Electrification rurale solaire et développement de micro entreprises en Amérique latine : une analyse par l’approche "genre"

Solar-Based Rural Electrification and Microenterprise Development in Latin America : A Gender Analysis – Julie A. Smith, 2000.

Article du « National Renewable Energy Laboratory » sur les impacts des énergies renouvelables sur le développement des femmes en Amérique latine.

Cet article décrit un projet de développement énergétique en Amérique latine basé sur les énergies renouvelables.

Il souligne les avantages du développement de systèmes décentralisés et utilisant des énergies renouvelables pour atteindre les objectifs de développement internationaux, notamment vis à vis des femmes.

L’article étudie plus particulièrement le projet d’électrification décentralisée d’Enersol Associates, modèle ayant réussi à combiner énergie et développement en associant entrepreneurs énergétiques locaux, ONGs et communautés locales.

Pour en savoir plus, l’intégralité de l’article, en anglais, est à télécharger ci-dessous :

Gret, Jérome Levet

Biocarburant et biocombustible à Madagascar : 975 millions de litres d’éthanol peuvent sauver nos forêts

Article paru dans Le Quotidien, un journal malgache, le 22 décembre 2006.

Ce court article rappelle l’état des lieux du développement de la filière biodiésel à Madagascar.

« Le biocarburant et le biocombustible (éthanol) sont encore dans leur phase d’études et de recherches à Madagascar.

> Voir l’intégralité de l’article


Voir également l’article consacré au potentiel de développement des énergies renouvelables à Madagascar, paru dans le même journal.

Jacques Monvois, Gret, Jérome Levet

Formations au génie énergétique au Maroc

Réalisation de modules de formation dans le secteur du froid et du génie thermique.

Financé par le programme européen MEDA et dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle au Royaume du Maroc, un consortium belgo-français a mené ces deux dernières années, un projet de coopération visant à renforcer les compétences techniques et les supports pédagogiques des filières de formation dans le secteur du froid et du génie thermique des instituts de formation professionnelle du Maroc.

L’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) forme au génie thermique et au froid. Cela concerne une centaine de formateurs des Instituts supérieurs techniques (IST) répartis sur tout le territoire du Maroc. Ceux-ci enseignent le génie énergétique dans le cadre de la formation professionnelle marocaine. D’autre part, l’OFPPT organise aussi des formations pour ses formateurs du froid et du génie thermique dans les locaux du CDC-FGT de l’ISI de Casablanca.

Après une longue phase de démarrage visant à l’élaboration d’un programme de formation de 22 modules adapté au contexte marocain, les experts belges et français ont réalisé plus de 80 modules de formation d’une semaine. C’est dans ce cadre que Daniel Jaupart (IEPS de Colfontaine) et Pépin Tchouate ont animé à Casablanca des modules sur la collaboration entre les entreprises et les centres de formation, ainsi que sur les audits énergétiques et les énergies renouvelables.

En adaptant au contexte marocain la méthodologie développée par l’ICEDD dans le cadre du programme de la Région wallonne « Responsable énergie », les formateurs ont mis l’accent sur l’audit énergétique, la caractérisation des sources énergétiques (diagramme de flux énergétiques) et les applications solaires thermiques, solaires photovoltaïques et éoliennes, qui sont les principales sources d’énergie renouvelables du Maroc (actuelles ou potentielles). Le cédérom « Energie + » présenté à cette occasion, a été fortement apprécié, bien qu’il ait été conçu pour le contexte wallon.

Les participants, conscients de l’intérêt des énergies renouvelables et de la grande dépendance énergétique du pays, manquent cependant de connaissances pratiques et de retour d’expériences sur ces technologies pourtant déjà présentes sur le territoire marocain. Des échanges à ce sujet entre les acteurs de terrain au Maroc (acteurs économiques, mais aussi centres de formation tels que le Centre de Développement des Energies Renouvelables – CDER – à Marrakech) et les établissements de formation seraient utiles pour rendre concrets les sujets abordés. L’élaboration de projets de terrain tels que la réalisation d’un audit énergétique de l’OFFPT ou la mise en place d’un équipement solaire fonctionnel pour cet organisme seraient l’occasion d’appliquer les connaissances et les méthodes acquises lors de la formation. Associer les experts comme les formateurs à ces projets pourrait répondre à leurs souhaits de mener des enseignements pratiques et opérationnels en relation avec la réalité marocaine. D’autre part, cela permettrait d’initier, entre acteurs locaux, une culture d’échanges d’expériences axée sur les bonnes pratiques à l’installation et surtout à l’entretien.

Energies renouvelables au Maroc

Dépendant des importations à plus de 95 % pour satisfaire la demande énergétique, qui de plus ne cesse de croître, le Maroc regarde sérieusement vers les énergies renouvelables dont les principales sources qu’il exploite aujourd’hui sont l’hydroélectricité et le bois de chauffe. Mais deux sources d’énergie supplémentaires émergent : le vent et le soleil.

Le territoire marocain dispose en effet d’excellents sites éoliens qui bénéficient de vents rapides et réguliers. Le CDER estime le potentiel d’installation à 6 000 MW, principalement dans le nord du Maroc (Région de Tétouan) et la zone côtière du sud du Maroc ainsi qu’entre Agadir et El Jadida. Près de Tétouan, deux parcs éoliens d’une puissance totale installée de 54 MW sont en activité depuis l’an 2000. Ils produisent annuellement près de 226 GWh1, soient 2 % de la consommation finale d’électricité du Maroc. Très prochainement, de nouveaux sites seront équipés à Taza (60 MW), Essaouira (60 MW), Tarfaya (60 MW) et Tanger (140 MW).

Avec une irradiation solaire annuelle moyenne de 1 700 à 2 100 kWh/m2, le gisement solaire du Maroc est attrayant mais sous exploité :

  • Seulement 50 000 m2 de chauffe-eau solaires sont installés, alors que le programme solaire « Promasol » en prévoit 400 000 m2 pour 2007 ;
  • Le programme d’électrification rurale global (PERG), initié en 1996, a permis d’apporter un minimum d’électricité solaire photovoltaïque à
    environ 300 villages parmi les plus reculés du pays, soient 13 000 foyers, mais d’ici 2007, ce sont 150 000 foyers supplémentaires qui seront équipés et une centrale solaire thermoélectrique de 200 MWélec est prévue pour cette date.

Partenaires de la mission d’accompagnement technique et pédagogique

Au Maroc

L’OFPPT de Casablanca (Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail). L’OFPPT est un organisme équivalent au FOREM en Région wallonne ou à l’ORBEM en Région de Bruxelles-Capitale.

En France

> Le CIEP (Centre International d’Etudes Pédagogique)

Le CIEP est un établissement public français sous tutelle du ministère
de l’Education nationale dont les grands domaines d’activités sont
la coopération internationale en éducation, le soutien de la langue
française et l’ouverture internationale du système éducatif français.

www.ciep.fr

> Le GEFEn (Groupement d’Etablissements de Formations à l’Energie)

Le GEFEn, créé en 1980, est un centre de l’Education nationale
française, spécialisé dans les métiers de l’énergie, de l’environnement
et du génie climatique, de l’ouvrier au technicien supérieur et à
l’ingénieur. En alternance, il propose aux entreprises, aux salariés,
aux demandeurs d’emploi et aux jeunes, des formations intra-entreprise, des stages inter-entreprises ou des formations diplômantes. Celles-ci peuvent être élaborées sur mesure en fonction des demandes et des besoins.

www.gefen.org

En Belgique

L’IEPS de Colfontaine (Institut d’Enseignement et de Promotion Sociale de Colfontaine). L’IEPS de Colfontaine est situé en Communauté française de Belgique. Il regroupe d’anciennes écoles industrielles fondées à la fin du siècle dernier pour la formation et la promotion des travailleurs. Spécialisé dans la formation des adultes (formation continue, perfectionnement, compléments de formation initiale), il propose des formations dans de nombreux domaines professionnels dont l’énergie (froid, chaud et conditionnement d’air), celles-ci étant fondées sur une approche par capacité, la modularité et un système de valorisation des acquis.

www.iepscol.be

Pépin Tchouate

Création de l’Association africaine des producteurs de biocarburants – AAPB

Réuni à Dakar en novembre 2006, des opérateurs privés ont décidé de coordonner leurs efforts pour promouvoir les biocarburants dans les pays de l’UEMOA.

En marge de l’atelier de validation de l’étude sur le développement de la filière éthanol – biocarburants dans l’espace UEMOA tenu à Dakar du 20 au 22 novembre 2006, les opérateurs privés qui y participaient ont décidé de créer une association dénommée « Association africaine des producteurs de biocarburants » – AAPB.

Cette association a pour objet de promouvoir la production et la commercialisation des biocarburants. Les principaux moyens d’action envisagés sont :

  • Organiser des actions de promotion et d’information ;
  • Rassembler et diffuser la documentation technique et commerciale sur les marchés potentiels et les débouchés du secteur ;
  • Promouvoir des rencontres et participer aux manifestations sur les biocarburants ;
  • Promouvoir de développement des entreprises africaines dans ce secteur ;
  • Construire des collaborations avec d’autres groupes internationaux similaires.

Le projet de Statut de l’Association africaine des producteurs de biocarburants présenté ci-dessous a été rédigé en décembre 2006.

René Massé

Réfrigérateurs solaires SolarChill

Deux réfrigérateur solaires adaptés à la conservation des vaccins et des aliments ; technologie innovante, peu couteuse et respectueuse de l’environnement.

René Massé

Colloque : "Développement durable : la réponse de l’hydroélectricité"

Colloque Union française de l’électricité (UFE) en association avec l’ADEME, le 16 janvier 2007 au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Paris, France.

L’UFE, en partenariat avec l’ADEME, organise le 16 janvier prochain, un colloque intitulé « Développement durable : la réponse de l’hydroélectricité » consacré au nouveau contexte de développement de l’hydroélectricité en France.

Pour en savoir plus, voir le communiqué de l’UFE concernant le colloque.


Voir également le site internet de l’UFE et l’annuaire

Jérome Levet

Electrification rurale : 15 000 ménages malgaches bénéficiaires en 2007

Article paru dans Midi Madagasikara, quotidien malgache, le 26-12-2006.

Cet article présente quelques projets d’électrification rurale prévus en 2007 à Madagascar.

La commune rurale de Beforona de la région d’Alaotra Mangoro, celle de Mahatsara et celle de Ranomafana Est, toutes les deux dans la région Atsinanana, sont les trois nouvelles zones qui seront électrifiées en 2007, grâce à l’installation de deux micro-centrales thermiques et d’une micro-centrale hydro-électrique, qui fourniront une énergie d’une puissance respective de 22,4 kW, 96 kW et de 62 kW.

Voir l’intégralité de l’article


Pour plus d’informations, voir également l’article : « Contexte général de l’électrification rurale à Madagascar ».

Voir aussi l’article consacré au potentiel de développement des énergies renouvelables à Madagascar, paru dans Le quotidien.

Jérome Levet

Contexte général de l’électrification rurale à Madagascar

Note du Gret, 2006.

Cet article écrit en 2006, présente la situation de l’électrification rurale à Madagascar, notamment en matière d’hydroélectricité, dont le potentiel est largement inexploité.

La République de Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde, possède un taux d’électrification faible, voire très faible en milieu rural.

Pour développer l’électrification, le pays s’est lancé dans une profonde réforme du secteur : les entreprises privées sont désormais autorisées à investir et à gérer des réseaux électriques indépendants.

Ainsi, depuis quelques années plus d’une dizaine d’entreprises d’électricité privées ont vu le jour. Cependant, ces nouveaux réseaux étant principalement alimentés par des groupes thermiques, les cours élevés du pétrole les contraint à vendre l’électricité à des prix qui limitent le taux de connexion et menacent leur avenir.

Le développement de l’hydroélectricité en milieu rural, dont le potentiel malgache est très important et inexploité pourrait être le moyen d’électrifier de nombreux villages, à des prix raisonnables et garantis tout en préservant l’environnement.

L’intégralité de l’article est à télécharger ci-dessous.

Jacques Monvois, Gret, Jérome Levet

Les énergies renouvelables et l’éco-construction au service de l’environnement

Rencontres internationales à Marrakech, du 10 au 12 mai 2007

Une équipe du secteur privé organise cet événement pour promouvoir les énergies renouvelables dans l’urbanisation et l’habitat au Maroc.

Le Maroc possède un réel potentiel économique, social, culturel et environnemental à valoriser. Il est signataire des conventions concernant le développement durable. Il dispose aussi d’un gisement d’énergies renouvelables important et encore sous-valorisé. Ce sont pourtant des énergies propres et d’avenir.

Le Maroc s’urbanise à une cadence rapide en utilisant des matériaux principalement à base de ciment et de béton au détriment des matériaux locaux, sains et écologiques qui permettent l’intégration des constructions dans le paysage et l’environnement culturel.

Face à ce constat, une équipe d’architectes du secteur privé organise un événement pour le mois de mai 2007 sur le thème : « Les Énergies renouvelables & l’Eco construction au service de l’Environnement. »

Concepteurs

Mr Benmansour Amal (architecte)

Mr El Anbassi Mohamed (architecte)

Téléphone : +212 – 22 98 62 57 – Télécopie : +212 – 22 98 56 70

Courriel : kenesconcept@hotmail.comarchiben1988@yahoo.fr

Gret