Les promesses du photovoltaïque

Aux États-Unis, des chercheurs ont mis au point une cellule dépassant les 40 % de rendement. Ailleurs, les technologies à bas coût progressent aussi rapidement.

Un laboratoire américain a annoncé cet été avoir conçu une cellule photovoltaïque de 41 % de rendement.

En Europe, 4000 chercheurs se sont réunis mi-septembre 2008 à Valence à la Conférence européenne sur l’énergie solaire, et annoncent de nouvelles technologies qui permettront de fabriquer des panneaux photovoltaïques à moindre coût.

De hauts rendements d’une part, de faibles coûts de l’autre, cela aura pour conséquence d’abaisser le coût des installations et par là même de faciliter leur déploiement.


Source : un article de M. Matthieu Quiret publié le 22 septembre 2008 sur le site Les Echos

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : Ndelle, premier village entièrement alimenté par l’énergie solaire

Solar 23 et son partenaire sénégalais énergie R ont installé à Ndelle (région de Fatick), une centrale solaire d’une capacité de 8,34 kWc. C’est un premier village sénégalais entièrement couvert par des réseaux en îlotage au Sénégal.

L’inauguration a eu lieu mercredi 17 septembre 2008, en présence du ministre de l’Energie Samuel Sarr et de l’ Ambassadeur d’Allemagne Mme Doretta Loschelder.

Trois acteurs se sont associés à Solar 23 et son partenaire sénégalais Energie R pour finaliser ce projet et en faire un exemple de mini-réseau d’électrification rurale au Sénégal. Il s’agit du programme « Toits solaires pour les écoles et les institutions allemandes à l’étranger » de la Deutsche Energie Gmbh (Dena) ; de l’Agence allemande de l’énergie et du Ministère fédéral de l’ Economie et de la Technologie (Bmwi).

« Ndelle, qui compte plus de 800 habitants et possède plusieurs structures scolaires et commerciales, produit maintenant sa propre électricité et peut ainsi devenir un exemple d’électrification moderne pour le Sénégal et ses régions », s’est félicité le représentant du projet Solar23, M. Nicolas Rohrer. Selon Mme Loschelder, cette technologie innovatrice « made in Germany » permet de produire de l’énergie dans les endroits décentralisés pour ainsi construire un mini-réseau électrique, auquel pourront se raccorder d’autres villages dans le futur.

D’après ces responsables, il est possible avec ce genre d’ installation de proposer une alimentation en courant électrique rentable et fiable grâce à la longue durée de vie des équipements. « La grande distance séparant le village du réseau électrique public fait qu’un réseau en îlotage est indispensable », a témoigné M. Sarr. Par ailleurs, deux extensions , implantées à deux autres endroits du village, permettront de produire plus d’électricité. Sur le toit du dispensaire, est installé un chauffe-eau solaire et cet accès rapide à l’eau chaude représente une grande amélioration du confort et de l’hygiène.


Source : un article publié sur le site de Rewmi

> Consultez aussi le dossier sur le site du Peracod

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Rwanda : l’Union européenne finance un programme d’électrification rural ambitieux

Dans le cadre du programme Energie Facilité, l’Union européenne a signé le 22 janvier 2008 un agrément de financement, qui accorde un don de 10 millions d’Euros, pour contribuer à part égale avec le Gouvernement à la mise en œuvre d’un vaste programme énergie en zones rurales.

Ce programme fournira de l’électricité aux institutions publiques rurales comme les centres de santé, les écoles et plus globalement aux populations villageoises.

La valorisation des sources d’énergie renouvelables sera privilégiée : en particulier, l’énergie photovoltaïque et hydroélectrique.

Au Rwanda, 75% de la population vit en zones rurales et seulement 1% d’entre elle a l’électricité. Le Gouvernement du Rwanda a développé un Plan sur cinq ans pour améliorer l’accès à l’énergie et le développement rural. L’assistance de l’Union européenne s’inscrit dans cette programmation. L’objectif est :

  • D’alimenter en électricité photovoltaïque 25% des institutions communautaires non électrifiées, soit 350 écoles, centres de santé, bâtiments publics répartis dans 150 des 419 secteurs administratifs du pays. Ce programme renforcera ainsi les efforts de décentralisation dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’approvisionnement en eau, des télécommunications, etc.
  • De construire des centrales micro-hydroélectriques pour une capacité installée globale de 3MW, afin d’approvisionner 70 villages et de connecter 15 000 familles à l’électricité. Ces micro-centrales feront l’objet de partenariats public-privés par lesquels des entreprises privées seront invitées à investir, construire et exploiter ces installations et services, contribuant ainsi à promouvoir le secteur privé et à créer des activités rémunérées en zones rurales. .

Pour plus d’informations sur ce projet, contacter :

Esther Tidjani

Delegation of the European Commission to Rwanda

1807, Boulevard de l’Umuganda, Aurore building

Téléphone : 575740

Télécopie : 58 57 34

Mobile : 08307803

Courriel : esther.tidjani@ec.europa.eu

René Massé

Eni crée un centre de recherche sur l’énergie solaire avec le MIT

Le groupe pétrolier et gazier italien Eni a annoncé le 7 juilllet 2008 la création d’un centre de recherche sur l’énergie solaire en partenariat avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT), le prestigieux institut de Cambridge, près de Boston aux Etats-Unis.

« Eni a choisi comme frontière la recherche sur l’énergie solaire pour encourager un monde moins dépendant des hydrocarbures », a expliqué l’administrateur délégué du groupe, Paolo Scaroni.



Baptisé « Eni Solar Frontiers Center », ce centre de recherche situé au sein du MIT, aura pour mission de promouvoir et d’accélérer la recherche, toutes disciplines confondues, autour des technologies solaires de nouvelle génération, dont les nano technologies, les nouveaux matériaux et la production d’hydrogène à travers l’énergie solaire, précise l’Eni dans un communiqué.

Dans un accord préliminaire signé auprès du MIT en février 2008, Eni s’est engagé à verser 50 millions de dollars (32 millions d’euros) sur cinq ans à l’institut américain. La moitié de cette somme servira à financer ce nouveau centre sur l’énergie solaire, tandis que l’autre moitié financera d’autres projets de recherche du MIT en matière énergétique.


Source : romandie.com

René Massé, Xavier Dufail

TAMBACOUNDA : Energie Renouvelable et Développement durable

La préoccupation des élus locaux de la région de Tambacounda est d’électrifier leur localité en utilisant les énergies renouvelables

Toutes les études réalisées sur les problèmes de développement des collectivités de la région de Tambacounda ont souligné les énormes obstacles à franchir compte tenu de l’absence de l’énergie rurale. La question a mobilisé les élus locaux qui se sont penchés sur la question en collaboration avec les experts de l’Agence Régionale de Développement.

La situation devenue intenable a attiré l’attention des experts de l’Agence Régionale de Développement qui ont, en collaboration avec le conseil régional et quelques partenaires stratégiques de la Fondation Energies pour le Monde, réuni les présidents des collectivités locales, quelques services techniques ainsi que les assistants communautaires pour un examen approfondi du sujet devant à terme leur permettre d’être suffisamment imprégné des modalités et mécanismes d’électrification mis en place par l’Aser. Une belle opportunité devant mettre en relief l’importance de l’énergie surtout pour le développement local. Ce sont tous les présidents de communautés rurales accompagnés de leurs assistants communautaires, les chefs de services et les partenaires stratégiques qui ont répondu, le mardi 4 février 2008, à l’appel de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda en partenariat avec le conseil régional.

En conclave autour de la problématique de l’utilisation des énergies renouvelables pour le développement dans la région qui est confrontée à des difficultés de taille en la matière, les experts de l’Ard ont relevé la faible densification du réseau électrique surtout en milieu urbain, la non-valorisation des autres sources d’énergie, la vétusté du parc de production, la faiblesse du revenu des ménages, la faiblesse du tissu industriel, la faiblesse du réseau de distribution des produits pétroliers, la dégradation des ressources forestières ainsi que la cherté de l’électricité et la disparition de l’habitat. Ils considèrent que ce sont autant de contraintes qui compliquent davantage la tâche aux décideurs locaux. La bonne représentation des partenaires à un niveau extrêmement élevé permettra d’espérer qu’au terme des travaux, un excellent tableau de bord au profit des collectivités sera mis en place en termes de mise en forme de projets permettant aux populations d’accéder aux services de l’électricité.

À ce sujet, le Pr. Abdoul Aziz Tandiang, Directeur de l’Ard, a souligné ne pas trop comprendre que dans le cadre du Pndl, il n’y ait aucun micro-projet formulé par la quasi-totalité des collectivités locales de la région de Tambacounda. « Ceci est une aberration compte tenu du formidable potentiel de Tambacounda surtout pour ce qui est de l’énergie solaire et l’environnement technique avec la kyrielle de Gie excellant dans ce domaine et pouvant parfaitement accompagner les populations dans la formulation et le suivi de leurs micro projets » a-t-il souligné. Experts de la direction de l’énergie, de l’Aser, de Semis et Arene ont entretenu les participants sur plusieurs sujets dont le contexte général de l’électrification rurale au Sénégal, la place et le rôle des énergies renouvelables dans l’électrification rurale ou encore les conditions de viabilité et les actions de planification d’électrification rurale par les énergies renouvelables.

Il faut souligner que les formes d’énergie utilisées dans la région orientale sont le bois de chauffe, le charbon de bois, les produits pétroliers et l’électricité. Et pourtant, c’est une région qui dispose aussi d’un potentiel inestimable avec les énergies solaire et hydroélectrique. Aujourd’hui, seul le village de Dialacoto dispose d’installation expérimentale en énergie solaire même s’il faut constater que ce type d’énergie est de plus en plus utilisé dans le monde rural par les privés. Les populations de la région orientale ont exprimé l’ardent désir de voir l’énergie des barrages hydroélectriques de Manantali et de Kékréty en gestation servir au développement de la contrée.


Source : un article publié par Sudonline sur son site : http://www.sudonline.sn/spip.php?article9446

Elhadji SYLLA, ASER

Un Plan solaire pour la Méditerranée

C’est un des six grands projets retenus au Sommet du 13 juillet 2008 à Paris, pour concrétiser la coopération euro-méditerranéenne.

Le Sommet qui s’est tenu le 13 juillet 2008 à Paris a marqué officiellement l’entrée en vigueur de l’Union pour la Méditerranée, la nouvelle étape du processus de Barcelone entamé en 1995.

Les pays de la Méditerranée et les États de l’Union européenne y ont fixé les bases et les grands axes de leur coopération.

Parmi les six grands projets communs définis à cette occasion, a été énoncé le principe d’un Plan solaire méditerranéen. L’objectif est de renforcer la sécurité énergétique de l’ensemble des pays de la zone tout en luttant contre le réchauffement climatique.

L’accent sera mis sur l’efficacité énergétique tout autant que sur le développement des énergies renouvelables, au premier rang desquelles bien sûr le solaire sous ses formes thermique, photovoltaïque et thermodynamique.

L’association MEDENER, réunissant 12 agences nationales de maîtrise de l’énergie du pourtour méditerranéen – dont l’ADEME – sera étroitement associée à la réalisation de ce Plan solaire et y contribuera activement.


Source : article publié dans le « Fil d’actu. ADEME et vous » n°33 de juillet 2008.

Noémie Zambeaux, René Massé

Nigeria : la Banque mondiale étudie un projet énergie solaire

La Banque mondiale a finalisé la formulation d’un projet d’énergie solaire représentant 50 millions de nairas (431 000 dollars) dans l’État de Cross River dans le sud-est du Nigeria.

Selon John-Felix Akinbami, coordinateur pour les zones rurales et l’énergie renouvelable de l’Unité de surveillance du projet Banque mondiale – Power Holding Company of Nigeria (PHNC), les études de faisabilité réalisées pour la Banque mondiale par XENNIX Multi Distribution, entreprise de consulting basée au Nigeria, sont terminées. La Banque mondiale s’intéresse aussi aux communautés rurales qui n’auront pas accès au réseau électrique national d’ici 10 à 15 ans.

Les parties prenantes, dont l’Agence pour l’électricité en zone rurale, la Commission nigériane de l’énergie, USAID, la Banque mondiale, des représentants de la communauté et d’autres se sont déjà rencontrées pour discuter de ce projet.

Ce projet de la Banque mondiale étudierait des modèles pouvant être appliqués dans la communauté pour générer des revenus et entretenir les installations.


Source : un article publié sur le site de Casafree.com.

René Massé

Cap Vert : l’Union européenne finance trente pompes solaires

L’Union européenne remettra au gouvernement cap-verdien des pompes photovoltaïques pour équiper 30 puits et améliorer ainsi l’approvisionnement en eau potable des populations rurales de l’archipel.

Ce matériel, d’une valeur de 943 862 €uros, équipera 30 puits dans les îles de Santiago et Sao Nicolau.

Dans le cadre de l’appui de l’UE à ce secteur au Cap-Vert, de nouveaux puits devront être forés et des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures hydrauliques devront être exécutés pour un montant total de 427 966 €uros.


Source : un article publié le 7 juillet 2008 sous le titre  » L’UE aide le Cap-Vert à s’équiper en solaire » sur le site « Les Afriques, le journal de la finance africaine« 

René Massé

Singapour : bientôt, un important centre de recherches consacré à l’énergie solaire

Le Solar Energy Research Institute of Singapore (SERIS) s’est vu allouer une somme équivalente à plus de 60 millions d’euros sur cinq ans, soit plus du tiers du budget consacré aux énergies propres à Singapour.

SERIS sera soutenu par l’Université Nationale de Singapour (National University of Singapore, NUS) et le bureau des énergies propres (Clean Energy Programme Office, CEPO), créé en avril 2007 pour coordonner le travail des différentes agences gouvernementales sur le dossier des énergies propres.

L’équipe initiale sera composée de 25 chercheurs encadrés par le professeur allemand Joachim Luther. Avant de prendre sa retraite en 2006 Joachim Luther était président de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes à énergie solaire, le plus grand centre de recherche européen dédié à l’énergie solaire, basé à Fribourg.

SERIS devrait compter 90 chercheurs d’ici 2013. L’objectif du centre est de diminuer de plus de moitié le coût de l’énergie solaire dans les années à venir ; pour cela, trois thématiques vont être développées : les cellules photovoltaïques à base de silicium, les cellules à base de nouveaux composants organiques ou hybrides (dans la continuité de recherches déjà en cours à NUS), et les matériaux et composants innovants pour le bâtiment (revêtement pour les fenêtres, climatisation alimentée à l’énergie solaire, etc).

En parallèle, Singapour a convaincu des entreprises comme NorSun, (compagnie scandinave qui projette de construire une unité de production de wafers de silicium monocristallin) et Oerlikon (multinationale d’origine suisse impliquée, entre autres, dans le développement et la production de modules solaires à couches minces de silicium) de venir s’installer dans la ville-état.


Source : un article publié le 15 mai 2008 sur le site de Bulletins-électroniques.com, un service ADIT.

René Massé

Sénégal : une ligne de crédit de la Kfw pour aider les ménages à acquérir des systèmes solaire

Le groupe bancaire allemand Kfw va mettre en ligne sur Internet un système de crédit pour aider les ménages sénégalais à autofinancer l’acquisition d’un système photovoltaïque.

Pressé comme tout autre pays non producteur de pétrole par la flambée du baril qui a atteint 114 US$, le Sénégal accentue sa recherche de financement pour développer les énergies renouvelables. Son ambition est d’arriver à 20 % d’énergie renouvelable dans le bilan énergétique national d’ici 2020.

En marge de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables en Afrique (Ciera) ouvert le mercredi 16 avril 2008 à Dakar, le ministre de l’Energie, M. Samuel Ameth Sarr, a annoncé que la coopération allemande (Kfw) allait mettre en place une ligne de crédit dans toutes les institutions financières à l’instar de qui se fait en l’Allemagne déjà, dans le but « d’aider les ménages à s’autofinancer en solaire ».

Le ministre de l’Energie avance que les discussions sont très avancées avec la Kfw, sur la base d’« une ligne de crédit destinée à tous les consommateurs d’électricité, pour leur permettre d’investir sur le solaire sans qu’ils n’aient rien à débourser… ». « Il y aura un impact sur la consommation énergétique globale du pays qui va baisser… ».

Le ministre de l’énergie inscrit ce projet dans un effort global pour arriver à 20 % d’énergie renouvelable d’ici 2020. « Nous avons des projets concrets de 7,5 MW à Ziguinchor avec une entreprise allemande et le Conseil régional de la ville. Nous avons 15 MW d’éolienne à Saint-Louis qui sont en train d’être mis en œuvre : les études du gisement éolien ont déjà été réalisées avec le soutien financier de l’Agence française de développement. Nous avons un projet de 50 MW entre Potou et Kayar. Ce sont des actions concrètes pour sortir de la tyrannie du pétrole ».

Une loi d’orientation sur le secteur des énergies renouvelables en préparation

Le ministre de l’énergie a annoncé que d’ici décembre 2008, une loi d’orientation sur le secteur des énergies renouvelables sera soumise à l’approbation des députés. « En collaboration avec le ministère des biocarburants et des énergies renouvelables et avec l’appui financier de l’Afd et de la Gtz, nous sommes en train de finaliser cette loi ».


Source : un article de M. Bakary DABO, publié le 17 avril 2008 sur le site de Sudonline.sn

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé