Des briquettes de charbon durables et sociales

Etude de cas d’une entreprise sociale produisant et distribuant des combustibles durables fabriqués à partir de déchets biomasse (en anglais)

SGFE – Sustainable Green Fuel Enterprise – est une entreprise sociale produisant et distribuant des combustibles durables (briquettes de substitut de charbon) fabriqués à partir de déchets biomasse.

De la combinaison d’anciens ramasseurs de déchet et de déchets (coques de noix de coco et résidus de charbon), ils font quotidiennement naître des briquettes, contribuant à la réduction de la déforestation folle du Cambodge ainsi qu’à la diminution des graves problèmes de santé atteignant les populations défavorisées.


contact pour en savoir plus : contact@sevea-asso.org

Etude de cas : L’accès à l’énergie par des mini-réseaux alimentés par des centrales biogaz (moteur biomasse pur)

Présentation d’une étude de cas d’un petit réseau électrique en Inde alimenté à partir de la balle de riz (en anglais)

Références (Auteur, éditeur, date…)

Auteur : Cécile Dahomé et Cyril Monteiller de SEVEA
Date publication Janv. 2013

Descriptif

Fondée en 2008, Husk Power System est une entreprise qui produit et distribue de l’électricité dans les zones rurales de l’Inde à partir de biomasse (balle de riz).

Elle agit aussi pour le développement économique des populations rurales par le biais de Husk Power Université (une université servant à former les locaux pour qu’ils puissent devenir des futurs employés de HPS) et en développant de nouvelles sources de revenus pour les ménages (fabrication d’encens par les femmes à partir des sous-produit de la gazéification).

 


Contact : cdahome@sevea-asso.org

Le Réseau Moyenne Tension avec Neutre Effectivement Mis à la Terre (MALT)

Comparaison entre les différents systèmes de distribution, avantages et inconvénients de chaque mode de mise à la terre du neutre MT

Descriptif

L’électrification du territoire et plus particulièrement l’électrification des zones rurales est devenue une priorité pour les pays africains étant donné son impact direct sur le développement social et économique de ces pays.
L’importance des investissements, les délais de réalisation des ouvrages et les contraintes d’exploitation constituent autant de défis à relever pour atteindre les objectifs tracés pour les programmes d’électrification.
C’est dans ce cadre que l’auteur, s’appuyant sur l’expérience de la STEG depuis 1976 dans les études, la réalisation et l’exploitation des réseaux Moyenne Tension avec neutre effectivement mis à la terre, explique les raisons qui ont conduit la STEG à adopter ce système de distribution, notamment pour la réalisation des programmes ambitieux d’électrification rurale. En se basant sur le retour d’expérience, l’auteur indique les écueils à éviter dans la conception, la construction et l’exploitation de ce type de réseau et les solutions adoptées par la STEG pour résoudre les cas particuliers.

L’auteur : Hammou Khaled, Ingénieur ESE ancien directeur de la distribution de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG)

pour en savoir plus : voir le document joint à cet article


 

Contact : khammou99@yahoo.fr

L’accès à l’énergie solaire via des solutions de micro-paiement – Etude de cas

Ce document présente une étude de cas de Simpa Networks, qui a développé une technologie basée sur le micro-paiement via la téléphonie mobile permettant de réguler le fonctionnement des appareils énergétiques en fonction des paiements reçus (en anglais).

Descriptif

Fondée en 2011, Simpa Networks est une société qui commercialise des Solar Home System (système solaire pour une maison) via une méthode de « Pay-as-you-go » (achat progressif) pour les populations défavorisées en Inde.

L’innovation de Simpa Networks réside dans le fait qu’ils ont inventé un système de paiement ingénieux leur permettant de se substituer à la banque en faisant le lien entre les entreprises qui vendent des solutions solaires et les populations n’ayant pas accès aux prêt bancaires.

Pour ce faire, Simpa Networks a développé une technologie basée sur le micro-paiement (par carte prépayée) via la téléphonie mobile permettant de réguler le fonctionnement des appareils énergétiques en fonction des paiements reçus.


Contact : cdahome@sevea-asso.org

Auteur : Cécile Dahomé et Cyril Monteiller – Sevea

Contexte environnemental du Bénin en matière de changement climatique

Cette étude aborde le contexte environnemental du Bénin en matière de changements climatiques en passant en revue : les potentialités du pays ; les impacts et les risques qui les menacent avec les zones fortement vulnérables ; le système de gestion mis en place pour juguler ces effets ; les mesures nationales et communautaires d’adaptation définies dans le PANA ; les opportunités qui s’offrent au bénin en matière de lutte contre les changements climatiques

Descriptif

Les changements climatiques constituent aujourd’hui le plus pressant enjeu environnemental auquel le monde entier fait face. La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), datée du 9 mai 1992, reconnaît cet état de fait et constitue une première réponse internationale à cette problématique difficile. Environ cinquante (150) pays ont signé cette Convention à Rio de Janeiro au Brésil du 3 au 14 juin 1992 ; au total cent quatre vingt treize(193) pays s’étaient réunies à COPENHAGUE en novembre 2009 pour traiter de la question des changements climatiques et pour la première fois dans l’histoire les États Unies, l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre était représenté par son président. Ce qui constitue la preuve d’une mobilisation mondiale pour lutter contre les changements climatiques qui sont potentiellement devenus une menace majeure pour l’environnement et le développement durable.

Selon le quatrième rapport d’évaluation du GIEC, les communautés pauvres seront les plus vulnérables du fait de leurs capacités d’adaptation limitées et leur grande dépendance de ressources à forte sensitivité climatique telles que les ressources en eau et les systèmes de production agricole. L’Afrique de l’Ouest, région la plus pauvre du Continent subira plus les conséquences des changements climatiques:inondations, sécheresses, ..

A l’horizon 2020, 75 à 250 millions de personnes en Afrique seront exposées à une pénurie d’eau du fait du changement climatique. Les changements climatiques sont donc de plus en plus considérés comme un défi majeur pour la sécurité internationale. C’est pourquoi le partenaire classique NNV a mis à la disposition de JVE une organisation qui se veut internationale et qui, également, œuvre dans ce secteur, il y a un certain nombre d’années, un programme d’appui aux mouvements en naissance dans les pays du Sud. C’est un projet de renforcement du réseau JVE en Afrique de l’ouest. Il s’agit d’un fond spécifique alloué à JVE à travers le programme EMIS (- Environmental Movement in the South- financement du gouvernement Norvégien) en faveur d’une meilleure visibilité de l’organisation et exclusivement des actions en matière du changement climatique, dans un certain nombre de pays.

JVE Internationale, compte tenu de ses ambitions essaie de matérialiser ses résultats sur des données claires et vérifiables par tous. Comme tel, elle initie dans tous les pays bénéficiaires du projet dénommés EMIS, une étude qui présente l’état des lieux de la mise en œuvre de la politique et des stratégies de lutte contre les changements climatiques dans chacun de ces pays.

La présente étude aborde donc le contexte environnemental du Bénin en matière de changements climatiques en passant en revue :
 les potentialités du pays (présentation sommaire) ;  les impacts et les risques qui les menacent avec les zones fortement vulnérables ;
 le système de gestion mis en place pour juguler ces effets ;
 les mesures nationales et communautaires d’adaptation définies dans le PANA ;
 les opportunités qui s’offrent au bénin en matière de lutte contre les changements climatiques

pour en savoir plus , voir les fichiers attachés à cet article

 


 

Contactl : jvebenin@gmail.com

Les paiements pour services environnementaux : de la théorie à la mise en oeuvre, quelles perspectives dans les pays en développement ?

Les paiements pour services environnementaux (PSE) sont aujourd’hui incontournables dans les politiques d’environnement et de développement. Leurs contours apparaissent cependant très flous, conduisant à de nombreux amalgames, pouvant même laisser croire que tout instrument à visée environnementale, prévoyant un transfert monétaire, serait un PSE.

Pour clarifier le débat, l’analyse proposée définit tout d’abord les spécificités d’un PSE : il s’agit d’un instrument qui vise à agir sur les pratiques des producteurs dans un sens favorable à l’environnement, en misant sur leur adhésion volontaire, obtenue par un paiement. Il se différencie en cela des approches qui reposent sur une contrainte s’exerçant sur les producteurs, que celle-ci soit réglementaire, ou qu’elle leur impose de payer pour compenser les effets négatifs de leur activité.

L’archétype de cette démarche consiste alors en un accord volontaire contractuel et bilatéral, entre un groupe de bénéficiaires de services environnementaux (SE) et un groupe de producteurs. Si l’on en trouve divers exemples, un grand nombre de PSE s’en écartent, lorsque les paiements ne sont pas sollicités auprès d’usagers de SE conscients de ce paiement, et plus encore lorsqu’ils proviennent des contributions obligatoires des contribuables.

Ces distinctions ont conduit à définir puis illustrer une « cartographie » qui situe les différents types de PSE entre eux, d’une part, et à l’intérieur du champ des instruments de politique publique environnementale, d’autre part.

Jacques Monvois

Le marketing social au service du développement

Etude sur la méthodologie et l’application pratique du marketing social au service des projets de développement. Cette étude s’appuie plus particulièrement sur les services d’eau potable et d’assainissement mais peut apporter des réflexions et propositions sur la partie « accès à l’énergie ».

Aujourd’hui, les acteurs de l’eau et de l’assainissement dans les pays en développement (bailleurs de fonds, gouvernements, entreprises, ONG,…) suivent le plus souvent une logique 
offre visant les besoins de bénéficiaires.
Pourtant, adopter une approche « demande » visant les 
« besoins et envies » des « clients » pourrait créer une nouvelle dynamique dans le développement de ces marchés et contribuer à maximiser le taux d’accès aux services essentiels.
Le rapport fourni par ENEA Consulting vise à expliciter la démarche du marketing social, plus particulièrement concernant les services d’eau potable et d’assainissement dans les pays en voie de développement.

Les principaux résultats et enseignements

A l’origine, le marketing social a été mis en œuvre dans le cadre de divers programmes liés à la santé (nutrition, contraception, lutte contre le SIDA…), principalement dans les pays industrialisés anglophones.

C’est seulement depuis le début des années 2000 que le marketing social est considéré comme un outil potentiel permettant d’améliorer l’accès aux services essentiels (énergie, eau…), tant d’un point de vue quantitatif (nombre de personnes ayant accès aux services) que qualitatif (qualité des services proposés).

Concepts clés du marketing social

- Le public cible doit être placé au centre de la démarche du marketing social

- L’échange avec le public cible est primordial

- La segmentation des marchés est une étape cruciale

- Suivre la démarche « 4P »

- La concurrence de comportements doit être prise en compte dans la stratégie adoptée

- Un suivi du projet doit être effectué, et il faut être flexible pour pouvoir adapter la stratégie marketing et le projet en cas de besoin

ENEA Consulting a mené cette étude en partenariat avec le GRET, dans le cadre de son mécénat de compétences représentant 20% du temps de travail de ses équipes.

Pauline Plisson

Application des systèmes hydrogène pour les besoins du développement à l’horizon 2020-2025

L’accès à l’énergie constitue, aujourd’hui comme dans un futur proche, une problématique clé dans les pays en développement. Parallèlement, les systèmes hydrogène, matures pour certaines applications industrielles, font l’objet actuellement de nombreux développements scientifiques. La question se pose donc d’une éventuelle adéquation entre les besoins des populations défavorisées et les potentialités offertes par les systèmes hydrogène présents et futurs.

La présente étude, réalisée par Enea consulting avec la participation du Gret et d’Air liquide, vise à identifier les applications potentielles des technologies ayant recours à l’hydrogène pour répondre aux besoins des pays en développement à horizon 2020-2025. Pour cette raison, les besoins du développement ont été segmentés, au même titre que les technologies de production, de stockage et d’utilisation de l’hydrogène, ainsi que les sources d’alimentation énergétique utilisées pour la production d’hydrogène (partie 2).

A partir de quelques éléments de maturité des systèmes hydrogène (partie 3) et de notions de coût (annexe), il a ensuite été possible d’identifier des solutions (c’est-à-dire un ensemble matière première, technologie de production, source énergétique, technologie de stockage / distribution, et technologie d’utilisation) répondant à un besoin identifié.

Il ressort de cette étude que des systèmes hydrogène peuvent effectivement répondre à certains besoins du
développement : Ce travail a ainsi permis la mise en place de fiches solutions, au nombre de douze (partie 4). Ces fiches ne sont pas exhaustives, et peuvent avantageusement être combinées entre elles pour répondre au mieux à chaque besoin particulier, en cas d’application à des projets concrets. Le contexte géographique ainsi que la disponibilité des matières premières et des sources d’énergie conditionnent notamment les solutions applicables.

Les solutions présentées dans le cadre de cette étude couvrent les besoins suivants :
• Alimentation électrique multi-usages (base ou secours, avec production centralisée ou décentralisée, et selon différentes gammes de puissance)
• Alimentation thermique (coproduction de chaleur ou froid)
• Alimentation énergétique dans des cas particuliers (réseau télécom, électronique portable)
• Transport, avec le cas particulier des flottes captives
Deux paramètres contextuels clés ont également guidé cette étude :
• L’hydrogène, a fortiori s’il est produit de manière « propre » (et donc autrement que par l’actuel
vaporeformage de méthane), peut bénéficier d’un avantage significatif en regard des groupes électrogènes notamment.
• L’utilisation de l’hydrogène, comme partie intégrante du nouveau mix énergétique, permet de s’affranchir du prix du pétrole, qui risque fort, à horizon 2020-2025 d’avoir encore augmenté dans des proportions rendant son accès excessivement coûteux aux populations défavorisées.

Jacques Monvois

Monographie de l’énergie au Maroc

Cet ouvrage retrace l’évolution du secteur de l’énergie au Maroc, ambitionne de mettre en lumière les atouts de l’économie nationale au regard de l’énergie ainsi que les menaces issues de l’environnement international.

Titre : Parution d’une Monographie de l’énergie au Maroc

Rubrique : Autre

Date : 22/04/2011

Descriptif

Une « Monographie de l’énergie au Maroc » réalisée par Amin Bennouna vient de paraitre aux éditions « Istichar ».

Cet ouvrage qui regroupe cent figures et graphiques retraçant l’évolution du secteur de l’énergie au Maroc, ambitionne de mettre en lumière les atouts de l’économie nationale au regard de l’énergie ainsi que les menaces issues de l’environnement international.

Il s’agit aussi d’améliorer la productivité des études liées au secteur de l’énergie au Maroc et d’accompagner l’explosion des formations en énergétique suscitée par le Plan Maroc Solaire.

Dans l’élaboration de l’ouvrage, l’auteur a tenu à adopter trois principaux critères :

- Le premier est la séparation entre les ressources d’énergie qui figurent dans les bilans nationaux annuels, avec un chapitre dédié à l’électricité et celles qui ne figurent pas dans ces bilans (biomasse et solaire).

- Le deuxième critère est l’homogénéité de chaque chapitre en termes d’offre, de demande, d’indices de performances et autres éléments telle que l’émission de gaz à effet de serre.

- Le troisième est l’homogénéité de la présentation, une page = une information et ses commentaires.

L’ouvrage est composé ainsi de six chapitres dédiés :

- aux flux énergétiques au Maroc,
- aux énergies du bilan national,
- à l’électricité du bilan national,
- aux énergies hors bilan national
- à l’efficacité énergétique.
Le dernier chapitre étant réservé aux conclusions et propositions.

Outre les graphiques commentés, l’ouvrage contient également une partie dédiée à la terminologie qui regroupe la définition de certains concepts de base les plus utilisés dans le domaine.

Amin Bennouna est docteur d’Etat en physique qu’il enseigne depuis 1980. Il est l’auteur ou co-auteur de diverses études sur l’énergie et l’eau au Maroc et d’une soixantaine d’articles et communications.

En attendant sa distribution par les réseaux professionnels, le livre est en vente directe au prix de 20Euros + frais de port. Contacter l’adresse istichar@menara.ma

Lien hypertexte : www.istichar.ma

 


 

Votre courriel : istichar@menara.ma

Qui êtes-vous en quelques mots ?

Amin BENNOUNA, l’auteur

La production d’électricité de petite échelle à partir de biomasse

Ces rapports de la GTZ, en anglais, traitent de l’utilisation à petite échelle de la biomasse pour l’électrification rurale hors réseau. Le premier rapport concerne la gazéification, le second le biogaz. Ces documents s’appuient sur des expériences de terrain en Asie et en Afrique.

« Small-scale Electricity Generation from Biomass »

GTZ

août 2010

22 pages (partie 1)

23 pages (partie 2)

Partie I : La gazéification de biomasse

Partie II : Le biogaz

Une troisième partie, sur l’utilisation d’huile végétale, sera publiée fin 2010.


Source : Publications de la GTZ (en anglais).

Xavier Dufail