Algérie : la Sonelgaz se lance dans la fabrication de panneaux solaires

La société nationale d’électricité et de gaz (Sonelgaz) a annoncé le 22 novembre 2009 qu’elle créait sa première usine de production de modules photovoltaïques, d’une la capacité annuelle de 50 MW. Elle sera mise en service à compter de 2012.

Sonelgaz a dégagé une enveloppe de 100 millions de dollars (76 millions d’Euros) pour le projet de Rouiba éclairage de fabrication de panneaux solaires et de supports de réseaux électriques, selon son PDG. Elle sera construite sur la zone industrielle de Rouiba, dans la Wilaya d’Alger.

« Dans notre stratégie d’utilisation de l’énergie renouvelable, il est important de développer une technologie, un savoir-faire et un produit algérien. C’est ce que nous allons faire avec le projet de Rouiba éclairage, une entreprise transférée par l’Etat vers la Sonelgaz », a annoncé, lundi 23 novembre, Nourredine Bouterfa, président directeur général de la Sonelgaz, invité de la rédaction de la Chaîne III de la radio nationale.

C’est en effet la société Rouiba Eclairage, qui vient d’être intégrée au groupe Sonelgaz, qui sera le maître d’ouvrage de ce projet. L’usine sera construite sur les terrains attenant au siège de l’entreprise.

« Nous voulons lancer une chaîne de fabrication de photovoltaïque de 50 mégawatts par an. Nous voulons créer également un espace réservé à la recherche et au développement au niveau de cette usine », a indiqué le PDG de Sonelgaz.

Rappelons que l’Algérie dispose d’un potentiel d’énergie solaire qui avoisine les cinq milliards GWh/an.

Avec une superficie de plus de 2 300 000 km2, le pays possède une moyenne annuelle d’ensoleillement de 2 550 heures dans le Nord et de 3 600 heures dans le Sud désertique (Sahara) avec une capacité respective de 1 700 à 2 650 kWh/m2/an.

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Sources : un article de Amal Belkessam publié le lundi 23 Novembre 2009
sur le site Eco Nostrum, et un second article de Merouane Mokdad publié le 23 novembre 2009 sur le site Tout sur l’Algérie.

René Massé

Maroc : Le Fonds pour les Technologies Propres finance le plan pour le développement des projets à faible teneur en carbone

Le Comité exécutif du Fonds pour les Technologies Propres (FTP) a adopté, mardi 27 octobre 2009 au siège de la Banque Mondiale à Washington, le Plan d’investissement présenté par le Maroc pour le développement à grande échelle des projets à faible teneur en carbone.
L’enveloppe accordée au Maroc s’élève à 150 millions de dollars.

Accordé à des conditions concessionnelles, cette enveloppe vise à soutenir le Fonds de Développement de l’Energie (FDE) mis en place par le gouvernement marocain pour développer plus particulièrement les énergies renouvelables et les programmes d’efficacité énergétique.

Ce nouveau Fonds pour les technologies propres (encore dénommé Fonds d’investissements climatiques) de 5,2 milliards de dollars, est géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale et par d’autres banques multilatérales de développement. Les gouvernements d’Australie, de France, d’Allemagne, du Japon, d’Espagne, de Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis ont pris des engagements en faveur de ce fonds ou y ont contribué.

Ce fonds constitue une mesure provisoire visant à fournir des financements concessionnels (à faible taux d’intérêt) pour accélérer les négociations en cours sur les technologies à faibles émissions de carbone dans le cadre d’un nouvel accord mondial sur le changement climatique.

A travers ce Fonds, le FTP apportera un appui financier, particulièrement pour la production de l’électricité, le transport de phosphate par pipeline et le transport urbain à Casablanca.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement visant à assurer la préservation et la protection de l’environnement. Dans ce cadre et en application des Directives Royales, une charte nationale de l’environnement et de développement durable, permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles dans le cadre du processus de développement durable, est en cours de préparation par le gouvernement, précise le ministère.


Source : un article de Thoma le Mer publié le 28 octobre 2009 sur le site Biladi.

René Massé

Facilité ACP-EU pour l’Energie : l’Union européenne accorde une aide de 200 millions d’EUR pour améliorer l’accès à l’énergie dans les pays ACP

La Commission européenne a annoncéle 4 novembre 2009 à Bruxelles, le lancement de la deuxième phase de la Facilité ACP-UE pour l’énergie financée sur le 10 e Fonds européen de développement (FED) pour la période 2009‑2013.

Après une première phase de mise en œuvre réussie, l’Union européenne et le Groupe des États ACP sont convenus de consacrer 200 millions d’EUR pour financer la poursuite des activités destinées à améliorer l’accès des populations pauvres à des services énergétiques compatibles avec le développement durable et peu coûteux, ainsi que de contribuer à la lutte contre le changement climatique en s’efforçant de trouver des solutions qui privilégient les énergies renouvelables et de prendre des mesures d’efficacité énergétique.

Karel De Gucht, membre de la Commission chargé du développement, a déclaré : « Pour un véritable développement économique et social des pays les plus pauvres du monde, il faut un accès à des services énergétiques fiables. La Facilité pour l’énergie contribuera à la réalisation de cet objectif tout en favorisant une meilleure efficacité énergétique et des solutions énergétiques propres, deux points essentiels au moment où les pays en développement se rallient, eux aussi, à la cause que constitue la lutte contre le changement climatique. »

Dans la plupart des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, seuls 10 % de la population rurale ont accès à des services énergétiques modernes et compatibles avec le développement durable. Par ailleurs, l’utilisation de combustibles traditionnels, qui provoquent une pollution de l’air à l’intérieur des bâtiments, peut entraîner des problèmes de santé et des décès. Elle est également à l’origine d’une dégradation de l’environnement à cause du déboisement dû à une mauvaise exploitation des ressources naturelles utilisées pour ces combustibles.

La nouvelle Facilité pour l’énergie s’attaque à ces problèmes en cofinançant des projets destinés à améliorer l’accès des populations rurales pauvres des pays ACP à des services énergétiques de meilleure qualité. Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, elle accordera la priorité aux projets qui favorisent l’utilisation de sources d’énergie renouvelable, telles que les systèmes solaires, les parcs éoliens, l’énergie hydraulique, la biomasse (biocarburants et biogaz) et les systèmes géothermiques, ainsi que l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics et privés, par exemple en encourageant le remplacement des ampoules énergivores par des ampoules plus performantes. La Facilité pour l’énergie financera également des opérations en faveur de la bonne gouvernance et du renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie aux niveaux local, national et régional. Elle cofinancera des projets au moyen d’appels à propositions, dont le premier sera lancé en novembre, et de deux nouveaux instruments de cofinancement, à savoir un mécanisme de mise en commun faisant intervenir des institutions de financement et le secteur privé et une aide financière pour la bonne gouvernance énergétique grâce à l’initiative de l’Union européenne pour l’énergie intitulée « Facilité de dialogue et de partenariat ».

La Facilité pour l’énergie a déjà fait ses preuves en attirant des fonds supplémentaires de plusieurs millions d’euros cofinancés par le secteur privé, les ONG, les États membres de l’UE et les institutions financières internationales. Près de sept millions de personnes ont bénéficié des 74 projets financés par la Facilité ACP-UE pour l’énergie à concurrence de 196 millions d’EUR sur les 430 millions d’EUR que représente le coût total des projets. La Facilité pour l’énergie a également recueilli plus de 230 millions d’EUR cofinancés par les secteurs public et privé. 97 % des projets financés ont porté sur la production d’énergie à partir de sources renouvelables et de solutions hybrides. La nouvelle Facilité pour l’énergie, dotée de nouveaux instruments de cofinancement, devrait profiter à un nombre encore plus important de personnes vivant dans les zones rurales et périurbaines.

Historique

Créée en 2004, la Facilité pour l’énergie est un instrument de financement pour la mise en œuvre de l’initiative de l’Union européenne en faveur de l’énergie pour l’éradication de la pauvreté et le développement durable (EUEI). Lancée en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable, qui s’est tenu à Johannesburg, cette initiative a confirmé l’attachement de l’UE à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement. La Facilité pour l’énergie est également un instrument de mise en œuvre du partenariat stratégique UE‑Afrique dans le secteur de l’énergie, qui s’inscrit dans la stratégie commune UE‑Afrique et le plan d’action adoptés à Lisbonne en décembre 2007.


Source : un communiqué officiel publié sur le 4 novembre 2009 site Europa.

René Massé

Sénégal : lancement de la deuxième phase du projet Electrification rurale Sénégal (Ersen 2)

Le ministre de l’Energie Samuel Amete Sarr a procédé samedi 24 octobre 2009 au lancement de la deuxième phase du projet Electrification rurale Sénégal (Ersen 2). Cela s’est passé à la salle des délibérations du Conseil régional de Fatick en présence de Modibo Diop, Directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) et de Seydina Kane, Directeur général de la Senelec.

L’objectif est l’électrification de 150 villages dans les régions de Fatick et Sédhiou pour un montant d’investissement global de 2 milliards 650 millions de Francs Cfa.

La première phase du projet Ersen, mise en œuvre en 2005, s’inscrit dans le cadre national d’électrification rurale à initiative locale. Il a permis l’électrification de 150 infrastructures sociales et de 53 800 habitants dans 73 villages répartis dans les régions de Kaolack, Kolda et Sedhiou pour un coût d’investissement global d’1 milliard 200 millions de francs Cfa.

Cette deuxième phase, a commencé en mai 2009. Elle bénéficie de l’appui de la coopération allemande à travers le Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’électrification rurale et de l’approvisionnement durable en combustibles domestiques (Peracod).

Les villages ciblés par ce projet sont ceux dont la distance par rapport au réseau Senelec est de 10 km au plus, avec une population inférieure à 800 habitants et possédant au moins deux infrastructures sociales à savoir une école et une case de santé.

A Fatick, il est prévu d’électrifier 70 villages dans les Communautés rurales de Diossong, Keur Samba Guèye, Keur Saloum Diané, Nioro Alassane Tall et Toubacouta, toutes situées dans le département de Foundiougne. Pape Seydou Dianko, le président du Conseil rural de Toubacouta, n’a pu cacher son enthousiasme, de voir sa localité retenue dans le lot des villages devant être électrifiés. Il considère que cela devrait contribuer à booster le développement du Niombato.

Au cours des échanges qui ont animé cet atelier, les participants ont attiré l’attention du ministre sur le coût de l’électricité pour des populations dont le pouvoir d’achat est assez faible, surtout en période de soudure. De son côté, Samuel Sarr a essayé de dissiper les inquiétudes des élus locaux en avançant que « l’Aser et le Peracod vont mettre en place un comité de gestion de cette électricité, qui va prendre en compte la possibilité pour les populations rurales de payer en fonction de leurs récoltes ou en fonction de leurs revenus provenant de la pêche. Et tout cela se fera après concertation. Et s’il arrive qu’un villageois ne puisse pas payer, c’est le comité de suivi villageois qui prendra l’engagement en son nom vis-à-vis de l’opérateur ».

Modibo Diop a indiqué qu’à ce rythme, le Sénégal est en mesure de relever son défi d’atteindre le taux de 50 % d’électrification rurale en 2012. Ce qui correspond à fournir des services d’électricité à 22, 5 mille nouveaux ménages par année.


Source : un article de Dioumacor Ndong publié le 27 octobre 2009 sur le site Le Quotidien.

René Massé

La Turquie, parmi les premiers pays à bénéficier du Fonds pour les énergies propres

La Turquie, l’Égypte et le Mexique associeront le financement apporté par le Fonds pour les énergies propres (250 millions de dollars pour la Turquie, 300 millions de dollars pour l’Égypte et 500 millions de dollars pour le Mexique) à des financements du Groupe de la Banque mondiale et de la banque de développement régionale, à des financements privés et à d’autres sources de financement pour un impact maximum.

Le Fonds pour les énergies propres de la Banque mondiale

Le nouveau Fonds pour les énergies propres (aussi nommé Fonds d’investissement climatique, ou Fonds pour les Technologies propres suivant les traductions) accorde des financements concessionnels (à faible taux d’intérêt) pour accélérer les négociations en cours sur les technologies à faibles émissions de carbone dans le cadre d’un nouvel accord mondial sur le changement climatique et amplifier le déploiement et le transfert des technologies à faibles émissions de CO2.

Doté de 5,2 milliards de dollars, il géré par la Banque mondiale et administré par le biais du Groupe de la Banque mondiale et par d’autres banques multilatérales de développement. Les gouvernements d’Australie, de France, d’Allemagne, du Japon, d’Espagne, de Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis ont pris des engagements en faveur de ce fonds ou y ont contribué.

La Turquie, l’Égypte et le Mexique envisagent un avenir à faibles émissions de carbone et planifient des investissements majeurs dans les prochaines années dans les domaines des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des transports en commun afin de réduire la pollution atmosphérique et d’atteindre leurs objectifs de développement alors que leur population s’accroît.

La Turquie, le premier pays qui utilise le Fonds pour les énergies propres

« Le Fonds pour les énergies propres jouera un rôle important pour permettre de concrétiser ce projet », a indiqué Özgür Pehlivan, Directeur général adjoint, Sous-secrétaire aux Finances de la République de Turquie.

Ce projet, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 28 mai 2009, associera 100 millions de dollars provenant du Fonds pour les énergies propres à un prêt de la Banque mondiale (BIRD) s’élevant à 500 millions de dollars.

Le projet portera sur les énergies géothermique, hydraulique, solaire et éolienne ainsi que sur l’efficacité énergétique dans le secteur industriel.
Ce financement permettra d’atteindre les objectifs en matière d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables, et en particulier :

- La Turquie souhaite développer les énergies renouvelables, en particulier l’énergie éolienne, afin de réduire les émissions de CO2 et d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en énergie. Actuellement, moins de 20 fermes éoliennes (dont l’une est financée par la Banque mondiale) produisent environ 452 MW (mégawatts) d’électricité par an. Le projet permettra au gouvernement de développer l’énergie éolienne en vue d’atteindre une production de 20 000 MW d’ici 2020, ce qui permettrait de satisfaire près de la moitié des besoins énergétiques actuels de la Turquie. Selon la Banque mondiale, si le potentiel éolien était complètement exploité, la production pourrait être proche de 96 TWh (térawattheures) par an. Cette production serait supérieure à celle générée en 2008 par deux des plus grands producteurs d’énergie éolienne : les États-Unis et l’Espagne ;

- La Turquie prévoit le développement de solutions de réseau électrique intelligent en vue de permettre une meilleure intégration des ressources renouvelables dans le réseau de transmission ;

- La Turquie lance également un programme portant sur l’efficacité énergétique, qui englobe les secteurs industriel et du bâtiment, les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les équipements municipaux. Le plan d’investissement est soutenu par la Banque mondiale, la Société financière internationale (IFC), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et par les ressources du Fonds pour les énergies propres. Le secteur industriel consomme environ 32 % de l’énergie totale et cette part devrait encore augmenter. Toutefois, ce secteur a un important potentiel d’amélioration de leur efficacité énergétique. Le gouvernement a promulgué des changements réglementaires et législatifs pour promouvoir l’efficacité énergétique et plusieurs initiatives sont actuellement en cours dans les domaines de l’éclairage performant, de l’efficacité énergétique dans le secteur industriel et pour réduire la consommation dans les installations et bureaux publics. Malgré leur potentiel, les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique sont confrontés, comme dans de nombreux autres pays, à des obstacles importants, tels que le manque de prise de conscience, les risques perçus et des coûts de transaction élevés. Le Fonds pour les énergies propres permettra de surmonter les obstacles

Création d’un Fonds pour les énergies propres en Turquie

La Turquie envisage la création d’un Fonds pour les énergies propres en Turquie pour soutenir le développement des énergies géothermique, hydraulique, solaire et éolienne ainsi que l’efficacité énergétique dans le secteur industriel. Ce fonds permettra aux banques et à l’industrie de créer un marché pour les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique.

La Turquie envisage d’utiliser le Fonds pour les énergies propres pour aider les banques et l’industrie à dépasser les barrières, augmenter les prêts en faveur des énergies propres et créer un marché pour les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique. Grâce à ce fonds, on s’attend à une accélération des investissements en matière d’efficacité énergétique, au cours du temps, et ceci du fait de la création de nouveaux business models dans le secteur du financement conçus spécifiquement pour surmonter les risques associés aux projets concernant l’efficacité énergétique et réduire les coûts de transaction.

Le projet a pour objectif d’utiliser les banques locales comme intermédiaires pour octroyer des fonds au secteur privé, un modèle qui devrait contribuer à « étendre l’expérience au-delà du cadre du projet », déclare Sameer Shukla. Il précise que le financement à faible taux d’intérêt du Fonds pour les énergies propres est indispensable pour faire en sorte que les nouvelles technologies dans le secteur des énergies renouvelables et les investissements dans le domaine de l’efficacité énergétique présentent un plus grand attrait pour les investisseurs. Ce fonds apportera le soutien dont les banques ont tant besoin pour poursuivre leurs efforts.

Turquie : le changement climatique et les énergies propres sont des priorités majeures

La Turquie fait partie des pays dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) augmentent le plus rapidement dans le monde. Le secteur énergétique représente la plus grande part des émissions du pays (77%). Cela résulte de la demande croissante en électricité et en gaz et de la forte dépendance envers les énergies fossiles pour la production de l’électricité.

L’IFC prévoit d’utiliser son portefeuille existant d’investissements en Turquie concernant les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les techniques de production moins polluantes. « Le Fonds pour les énergies propres permettra d’encourager davantage les investissements privés dans les technologies propres et correspond à notre stratégie pour le secteur énergétique turc » explique Shahbaz Mavaddat, Directeur à l’IFC pour la région Europe et Asie centrale.


Source : un article publié le 2 juin 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé

Indonésie : un énorme potentiel géothermique à valoriser

Comment valoriser davantage l’énorme potentiel géothermique alors que, d’une part, le coût de l’exploration des sous-sols est très élevé, avec en plus le risque pour les investisseurs de tomber sur un site peu productif… et que, d’autre l’autre, le prix d’achat de l’énergie reste trop bas pour rentabiliser les investissements ? C’est le challenge qu’envisage de relever l’Indonésie en présentant son programme de lutte contre le changement climatique, le 7 décembre 2009, à l’occasion du sommet sur le climat à Copenhague.

L’Indonésie veut restaurer son image environnementale

L’objectif est simple : descendre du podium que l’Indonésie occupe avec la Chine et les États-Unis au palmarès des pays émettant le plus de dioxyde de CO2. Dues en majorité à une déforestation à outrance (800 000 hectares par an) et à de vastes incendies de tourbières, ces émissions devront diminuer de 26 % d’ici à 2020, a annoncé le gouvernement lors de la réunion du G20 qui s’est tenue en septembre 2009 à Pittsburgh (États-Unis).

Le pays s’est doté d’un plan d’action en quarante-cinq points, qui vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Energies, forêts, industries, transports : tous les secteurs responsables de rejets font désormais l’objet d’une surveillance et d’études d’impact sur l’environnement.

Elle dispose pour cela d’un incroyable potentiel géothermique

L’Indonésie a une botte secrète : son sous-sol. Situé le long de la ceinture de feu du Pacifique, avec près de 170 volcans en activité, l’archipel détient le plus gros potentiel géothermique au monde : 27 gigawatts (GW) d’énergie souterraine, soit 40 % des réserves mondiales.

Plusieurs régions, nichées au cœur de massifs volcaniques, recèlent des « gisements » importants de vapeur d’eau. Signe d’une intense activité tellurique, deux centrales géothermiques sont construites dans la province de Java ouest, à l’ombre des monts Patuha, Wayang et Tilu.

D’une puissance totale installée de 427 mégawatts (MW), les usines de Kamojang et Wayang Windu produisent de l’électricité grâce à la chaleur des entrailles de la Terre. Elles fonctionnent selon un procédé qui trouve sa source à des kilomètres de profondeur : d’immenses turbines, reliées à des réservoirs d’eau chauffée par le magma ou les roches chaudes, transforment cette vapeur en courant électrique.

Devant un tel gisement d’énergie naturelle et renouvelable, les exploitants des centrales géothermiques ont déjà prévu d’augmenter leurs capacités de production. A Wayang Windu, l’extension du site a été signée cet été 2009. Deux nouvelles unités devraient voir le jour dans trois ans, portant la puissance de l’ensemble à 400 MW.

Un potentiel encore peu exploité

Alternative propre au pétrole, au gaz et au charbon, la géothermie est un filon qui est pourtant loin d’être exploitée autant qu’il le pourrait en Indonésie. Avec sept installations, réparties sur les îles de Java, Sumatra et Sulawesi, la puissance installée totale n’excède pas un gigawatt (992 MW exactement), soit 2 % de l’offre énergétique du pays.

En termes de puissance installée d’électricité d’origine géothermique, l’Indonésie arrive en troisième position dans le monde, seulement devancée par les États-Unis et par les Philippines, d’après les données de l’Observatoire des énergies renouvelables.

Deux contraintes freinent l’exploitation de l’énergie géothermique en indonésie

Selon Joël Daligault, directeur de l’Agence française de développement (AFD) à Jakarta, qui accompagne la démarche environnementale de l’Indonésie, deux facteurs grippent la machine géothermique : « D’une part, le coût important de l’exploration des sous-sols, ainsi que des forages, avec le risque pour les investisseurs de tomber sur un site peu productif. De l’autre, le prix d’achat de l’énergie, trop bas pour rentabiliser les investissements. »

La vapeur pourrait cependant être rapidement renversée : des mesures sont sur le point d’être mises en place pour séduire de nouveaux investisseurs. « Il y a eu beaucoup d’études pour améliorer le dispositif. Le pays s’oriente vers un système de subventions ou de fonds de garantie qui prendrait en charge les risques liés à l’exploration », poursuit Joël Daligault.

Autre avancée significative : la révision des tarifs d’achat de l’électricité. Un accord aurait été trouvé avec la compagnie publique PLN pour acheter plus cher le courant aux centrales géothermiques. Vendu aujourd’hui 4,5 cents de dollar (3 centimes d’euros), le kilowatt/heure pourrait finalement être négocié aux alentours des 7 cents (4,5 centimes).

L’Indonésie présentera son Programme national à Copenhague

L’Indonésie ne veut plus perdre de temps dans le domaine des énergies renouvelables. Son programme national, tel qu’il sera présenté à Copenhague, prévoit un renforcement notable de l’offre géothermique. On annonce, d’ici à trois ans, l’installation de 10 nouveaux gigawatts de puissance électrique installée dans le pays, dont plus de la moitié proviendrait de la chaleur terrestre, ce qui permettrait d’éviter, selon les spécialistes, l’émission de 82 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Sur l’île de Bali, des prospections ont eu lieu dans le nord de l’île, à Bedugul, une région de lacs et de montagnes. C’est dans ce secteur, éloigné des plages touristiques, que pourrait être implanté un des nouveaux grands projets géothermiques du pays. Selon Ni Made Widiasari, consultante et spécialiste de l’environnement, le site est idéal pour l’implantation d’une centrale : « On se trouve au cœur d’une plaine volcanique datant de l’ère du quaternaire, avec la présence de lave et de roches pyroclastiques (projetées en l’air lors d’une éruption). Des mesures ont permis de trouver des sources d’eau chaude souterraines dont la température s’élevait à 290 °C », a-t-elle expliqué en juillet 2009, à Bali, lors d’une conférence mondiale sur la géothermie.

Le projet est ambitieux et intéresserait déjà certains investisseurs. D’une puissance totale annoncée de 175 MW, il pourrait voir le jour dès 2010.


Source : un article de Arnaud Guiguitant publié le 24 octobre 2009 sur le site Le Monde.

René Massé

La bataille mondiale des batteries pour les voitures électriques profitera aux énergies renouvelables

L’usage de batteries High Tech, commencé avec les équipements portables, est en train d’exploser avec le développement des marchés de la voiture électrique… Les avancées technologiques dans le domaine du stockage d’électricité pourrait bien profiter aux programmes d’électrification décentralisée dans les pays en développement.

« Le prochain grand marché est celui du stockage des énergies renouvelables. Les accumulateurs devront avoir une durée de vie de vingt ans », relate John Searle, PDG de Saft.

Le 24 septembre 2009, Vincent Bolloré inaugurait en grande pompe une usine hautement stratégique. Implanté dans son fief d’Ergué-Gabéric (Finistère), le site de Batscap, qui représente 60 millions d’euros d’investissement, produira des batteries lithium-métal polymère : ce sont elles qui équiperont, en principe, la voiture électrique promise par l’industriel breton. Bolloré n’est pas le seul groupe français à postuler au club très fermé des grands fabricants de batteries. Saft, associé à l’américain Johnson Controls, a ouvert une usine de batteries lithium à Nersac (Gironde), qui fournit notamment Mercedes. Quant à Carlos Ghosn, le patron de Renault, il promet une usine de batteries lithium d’au moins 50 000 pièces par an à Flins (Yvelines).

L’explosion de la mobilité

Le marché de l’automobile du futur, que de nombreux professionnels imaginent hybride ou tout électrique, suscite les convoitises. Mais, bien au-delà de la voiture, le marché du stockage de l’électricité profite déjà de l’explosion de la mobilité : téléphones, baladeurs, PC… La bataille est lancée depuis longtemps. Ceux qui sauront produire des batteries high-tech au lithium alliant coût acceptable, capacité élevée et temps de charge réduit décrocheront la timbale…

Dans cette guerre souterraine, émaillée d’alliances et de percées technologiques, le combat paraît inégal. Les fabricants asiatiques, tels les japonais Sanyo et Sony ou le chinois BYD, fournissent déjà 95 % de la production mondiale des batteries lithium et nickel et les américains, dont Johnson Control, les 5 % restants. Les industriels chinois, japonais ou coréens bénéficient de leur avance historique en matière d’équipements nomades. Les batteries lithium-ion équipent la totalité des consoles de jeux, des ordinateurs et des téléphones portables, 95 % des caméras numériques, 85 % des appareils photos, 80 % des baladeurs MP3… Fort de son avance industrielle, le chinois BYD, l’un des premiers fabricants mondiaux de batteries pour appareils électroniques se lance d’ailleurs dans l’automobile.

La France ou les États-Unis veulent répondre par le volontarisme politique. Le 5 août, Barack Obama a annoncé 2,4 milliards de dollars de crédits à la filière des véhicules électriques… dont 1,5 milliard pour les seules batteries. « Je veux que les voitures du futur et les technologies qui les propulsent soient développées aux Etats-Unis », a-t-il affirmé. Le premier bénéficiaire sera la société commune de Saft et de Johnson Controls, qui recevra 299 millions de dollars pour implanter une usine dans le Michigan. Premier fabricant mondial de batteries plomb pour voitures, Johnson Controls veut étendre son leadership au lithium-ion… Mieux, Saft recevra 95,5 millions de dollars supplémentaires pour fabriquer des batteries industrielles en Floride.

En France, le gouvernement promet 1,5 milliard d’euros de soutien public. Il accompagnera notamment le projet de Renault à Flins, mené en collaboration avec le CEA et AESC (co-entreprise entre Nissan et NEC). Et financera un centre de recherche à Grenoble. L’investissement total, réalisé à travers le Fonds stratégique d’investissement (FSI), atteindra 1,5 milliard d’euros, dont la moitié avant 2014.

Mais n’est-il pas trop tard ? En 2008, Sanyo, le leader mondial toutes technologies confondues, a investi 190 millions de dollars, Mitsubishi Heavy 100 millions, Sony 369 millions et Matsushita 950 millions. Des chiffres à donner le vertige, tout comme la succession d’alliances. Sanyo est en passe d’être racheté par Panasonic, Bosch et Samsung se sont alliées. Le français SVE (Dassault), après plusieurs revirements stratégiques, va finalement s’associer avec le coréen Dow Kokam.

Cette effervescence est motivée par l’explosion attendue du marché des accumulateurs

Cette année, la production mondiale d’accumulateurs, estimée à plus de 3,2 milliards, a stagné (+ 1 %), crise oblige. Mais cela fait suite à deux années de fièvre : + 13 % en 2008 et + 22 % en 2007. Et le marché devrait passer de 10 milliards d’euros aujourd’hui à 15 milliards d’ici à 2015, voire 27 milliards. Les investissements nécessaires s’élèveraient à quelque 30 milliards de dollars d’ici à 2020.

Sans surprise, les véhicules électriques et hybrides alimenteront largement cette croissance. L’électromobilité pourrait compter pour 40 % de la demande de batteries lithium-ion en 2018. Mais pas seulement. « Le prochain grand marché est celui du stockage des énergies renouvelables. Les accumulateurs devront avoir une durée de vie de vingt ans », relate John Searle, PDG de Saft.

L’issue de la bataille dépendra aussi des choix technologiques.

« L’intérêt du lithium-ion est qu’il peut être utilisé indifféremment quel que soit le domaine d’application », explique Florence Fusalba, la responsable du programme stockage de l’énergie au CEA (laboratoire Liten).

Depuis les premiers modèles Sony, datant de 1992, la densité énergétique est passée de 100 Wh/kg à plus de 200 Wh/kg. Celle-ci n’est que de 30 Wh/kg pour la vieille batterie plomb acide et 80 Wh/kg pour le nickel métal hydrure utilisé par le véhicule hybride Toyota Prius.

La technologie lithium-ion la plus répandue s’appuie sur une cathode en cobalt, efficace mais onéreuse et sujette à la surchauffe comme l’ont montré les explosions d’ordinateurs portables ou d’Iphone. D’autres concepts émergent. Le lithium-fer phosphate affiche une grande stabilité et une longue durée de vie, au détriment de la densité (90 à110 Wh/kg). Ou le remplacement du graphite de l’anode, l’emploi de titane ou d’étain pouvant réduire à trois minutes la recharge d’un équipement nomade.

Pour améliorer la sécurité, certains laboratoires développent des matériaux ternaires, associant le cobalt à d’autres métaux, manganèse ou aluminium. En France, le CEA et sa jeune spin-off Prolion, créée en 2009, sont en pointe.

Et pour l’avenir ? La technologie émergente lithium-air fait figure de Graal. Avec une densité énergétique supérieure à 2 000 Wh/kg, elle permettrait de rendre les voitures électriques aussi performantes que les meilleurs modèles thermiques. Celui qui en tiendra la clé sera alors le nouveau roi du pétrole.


Source : un article de Ludovic Dupin publié le 01 octobre 2009 sur le site Usine Nouvelle.

René Massé

Vietnam : la Banque mondiale accorde 1,9 million de dollars à la province de Cà Mau pour la 2e phase de son projet d’électrification rurale

L’objectif est d’installer une ligne basse tension longue de 265,8 km, pour alimenter six communes de cette province d’extrême-sud.

Ce prêt à taux zéro est remboursable sur une période de 40 ans, avec un délai de grâce de 10 ans.

Le coût du projet est de plus de 52,6 milliards de dôngs.

Une fois achevée, en septembre 2010 selon les prévisions, elle permettra d’alimenter 4.341 foyers.

La première phase du projet est opérationnelle depuis juin 2008. Sa réalisation a durée 2 années et a concerné 12 communes réparties dans 7 districts. Elle a représenté un investissement de près de 55 milliards de dôngs, dont 34,6 milliards (près de 2 millions de dollars) de prêts de la Banque mondiale.


Source : un article publié le15 octobre sur le site Le Courrier du Vietnam.

René Massé

Burkina Faso : production d’électricité à partir de la biomasse

Une unité de production d’électricité à partir de biomasse, de 22 kW, va être installée dans le village de Pô.

La mairie de Pô a pu, avec des partenaires allemands de l’ONG Atmosfair, acquérir une machine de production d’électricité à partir de la biomasse. Le matériel de production de 22 kW a été réceptionné le 23 septembre 2009, dans les locaux de la mairie.

Des coques d’arachides, des tiges de mil et de coton pour produire de l’électricité, l’expérience est en train d’être réalisée à Pô. Et c’est le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) qui a été choisi pour la phase d’essai de cette technologie. Venu avec le matériel « made in Inde », un technicien allemand de l’ONG Atmosfair, Jörg Rudiger, va pendant un mois, assister à la mise en place des machines et à la production de l’électricité au niveau d’abord du CMA. A l’issue de cet essai, une autre machine de 250 kW sera installée dans le village de Sapina pour la desserte de la commune de Pô en électricité.

Et une autre machine sera installée à Garango. Grégoire Passingbamba Sama, représentant de Atmosfair au Burkina, fier de cette technologie nouvelle, explique ses atouts : « Nous allons mettre les résidus de récolte dans les machines qui vont faire une combustion incomplète. Les résidus qui seront rejetés vont contribuer à la fertilisation du sol par les agriculteurs mais servir aussi de charbon pour la cuisine. Bref, ce sera de l’énergie propre sans émission de gaz à effet de serre ». Ce projet va intégrer plusieurs secteurs et sera bénéfique sur plusieurs plans, ont reconnu initiateurs et bénéficiaires.

Le maire de Pô à propos du projet

« Lors d’un séjour en Allemagne, nous avons échangé avec des amis sur beaucoup de choses en termes de développement. C’est ainsi que nous avons évoqué cette possibilité de production d’électricité à partir de la biomasse, notre région regorgeant d’énormes potentialités en la matière. Pour la machine d’essai, nous avons acheté des coques d’arachide, des tiges de mil et de coton pour 700 000 F CFA, soit 10 F CFA le kilo pour tout type de biomasse. Ce projet sera une source de revenus pour n’importe qui à Pô, et pourrait résoudre les difficultés financières des populations, surtout la jeunesse de Pô qui est sans emploi. »

Les explications du coordinateur du projet

« C’est une première en Afrique. Mais des tests se font parallèlement au Bénin. Sinon la production d’énergie à partir de la biomasse de façon industrielle que nous sommes en train d’expérimenter à Pô risque d’être la première dans la sous-région. Après cet essai, nous aurons 2 grosses machines de 250 kwh chacune que nous allons installer à Pô et à Garango. Toutefois, le projet va s’étendre dans presque toutes les communes du Burkina si avec la SONABEL, nous avons des accords bénéfiques de part et d’autre. Bientôt on va rentrer en pourparler avec la SONABEL. »


Source : AllAfrica.com.

Xavier Dufail

Maroc : 5e édition d'Elec Expo à Casablanca

La 5e édition d’Elec Expo se tiendra du 17 au 21 novembre 2009 à Casablanca. Quatre grands secteurs sont concernés : l’électricité, l’éclairage, l’électronique et les énergies renouvelables.

La 5e édition du salon « Elec expo » est organisée par la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), sous l’égide des ministères de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement et du Commerce extérieur.

Selon les organisateurs, plusieurs pays ont confirmé leur participation au Salon dont l’Autriche, l’Allemagne, la Chine, l’Espagne, la France, l’Inde, l’Italie, le Portugal, la Pologne, la Turquie, la Tunisie et les États-Unis. Des milliers de visiteurs, donneurs d’ordre, prescripteurs et acheteurs potentiels des secteurs public et privé sont attendus à cette édition.

Outre l’exposition de matériels, de produits et de services, le programme du salon prévoit un forum scientifique (conférences et tables rondes), des rencontres et une animation audiovisuelle, culturelle et artistique.

Par ailleurs, le communiqué affirme que la grande particularité de cette édition, est l’invitation d’éminents donneurs d’ordre et acheteurs potentiels de pays africains fortement intéressés par le programme d’électrification rurale et par l’importation de matériels et produits répondant à leurs besoins dont la Mauritanie, le Sénégal, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Burkina Faso, le Togo, le Mali, l’Algérie, la Guinée-Équatoriale et la République démocratique du Congo.

Pour plus d’information, voir le site de Elec Expo.


Source : un communiqué de la Fédération nationale de l’Électricité et de l’électronique (FENELEC), diffusé le mardi 6 octobre 2009.

René Massé