Archives de la catégorie : Actualité

Valorisation énergétique des coques d’anacarde : le projet Cajouvalor primé par le fonds Suez-Initiatives

Le 1er juillet 2016, le projet CAJOUVALOR mis en oeuvre par RONGEAD, en partenariat avec CEFREPADE, a obtenu le Prix Suez Initiatives-Institut de France destiné à soutenir et à encourager des projets et des innovations contribuant à développer l’accès aux services de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets dans les pays en développement.

Avec CAJOUVALOR, RONGEAD et le Cefrepade ont développé une technologie de valorisation énergétique d’un déchet, les coques d’anacarde, grâce à la mise au point d’un réacteur de pyrolyse dit « H2CP » (High Calorific Cashew Pyrolyser). Le système permet de transformer les déchets issus du décorticage de la noix de cajou en deux types de combustibles : des gaz de pyrolyse alimentant notamment une chaudière, et du Biochar à usage domestique ou professionnel, distribué sous formes de plaquettes aux populations locales en remplacement du charbon de bois (issu de forêts non gérées et menacées).

La remise du Prix Accès aux Services Essentiels a eu lieu le 1er juillet à l’Institut de France

Après l’unité de l’usine GEBANA de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) où a été mis au point le H2CP, RONGEAD a installé une 2ème unité au Mali en 2016.

En savoir plus sur le Projet CAJOUVALOR

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Energie : vent de changement selon Jeune Afrique

Jeune Afrique vient de consacrer un dossier aux changements en cours dans le domaine de l’énergie en Afrique avec :

  • les portraits de 3 jeunes entrepreneurs qui « inventent l’énergie de demain » : Solar Box Gabon (finaliste par ailleurs du prix Jeunesse de la Francophonie), Chifco ou encore African Clean Energy.
  • une infographie claire qui fournit une synthèse des principales données du continent dans le domaine énergétique par grandes régions
  • un point sur les besoins en infrastructures et les grands projets, dans le cadre notamment de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI) portée par l’Union Africaine
  • une interview de Valérie Levkov, directrice Afrique et Moyen-Orient chez EDF.

Coopération Albi-Abomey : le plan triennal 2016-2018

Il y a plus de 10 ans, le 4 juin 2005, Albi a débuté une coopération décentralisée avec Abomey (Bénin). Ces deux villes s’étaient rapprochées du fait d’un point commun original et de valeur : un patrimoine historique exceptionnel inscrit au patrimoine mondial avec la Cité épiscopale d’Albi d’une part et les palais royaux d’Abomey d’autre part.

France Gerbal-Medalle, conseillère municipale d’Albi déléguée à la coopération décentralisée, s’est rendu à Abomey il y a quelques mois pour s’entretenir avec le nouveau maire, Blaise Ahanhanzo Glélé, resserrer les liens entre les deux villes, faire le bilan des actions antérieures  et mettre au point le 4ème plan triennal d’action de coopération Albi-Abomey.

Sur la période 2016-2018, les actions pour la mise en valeur du patrimoine touristique, l’éclairage public et l’accès à l’eau potable seront poursuivies.

Dans le domaine de l’éclairage public, la plupart des actions seront dorénavant couplées avec l’accès à l’eau potable, avec la mise en place d’îlots photovoltaïques pour le pompage de l’eau. Par le passé, 16 îlots photovoltaïques ont déjà été mis en place dans des centres de santé et l’axe d’entrée de la ville a été complètement éclairé, soit 6 km de route et 50 points lumineux.

« City Climate Finance Training » lors de la MedCop Climat

Renforcer les capacités des décideurs locaux pour faire face au changement climatique, tel est l’objectif du programme de formation « City Climate Finance Training » organisé par I4CE et le FMDV avec le soutien de Climate Kic et la GIZ.

Ce programme s’adresse aux représentants politiques et techniques locaux et régionaux des pays en voie de développement et émergents. Il cherche à renforcer les capacités de ces acteurs à formuler des projets urbains résilients et à mobiliser les ressources  financières nécessaires à leur mise en oeuvre.

Le premier des trois ateliers de formation s’est tenu à Tanger (Maroc) les 19 & 20 juillet à l’occasion de MedCop Climat. Il s’est articulé autour de deux demi-journées/conférences de sensibilisation aux impacts du changement climatique et a rassemblé 50 participants représentant environ 30 collectivités locales du Maroc et de la Tunisie ainsi que 20 intervenants de la région méditerranéenne.

Electriciens Sans Frontières, le rapport 2015 est disponible

Electriciens Sans Frontières vient de publier son rapport d’activités 2015. Avec un budget de près de 3,5 M€ en 2015 et l’équivalent de 6 M€ de contributions volontaires (bénévolat et dons en nature), ESF a réalisé 68 missions pour favoriser l’accès à l’électricité dans 22 pays, principalement en Afrique.

80% des projets concernent l’aide au développement, comme l’électrification d’écoles au Pérou ou d’équipements de santé en RDC, ou encore le pompage solaire pour le maraîchage au Sénégal.

Mais ESF apporte aussi son soutien aux organisations qui agissent dans l’urgence ou la post-urgence, notamment au Vanuatu et aux Philippines en 2015.

Consultez ce rapport et les données essentielles en ligne.

L’Etat du Climat, une précieuse source de données

L’Etat du Climat est une série de données mensuelles concernant le climat (températures, précipitations, niveaux des mers et des glaces, évènements exceptionnels …) à l’échelle des Etats-Unis mais aussi à l’échelle mondiale. Il est publié par le NOAA-National Centers for Environmental Information des Etats-Unis en vue d’aider les responsables politiques et économiques à prendre les décisions nécessaires dans ce contexte évolutif.

Son analyse globale sur la dernière année vient d’être publiée en ligne, elle est accessible gratuitement sur http://www.ncdc.noaa.gov/sotc/global/201606

De nombreuses données actualisées presque en temps réel pour suivre une situation alarmante au vu des résultats de la dernière année (hausse des températures, fonte des glaces, hausse du niveau des océans).

Afrique & Climat : les ONG africaines se préparent pour Paris 2015

Près de 40 ONG d’Afrique francophone étaient à Paris du 14 au 18 avril dans le cadre du Réseau Climat & Développement (RCD). Leur séminaire annuel était consacré à la préparation du plaidoyer pour la prochaine Conférence pour le climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain. Cette rencontre s’est achevée à l’Assemblée nationale française où six représentants de la société civile africaine, accompagnés de représentants d’ONG françaises, ont exprimé leurs recommandations pour la COP21. Quatre (…)

Près de 40 ONG d’Afrique francophone étaient à Paris du 14 au 18 avril dans le cadre du Réseau Climat & Développement (RCD). Leur séminaire annuel était consacré à la préparation du plaidoyer pour la prochaine Conférence pour le climat (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre prochain. Cette rencontre s’est achevée à l’Assemblée nationale française où six représentants de la société civile africaine, accompagnés de représentants d’ONG françaises, ont exprimé leurs recommandations pour la COP21. Quatre tables rondes, pour un seul fil conducteur : quels défis l’accord de Paris doit-il relever pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables ?

Plus d’informations dans le reportage complet avec les principales interventions à écouter sur www.reporterre.net

Pour en savoir plus) : http://www.reporterre.net/Afrique-et-climat-il-est-temps-que

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Les femmes du Sénégal percent le marché énergétique

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre. Dans des régions (…)

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre.

Dans des régions frappées par la pauvreté telles que Tambacounda et Kédougou, l’accès à l’énergie demeure extrêmement faible (9% et 4%). Pour répondre à ce manque, les femmes de ces régions ont décidé de faire face et de mettre leurs capacités entrepreneuriales au profit de leurs familles et leurs communautés.

Diriger une entreprise peut s’avérer difficile, nécessitant de bonnes connaissances techniques et des compétences en matière de marketing, comptabilité et de gestion des affaires. Mais ceci s’avère beaucoup plus difficile à relever pour les femmes, qui sont quotidiennement confrontées à des obstacles liés au genre. Au Sénégal comme dans d’autres pays à travers le monde, les normes sociales ont trop souvent placé les femmes dans un rôle domestique avant de pouvoir se consacrer à une activité professionnelle. En tant que femme il est également plus difficile d’obtenir une aide financière extérieure, et développer des relations professionnelles peut être difficile.

Pourtant, les femmes ayant accès aux mêmes opportunités que les hommes sont tout aussi capables de réussir – comme le prouvent les entreprises de Mme Kandé et Mme Diallo.

Lorsque Mme Kandé a ouvert sa laiterie « Latiere Bilaame Pul Debbo » en 2002, sa capacité de production dépassait largement le nombre de litres que son réfrigérateur pouvait contenir, à savoir 100 à 150 litres par jour. De nombreux habitants étaient en demande de lait frais pasteurisé, mais sa capacité de production était limitée par l’insuffisance d’une source d’énergie fiable. Tout cela a changé lorsqu’elle a reçu une formation en technologie et en gestion des affaires, et fut accompagnée dans l’obtention d’une subvention. Grâce à cette subvention, Mme Kandé a pu renouveler ses équipements de production : les deux petits congélateurs qui auparavant conservaient le lait ont été remplacés par des réservoirs et une chambre froide solaires, lui permettant de réduire ses coûts en électricité et de doubler sa production, atteignant 200/300 litres par jour. Ce succès l’a encouragé à recruter six nouveaux membres du personnel, augmentant ainsi le nombre total d’employés de sept à treize.

« J’ai désormais confiance en mes capacités à pouvoir produire une plus grande variété de produits laitiers de haute qualité et espère doubler le chiffre d’affaires de mon entreprise d’ici la fin de l’année. » – Mme Kandé

GIE Mun’al, une entreprise de transformation de karité, fruit du baobab, et céréales telles que le fonio, a également contribué à la croissance économique de sa région. Souffrant d’un manque d’équipements adéquats, Mme Diallo, propriétaire de l’usine, sous-traitait la transformation de sa production agricole à une entreprise externe. Les frais liés à cette activité de sous-traitance pesaient lourdement sur les bénéfices de son entreprise et en faisait stagner le développement. Avec le soutien de GVEP International, elle a pu faire construire une unité de transformation partiellement alimentée à l’énergie solaire, lui permettant d’effectuer sa transformation elle-même. Son chiffre d’affaires a depuis doublé grâce à cet investissement. Les avantages de ce changement se sont étendus au-delà de son entreprise, bénéficiant également l’ensemble de sa communauté.

« Le soutien de GVEP a non seulement permis l’accélération de la croissance de mon entreprise et l’augmentation de ma productivité, mais il a également généré des opportunités d’emploi pour beaucoup d’autres habitants de ma communauté. », explique Mme Diallo.

Outre la création de postes pour quinze femmes locales, d’autres opportunités d’emplois ont vu le jour grâce à son entreprise, notamment pour les travailleurs agricoles produisant les matières premières et les détaillants revendant ses produits.

Les activités entrepreneuriales des femmes ont un impact positif non seulement sur le développement économique de leurs communautés, mais aussi sur la qualité de vie de leurs familles. Aussi, l’autonomisation et la réussite des femmes les rendent de plus en plus confiantes et conquérantes. Le succès de Mme Kandé lui a donné envie de partager et d’échanger sur son expérience en participant à des manifestations tels que le Salon International de l’Agriculture de Paris. Elle est devenue un modèle pour de nombreuses femmes qui aspirent, elles aussi, au même succès. Grâce à cette réussite, Madame Kandé a été félicitée et encouragée par le Ministre de l’Elevage et le Président de la République du Sénégal.

« Je suis très fière de la réussite de mon entreprise. J’espère pouvoir être un exemple pour bien d’autres femmes qui souhaitent concrétiser leurs ambitions, à commencer par ma fille cadette qui suit mes traces. » – Mme Kandé.

GVEP International et SEM Fund, financés parENERGIA, recrutent actuellement 250 femmes entrepreneurs pour reproduire le succès de ces femmes. Au cours des 2 prochaines années et demie, ces femmes seront suivies dans le développement de leurs entreprises énergétiques et recevront un soutien pour accéder à des financements. Des activités de sensibilisation aux questions de genre seront également mises en place avec les chefs communautaires des deux régions, avec pour but la valorisation de la participation des femmes dans le marché énergétique. Des groupements de femmes déjà actifs et collaborant avec les deux organisations seront également présents pour apporter leur soutien et leurs encouragements.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org