Rapport annuel 2009 de la fondation POWEO

La fondation d’entreprise POWEO vient de publier son rapport annuel d’activités. En 2009, la fondation POWEO a soutenu 24 projets en faveur de l’accès des plus pauvres à l’énergie dans 12 pays africains, pour un budget de 350 000 €.

A côté de cet appui aux actions des ONG françaises, la fondation POWEO a récompensé directement 3 entrepreneurs africains dans le cadre de son Prix annuel doté d’un montant de 10000 € par lauréat.

Prochaines échéances :

15 septembre 2010, appel à projets pour les ONG françaises

30 septembre 2010, appel à candidatures pour le Prix de la fondation Poweo (opérateurs privés d’Afrique sub-saharienne)

Plus d’informations sur le site de la fondation POWEO.

Xavier Dufail

Aidez 2,4 milliards de personnes et réduisez des milliers de tonnes d’émission de carbone – et ceci en un click.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan, et un spécialiste new-yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Énergie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour accélérer l’accès à l’énergie dans les pays en développement.

Il y a plus de 125 000 années les humains ont découvert le feu, source de chaleur, lumière et de cuisson. Malheureusement pour une personne sur 3 vivant sur terre aujourd’hui, peu de choses ont changé. Cela s’appelle la pauvreté en énergie.

Un jeune entrepreneur australien, Hugh Whalan et un spécialiste new yorkais de l’énergie verte et du crédit carbone ont fondé une nouvelle organisation non lucrative « Energie en Commun » (EIC pour ses initiales anglaises) pour changer tout cela. Grâce à EIC, leur plan est de fournir de l’énergie verte à 15 millions de personnes d’ici cinq ans.

« Faisons que cela marche », dit Whalan. « 2,4 milliards de personnes dépendent de ressources énergétiques archaïques comme le fumier, le kérosène et le bois pour vivre, travailler et jouer. Ces carburants sont chers, dangereux et néfastes pour l’environnement. De nombreuses personnes parlent de ce problème et nous avons décidé de nous en emparer et d’essayer de le résoudre, prêt par prêt, si c’est nécessaire. »

EIC permet à des individuels de fournir des prêts d’énergie verte à des entrepreneurs pauvres dans des pays en voie de développement, et a déjà accordé des prêts à des boulangers, couturiers, restaurateurs, coiffeurs au Ghana pour qu’ils s’équipent en fours de cuisson écologiques et en éclairages solaires.

« Nous avons eu des personnes prêtant la modique somme de 25 $ pour aider Ophelia Sewordzi à améliorer son salon de coiffure au Ghana. Ophelia avait besoin d’éclairage solaire pour ouvrir son salon plus longtemps, et réduire ses factures en énergie. Avec un prêt de 200 $ accordés par des petits investisseurs d’Australie et d’Amérique, nous l’avons fait. Et tout ceci à travers notre site web, » dit Tudman.

EIC travaille avec des institutions de micro finance pour distribuer les prêts, et aide à l’achat de solutions écologiques comme l’éclairage solaire, les fours écologiques, les systèmes solaires d’irrigation goutte-à-goutte et les systèmes solaires domestiques.

« Être capable de réduire, et dans certains cas d’en finir avec ces carburants chers et nocifs, est une grande avancée pour ces communautés » dit Tudman, « et parce qu’ils sont remplacés par des solutions écologiques, c’est également une bonne nouvelle pour la planète ».

EIC mesure les réductions d’émissions de gaz créées par chaque prêt d’énergie verte ce qui notamment, permettra aux prêteurs de les acheter pour compenser leurs propres émissions. « Cela permettra à nos prêteurs de compenser leurs propres émissions d’une manière plus personnelle tout en sachant que leur achat contribue à financer plus de prêts d’énergie verte pour les pauvres », a déclaré Whelan.

Plus d’informations sur le site www.energyincommon.org et vous pouvez prêter en cliquant sur ce lien : www.energyincommon.org/lend.

Laure Ego, GVEP

Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Support aux agences d’électrification rurale et MDP

Ces documents restituent les échanges de l’atelier « Support aux agences d’électrification rurale et MDP », qui s’est déroulé du 16 au 20 juin 2009 à Dakar (Sénégal).

La documentation de cet atelier, listée ci-dessous, est directement téléchargeable sur la page Web de l’atelier.

L’atelier d’action/formation « support aux agences d’électrification rurale et Mécanisme de Développement Propre » était organisé, sous l’égide de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), par le Word Bank Institute (WBI) et le CEFEB dans le cadre du programme de renforcement de capacité Carbon Finance Africa Assist, cofinancé par le FFEM.

  • Compte-rendu Atelier Dakar 2009 Agenda Final Dakar 2009
  • Session 1
    • Introduction Générale au Mécanisme pour un Développement Propre (MDP)
  • Session 2
    • Scénario de Référence et Activité de Projet
    • Exercice – Énoncé et solutions
    • Quiz énoncé
    • Solutions quiz : Scénario de référence et activité du projet
  • Session 3
    • Développement Durable & Spécificités du “Gold Standard” et du “Voluntary Carbon Standard”
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Données
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Solutions
  • Session 4
    • Diagramme Additionalite
    • Électrification rurale – Étude de cas
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Outils de démonstration d’additionalité
  • Session 5
    • Quantification des Réductions d’Émission
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 6
    • Spécificités des projets dispersés
    • Projets dispersés – Exercice et solutions
  • Session 7
    • Comment structurer des projets carbone dispersés ?
    • Structurer un projet dispersé – Exercice et solutions
  • Session 8
    • Mesures d’efficacité énergétique dans les foyers ruraux
    • Quizz
  • Session 9
    • Production d’Énergie en site Isolé
  • Session 10
    • Élargissement du réseau
  • Session 11
    • Comment Réaliser un Projet MDP ?
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 12
    • Perspectives des Marchés Carbone
  • Session 13
    • Travail de groupe : Électrification rurale connectée au réseau
    • Travail de groupe : Électrification rurale d’un site isolé
    • Solutions : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions travaux pratiques : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions : Électrification rurale d’un site isolé

Source : AFD.

Xavier Dufail

Gabon : 124 milliards de CFA pour deux barrages hydroélectriques

Le gouvernement gabonais vient de signer une convention de 124 milliards de francs CFA avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (CODER), pour la construction de deux barrages hydroélectriques dont l’un sur le fleuve Ngounié, et l’autre sur le fleuve Okano dans le Woleu-Ntem.

Le barrage de la Ngounié, « Impératrice », dont le coût est estimé à 70 milliards de francs devrait dégager une puissance de 84 mégawatts. « C’est un projet destiné à fournir de l’énergie propre à moindre coût au pôle (niobium de Mabounié, manganèse de Ndjolé…) et aux industries de transformation de bois situées dans la province du Moyen-Ogooué. Il devra également alimenter les villes de Mouila et Mandji dans la Ngounié, et renforcer la desserte de Libreville, notamment la zone économique spéciale de Nkok », a expliqué le ministre de l’Énergie.

Le barrage de l’Okano, « FE 2 », s’intègre quant à lui dans le cadre du programme national d’électrification rurale qui comprend la création du réseau interconnecté de la province du Woleu-Ntem (Nord) pour plus de 23 milliards de francs CFA.

« La durée de la convention est de 30 ans et le délai de la réalisation de l’ouvrage est de 30 mois. Le Projet devrait permettre d’apporter une capacité de développement supplémentaire dans cette province et de contribuer à la lutte contre la pauvreté à travers le développement des activités de la petite industrie (transformation du bois, hévéaculture, services), de l’artisanat, de l’agriculture et du commerce ».

Selon le ministre de l’Énergie, la réalisation d’Impératrice et FE 2 devraient créés près de 3000 emplois dont 200 emplois directs pour les travaux et 100 indirects pour le second ouvrage, alors que le premier devrait générer 400 emplois directs et 200 indirects.

Ces projets dont les charges seront entièrement supportées par la CODER, s’inscrivent par ailleurs dans le cadre des défis du nouvel exécutif qui espère booster la production énergétique locale dans les 5000 mégawatts à l’horizon 2020, alors qu’elle peine actuellement à dépasser les 374 mégawatts. Ils doivent aussi permettre au gouvernement de supprimer progressivement la production d’électricité produite à partir d’énergie fossile, notamment le fuel lourd.


Source : GabonEco.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Tanzanie : projet de développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 6 avril 2010 un projet de crédit à la Tanzanie, d’un montant de 25 millions de dollars EU, pour son développement énergétique et d’élargissement de l’accès à l’électricité.

Ce projet vise à améliorer qualitativement et en termes d’efficacité les prestations de services d’électricité dans les trois principaux pôles de croissance de l’économie tanzanienne — Dar es-Salaam, Arusha et Kilimandjaro —, et d’établir des bases durables pour l’élargissement de l’accès à l’énergie et le développement des énergies renouvelables dans le pays.

Il doit également contribuer à l’objectif environnemental mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant le recours aux sources d’énergie renouvelables dans les zones rurales pour la production d’électricité. Le financement additionnel vient principalement à l’appui de ses composantes consacrées aux énergies renouvelables à petite échelle.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International

Ce document présente MicroEnergy International (www.microenergy-international.com), une entreprise qui favorise le développement et la mise en œuvre de stratégies politiques, économiques et techniques qui permettent l’approvisionnement en énergie des régions socialement défavorisées et à l’infrastructure sous-développée.

« Financement de l’énergie : l’expérience de MicroEnergy International »

MicroEnergy International

novembre 2009

2 pages


Source : Le Portail Microfinance.

Xavier Dufail

Tchad : le Soudan va équiper 30 villages en électricité à partir d’énergie solaire

30 villages tchadiens vont être équipés en électricité à base d’énergie solaire par le Soudan, qui finance ce projet.

Le conseiller présidentiel, dirigeant du dossier du Darfour et Chef de la délégation du gouvernement pour les négociations avec les mouvements armés du Darfour a affirmé que la partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais dans un délai de deux semaines.

Ce projet vise à fournir l’approvisionnement en électricité dans les villages tchadiens à la frontière commune pour renforcer les efforts de réinstallation des citoyens soudanais déplacés et les nomades au Darfour.

La partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais courant mai 2010.

Le ministre soudanais de la Science et de la technologie a déclaré que le coût du projet est estimé à deux millions de dollars.


Source : Alwihda.

Xavier Dufail