Projet français d’une centrale électrique mixte solaire – hydrogène en Corse

La plate-forme solaire de Vignola, à Ajaccio, associera des panneaux solaires photovoltaïques et des piles à combustible pour produire en continu l’énergie nécessaire à 3.500 habitants.

La centrale photovoltaïque installée en Corse produira 3,5 mégawatts (MW). La plus grande partie de cette énergie électrique sera distribuée directement aux habitants raccordés au réseau local. Une petite partie (0,6 MW) servira à fabriquer de l’hydrogène par électrolyse. Cet hydrogène sera stocké pour être utilisé au fur et à mesure des besoins : un processus d’électrolyse inverse dans les piles à combustible transformera l’hydrogène en électricité.

L’investissement est évalué à 32 millions d’euros. La moitié financera les recherches nécessaires à la réalisation d’un pilote de démonstration en 2015. La mise en production est prévue entre 2020 et 2025 dans un contexte de forte croissance de la demande énergétique corse (+ 3,8 % par an, contre moins de 2 % pour la France métropolitaine).


Source : information issue d’un article publié le 23 avril 2007 sur le site des Echos.

René Massé

La plus grande centrale électro-solaire sera en Allemagne… puis au Portugal

Le groupe Juwi a commencé cette semaine la construction à Brandis, en Allemagne, de ce qui sera en 2009 la plus grande centrale photovoltaïque au monde. Mais déjà, un autre projet prévoit de supplanter cette centrale à Mourra au Portugal… la course à la puissance et à la productivité d’énergie est bien lancée !

La construction de la centrale photovoltaïque, réalisée par le groupe Juwi, a commencé lundi à Brandis, près de Leipzig. Par rapport à la plus grande centrale en opération, la puissance crête installée comme aussi la quantité d’énergie produite annuellement seront plus que triplés. 550 000 modules à couches minces (utilisés à cette échelle la première fois au monde), offrant une puissance crête de 40 MW, produiront annuellement de l’ordre de 40 GWh d’énergie électrique, de quoi alimenter 10 000 familles de cette région de Basse Saxe.

Le budget est estimé à 130 millions d’euros. Elle devrait permettre d’éviter l’émission d’environ 25 000 tonnes de CO2 chaque année.

L’Allemagne, avec une puissance totale installée de 2 300 MW photovoltaïque à la fin 2006, est l’un des premiers pays utilisateurs du solaire au monde.

Cette centrale de Brandis devrait être prochainement surclassée par une centrale d’une puissance de 62 MW située à Moura au Portugal. La plus grande centrale française est située à la Réunion et produit 1,35 MW.


Pour en savoir plus : visitez le site Wikipedia . Cette page présente la technologie des centrales photovoltaïques et propose un tableau de classement des plus grandes centrales actuellement en exploitation dans le monde.

René Massé

L’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal en chiffres

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ». Publié à Dakar 7 pages. La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des (…)

Extraits d’une publication officielle du Système d’information énergétique du Sénégal (SIE – Sénégal), intitulée : « Quelques résutats tirés du rapport du Système d’Information Energétiques du Sénégal pour l’année 2005 ».

Publié à Dakar
7 pages.

La Commission européenne cofinance le projet SIE-Afrique « d’Appui à la mise en place de systèmes d’information énergétique nationaux » dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne pour l’Energie à travers son programme COOPENER. Cette publication est un des produits du SIE-Sénégal.

Ce rapport, synthétique et très documenté, fournit les séries de données qui caractérisent l’évolution du secteur de l’énergie au Sénégal de l’année 2000 à 2005. De nombreux tableaux et graphes documentent avec précision des sujets important comme :

  • L’évolution du taux d’indépendance énergétique nationale ;
  • L’évolution de la facture pétrolière : importations et exportations de produits pétroliers ;
  • L’évolution du taux d’électrification urbaine, par zones urbaines et régions ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale, par zones rurales et régions, en distinguant l’électrification conventionnelle par réseau et l’électrification photovoltaïque ;
  • L’évolution du taux d’électrification rurale par rapport aux objectifs nationaux ;
  • L’évolution du taux d’électrification nationale ;
  • Les évolutions comparées des taux d’électrification rurale et urbain avec le nombre de ménages ruraux et urbains.

Ibrahima Niane

Le producteur indépendant d’électricité comme outil de la privatisation

Rapport des travaux d’un atelier organisé par le ministère de l’Énergie du Burkina Faso en mars 2003 à Ouagadougou. Auteur : M. Wolfgang Mostert.
15 pages.

Un producteur indépendant d’électricité (PIE) est une unité de production d’électricité qui appartient à une structure indépendante qui n’a pas d’intérêt économique dans une société de transport et/ou de distribution d’électricité. On peut distinguer deux types de PIEs :

  • Le PIE qui vend toute sa production sur la base d’un contrat d’achat d’énergie à long terme à un acheteur unique ;
  • Le PIE qui possède une « centrale commerciale » et qui vend sa production à un groupement d’acheteurs locaux et régionaux, sur la base d’un contrat d’achat d’énergie de moyen terme avec différents acheteurs – sociétés de distribution ou gros consommateurs industriels qui peuvent être situés dans différents pays.

Ce document ne considère que les PIEs qui s’adressent à des « acheteurs uniques » et dont les investissements sont réalisés par des investisseurs privés étrangers.

Les PIEs sont présentés comme des options attrayantes pour trois raisons :

- 1. Ils sont censés faciliter l’investissement lorsque les consommations dépassent les capacités de production et que l’Etat ne peut investir ; les PIEs permettent alors d’alléger rapidement des déficits de production d’électricité ;

- 2. Le recours aux PIEs permet d’impliquer le secteur privé sans avoir d’importants dispositifs de régulation, d’autant que les conditions d’exploitation peuvent être spécifiées dans les contrats de production indépendante ;

- 3. Les PIEs servent souvent à initier une démarche de libéralisation et en conséquence préparent la privatisation de tout le secteur de l’électricité.

Cependant, de plus en plus de gouvernements rencontrent des difficultés avec les PIEs :

  • Dans des pays tels que le Pakistan, l’Inde, l’Ouganda et l’Indonésie, les PIEs ont été l’objet de longues batailles juridiques, politiques et économiques, de scandales de corruption accompagnées d’appels à la renégociation des conditions très favorables accordées aux producteurs d’électricité par des gouvernements précédents ;
  • D’autres pays ont vu la société en charge du service public de l’électricité paralysée de dettes dues aux PIEs, comme par exemple la République Dominicaine et la Tanzanie ;
  • Dans quelques pays, comme les Philippines qui ont réussi à mettre en oeuvre une réforme de libéralisation du secteur de l’électricité, les contrats PIE conclus par des sociétés publiques sont devenus un fardeau pour le secteur public, puisqu’ils se sont convertis en coûts perdus qui doivent ensuite être recouvrés par des redevances sur la consommation d’électricité.

En dépit de ces difficultés, beaucoup de PIEs sont en projet dans plusieurs pays.

Ce document apporte dans un premier temp des élements de réponses à des questions sur les PIEs comme :

  • Les PIEs augmentent-ils la capacité de production ?
  • Les PIEs réduisent-ils le coût de production d’électricité ?
  • Les PIEs partagent-ils les risques d’une manière équitable ?
  • Les PIEs améliorent-ils la situation financière des sociétés gestionnaire du service public ?
  • Les PIEs contribuent-ils à réduire l’endettement des gouvernements ?
  • L’introduction des PIEs accélère t-elle la privatisation et la restructuration globale du secteur de l’électricité ?
  • Les propositions de projet non sollicitées devraient-elles être acceptées ?

Puis, il étudie un cas particulier, celui d’une centrale thermique de 100 MW en Tanzanie :

  • Structure du secteur et régulation ;
  • Réforme en imaginant en même temps l’introduction de PIEs ;
  • Situation conduisant aux PIEs : gel de l’aide par bailleurs suite à des scandales de corruption, manque de puissance provoqué par le projet ;
  • Offres pour investir dans la production thermique : la centrale diesel de 104 MW avec un contrat d’achat d’électricité de 0.14 dollars US par kWh ; le financement de centrales de production thermique entre 1994 et 1995 ; le projet de PIE de Songas ; les 100 MW de Independent Power Tanzania Ltd (IPTL) ;
  • Chronologie des principaux événements.

René Massé, Wolfgang Mostert

La privatisation du secteur de l’électricité en Bolivie

Rapport des travaux d’un Atelier organisé par le Ministère de l’énergie du Burkina Faso, en mars 2003, à Ouagadougou.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.
17 pages.

Analyses approfondie de l’évolution institutionelle du secteur de l’électricité en Bolivie, avant et après 1995, date des réformes de privatisation.

Un premier chapitre rappelle l’organisation du secteur de l’électricité avant les réforme de 1995 : la taille du système électrique, la structure et la propriété de l’industrie électrique (ENDE, la société étatique d’électricité, COBEE et COMIBOL, les sociétés de distribution et les sociétés de transport isolées, la régulation).

Puis, l’auteur analyse la réforme et la privatisation du secteur de l’énergie en 1995 :

  • Organisation du processus de réforme ;
  • Choix de la nouvelle structure de l’industrie : système national interconnecté (SNI), systèmes isolés et options alternatives envisagées pour l’industrie ;
  • La privatisation : de la production d’ENDE, du réseau de transport ENDE, des actions de ENDE dans la distribution, la séparation verticale de la société privée d’électricité, COBEE, les ressources de la privatisation et le fonctionnement du marché de l’électricité ;
  • La régulation du secteur de l’électricité : la Loi de l’électricité de 1994, la rôle du Ministère dans la régulation , le rôle du régulateur et la régulation des prix ;
  • L’électrification rurale : le statut et le coût de l’électrification rurale, le cadre juridique et la régulation de l’électrification rurale, le système décentralisé de financement et de mise en œuvre de l’électrification rurale.

Un dernier chapitre est consacré à l’analyse des résultats de la Réforme en 2001 :

  • Les investissements dans le SNI : investissements dans la production, le transport, la distribution ;
  • Les investissements dans l’électrification rurale ;
  • L’impact sur les tarifs et les prix de l’énergie : tarifs en gros, tarifs au détail ;
  • Les performances financières ;
  • Les échecs de régulation ; les concessions pour les sociétés de distribution non-privatisées ; les contrats de fourniture obligataires de long terme avec les producteurs ; la réglementation des systèmes isolés de moins de 500 kW ; les tarifs nodaux de transport et la séparation du transport de gaz et de la production d’énergie.

René Massé, Wolfgang Mostert

Partenariat public-privé pour l’électrification rurale : études de cas au Guatemala, en Ouganda et en Argentine

Rapport des travaux d’un atelier organisé par le ministère de l’Énergie du Burkina Faso, en mars 2003, à Ouagadougou. Auteur : M. Wolfgang Mostert.

19 pages.

Un premier chapitre analyse les effets de la politique de privatisation sur l’électrification rurale. Il analyse en particulier :

  • Le partenariat public-privé (PPP) pour l’électrification rurale ;
  • Le dilemme politique posé par la fixation des tarifs de l’électricité en zone rurale ;
  • Le rôle de la régulation pour garantir des concessions viables au plan commercial ;
  • La fixation d’objectifs de raccordement dans les contrats de concession comme instrument pour favoriser l’électrification rurale ;
  • Les fonds d’électrification rurale en tant qu’instruments pour favoriser l’électrification rurale.

Les trois chapitres suivants sont consacrés à des études de cas :

-1. Le Guatemala : le modèle PPP de luxe ;

    • Situation antérieure à la privatisation et à la restructuration,
    • La réforme introduite par la loi sur l’électricité de 1996,
    • Les modalités de la privatisation de la distribution en zone rurale,
    • Les leçons apprises : absence de concurrence pour les subventions, une faible optimisation des subventions, l’approche subventions croisées urbain-rurale, l’absence de co-financement privé dans l’électrification rurale, et l’applicabilité de l’approche guatémaltèque à d’autres pays.

-2. L’Ouganda

    • L’élimination de l’UEB, une entreprise mal gérée ; la situation avant la privatisation, et la nouvelle structure pour la privatisation ;
    • Le programme d’électrification rurale : le Fonds d’électrification rurale et la stratégie d’électrification rurale, la question de la politique tarifaire, et les questions relatives à la politique de subvention ;
    • Le projet de production indépendante d’électricité de la centrale hydroélectrique de 250 MW de Bujagali.

-3. Argentine

  • Les Investissements Privés dans l’Electrification hors Réseau.

René Massé, Wolfgang Mostert

Les buts et la réalité des privatisations des entreprises électriques

Rapport de restitution des travaux de l’atelier sur la privatisation des entreprises de l’électricité, organisé à Ouagadougou par le Ministère de l’Energie du Burkina Faso, en mars 2003.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.

14 pages.

Ce rapport étudie l’intérêt de privatiser une entreprise publique d’électricité à partir de six analyses complémentaires :

- 1. Les Liens entre la privatisation et la restructuration ;

- 2. La privatisation comme outil de gestion de crise ;
- 3. Le but de la privatisation : attirer le capital privé ;
- 4. La privatisation idéologique : réduire le rôle de l’État dans le secteur commercial ;

- 5. La privatisation stratégique : améliorer la structure commerciale de l’économie ;

- 6. Le but de la Privatisation : améliorer l’efficacité de la structure industrielle.

René Massé, Wolfgang Mostert

Maroc : Conférence internationale sur le thème "Electrification et Développement"

L’Office National de l’Electricité du Maroc co-organise avec la Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, une Conférence internationale sur l’électrification rurale qui se tiendra du 22 au 24 octobre 2007 à Skhirat (Maroc), sous le thème : « Électrification et Développement ».

L’IEPF a été associé à cette manifestation, qui donnera l’occasion de présenter le Riaed, comme aussi d’autres réseaux proches comme le Ried et le Club-ER.

Energie et Développement est une problématique au cœur de toutes les réflexions internationales. En particulier l’énergie électrique, qui constitue un pilier incontournable pour le développement humain, surtout dans les zones rurales ou son absence empêche tout développement local.

L’expérience du Programme d’Electrification Rurale Globale (PERG) que conduit l’Office National de l’Electricité (ONE) au Maroc est à cet égard, d’un grand intérêt et permet de nombreux enseignements. Le PERG a permis, en l’espace d’une dizaine d’années, l’électrification de 1,5 millions de foyers ruraux au Maroc, portant ainsi le taux d’électrification rurale de 18% en 1995 à 88% en 2006, avec la perspective de généralisation de l’électrification rurale au Maroc à la fin de l’année 2007.

2007 est donc consacrée « L’année de l’électrification rurale au Maroc »

C’est dans ce contexte que l’ONE et la FENELEC, Fédération Nationale de l’Electricité et de l’Electronique, organisent conjointement cette Conférence Internationale.

La FENELEC compte aujourd’hui plus de 165 sociétés adhérentes qui ont réalisé la quasi-totalité du PERG en fabriquant 90% des produits utilisés dans sa réalisation, mobilisant un effectif de 35.000 employés.

La conférence réunira durant deux jours des experts, des opérateurs, des décideurs, des bailleurs de fonds, des académiciens,… A vocation scientifique et technique, elle a pour objectif de permettre :

  • La valorisation des dynamiques conceptuelles en électrification rurale,
  • La valorisation des projets et innovations en développement durable,
  • La diffusion des techniques, savoir- faire et développement de compétences,
  • La constitution de plateformes d’échanges d’expériences,
  • La création d’une dynamique partenariale et Label d’Excellence.

Les membres des réseaux RIAED, RIED et CLUB-ER désireux de présenter une communication sont invités à faire parvenir l’intitulé et un bref résumé de la communiction avant le 15 mai 2007 à M. Mohamed Berrada avec copie à M. Jean-Pierre Ndoutoum. Un comité de lecture sera chargé de la sélection des communications.

Pour plus d’information, visitez le site de la Conférence internationale sur l’électrification rurale (CIER), et voir ci-dessous le programme prévisionnel de la Conférence, proposé par l’ONE.

Jean-Pierre Ndoutoum

Une société canadienne annonce la mise au point d’une technologie permettant la fabrication d’une ampoule électrique révolutionnaire

Cette ampoule aurait une durée de vie de 20 ans et économiserait 90% de l’énergie consommée par une ampoule électrique incandescente traditionnelle.

Group IV Semiconductor Inc. (Group IV), EnCana Corporation et Technologies du développement durable Canada (TDDC) ont annoncé publiquement cette innovation à Ottawa (Canada) le 27 septembre 2006.

Le procédé consiste à faire passer du courant électrique au travers un film de silicium pour produire de la lumière par transformation directe de l’énergie en photon. Comme la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cette technologie d’éclairage par semi-conducteur est beaucoup plus efficace que les technologies qui utilisent des filaments (comme dans celui des ampoules incandescentes), ou des gaz (comme dans le cas des lampes fluorescentes).

Les avantages potentiels de cette technologie sont nombreux. Une adoption massive au Canada entraînerait des économies d’électricité correspondant à presque le double de la consommation d’électricité annuelle des foyers de la ville de Toronto. La durée de vie de ce type d’ampoule pourrait atteindre 50.000 heures, comparée à 1.000 heures pour une ampoule à incandescence 5.000 heures pour les lampes fluorescentes compactes. Son utilisation serait possible avec les appareils d’éclairage actuels et la lumière blanche fournie serait d’une excellente qualité. L’ampoule ne serait pas chaude au toucher, ce qui la rendrait bien adaptée aux vitrines d’exposition et aux congélateurs, par exemple, où la chaleur peut représenter un problème. Enfin le coût de fabrication serait beaucoup plus bas que pour les autres solutions à semi-conducteurs comme les LED en raison de l’utilisation de silicium.

Le projet d’éclairage à semi-conducteurs du Group-IV-EnCana-TDDC prévoit de développer plus avant la technologie et faire la démonstration qu’elle peut être appliquée à des produits d’éclairage viables commercialement. Il dispose d’un budget de 9,1 millions de dollars canadiens, est piloté par Group IV, et se déroulera sur trois ans.

« Le nouveau gouvernement du Canada est fier de soutenir la recherche qui fait du Canada le premier pays du monde à mettre au point une ampoule électrique utilisant 90% moins d’énergie et pouvant durer 20 ans, a déclaré l’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles. Lorsque cette technologie se retrouvera sur le marché, elle procurera des avantages réels et tangibles pour les Canadiens et pour l’environnement. »

Source : le site Internet de Technologies du développement durable Canada (EN)


À propos du Environmental Innovation Fund de EnCana

Le Environmental Innovation Fund d’EnCana a été créé en janvier 2004 pour aider à mettre en oeuvre la politique de responsabilité corporative d’EnCana en finançant des projets qui appuient le développement et la démonstration de nouvelles technologies énergétiques plus propres. Depuis sa création, le fonds a investi plus de 7 millions de dollars canadiens dans des projets internes et externes.

À propos de TDDC

Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative du gouvernement du Canada qui exploite un fonds de 550 millions de dollars canadiens pour financer et appuyer le développement et la démonstration de technologies propres et trouver des solutions aux problèmes de changement climatique. TDDC, organisme autonome sans but lucratif, comble le fossé dans la chaîne d’innovation entre les étapes de la recherche et de la commercialisation, en aidant les concepteurs de technologies propres à faire passer leurs produits et leurs solutions des phases préparatoires du développement et de la démonstration, à l’étape de la commercialisation. TDDC encourage la collaboration entre des partenaires privés, financiers, universitaires et publics, ainsi qu’avec le gouvernement canadien pour créer une infrastructure technologique du développement durable au Canada.
À ce jour, TDDC a mené à bien huit cycles de financement et investi un total de 217 millions de dollars canadiens dans 97 projets liés aux technologies propres. Ce montant s’est ajouté à un financement de 560 millions de dollars canadiens versé par d’autres partenaires, la valeur totale des projets s’élevant à 777 millions de dollars canadiens.

René Massé

Séminaire de validation des nouvelles orientations stratégiques de la société Energie Centrafricaine (ENERCA), dans le contexte de la libéralisation du secteur

Le séminaire s’est tenu les 10 et 11 avril 2007, à l’Hôtel Oubangui à Bangui (République Centrafricaine). Il visait à définir et valider les nouvelles orientations stratégiques de la société ENERCA dans le contexte de la libéralisation du secteur de l’énergie en RCA.

L’activité de Enerca se concentrera sur la production et le transport de l’énergie électrique et une ouverture vers le secteur privé est envisagée à l’issue de ces travaux.

Organisé par le ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, le séminaire a regroupé les experts du ministère de l’Energie, de l’Enerca, des Agences, les représentants des différents ministères techniques interessés, les Organisations internationales et les Organisations non Gouvernementales. Ouvert par le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, son Excellence le Lt col. Sylvain Ndoutingaï, les travaux du séminaire se sont poursuivit en commission.

Deux options ont été soumises à la réflexion des séminaristes :

  • Le maintien de l’Enerca sur l’ensemble des segments, à savoir la production, le transport et la distribution électrique. A cette option correspondait deux variantes :
    • Enerca, actionnaire majoritaire et opérateur privé minoritaire ;
    • Enerca, actionnaire minoritaire et opérateur privé majoritaire.
  • Le positionnement de l’Enerca sur une partie des segments, à savoir la production et le transport. A cette option correspondait aussi deux variantes :
    • Enerca, exploitant seule le système ;
    • Enerca ouvre une part aux privés.

A l’issue des débats en commission et en séance plénière, les participants ont validé l’option 2 qui consiste au positionnement de l’Enerca sur les fonctions de production et de transport. Quant au choix de la variante, les participants ont porté leur préférence à la variante 2, ouverture partielle à des privés, sous réserve de résutats probants d’une étude de faisabilité.

Les séminaristes ont aussi traité le cas de l’usine de Boali 3. L’atelier a souhaité que l’opérateur privé qui aura équipé le bBarrage se positionne également sur les segments distribution et commercialisation.

Rigobert Gbazi