Archives de la catégorie : Actualité

Présidentielles 2017 – Le plaidoyer « Climat et Energie » du réseau Cicle.

Nos propositions pour la France

La France signataire de l’Accord de Paris s’est engagée pour un agenda de développement durable.

L’Accord de Paris qui vient d’être signé marque un tournant important vers un monde plus juste et plus durable. Les objectifs ambitieux fixés par la COP21 doivent à présent se concrétiser sur le terrain : cela passera nécessairement par un développement accru des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et un renforcement des solidarités.

Le réseau Cicle invite les candidats à s’engager :

  1. Maintenir et augmenter les programmes de solidarité, de coopération, d’échange de savoir-faire et de technologie pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
  2. Agir pour que  les politiques de la France et de l’union européenne renforcent l’énergie et le climat dans sa politique extérieure et financent des projets de développement.
  3. Imaginer des solutions financières comme le « Crédit impôt recherche » pour créer un élan du secteur privé vers l’énergie, le climat et la coopération vers les pays les plus pauvres.
  4. Respecter les engagements financiers « Climat » pris dans le cadre de l’Accord de Paris : 100 milliards de dollars par an promis d’ici 2020 par les pays développés pour soutenir les pays en développement.
  5. Maintenir une présence forte de la France et de l’union européenne au sein des négociations climatiques internationales.
  6. Analyser les conséquences sur l’énergie et le climat des grandes décisions de politique extérieure de la France et de l’union européenne : le bilan carbone et climatique des décisions de politique extérieure.
  7. Promouvoir les nombreux savoir-faire français publics, privés du secteur de l’énergie dans le cadre d’une diplomatie politique et économique française dynamique.

Réseau Cicle – Présidentielles 2017 – Plaidoyer Climat Energie du réseau Cicle

 shutterstock_482651092  Energie shutterstock_372060700

Climat

Limiter les changements climatiques en adoptant des programmes vertueux (ODD#13)

Energie

Donner accès à une énergie propre d’un coût abordable (ODD#7)

Solidarité

La coopération énergie climat est facteur de stabilité et de développement

Prix Convergences 2017 : l’énergie est un des 3 thèmes retenus cette année

Visuel-Zero_EN

Chaque année depuis 2011, les Prix Convergences récompensent les projets de partenaires solidaires, publics et privés, engagés pour un avenir équitable et durable et un monde « Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté ». Les Prix Convergences sont ouverts aux projets qui sont portés par une entité solidaire en partenariat avec une entité publique et/ou une entité privée. Ces projets doivent démontrer un fort impact social et/ou environnemental et avoir un caractère innovant et réplicable.

En 2017, une dimension thématique est introduite dans la sélection. Les projets doivent porter sur un des thèmes choisis pour l’année :

  • Consommation et production responsable
  • Eau et assainissement
  • Énergie propre et abordable

avec 3 catégories : prix France, prix International, prix « jeunes pousses »

Déposez votre candidature du 15 février au 15 mars. Votre candidature est à compléter et renvoyer (au format word ou PDF) à l’adresse email awards@convergences.org avant le 15 mars 2017 à minuit. Pour tout renseignement, écrivez-nous à l’adresse e-mail : awards@convergences.org ou contactez-nous au 01-42-65-78-85.

Appel à projets d’ENEA Consulting

logo-enea-black

ENEA est une entreprise privée française qui conseille et accompagne le secteur privé et les institutionnels sur l’ensemble des filières et des marchés de la transition énergétique, partout dans le monde.

A cela s’ajoute, en faveur de l’accès à l’énergie, une offre de conseil dédiée et un soutien bénévole aux ONG et entrepreneurs sociaux sélectionnés pour leur fort potentiel d’impact.
 Pour cela, ENEA organise des appels à projets.

En 2017, l’appel à projets ENEA Access change de format. ENEA organise deux appels à projets dans l’année (le premier en janvier avec candidatures attendues pour le 4 MARS, le second en juin) !

Trois projets seront sélectionnés lors de ce premier appel à projets 2017. Le deuxième appel à projets sera lancé en juin 2017 au cours duquel seront sélectionnés trois autres projets. Il vous est bien entendu possible de candidater aux 2 !

ENEA s’engage à commencer ses missions d’accompagnement pro-bono dans les 3 à 6 mois qui suivent la sélection des lauréats afin de les accompagner avec le plus d’impact et de valeur possible.

A quelles conditions postuler au premier appel à projets 2017 ?

  • Vous avez des besoins précis de conseil / accompagnement à court-terme ; ET/OU
  • Vous avez identifiés des enjeux à plus long terme pour le développement de vos activités et vos équipes sont disponibles pour les traiter dans le semestre

Pour postuler à l’appel à projets ENEA Access, rendez-vous sur le site d’ENEA
 

Piles Solidaires 2017

logo_piles-solidairesPiles Solidaires est une opération lancée en France par Screlec.

Les écoles sont invitées à organiser des actions de récupération de piles. Des projets solidaires d’électrification en Afrique mis en oeuvre par Electriciens sans frontières en Côte d’Ivoire, au Togo, au Burkina Faso et à Madagascar seront soutenus en échange de ces piles récupérées.

Screlec est un éco-organisme à but non lucratif agréé par les pouvoirs publics et dont la double mission est de prendre en charge les piles et les petites batteries usagées, et de sensibiliser les citoyens à la collecte sélective de ces déchets.

 

L’Ylang Ylang des Comores, un parfum consommateur de bois

ylang ylang IDLa série de documentaires de la chaine ARTE « Tous les parfums du monde » s’est arrêtée aux Comores. Un décor magnifique avec une richesse, l’ylang ylang, un arbre dont les fleurs sont une ressource précieuse pour les parfumeurs. Mais sa distillation exige beaucoup de bois de chauffe. Des expériences sont en cours pour améliorer l’efficacité énergétique de cette distillation, notamment avec les travaux de l’ONG Initiative Développement.

A voir en replay sur : http://www.arte.tv/guide/fr/059536-004-A/tous-les-parfums-du-monde

Nafa Naana démocratise l’accès aux équipements économes en énergie

Nafa Naana est une entreprise sociale créée au Burkina Faso à partir d’un projet initié en 2009 par Entrepreneurs du Monde. Elle rend accessibles à toutes les familles burkinabè des produits de cuisson (foyers améliorés, réchauds à gaz) et d’éclairage (divers modèles de lampes solaires burkinabé ou importées) propres, modernes, et économiques.

Cette entreprise aujourd’hui dirigée par Monsieur Sayouba Guira, vend en direct ou via des détaillants et des organisations dispersés sur le territoire burkinabé :

  • Nafa Naana possède trois boutiques localisées à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Dano.
  • Nafa Naana a établi des partenariats avec plus de 50 vendeurs affiliés, pour la distribution de ses produits en microfranchise. Ces revendeurs signent un contrat avec Nafa Naana et bénéficient d’un ensemble de services financiers et non-financiers qui vise à les aider dans leurs activités de vente. 
  • Nafa Naana a établi des partenariats avec plus de 66 associations ou groupement de femmes. Ces Grands Comptes peuvent distribuer les produits Nafa Naana à leurs bénéficiaires.  Ils permettent d’atteindre des zones reculées ainsi que de surmonter les barrières à l’investissement en offrant des plans de paiements flexibles.

En 2016, Nafa Naana a eu les honneurs de Jeune Afrique et de France24. Vous pouvez aussi suivre son actualité sur facebook

Inauguration au Burkina Faso de la première entreprise qui fabrique des lampes solaires à l’échelle industrielle en Afrique

lagazel

Jeudi 13 octobre se tenait à Dédougou l’inauguration officielle du premier atelier de fabrication de lampes solaires à l’échelle industrielle en Afrique. Encouragés par le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières et son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, les deux fondateurs Arnaud et Maxence Chabanne ont présenté aux 300 participants le modèle de fabrication locale des lampes solaires qui contribue au développement industriel du pays. L’objectif est de produire plus d’un million de lampes solaires d’ici 2020, afin de faciliter l’accès à l’énergie des familles africaines n’ayant pas accès à l’électricité.

Ce premier atelier fabriquera dans un premier temps deux modèles de lampes solaires KALO, pour l’éclairage et la recharge de téléphones portables. De 20€ à 30€, les lampes KALO sont accessibles tout en assurant une qualité inégalée. Conçues avec des composants en majorité français et une coque métallique incassable, les lampes offrent jusqu’à 38 heures d’éclairage et sont garanties 2 ans. Leur design n’est pas en reste puisque la lampe KALO a reçu l’Etoile du Design 2016.

Mais l’innovation de LAGAZEL réside surtout dans son modèle de fabrication: produire des lampes solaires en Afrique, au plus proche des lieux de consommation, avec du personnel local qualifié et formé. « La majorité des équipements solaires présents sur le marché africain sont fabriqués en Asie. Les fournisseurs ne sont pas en mesure d’offrir un service après-vente, et les produits défectueux sont stockés sur place sans solution de valorisation en fin de vie », explique Arnaud Chabanne, co-fondateur de LAGAZEL. Avec une dizaine d’années d’expérience au Burkina Faso, Arnaud sait de quoi il parle. Son entreprise CB ENERGIE, créée en 2004, emploie aujourd’hui une trentaine de personnes et est devenue une référence dans le secteur du solaire en Afrique l’Ouest. C’est sur son site de Dédougou, à 300 km au Nord-Ouest de la capitale, qu’ont été aménagés les ateliers de fabrication des lampes KALO inaugurés le 13 octobre.

Avec LAGAZEL, l’objectif est de changer d’échelle pour répondre à l’énorme défi de l’électrification rurale en Afrique, où plus de 70% de la population vit encore dans le noir. Un atelier de fabrication peut produire jusqu’à 500 lampes par jour, et l’entreprise a mis au point L-BOX, un atelier de fabrication clés en main qui permet d’implanter rapidement une unité de fabrication dans un nouveau pays. De quoi atteindre les objectifs qu’Arnaud et Maxence se sont fixés : commercialiser plus d’un million de lampes solaires d’ici 2020, via une dizaine d’ateliers de fabrication répartis sur le continent africain.

Electrification décentralisée et Développement, un numéro spécial de la revue Facts Reports

facts_reports_special_issue_15

L’Institut Veolia publie un numéro spécial de sa revue Facts Reports consacré à Electrification rurale et Développement. Ce dossier, préfacé par J.-M. Severino, nous fait voyager des Seychelles au Brésil, en passant par Madagascar, le Mali, et bien d’autres lieux où s’inventent de nouvelles organisations pour apporter l’électricité aux ruraux. Mini-grids, energy kiosks, solutions individuelles sont analysés à la fois d’un point de vue technique, économique et social, à travers des situations de terrain. Au-delà de la fourniture d’électricité, les enjeux concernent la fourniture de services : éclairage, services sociaux, services apportés par les entreprises rurales électrifiées, …

Ce dossier téléchargeable (« voir aussi ») comporte 16 articles librement utilisables à condition de citer leurs auteurs. Chaque article est aussi téléchargeable gratuitement sur Facts Reports.

 

Du biocharbon de Typha en Mauritanie et au Sénégal

Du biocharbon de Typha en Mauritanie et au Sénégal Un pêcheur cerné par le Typha

Depuis 2011 le Gret mène des projets de production de charbon de Typha en alternative au charbon de bois dans la vallée du fleuve Sénégal. Le Typha, ou Typha australis, est une plante autochtone dont la prolifération était limitée par l’alternance naturelle entre l’eau douce et l’eau salée et par les variations naturelles du débit et du niveau d’eau du fleuve. Le Typha est devenu envahissant au début des années 1990 après la construction du barrage anti-sel de Diama qui a suspendu ces phénomènes d’alternance.

La prolifération du Typha a des effets néfastes, tant pour l’environnement que pour les activités humaines. Par ailleurs la plante se développe dans un contexte sahélien marqué par un faible couvert forestier et une déforestation importante visant à produire du charbon de bois, principal source de combustible pour des millions de ménages sénégalais et mauritaniens. L’accès au bois-énergie est de plus en plus difficile mais l’absence d’alternatives sérieuses explique la persistance de cette source d’énergie.

Face à ces enjeux, le Gret met en oeuvre, en partenariat avec des acteurs locaux, des projets de production de charbon à usage domestique à partir du Typha australis dans des villages le long du fleuve Sénégal.

  • Le projet Typha Mauritanie, mené entre septembre 2011 et avril 2016 a permis la mise au point du produit « charbon de typha »  d’un processus de production adapté aux villages mauritaniens. Sept unités artisanales de production de charbon de typha on été installées dans des villages et une ligne de production semi-industrielle de charbon a été testée ;
  • Suite à cette première phase réussie une nouvelle phase a été initiée au Sénégal à travers le projet Typha Sénégal qui a démarré le 1er mai 2016. Ce projet vise à mettre en place une filière locale de charbon de typha durable et inclusive, créatrice d’activités génératrices de revenus, par un transfert de technologie Mauritanie-Sénégal. Six nouvelles unités artisanales seront mises en places d’ici avril 2018.

Plus d’information sur le projet Typha Mauritanie sur le site du Gret.

Biogaz, Le Partenariat agit au Sénégal et en Moldavie

Créée en 1981 sous le nom « Partenariat Lille Saint-Louis du Sénégal », l’association Le Partenariat émane au départ d’une volonté de faire vivre le jumelage entre les villes de Lille et Saint-Louis du Sénégal. Depuis cette époque, elle est devenue une ONG autonome et a élargi son action à d’autres territoires, le Maroc, la Guinée et, depuis 2015, la Moldavie. Et dans ce pays d’Europe de l’Est, le Partenariat a été sollicité par l’ambassade de France pour son expertise en biogaz.

En effet, depuis 2011, le Partenariat mène des projets de diffusion de la technologie biogaz au Sénégal. Une installation pilote a d’abord été construite au Centre d’Initiation Horticole de Saint-Louis. Puis plusieurs projets ont suivi  : 5 cuves construites aux abattoirs de Saint-Louis, 4 cuves aux abattoirs de Podor, et 20 cuves sont en construction à Saint-Louis, avec le concours de la ville de Lille et de la Métropole Européenne de Lille. Au niveau des abattoirs, le biogaz est très intéressant parce qu’il fournit de l’énergie tout en assainissant le quartier en éliminant les nombreux déchets organiques de ces activités.

Depuis septembre 2015, le Partenariat intervient donc en Moldavie, où une cuve de méthanisation et d’une unité d’assainissement par phyto-épuration sont en construction.  Ce test à l’échelle d’une famille rurale est complété par une étude de faisabilité pour un programme de promotion de la méthanisation à plus grande échelle.

Et des perspectives sont en cours pour doter les abattoirs de la commune d’El Aounate (Maroc) de cuves de méthanisation.