Rwanda : l’Union européenne finance un programme d’électrification rural ambitieux

Dans le cadre du programme Energie Facilité, l’Union européenne a signé le 22 janvier 2008 un agrément de financement, qui accorde un don de 10 millions d’Euros, pour contribuer à part égale avec le Gouvernement à la mise en œuvre d’un vaste programme énergie en zones rurales.

Ce programme fournira de l’électricité aux institutions publiques rurales comme les centres de santé, les écoles et plus globalement aux populations villageoises.

La valorisation des sources d’énergie renouvelables sera privilégiée : en particulier, l’énergie photovoltaïque et hydroélectrique.

Au Rwanda, 75% de la population vit en zones rurales et seulement 1% d’entre elle a l’électricité. Le Gouvernement du Rwanda a développé un Plan sur cinq ans pour améliorer l’accès à l’énergie et le développement rural. L’assistance de l’Union européenne s’inscrit dans cette programmation. L’objectif est :

  • D’alimenter en électricité photovoltaïque 25% des institutions communautaires non électrifiées, soit 350 écoles, centres de santé, bâtiments publics répartis dans 150 des 419 secteurs administratifs du pays. Ce programme renforcera ainsi les efforts de décentralisation dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’approvisionnement en eau, des télécommunications, etc.
  • De construire des centrales micro-hydroélectriques pour une capacité installée globale de 3MW, afin d’approvisionner 70 villages et de connecter 15 000 familles à l’électricité. Ces micro-centrales feront l’objet de partenariats public-privés par lesquels des entreprises privées seront invitées à investir, construire et exploiter ces installations et services, contribuant ainsi à promouvoir le secteur privé et à créer des activités rémunérées en zones rurales. .

Pour plus d’informations sur ce projet, contacter :

Esther Tidjani

Delegation of the European Commission to Rwanda

1807, Boulevard de l’Umuganda, Aurore building

Téléphone : 575740

Télécopie : 58 57 34

Mobile : 08307803

Courriel : esther.tidjani@ec.europa.eu

René Massé

Energie domestique et santé : des combustibles pour vivre mieux

Cette publication de l’Organisation mondiale de la Santé présente un aperçu des effets néfastes sur la santé liés à l’utilisation des combustibles solides à l’intérieur de l’habitat et décrit des solutions visant à promouvoir la santé et le développement dans le contexte du défi des énergies domestiques. C’est par le biais d’approches novatrices et d’un investissement accru que le développement pourra être assuré tout en préservant des vies.

« Energie domestique et santé : des combustibles pour mieux vivre »

Auteur : Mme Eva Rehfuess

Edition de l’Organisation mondiale pour le Santé

2007

Nous avons besoin de l’énergie pour satisfaire nos besoins les plus essentiels : cuire les aliments, faire bouillir de l’eau, s’éclairer et se chauffer. L’énergie nous est aussi indispensable pour être en bonne santé, impératif trop souvent ignoré par la communauté internationale.

Cette publication de l’OMS présente successivement :

  • Une analyse générale de la problématique énergie – santé dans les pays en développement ;
  • Les relations entre les objectifs du millénaire pour le développement et le sous-secteur de l’énergie domestique ;
  • Le piège de la pauvreté énergétique pour les femmes et les enfants ;
  • L’impact sur les forêts et l’environnement de la crise du bois énergie ;
  • les voies du progrès : des énergies propres et des équipements plus performants, des investissements rentables, des programmes réussis, qui ouvrent de nouveaux horizons.

Une annexe très documentée fournit, pour chacun des pays, les valeurs caractéristiques de l’impact néfaste de l’usage des combustibles domestiques sur la santé .

La publication conclut avec les points essentiels suivants :

  • Chaque année, la pollution de l’air à l’intérieur des habitations due à l’utilisation de combustibles solides pour cuire les aliments provoque 1,5 million de décès.
  • Les progrès depuis 1990 sont négligeables. Pour réduire de moitié, d’ici à 2015, le nombre de personnes qui utilisent des combustibles solides pour cuire les aliments, 485 000 personnes devront accéder, chaque jour, à des combustibles plus propres.
  • Les avantages sanitaires et les gains de productivité font plus que compenser les efforts consentis pour résorber la pauvreté énergétique.
  • La généralisation des solutions en matière d’énergie domestique supprimera un obstacle important à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
  • Une analyse rigoureuse des solutions appliquées jusqu’à présent permettra de maximiser les effets sanitaires et l’effet global des programmes à grande échelle.

Pour plus d’informations, voir le site de l’OMS et en particulier cette page où ce document est également téléchargeable.

Mamadou Fall, René Massé