Africa Energy Forum

L’Africa Energy Forum organise son 13ème forum annuel à Paris (France) du 14 au 16 juin 2011.

L’Africa Energy Forum (AEF), lancé en 1999, est un forum annuel d’investissement pour les entreprises de l’électricité et du gaz, où les gouvernements et les services d’utilité publique discutent des possibilités offertes en Afrique.

Ce rassemblement de décideurs augmente la probabilité de réussite des entreprises du secteur, et les retours sur les forums précédents montrent que c’est effectivement le cas.

La promotion des investissements et des plans d’affaires est soutenu par le site web associé, qui fournit des projets et de l’information sur les entreprises, un service de messagerie pour communiquer avec d’autres délégués, et les coordonnées des acteurs de l’industrie.

Pour plus d’information :http://www.energynet.co.uk/AEF/index.html

Jacques Monvois

Cameroun : prêt de la BAD pour la desserte en électricité de 423 localités

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé le 15 septembre 2010 un prêt de 31,64 millions d’unités de compte (47,79 millions de dollars EU) destiné au financement d’un projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques au profit de 423 localités du Cameroun.

Le coût total du projet est estimé à 58,99 millions d’unités de compte (80,07 millions de dollars EU).

Le projet permettra de renforcer les performances techniques du réseau existant et d’étendre la fourniture de l’électricité à 423 nouvelles localités jusque-là non desservies.

L’extension de la ligne haute tension, la réhabilitation et l’extension du réseau moyenne et basse tension permettront d’augmenter la capacité de desserte par le réseau national d’une plus grande couverture du territoire, notamment les régions du sud du pays, où l’on s’attend à un regain de l’activité économique, poussé par le développement de projets agro-industriels et de projets du secteur touristique.

Le secteur de l’énergie du Cameroun, comme celui de la plupart des États africains, est confronté à des difficultés d’ordre technique et structurel qui font l’objet de l’attention du Gouvernement et des partenaires au développement du pays. Dans le cadre de la vision de développement à l’horizon 2035, le Cameroun a élaboré une stratégie de réduction de la pauvreté qui ambitionne de faire du Cameroun un pays émergent.

Sans infrastructures énergétiques adéquates, ces objectifs seront difficilement atteints, car la disponibilité de l’énergie est une condition essentielle à l’amélioration de la croissance et de la compétitivité économique.

A ce jour, le taux d’électrification qui est de 22% reste faible et constitue un frein à la production de biens et services. En milieu rural, ce taux n’est que de 3,5%. L’objectif du Gouvernement est de porter le taux d’électrification du pays à plus de 48% et le taux d’électrification rurale à plus de 20% à l’horizon 2020.


Source : Banque Africaine de Développement.

Xavier Dufail

Burkina Faso : accord avec la BAD de don 19,63 milliards de FCFA pour l’infrastructure électrique

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord de don de 19,63 milliards de FCFA pour financer des infrastructures électriques et d’électrification rurale dans ce pays.

Le don a été approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le 7 juillet 2010.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement socio-économique du Burkina Faso qui vise en particulier l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux infrastructures de base, dont l’énergie électrique.

Le projet devrait indéniablement contribuer à l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’accès à l’électricité du pays de 18% en 2007 à 60% à la fin du projet, en 2014.

Le projet concerne aussi la réhabilitation et l’extension de 1800 km de lignes moyenne tension/basse tension, la réalisation d’environ 20000 branchements et 750 foyers d’éclairage public permettront l’électrification de plus de 150 communies et localités, soit l’accès à l’énergie électrique à environ 800 000 personnes.


Source : Le site de la BAD.

Xavier Dufail

Burkina Faso : démarrage des travaux d’interconnexion de Komtoèga, Kirsi, Téma et Bokin (électrification rurale)

Lancement le mardi 10 août 2010 des travaux d’électrification de Kirsi, Bokin et Téma dans la province du Passoré. Le 9 juillet, c’était à Komtoèga, dans la province du Boulgou. Ces localités viennent s’ajouter à la liste des centres électrifiés ou en cours d’électrification sur financement du Fonds de développement de l’électrification (FDE).

Le coût du projet d’électrification de Komtoèga s’élève à 392 millions de Francs CFA, tandis que le montant de celui de Kirsi, Bokin et Téma est de 753 millions FCFA. Le financement de ces projets est assuré par le budget d’investissement 2010 du Fonds de développement de l’électrification.

L’alimentation en énergie électrique de Téma, Bokin et Kirsi se fera par raccordement au réseau de la SONABEL à partir de Yako. Celle de Kamtoèga sera réalisée par interconnexion à partir de Garango. Le réseau électrique qui sera construit à Kamtoèga permettra dans sa phase initiale de raccorder les deux cent soixante cinq premiers abonnés. A Kirsi, Bokin et Téma, il est prévu le raccordement de trois cent vingt cinq clients dans la première phase d’exploitation du système électrique.

Par la suite, les bénéficiaires, à travers leurs structures représentatives, pourront étendre leurs réseaux respectifs pour prendre en compte progressivement les autres demandeurs. C’est l’entreprise Projet production internationale Sarl (PPI) qui a obtenu le marché pour exécuter les travaux de construction des ouvrages électriques à Kamtoèga et Kirsi, Bokin et Téma.

La durée des travaux est de sept mois pour Komtoèga et de huit mois pour les trois autres localités. L’entreprise PPI avait auparavant réalisé les travaux d’électrification de Zabré, Ouargaye, Bagassi, Solenzo, Kantchari, Tansarga et Sebba.


Source : LeFaso.net.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail

Éthiopie : financement additionnel de la Banque mondiale pour un projet d’accès à l’énergie

La Banque mondiale a approuvé le 29 juin 2010 un financement additionnel de 180 millions de dollars EU pour un projet d’accès à l’énergie en Éthiopie, qui porte notamment sur le photovoltaïque et la micro-hydraulique en milieu rural.

Ce projet a pour objectif de mettre en place un programme durable pour accroître l’accès à l’électricité et améliorer l’approvisionnement en électricité en termes d’adéquation et de qualité. Il se donne également de réduire la dégradation de l’environnement, d’améliorer l’efficacité énergétique au niveau de l’utilisation finale, et d’éliminer les facteurs faisant obstacle à l’adoption de technologies renouvelables, notamment pour ce qui concerne la production d’électricité en milieu rural au moyen de techniques photovoltaïques et de micro-centrales hydrauliques. Il prévoit en outre un appui technique pour le développement institutionnel et le renforcement des capacités des principaux organismes sectoriels.

Contact :

Herbert Boh : hboh@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Djibouti : la Banque mondiale renforce son appui en matière d’accès à l’électricité

Les efforts que mène Djibouti pour accélérer le recul de la pauvreté dans les quartiers les plus démunis de sa capitale et améliorer l’accès de ses populations pauvres à l’électricité ont reçu le 27 juillet 2010 un appui de la Banque mondiale sous la forme de dons supplémentaires d’un montant global de 8,9 millions de dollars.

La République de Djibouti et la Banque mondiale ont en effet conclu des accords de financement additionnel pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie (pour 6 millions de dollars) et le Projet de réduction de la pauvreté urbaine à Djibouti (pour 2,9 millions de dollars).

Pour le Projet d’accès et de diversification du secteur de l’énergie, qui avait été approuvé en décembre 2005, ce financement additionnel vient s’ajouter au montant initial de 6 millions de dollars, portant l’enveloppe globale du financement accordé sous forme de crédit et de don par l’Association internationale de développement (IDA), le guichet concessionnel de la Banque, à 13,3 millions de dollars.

« Ce don additionnel va aider Djibouti à accroître ses efforts en vue d’élargir l’accès à l’électricité pour ses habitants à faibles revenus », a déclaré à ce sujet la vice-présidente de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord. « Il devrait aussi contribuer à améliorer l’efficacité du service d’électricité en permettant des investissements pour l’installation de compteurs et la réfection des lignes de distribution. Cette signature aujourd’hui vient renforcer des années de dialogue et de coopération active avec les autorités de Djibouti au moment même où elles cherchent à développer de nouvelles sources d’approvisionnement en électricité, y compris l’énergie géothermique. »


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Bénin : projet d’amélioration de l’accès à l’énergie moderne

Le Gouvernement de la République du Bénin a obtenu un crédit auprès de l’Association Internationale de Développement (IDA) d’un montant équivalant à quarante sept millions cinq cent mille Droits de Tirages Spéciaux (47 500 000 DTS) soit soixante dix millions de dollars US (70 000 000 USD) pour financer le Projet de Développement de l’Accès à l’énergie Moderne (DAEM).

Le Bénin se propose d’utiliser les fonds pour régler des fournitures, travaux et services devant être acquis dans le cadre de ce projet. Le projet est conjointement financé par Nordic Development Fund (NDF), l’Energy Sector Management Assistance Program (ESMAP), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le Fonds Français de l’Environnement Mondial (FFEM), le Global Environment Facility (GEF) et la KfW.

Le projet comprend les volets suivants :

Volet A : Renforcement du réseau électrique

Construction de lignes d’interconnexion ; assistance technique pour la supervision des travaux d’interconnexion ; réhabilitation et renforcement du réseau de distribution électrique de la Société Béninoise d’Énergie Électrique dans les principaux centres urbains du Bénin ; amélioration de l’efficacité énergétique de l’éclairage et des appareils dans les centres urbains pour les ménages qui ont déjà accès à l’électricité.

Volet B : Électrification et Services d’Énergie Moderne

Accroissement de l’accès à l’électricité en milieu rural par : l’élaboration d’un mécanisme institutionnel durable pour appuyer l’électrification rurale, la mise en œuvre d’au moins quatre (04) petites opérations pilotes d’électrification rurale ;

Modernisation de l’énergie de biomasse par : la promotion de systèmes d’approvisionnement communautaire durable en bois de chauffe, la promotion de l’efficacité de l’énergie de biomasse et la substitution au gaz butane à travers des systèmes et programmes appropriés, la promotion de la fourniture de services de développement rural de proximité et des activités participatives dans les zones bénéficiaires du projet.

Volet C : Services d’Énergie Durables

Cette composante vise l’assistance technique à : la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ; la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) ; la Direction Générale de l’Energie (DGE) ; l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE).


Source : Devex.com.

Xavier Dufail

Accord entre le Pool d’énergie ouest-africain et la BEI

Le président de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) se félicite de la seconde révision de l’Accord de Cotonou et signe avec le Pool d’énergie ouest-africain un accord d’assistance technique en faveur d’un projet dans le secteur libérien de l’énergie.

L’Union européenne et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ont signé, le 22 juin à Ouagadougou, la seconde révision de l’Accord de partenariat ACP-UE, dit « Accord de Cotonou ». Cette révision permettra notamment à la Banque européenne d’investissement d’accroître ses financements à l’appui de projets d’infrastructure régionaux, aux côtés de promoteurs des pays ACP, et de soutenir les efforts déployés par des intermédiaires sud-africains pour parvenir à une meilleure intégration économique régionale via des projets situés dans le reste de l’Afrique sub-saharienne.

À l’occasion du Conseil des ministres ACP-UE, M. Philippe Maystadt, président de la BEI, a réaffirmé la détermination de la Banque à participer activement au financement de projets de lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement et a proposé de lancer une initiative européenne dans ce domaine, conjointement avec la Commission européenne et les États membres de l’UE.

Parallèlement à sa participation au Conseil des ministres ACP-UE, M. Maystadt a signé un accord d’assistance technique avec M. Amadou Diallo, secrétaire général du Pool d’énergie ouest-africain (WAPP), pour la préparation du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee. La cérémonie de cette signature s’est déroulée en présence de M. Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, de M. Eugene Shannon, ministre libérien des terres, des mines et de l’énergie, et de M. Joseph Mayah, directeur général de la compagnie d’électricité du Liberia. La mise en œuvre du projet de réfection de la centrale hydroélectrique de Mount Coffee permettra au Liberia de répondre à ses propres besoins en électricité, mais aussi à ceux de la sous-région, au travers du réseau interconnecté du WAPP. Dans son ensemble, le projet contribuera au développement économique, à la réduction de la pauvreté et à l’accroissement des échanges au Liberia, pays qui se relève de la guerre civile. Ce programme d’assistance de 1,5 million d’EUR sera financé par le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures, qui est géré par la BEI (voir le site www.eu-africa-infrastructure-tf.net).


Source : Organisation de la presse africaine.

Xavier Dufail

Kenya : crédit de la Banque mondiale pour l’approvisionnement en électricité

La Banque mondiale a approuvé le 27 mai 2010 un projet ayant pour but d’accroître l’approvisionnement en électricité du Kenya en termes de capacité, de rendement et de qualité, et d’élargir l’accès à l’électricité dans ses zones urbaines, périurbaines et rurales. Un crédit de 330 millions de dollars EU a été décidé pour ce projet.

Les objectifs de ce projet d’extension de l’électricité pour le Kenya sont les suivants :

(a) accroître la capacité, l’efficacité et la qualité de l’approvisionnement en électricité,

(b) élargir l’accès à l’électricité dans les zones urbaines, péri-urbaines et zones rurales.

Il y a quatre composantes dans ce projet :

- la première composante concerne la production d’énergie géothermique. Cette composante financera la construction de 280 MW de capacité de production géothermique, comprenant : (i) l’expansion de la capacité de la station existante Olkaria de 140 MW, (ii) une nouvelle centrale électrique, d’une capacité de 140 MW, et (iii) la connexion des puits de vapeur pour les deux centrales électriques et les installations connexes pour transmettre la puissance au réseau national. Cette composante financera également des services de consultation pour la conception et la supervision, et l’installation de la construction des infrastructures et des installations nécessaires pour faire fonctionner les usines.

- la deuxième composante concerne la transmission. Ce volet consiste à construire des lignes de transmission 132 kV ainsi que des stations de connexion de ces lignes au réseau de distribution.

- la troisième composante concerne la distribution. Ce volet comprendra quatre sous-composantes qui viendront appuyer le déploiement et la modernisation du réseau de distribution ainsi que la connexion de 300000 clients supplémentaires au cours de la période de 2011-2016.

- la quatrième composante est le développement du secteur institutionnel et le soutien opérationnel.

Contact médias :

Herbert Boh

(202) 473-3548

hboh@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail