Myanmar Cookstoves Market Assessment

La majorité de la population du Myanmar reste dépendante des combustibles solides (bois et charbon) pour les besoins de cuisson. En milieu rural, 80% de la population utilisent le bois, et ce, quel que soit le niveau de revenus. Conséquence de cela, la pollution (monoxyde de carbone et particules fines) de l’air intérieur par les fumées fait partie des trois principales causes de maladies, en particulier pour les femmes. Par ailleurs, au plan environnemental, le pays connait un taux de déforestation très élevé et, selon le PNUE, le passage à l’utilisation de foyers de cuisson améliorés représenterait un potentiel important de réduction des émissions de CO2.

Cette étude, réalisée par EMC pour le programme Stove+ du GERES, fournit un état détaillé de la situation du secteur des énergies de cuisson et du secteur des cuiseurs améliorés au Myanmar, ainsi que de nombreuses conclusions et recommandations à propos de l’offre et de la demande en combustibles et équipements, des partenariats, de la planification ou encore de la finance carbone.

 

 

Energies propres de cuisson en Côte d’Ivoire – Situation & perspectives

En Côte d’Ivoire, 40% des ménages affirment utiliser des morceaux de plastique ou de caoutchouc pour démarrer le feu qui leur servira à la cuisson des aliments tandis que le couvert forestier a subi une perte de plus de 75% entre 1960 et 2013. Le Programme National d’Investissement pour l’Accès aux Services Energétiques en Côte d’Ivoire (PNIASE-CI), rédigé en 2012, souligne les priorités énergétiques pour le pays. La présente étude conduite par StovePlus (un programme de l’ONG GERES), en collaboration avec ECM, ECREEE et CARE, se veut une contribution à ce programme. Elle dresse un état des lieux des énergies de cuisson utilisées dans le pays et propose des axes d’amélioration : énergies utilisées, quantités, prix dans les grandes villes ou en milieu rural, mais aussi secteurs institutionnels et professionnels des différentes filières (bois, charbon, gaz, biorésidus, cuiseurs) y sont étudiés en détail.

Les femmes du Sénégal bénéficieront bientôt de nouvelles opportunités dans le secteur énergétique

GVEP International et SEM Fund unissent leurs forces pour développer l’implication des femmes dans le marché énergétique au Sénégal, et rendre l’énergie renouvelable accessible aux communautés les plus démunies.

Au cours des trois prochaines années, 250 femmes chefs de micro et petites entreprises dans l’est du Sénégal verront augmenter leur productivité ainsi que leur accès à des produits et services énergétiques.

Ceci se fera à travers un mentorat sur mesure ainsi qu’un soutien entrepreneurial et financier fournis par les organisateurs du projet.

Les communautés rurales des régions de Tambacounda et Kédougou souffrent d’un faible accès à l’énergie – avec un taux d’électrification de 9% et 4% – ainsi que d’une pauvreté chronique et d’un taux de chômage élevé. La dépendance aux combustibles solides pour la cuisson est élevée (89%) et l’usage de cuisinières améliorées reste faible (moins de 4%).

Femmes et filles sont parmi les plus touchées par la pénurie énergétique, du fait qu’elles passent plusieurs heures par jour à ramasser du bois et cuisinent avec des fourneaux inefficaces qui dégagent beaucoup de fumée, responsables de la mort d’environ 6300 sénégalais chaque année selon l’OMS (2009). Elles dépendent également d’un mauvais éclairage pour effectuer leurs tâches ménagères.

Le traitement des récoltes et les activités de transformation sont la plus grosse source de revenus pour les femmes des régions de Tambacounda et Kédougou.

De nouvelles opportunités économiques peuvent être générées pour les femmes grâce à l’accès à l’énergie ; à la fois par l’utilisation productive de l’énergie pour le traitement du riz, sorgho, mil, maïs, coton, fruit du baobab et miel, ainsi que par la vente de produits et services énergétiques.

Cela permettra non seulement de contribuer à l’autonomisation économique des femmes, mais aura aussi un impact considérable sur leurs 4500 membres de famille qui bénéficieront de revenus supplémentaires. Plus important encore, le projet fournira une énergie propre à 400 000 femmes, hommes et enfants, alimentant également les petites entreprises commerciales locales (commerçants, détaillants, petits exploitants).

Toutefois, les femmes chefs d’entreprise font face à de multiples obstacles au sein du marché énergétique :

- le manque de compétences, de formation et d’accès à l’éducation ;

- le manque d’accès au financement ; la plupart des systèmes de garantie des banques étant contrôlés par des hommes ;

- le manque de sensibilisation à l’énergie en tant que service et génératrice d’affaires sur le marché rural ;

- le manque d’autorité au sein de la famille et de la communauté, ainsi que les préjugés sur les rôles de genre de la part de fournisseurs ou distributeurs de sexe masculin.

S’attaquer à ces obstacles nécessite une approche systématique et intégrée visant à améliorer la position des femmes au sein de la chaîne de valeur.

GVEP et SEM Fund travailleront ensemble avec divers acteurs au niveau local et national afin d’éliminer ces obstacles et combattre ces stéréotypes.

250 femmes seront recrutées dans les communautés des régions de Tambacounda et Kédougou. L’âge ne sera pas une restriction : femmes jeunes et âgées sont invitées à postuler au programme. Les critères de sélection se concentreront plutôt sur leur esprit d’entreprise, leur enthousiasme et leur capacité à influencer d’autres et agir comme modèle au sein de la communauté.

« En soutenant des entreprises dirigées par des femmes en les liant avec des institutions financières, marchés et produits, nous développons un système holistique qui apportera une énergie propre à ceux qui en ont le plus besoin », explique Sire A. Diallo, Directeur exécutif de SEM Fund.

« Les hommes auront aussi un rôle important à jouer », explique Leah Kaguara, directrice des programmes de GVEP International. « Grâce à la participation active des leaders d’opinion de sexe masculin dans les activités de sensibilisation au genre, nous espérons créer un environnement où les familles et communautés viendront encourager les femmes dans la croissance de leurs entreprises ».

Le projet est en partie financé par ENERGIA, le Réseau International sur le Genre et l’Énergie Renouvelable.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

StovePlus investit la Toile

Lancement d’un site web dédié aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

StovePlus est un programme qui vise à améliorer l’accès aux foyers améliorés par les utilisateurs de biomasse (bois, charbon de bois, déchets végétaux…). Issu de près de 20 ans d’expérience du GERES sur le terrain, StovePlus apporte un soutien technique aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

Aujourd’hui, StovePlus investit la toile ! Un site web flambant neuf, un nouveau compte Twitter et une page entreprise sur LinkedIn : restez connectés, StovePlus n’aura plus de secret pour vous !

Découvrez et suivez toutes les actualités, les activités sur le terrain, mais aussi les ressources, la présentation des projets et l’approche du GERES sur StovePlus.org.

Vous êtes hyper actif sur Twitter ? Votre contenu intéresse ! Partage des actualités les plus pertinentes, des ressources les plus intéressantes et des découvertes les plus importantes : on tweete et on retweete avec @Stoveplus.

Enfin, vous pouvez vous abonner à la page Linkedin pour les actus jobs et évènements !

Pour en savoir plus : http://www.stoveplus.org/fr

 


 

Contact : contact@geres.eu

Projet pilote d’accompagnement de 139 familles à l’utilisation de cuiseurs solaires au Burkina Faso

Diffusion de cuiseurs solaires au Burkina Faso par l’ONG « Sur la piste ».

Cuisiner avec le soleil… voilà une idée prometteuse pour remédier au manque de bois-énergie dans le Sahel !

Utiliser cette source d’énergie propre, gratuite et surtout inépuisable pour préparer divers plats tels que le tô, le riz gras, le poulet frit, la sauce gombo et bien d’autres encore est possible pour tous ! 140 familles écologiques du Burkina Faso utilisent en ce moment des cuiseurs solaires chez elles et ne sont pas peu fières de leur conversion. Huit mois de formation et d’accompagnement par des animateurs locaux ont permis à ces familles de s’approprier le cuiseur solaire SOLARIO et d’être autonomes dans son utilisation au quotidien ! Bientôt, plus de 1000 familles pourront acheter un kit de produits de développement durable composé d’un cuiseur solaire, d’un foyer amélioré et d’un panier thermos. Le tout accompagné d’une formation à leur utilisation. Le bois prendra de moins en mois de place dans le quotidien…

Petit retour en arrière pour mieux comprendre le projet… En 2008 l’ONG française Sur la Piste travaille au Mali pour la conception d’un cuiseur solaire pratique, simple d’utilisation et surtout adapté aux besoins et habitudes culinaires des familles. Trois ans après, le SOLARIO est né : un cuiseur solaire parabolique dont la face concave est couverte d’un film miroir permettant de refléter les rayons du soleil concentrés en un point focal qui atteint jusqu’à 500° ! Une marmite traditionnelle posée sur la grille et il n’y a plus qu’à cuisiner les repas, comme avec le foyer de feu traditionnel…mais sans la fumée toxique !

Ce cuiseur permet de cuisiner du riz pour une famille de 10 personnes en une heure de temps et chaque famille économise ente 250 et 2000 FCFA par jour en n’achetant plus de bois. Les femmes mettent à profit les économies réalisées pour diverses activités (investissement pour une activité génératrice de revenus, épargne, achat de biens divers pour la famille…).

Grâce aux partenariats avec des ONG (Codegaz, ASIENA et Planète Verte) et entreprises (Actualité Energie et Kera Energy) en France et au Burkina Faso, ce projet pilote a vu le jour en octobre 2012 et s’est prolongé jusqu’en mai dernier. Le succès constaté et la forte demande locale d’acquisition de cuiseurs solaires a amené Sur la Piste à travailler pour la conception d’un projet plus ambitieux de diffusion de ces produits dans tout le pays grâce à l’ouverture d’une usine locale de fabrication. Le circuit de fabrication-distribution locale sera à terme autonome et pourra même fournir les autres pays de la région touchés par les problèmes de déforestation et d’absence d’énergies alternatives. Le Burkina Faso pourrait bien devenir le pays pionnier en cuisson solaire en Afrique de l’Ouest d’ici peu…

Pour en savoir plus, contacter : Edlira Kokonozi, chargée de projets – surlapiste@hotmail.fr ou edlira.kokonozi@surlapiste.org

www.surlapiste.org

Fichier à télécharger :

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Lancement officiel du Plan Climat Territorial Intégré (PCTI) de la région de Dakar

Ce Plan climat territorial intégré (PCTI) est une première en Afrique et inscrit le territoire de cette région-capitale dans une démarche innovante.

Depuis plus de deux ans, le Conseil Régional de Dakar élabore avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, son partenaire de coopération décentralisée, un projet de lutte contre le changement climatique sur l’ensemble de la région. Ce Plan climat territorial intégré (PCTI) est une première en Afrique et inscrit le territoire de notre région-capitale dans une démarche innovante.

L’assise institutionnelle du projet est maintenant assurée, des diagnostics territoriaux ont été menés et de nombreux contacts ont été pris avec les acteurs qui font vivre le territoire. Le Conseil régional de Dakar invite les acteurs du territoire de la région de Dakar, à se rendre les lundi 1er et mardi 2 juillet à l’Hôtel Ngor Diarama.

Ces deux jours seront consacrés au lancement officiel du PCTI sous la présidence du Premier ministre Abdoul Mbaye (à confirmer) ainsi qu’à la tenue des premiers ateliers de concertation. Ce sera l’occasion de partager les deux études réalisées dans le cadre de ce projet : – le Bilan Carbone® Territoire, et l’étude de vulnérabilités de la région face aux changements climatiques.

Pour vous inscrire, c’est ici : http://www.pctidakar.org/?page_id=352 Programme à venir.

Pour en savoir plus, voir le site : http://www.pctidakar.org

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Contact : Djiby SALL, Géographe, urbaniste, chargé de mission PCTI

d.sall@areneidf.org

Clean Cooking forum 2013- Cambodge 18 mars 2013

L’objectif du Forum est de favoriser une approche de type marché dans le cadre de l’adoption de solutions de cuisson propres, et de continuer à conduire des innovations dans la recherche, le développement du marché, les normes et les tests, financement de projets et l’élaboration des politiques.

Cet évènement est organisé par l’Alliance mondiale pour les foyers améliorés et se tiendra à Phnom Penh, en Asie du Sud – une région au potentiel énorme pour les fourneaux propres et le secteur des carburants, et un marché dynamique pour un grand nombre des acteurs de ce secteur.

Pour en savoir plus) :

- http://www.cleancooking2013.org/
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Votre courriel : cdahome@sevea-asso.org

Cameroun : l’apport de l’énergie dans l’atteinte des OMD

Ce document détaille la contribution des services énergétiques à chaque Objectif du Millénaire pour le Développement.

« L’apport de l’énergie dans l’atteinte des OMD au Cameroun »

Maxime Kamdem Kamdem, Économiste à l’Université de Yaoundé II, Cameroun, mai 2009, 4 pages

Tanzanie : effets des combustibles de cuisson sur les infections respiratoires des enfants

Ce document en anglais présente les résultats chiffrés d’une enquête statistique menée auprès de 5 224 enfants de moins de cinq ans dans 26 régions de Tanzanie en 2007.

Le bois de feu, le charbon de bois et le pétrole sont les combustibles de cuisson les plus utilisés par les familles en Tanzanie. L’utilisation de bois de feu provoque chez les enfants des Infections respiratoires aigües – IRA (Acute Respiratory Infections – ARI). On ne sait pas si le charbon et le pétrole ont des effets similaires ou moindre sur la santé.

Cette étude a quantifié les effets de la cuisson au bois de feu, au charbon de bois et au pétrole sur les IRAs des enfants de moins de cinq ans en Tanzanie : ces résultats ont été comparés avec les données de l’étude sur la santé et la démographie réalisée entre 2004 et 2005. Environ 85% des enfants habitaient une maison qui cuisinait au bois et 15% une maison qui utilisait le charbon/pétrole. En moyenne, 11% d’entre eux souffraient d’IRA.

L’étude montre que les effets IRA ne dépendent pas beaucoup du type de combustible utilisé pour la cuisson, ni ne sont lié au sexe des enfants, à leur age, à leur lieu de résidence, à l’éducation de leur mère, à l’age de leur mère à leur naissance, au niveau de vie domestique…

En conclusion, l’étude suggère de réduire les IRA en utilisant des combustibles propres tel que le gaz et l’électricité en remplacement du bois, du charbon et du pétrole.

« Effects of Cooking Fuels on Acute Respiratory Infections in Children in Tanzania »

James H. Kilabuko et Satoshi Nakai, Graduate School of Environment and Information Sciences, Yokohama National University 79-7 Tokiwadai, Hodogaya-ku, Yokohama 240-8501, Japan, publié dans la revue « International Journal of
Environmental Research and Public Health », pages 283 à 288, 6 pages, Décembre 2007

Cameroun : privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité

Mémoire de DEA sur l’efficacité du secteur de l’électricité et sa relation avec le bien-être social des consommateurs au Cameroun.

L’objet de ce document est d’examiner l’impact de l’efficacité du secteur de l’électricité sur le bien-être social au Cameroun. Pour y parvenir, nous présentons le secteur et les divers problèmes qui ont conduit à la privatisation de la Société Nationale d’Électricité (SONEL). Parmi ceux-ci, on note la perte d’efficacité observée au sein de la société.

La méthodologie mise en œuvre a consisté dans une étape à analyser les critères d’efficacité que sont les pertes d’énergies et les énergies non fournies (délestages). La représentation graphique de ceux-ci indique qu’il y a une relative amélioration de l’efficacité de la production dans le secteur.

Ceci a conduit à mesurer la perte de bien-être social qui est d’environ 6.273.225.000 FCFA par an, dont 3.427.200.000 FCFA en saison sèche et 2.846.025.000 FCFA en saison humide.

« Privatisation et bien-être social, le cas de l’électricité au Cameroun »

Mémoire de DEA de Maxime Kamdem, Université de Yaoudé II, Cameroun, février 2009, 95 pages