Tanzanie : une étude sur une entreprise de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques

Ce document est une analyse réalisée par le projet Escale Responsable sur Zara Solaire, une entreprise tanzanienne de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques : impacts de l’activité, modèle économique, etc.

« Zara Solar – Étude de cas détaillée »

projet Escale Responsable

25 pages

mars 2010

SOMMAIRE

- Quelques éléments de contexte sur la Tanzanie

- Section 1 : l’entrepreneur

Biographie

Traits de caractère

- Section 2 : le modèle économique

Les besoins et le marché

Les produits

La stratégie

Facteurs clefs de succès externes

Les clients/ populations bénéficiaires

Cartographie des parties prenantes

Financement

Gestion des ressources humaines

- Section 3 : impact social et environnemental

Impact social

Impact environnemental

- Section 4 : besoins et pistes de collaboration avec d’autres acteurs

Capacité à changer d’échelle

Pistes de collaboration avec d’autres acteurs

- Section 5 : point de vue d’Escale Responsable

Positionnement sur le « chemin du changement d’échelle »

Analyse synthétique

Analyse SWOT


Source : Le site d’Escale Responsable.

Xavier Dufail

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Le biocarburant pèse lourdement sur l’empreinte eau

Une étude présentée en juin 2009 par des chercheurs de l’Université de Twente aux Pays-Bas, montre que la quantité d’eau nécessaire pour cultiver la biomasse destinée à fabriquer des biocarburants est nettement supérieure à celle consommée pour produire d’autres formes d’énergie. l’étude a porté sur douze produits agricoles qui contribuent le plus à la production de biocarburants actuellement. Ainsi, le Jatropha bien que possédant un excellent rendement énergétique a besoin de 20 000 litres d’eau pour produire un litre de biodiesel.

Les chercheurs se sont basés sur l’empreinte d’eau provenant de treize cultures différentes. Par empreinte, il faut comprendre le volume d’eau (d’irrigation et/ou de pluie) requis par gigajoule de production d’énergie.

Ainsi, un litre de biodiesel fabriqué à partir de cultures à base de colza ou de soja, nécessite en moyenne 14 000 litres d’eau, le Jatropha encore davantage (20 000 l). !

Autre constatation : la betterave à sucre possède la plus petite empreinte d’eau. Utilisée dans la fabrication d’éthanol, elle a besoin de 1 400 litres d’eau. En revanche, la canne à sucre a besoin de 2 500 litres d’eau pour produire un litre d’éthanol.

Dans ce mode de production d’énergie, le climat et les process de production diffèrent suivant les régions : l’étude a donc choisi d’effectuer les calculs par pays et par cultures.

L’étude a également révélé que la production d’électricité à partir de la combustion « biomasse » possède une plus faible empreinte sur l’eau que la production de biocarburants (un facteur 2). Cela est du au fait que la combustion valorise toute la biomasse utilisée, alors que la production des biocarburants (de première génération) n’en transforme qu’une partie en énergie.

L’empreinte eau du bioéthanol est plus faible que celle du biodiesel.

En corrélant la consommation d’eau d’une culture spécifique à un endroit géographique et aux données climatiques, les chercheurs ont indiqué être en mesure de sélectionner la région la plus appropriée à sa production. Cette approche permettrait d’éviter de compromettre la production alimentaire dans certaines régions du globe subissant des problèmes d’approvisionnement en eau.

Les résultats sont publiés dans un article de cette édition PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), du 23 Juin 2009. La méthodologie et les données utilisées sont détaillées sur cette page additionnelle du PNAS (en anglais).

« The water footprint of bioenergy »

Winnie Gerbens-Leenesa, Arjen Y. Hoekstraa et Theo H. van der Meerb, University of Twente, Cornell University, 2009

Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam

Cet ouvrage rassemble les actes de la conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique qui s’est tenue à Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam) les 9 et 10 avril 2008, dans le cadre de la Semaine française au Vietnam.

Pour faire face à une croissance très vigoureuse de la demande en électricité (15% en 2007), et dans le contexte de mobilisation contre le réchauffement climatique, le Vietnam est amené à définir une véritable stratégie d’efficacité énergétique. Les enjeux sont multiples pour relever le défi de la maîtrise de l’énergie : programmation nationale, déclinaison politique régionale, renforcement institutionnel, rédaction de lois, définition de standards, mobilisation de moyens matériels et organisationnels, formation des acteurs, financement, tarification énergétique, développement du marché des énergies renouvelables, etc.

Le ministère vietnamien de l’Industrie et du commerce (MOIT), l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ont organisé les 9 et 10 avril 2008 à Hô-Chi-Minh-Ville une conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam, permettant à des experts internationaux, bureaux d’étude techniques et institutions françaises et vietnamiennes de partager leur expérience. Les actes de ce séminaire résument les interventions des participants et les actions proposées. Ils offrent des regards croisés éclairant d’un jour nouveau la politique du Vietnam en matière d’efficacité énergétique.

« Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam »

Agence Française de Développement, Octobre 2009, 194 pages

Étude pour une gestion viable des ressources ligneuses périurbaines

Analyse et modélisation des règles et pratiques coutumières sur divers milieux naturels sahéliens et sahélo-soudaniens au Niger et au Mali.

Ce document présente les principaux enjeux et résultats d’un des projets de recherche sélectionnés et suivis par le CSFD entre 2000 et 2003. Ce projet avait pour objectif la bonne gestion des ressources ligneuses péri-urbaines au Mali et Niger, grâce à la définition d’un outil d’aide à la décision, mais aussi à la concertation et négociation des différentes parties prenantes en matière de gestion de ressources naturelles et de LCD : la modélisation par un système multi-agents.

« Pour une gestion viable des ressources ligneuses périurbaines – tome 1 »

Comité Scientifique Français pour la Désertification (CFSD), Décembre 2003, 43 pages

Analyse de Cycle de Vie appliquée aux biocarburants de première génération consommés en France

Cette synthèse de l’Ademe explique en détail la méthodologie utilisée et ses limites, puis des tableaux de résultats chiffrés par biocarburants, enfin des analyses très nuancées. Ce document invite à approfondir certaines pistes et met en garde contre des interprétations trop rapides des résultats, considérés comme très sensibles aux hypothèses conservatives utilisées.

Methodologie

En 2008, l’ADEME avait animé un travail préalable pour élaborer un Référentiel qui définissait des recommandations pour la réalisation d’Analyse de Cylce de Vie (ACV) appliquées aux biocarburants de première génération en France. Ce référentiel est téléchargeable sur cette page du site de l’ADEME. La présente étude s’est appuyée sur ces recommandations.

Elle couvre l’ensemble des biocarburants disponibles sur le marché français :

  • Les filières bioéthanol : betterave, maïs, blé, canne à sucre en incorporation directe ou sous forme d’ETBE (éthyl tertio butyl ether) ;
  • Les filières biodiesel : colza, tournesol, soja, palme, graisses animales et huiles alimentaires usagées ;
  • la filière Huiles Végétales Pures (HVP).

Pour disposer de référence, les carburants fossiles ont également été étudiées : les filières pétrolières de production de diesel et d’essence ont été prises en compte sous deux spécifications : EURO4 et EURO5.

Enfin, cette étude a couvert deux types de carburant pour chaque biocarburant :

  • un niveau d’incorporation de 10% en volume ;
  • un niveau d’incorporation plus élevé.

Cinq indicateurs d’impacts environnementaux ont été analysés :

  • Un indicateur de réchauffement climatiques : les émissions de Gaz à Effet de serre ;
  • Un indicateur d’impact contribuant à l’épuisement des ressources non renouvelables : la consommation d’énergie non renouvelable ;
  • Deux indicateurs d’impacts sur la santé humaine : l’Oxydation photochimique et la toxicité humaine ;
  • L’eutrophisation : l’eutrophisation est une des étapes du processus naturel qui transforme lentement les lacs peu profonds en marais, puis en prairie et finalement en forêt.

Tous les calculs ont été faits pour une unité fonctionnelle standard : « parcourir un kilomètre ».

Les résultats

Ils ont été calculés pour chaque biocarburant, sur l’ensemble de leur cycle de vie (« du champ à la roue ») et sur les cinq indicateurs présentés ci-avant. De nombreux tableaux récapitulent ces résultats : on retiendra de l’analyse qui conclue ce rapport les points suivant :

  • Consommation d’énergie non renouvelable : l’ensemble des biocarburants présente des bilans bien plus favorables que leurs homologues fossiles ;
  • Emissions de gaz à effet de serre : hors prise en compte de l’impact sur le réchauffement de changements d’affectation des sols, l’ensemble des biocarburants présente des bilans moins émissifs que les carburants fossiles : entre 20 et 40 g CO2equivalent/MJ contre 96 à 100 respectivement pour le diesel et pour l’essence ; Ce résultat est très nuancé par les rédacteurs de l’étude qui indiquent que « le niveau exact de réduction est délicat à évaluer et dépend fortement du rendement agricole à l’hectare, des apports d’engrais et émissions NéO afférentes, ainsi que de l’intensité et les sources énergétiques du procédé de transformation ».
  • Potentiel d’oxydation photochimique : les biodiesels français sont légèrement plus émetteurs de molécules à pouvoir photooxydant que les carburants fossiles. Les autres esters ont des niveaux inférieurs, notamment les huiles usagées et graisses animales ;
  • Potentiel de toxicité humaine : pour les esters, le bilan présente des valeurs négatives sur ce potentiel de toxicité. Le potentiel de toxicité pour les éthanol et les essences est plus faibles que pour les diesels
  • Potentiel d’Eutrophisation : avec des niveaux 10 fois plus élevés que les carburants fossiles, aussi bie pour les éthanols que pour les esters, les biocarburants présentent des bilans défavorables pour cet indicateur.

Limites de l’étude

  • Il n’existe pas en France de valeurs de facteurs d’émission ou de modèle actualisé, validé et reconnu au niveau international. L’étude est restée proche des travaux du GIEC en retenant des valeurs située dans la fourchette haute des émissions mesurées aux champs ;
  • L’étude n’a pas pris en compte les amortissements des sites industriels de production, etc.
  • Surtout, cette synthèse de l’étude n’a (finalement) pas pris en compte l’impact environnementale d’un éventuel changement d’affectation des sols, qui avait été évalué dans l’étude complète. C’est le point le plus critiqué de cette synthèse par les organisations environnementales, qui affirment : « si l’on intègre l’effet du changement d’affectation des sols indirect, calculés dans le rapport complet, le bilan d’émission de gaz à effet de serre de l’huile de colza produite en France est le double de celui du diesel qu’il remplace ». La synthèse de l’Ademe publiée attire cependant l’attention sur l’impact très négatif que semblable changement pourrait avoir sur les bilans, en particulier dans le cas d’une déforestation pour produire des biocarburants : elle rapporte :
  • « Les changements d’affectation des sols peuvent venir modifier grandement ces résultats, voire pourraient potentiellement les inverser » ;
  • Plus loin, la synthèse parle à ce sujet de « zones d’ombre », qui devraient faire l’objet de « travaux spécifiques » ;
  • Pourtant, l’étude complète, dont une partie des conclusions n’a pas été publiée, fournit des résultats accablants.

« Analyse de Cycle de Vie appliquée aux biocarburants de première génération consommés en France. Synthèse. »

Etude réalisée pour le compte de l’ADEME, du Ministère de l’Écologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, et de France Agrimer par Bio Intelligence Service, Direction des Energies Renouvelables, des Réseaux et Marchés énergétiques – ADEME, Septembre 2009, 26 pages

Étude : modèles d’entreprise d’électrification dans le monde

Ce document (en anglais) décrit différents modèles économiques utilisés pour l’accès à l’énergie, et détaille leurs avantages et difficultés.

Malgré plus d’un siècle d’investissements dans les systèmes énergétiques, il y a environ 1,6 milliards de personnes qui n’ont pas accès à un service d’électricité, principalement dans les zones rurales. Bien qu’il existe quelques questions ouvertes concernant la cause exacte et l’effet des relations entre l’électrification rurale et le bien-être humain, fournir de l’électricité à tous est généralement considéré comme une des grandes priorités sociales, économiques et politiques.

L’électrification rurale est une tâche difficile parce qu’elle implique la prestation d’un service à des populations qui sont éloignées et dispersées et dont la consommation est faible. Cela signifie qu’il est généralement plus coûteux, alors que dans le même temps la clientèle est généralement plus pauvre et moins en mesure de payer le coût intégral du service. Combiner ces facteurs avec les services publics qui sont souvent mal gérés et dont les moyens financiers sont limités, et il est souvent impossible de s’attendre à l’extension du réseau aux populations rurales non desservies dans un proche avenir. Ces conditions sont également une frein pour le développement de nouveaux marchés technologiques en énergie renouvelable.

Ce document examine le rôle que joue l’électricité dans le processus de développement et son importance dans les zones rurales ; la lutte entre des solutions centralisées et distribuées et leur compétitivité relative ; l’expérience et les recherches antérieures sur la production distribuée et quels modèles d’entreprise réussissent avec succès ; et les leçons plus générales qui peuvent être extraites de l’ouvrage.

« Program on Energy and Sustainable Development Working Paper #63 »

Hisham Zerriffi – Stanford University, September 2007, 45 pages (document en anglais)

Mali : enjeux des agrocarburants pour les paysans maliens

Ce document présente les résultats d’une consultation menée au Mali en 2009, par le GERES, auprès de paysans et d’acteurs institutionnels locaux sur les risques/opportunités de la culture du Jatropha. Ce document est le fruit d’une réflexion transversale sur les risques et opportunités des filières Jatropha au Mali. Quatre projets « agrocarburant » se sont prêtés à cette consultation : Mali Folke Center, Jatropha Mali Initiative, Mali Biocarburant, GERES Mali.

Il livre dans une première partie les résultats des consultations locales et restitue dans une seconde partie les échanges entre les participants de l’atelier national.

« Les enjeux des agrocarburants pour le monde paysan au Mali »

GERES – iied – CFSI, Août 2009, 52 pages

 

La monoculture de la palme pour les biocarburants dévaste l’Indonésie

Le rapport des Amis de la Terre se focalise sur l’expansion des cultures d’huile de palme dans le grand district de Ketapang, à l’Ouest de Kalimantan en Indonésie. Il analyse comment la demande énergétique d’huile de palme européenne conduit à une extension des plantations d’huile de palme, et comment les approches dites de certification volontaire ne permettent pas d’éviter les impacts négatifs.

Cette étude de cas est très documentée, illustrée, et fournit de nombreuses données utiles à l’analyse. Voici quelques valeurs extraites du rapport :

  • Dans les trois dernières années, le gouvernement du Ketapang a concédé des permis pour des plantations d’huile de palme sur 40% de la surface du district, en violation des lois pour protéger les forêts, l’environnement et les populations locales ;
  • 39 des 54 permis sont situées sur 400 000 hectares de forêts protégées, incluant un parc national où vivent des orangs-outangs, menacés d’extinction. Au total, les permis couvrent 1,4 million d’hectares au Ketapang ;
  • Les violations légales sont les mêmes que les compagnies achetant les permis soient membres ou non de la « Table Ronde sur l’Huile de Palme Responsable » (Roundtable for Sustainable Palm Oil). 43% des terres achetées le sont par des entreprises membres de la RSPO ; les droits des communautés sont souvent ignorés.

« Failing Governance, Avoiding Responsabilities. European biofuel policies and oil palm plantation expansion in Ketapang district, West Kalimatan (Indonesia) »

Une publication des Amis de la Terre Néerlandais (Milieudefensie) et des Amis de la Terre indonésien (Walhi Kalbar), septembre 2009, 30 pages.

Chine : histoire de l’électrification rurale

La Chine a réussi l’électrification de tout son territoire rural dans la deuxième moitié du XXème siècle. Ce rapport détaillé expose les évolutions institutionnelles et les réformes importantes qui ont permis ce résultat, notamment en mobilisant les capacités d’investissement nécessaires au développement de l’électrification rurale.

Trois changements institutionnels majeurs ont été décidés par le gouvernement central : lorsque la République Populaire de Chine a été fondée en 1949, le pays ne disposait ni les ressources financières, ni la technologie et l’expertise professionnelle pour promouvoir l’électricité rurale. Il a alors été décidé de créer une administration indépendante de celle qui était responsable de l’électrification urbaine. De 1949 à 1977, la Chine a mis en place une Administration centrale de l’électrification rurale ayant une responsabilité globale (verticale) sur toutes les activités à initier, suivant un calendrier bien établi.

A la fin des années 70, dans le cadre des réformes économiques, le gouvernement délégua aux gouvernements locaux la gestion des systèmes électriques.

La centralisation des activités de planification et de réalisation du programme d’électrification rurale au sein d’une administration spécifique s’est ainsi révélée être la façon la plus efficace de réussir l’électrification rurale du pays.

De 1988 à 202, le Gouvernement central a retiré aux Gouvernements locaux la gestion des systèmes d’approvisionnement local en électricité pour ouvrir le marché à des opérateurs commerciaux.

Depuis 2002, l’électrification rurale a rejoint l’électrification urbaine pour former une administration nationale intégrée de l’électricité en Chine.

« Rural Electrification in China : History and Institution »

China & World Economy / 71 – 84, Vol. 14, N°. 1, 2006, Wuyuan Peng, Jiahahua Pan, 14 pages, 2006