de l’UFE et l’annuaire

Jérome Levet

Cinquième Salon des énergies renouvelables

Du 14 au 17 février 2007 à Lyon, en France

Le Salon des énergies renouvelables mobilise depuis cinq années les professionnels, les prescripteurs et les utilisateurs de technologies énergies renouvelables et économies d’énergie.

En 2007, 200 exposants et 50 000 visiteurs, particuliers et professionnels, sont attendus.

> Le site du salon 2007

René Massé

Formation énergie solaire à Perpignan

Session organisée par Tecsol les 11, 12 et 13 décembre 2006 . Renseignements et inscriptions : tel : +33 – (0)4 68 68 16 40

Cette formation est principalement destinée aux maîtres d’ouvrage français (organismes d’HLM, services techniques des villes, conseils généraux et régionaux, bureaux d’études techniques et entreprises du génie climatique) ainsi qu’aux acteurs du solaire collectif (bureaux d’études, entreprises, maître d’ouvrages, opérateurs énergétiques…).

Tecsol est un des principaux bureau d’études français indépendant spécialisé dans l’utilisation de l’énergie solaire. Il organise périodiquement des sessions de formation professionnelle.

Au terme de cette prochaine formation professionnelle, les participants auront acquis les connaissances et méthodes requises pour :

  • Dimensionner une installation solaire ;
  • Concevoir les différents schémas de principe d’une installation et savoir choisir celui qui est le plus approprié ;
  • Déterminer la rentabilité économique d’un projet et son impact environnemental.

Contact : Annie Foulon au +33 -(0)4 68 68 16 40

Email : annief@tecsol.fr

Télécharger le programme complet, les conditions et le bulletin d’inscription

René Massé

Forum Rhône-Alpes/Afrique, 6ème édition

Energie-Eau en Afrique – Du 21 au 24 novembre 2006, Lyon (France)

Programme provisoire

Mardi 21 Novembre 2006 PALAIS DES CONGRES Lyon – Cité Internationale

8h30 Accueil Par Anne-Laure Carrier – ADEA 9h00 Ouverture officielle du Forum Interventions des officiels

EXPOSITION ENTREPRISES SUR L’EAU et ENERGIE

CONFERENCE PLENIERE PME/PMI

Financements, stratégies et nouvelles technologies

Interventions des bailleurs de fonds et experts internationaux

DEJEUNER- DEBAT 13h00 Quel Avenir pour la Coopération France/Afrique ?

Selon le dernier rapport des Nations Unies sur l’Eau du 09 mars dernier : « Bien qu’elles soient réparties de manière inégale, les ressources en eau douce sont loin de manquer à l’échelle de notre planète. Pourtant, du fait de la mauvaise gestion, de moyens limités et des changements environnementaux, quasiment un habitant de la planète sur cinq n’a toujours pas accès à l’eau potable et 40% de la population mondiale ne disposent pas d’un service d’assainissement de base ». Débat animé par des responsables politiques français et africains

TABLES RONDES 14h30

Secteur de l’Eau – Thèmes abordés : Financements, Opportunités, transferts de technologies dans le secteur de l’Eau

Secteur de l’Energie Thèmes abordés : Financements, Opportunités, transferts de technologies dans le secteur de l’Energie électrique

CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES

18h00 Plaidoyer en faveur du partenariat avec l’Afrique

Gret

72h des énergies renouvelables / Le salon

A Chelles en Seine-et-Marne (France) les 1, 2 et 3 décembre 2006

Pour la deuxième année consécutive, la ville de Chelles organise son salon autour du thème des énergies renouvelables et des économies d’énergies qui démontre la volonté de la ville à communiquer et sensibiliser ses administrés au Développement Durable.

La manifestation des 72 heures des énergies renouvelables est un salon à but non lucratif, destiné à mettre en relation les professionnels et les particuliers soucieux de l’environnement et désireux de réduire leurs impacts écologiques, notamment en matière de consommation énergétique. L’organisation d’un marché présentant des produits issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable est également en marge de la manifestation.

Ce salon doit se dérouler les 30 novembre, 1, 2, et 3 décembre 2006 au Centre Culturel de Chelles. Ses orientations et objectifs généraux sont :

  • Proposer à la population chelloise un moment de rencontre sur le thème des Energies Renouvelables, des Economies d’Energies et du Commerce Equitable.
  • Proposer aux scolaires une information visant à les sensibiliser sur le thème des Energies Renouvelables, des Economies d’Energies et du Commerce Equitable.
  • Inscrire de manière durable les Eco responsabilités dans la vie de la ville par une démarche d’information et de sensibilisation progressive.
  • Faire de cette démarche un outil contribuant à renforcer la volonté de la ville à préparer durablement son avenir.

Pour organiser ce salon, la ville de Chelles a mandaté le groupement « SAS – Univers – Nature ». Aussi, je vous demande de bien vouloir accorder aux représentants de ce groupement le meilleur accueil dans le cadre de leurs démarches de partenariat.

> Le site du salon

René Massé

Histoire de l’électrification rurale en France

Massé, René. Paris : Gret, 2005, 108 p. Extrait de la collection Études et travaux en ligne, n° 3

A la fin du XIXème siècle, en pleine période de développement économique, les villes s’éclairent tandis que les villages restent dans l’obscurité. Pour les notables ruraux, il est évident que le marché de l’électrification rurale n’attirera pas spontanément les capitaux privés des entreprises d’électricité. Ils vont donc prendre l’initiative d’engager les communes dans le processus d’électrification, pour assurer d’abord l’éclairage public, puis la fourniture d’électricité aux citoyens. Les zones rurales ne seront pas électrifiées, elles s’électrifieront par elles-mêmes.

Et l’État ? Il suit ! Pendant toute cette période d’initiation, et pratiquement jusqu’en 1923, l’État légifère, régule, contrôle, mais ne s’engage pas de façon décisive. En 1900, le Conseil d’État admet la création de régies municipales d’électricité… sur le modèle de celles qui, de fait, existaient déjà. Une loi de 1920 crée les Sociétés d’Intérêt Collectif Agricole d’Electricité (SICAE) pour donner un statut opérationnel aux coopératives électriques créées spontanément par les fermiers. Au début du XXème siècle l’État commence à s’impliquer financièrement ; ses institutions financières (et en particulier la Caisse des Dépôts et Consignations et le Crédit Agricole) accordent des avances aux départements et collectivités locales pour financer leurs investissements. Mais ces subventions publiques indirectes ne sont pas déterminantes, et l’État évite de s’engager en risque, exigeant des collectivités locales bénéficiaires qu’elles garantissent les emprunts sur leur budget communal, à charge pour elles de répercuter les frais financiers sur les tarifs, voire d’appliquer un impôt local. En échange, les collectivités locales se voient reconnaître en 1906 l’Autorité concédante.

La loi du 2 Août 1923 définit les modalités de subvention de l’électrification rurale par l’État. Le Trésor public financera un régime d’avances à l’Office national de crédit agricole, à charge pour le Crédit agricole d’allouer ces subventions d’État aux Régies d’électricité et aux SICAE exclusivement. Les entreprises privées ne seront pas aidées financièrement. Jusqu’en 1936, la France n’aura pas à proprement parler UN mécanisme de financement de l’électrification rurale, unifié et consistant, mais toute une panoplie de lignes de financement.

A partir de 1923, le volume de subventions d’État à l’électrification rurale progressera de façon continue et ininterrompue pendant une vingtaine d’années. A la fin de 1940, le montant total des dépenses engagées s’élevait à plus de 8 milliards de francs sur lesquels la part de l’État représentait 3,372 milliards accordés au titre de subventions et 700 millions à titre d’avances à taux réduit », soit une subvention globale de l’État supérieure à 50% pendant près de vingt ans.

Les résultats sont éloquents : en 1932, on dénombre 1163 régies municipales et environ 1 600 syndicats intercommunaux ; la même année, 80% des communes françaises sont électrifiées. Cinq ans plus tard, 96% des communes et près de 90% de la population ont l’électricité.

L’histoire se continue avec, le Front populaire qui créé le Fonds d’Amortissement des Charges d’Electrification (FACE), dans sa loi de finance de décembre 1936, « pour alléger les charges communales et départementales d’électrification »… mais aucunement pour se substituer à ces financements publics locaux. Puis éclate la seconde guerre mondiale…

Cette étude de cas se poursuit de cette façon synthétique jusqu’à nos jours, et se termine par quelques analyses sur les leçons à retenir pour concevoir aujourd’hui des programmes d’électrification rurale dans les pays qui en sont encore dépourvus.

René Massé