Dans des projets d’aide au développement comprenant l’installation et la gestion d’infrastructures (centrale électrique, borne fontaine d’eau potable, bâtiment etc.), la trésorerie de l’exploitation ne permet pas toujours de couvrir le renouvellement des équipements vieillissants. La réhabilitation d’une infrastructure consiste à restaurer, moderniser ou améliorer une installation existante afin de :
- Maintenir la capacité de production pour assurer la continuité d’un service,
- Améliorer le rendement (exemple d’un projet d’extension et d’augmentation de la capacité installée de centrale électrique pour répondre à une densification de la population),
- Réduire l’impact environnemental (exemple de centrales hydroélectriques, restaurées pour améliorer la circulation des poissons et limiter l’impact sur la faune et la flore du court d’eau.)
L’absence de réhabilitation met en danger la pérennité des projets, voire même parfois la sécurité des populations bénéficiaires. Dans le cas de projets d’électrification rurale par exemple, le caractère vieillissant des batteries menace la continuité de l’accès à l’électricité des populations, et par extension leurs conditions de vie. Les opérateurs subissent souvent de fort taux de non-recouvrement (le paiement étant souvent post-consommation et réalisé manuellement) ce qui limite leurs capacités d’entretien des installations faute de pouvoir payer les techniciens.
Face à ces constats, le Réseau Cicle et la Fondem ont souhaité aborder les problématiques suivantes : quelles solutions sont mises en place pour anticiper le renouvellement du matériel vieillissant des infrastructures des projets d’aide au développement ? Quels sont les programmes, business models, technologies ou interventions indispensables pour l’anticiper ?
Intervenant·es :
- Clément Lugagne, Réseau Cicle
Infos pratiques
- Date :
- 11 Avr 2024