Brésil : inauguration de la centrale hydroélectrique de Sao Salvador

GDF Suez, à travers sa filiale Tractebel Energia, a inauguré le 5 février 2009 une nouvelle centrale hydroélectrique à Sao Salvador.

La nouvelle centrale hydroélectrique de São Salvador, d’une puissance installée de 241 MW, produira suffisamment d’énergie pour approvisionner une ville d’un million d’habitants.

La centrale représente un investissement total d’environ 307 millions d’Euros, dont 37 millions assignés à des programmes sociaux et environnementaux ayant pour objectif de préserver la faune et la flore et d’aménager de nouvelles habitations pour la population. Les travaux de la centrale ayant été entamés il y a 32 mois, São Salvador sera en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis du régulateur brésilien de l’électricité et de fournir ainsi de l’électricité avec un an d’avance, explique l’entreprise.

Dans le cadre d’enchères réalisées au Brésil en 2006, GDF Suez avait déjà vendu la production moyenne annuelle garantie de la centrale, soit un total de 148,5 MW. Ces contrats d’achat d’électricité sur 30 ans représentent une valeur globale de 2 Milliards d’Euros.


Source : Challenges.fr

Xavier Dufail

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

C’est la première organisation internationale au cœur des enjeux majeurs du XXIème siècle : lutte contre le changement climatique, renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie.

Nous l’avions annoncé en décembre 2008, IRENA est née en ce début d’année 2009.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15% pour la biomasse et l’hydraulique. Pour le solaire et l’éolien, les capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux chiffres. En 2007, plus de 100 Mds de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique près de 240 GW.

Le coût de l’électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ; le coût de l’électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur économique à part entière avec près de 2,4 millions d’emplois en 2006.

Cette mobilisation massive dans la signature du traité fondateur de IRENA « traduit l’espoir que les technologies d’ores et déjà disponibles en matière d’énergie éolienne, solaire thermique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique et marine, deviennent encore plus compétitives et fassent l’objet d’une diffusion à très grande échelle sur toute la planète ».

Parmi les 75 premiers signataires du traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA on trouve : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.


Source : un article de Jean-Charles Batenbaum diffusé le 26 janvier 2009 sur le site Actualités News Environnement.

Noémie Zambeaux, René Massé

Cameroun : signature d’un accord de financement pour développer des microcentrales hydroélectriques

Le ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie et la société indienne Angelic International Limited ont signé mardi 13 janvier 2009 à Yaoundé une convention sur le financement d’un montant de 125 millions de Fcfa pour construire des forages et des adductions d’eau dans des zones rurales non couvertes par les sociétés de distribution d’eau du Cameroun et des petites centrales hydroélectriques.

Le financement couvre la réalisation des forages de captage et d’adduction d’eau potable dans les zones rurales et dans celles non couvertes par le réseau de distribution, la construction des minis centraux hydroélectriques non loin des rivières et cours d’eau aux potentiels importants, et la formation des PME (petites et moyennes entreprises) camerounaises afin d’assurer la gestion de ces centrales hydroélectriques.

« En même temps que nous ferons des forages, des adduction d’eau, nous allons monter sur place la fabrication des pompes manuelles. A côté de ce projet qui sera le projet hydraulique, il y a le projet hydroélectricité car lorsque nous allons créer des adductions d’eau potable dans les zones reculées, il faudrait que les collectivités locales organisent des entreprises qui vont aider à gérer ces adductions d’eau à les entretenir », a expliqué Jean Bernard Sindeu, ministre de l’Energie et de l’Eau.


Source : un article du 14 janvier 2009, diffusé sur le site Les nouvelles à travers la Chine et le Monde.

René Massé

Ethiopie : bientôt la demande nationale d’électricité sera entièrement satisfaite

Le gouvernement éthiopien s’est engagé à ne pas commencer l’exportation d’électricité avant d’avoir entièrement satisfait la demande nationale. Avec l’achèvement en cours des chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II, cet objectif devrait être atteint très prochainement.

L’Éthiopie, pays pauvre de la Corne de l’Afrique qui compte près de 80 millions d’habitants « a l’un des taux d’électrification les plus bas d’Afrique subsaharienne », selon la Banque Mondiale, qui ajoute : « Moins de 2% des populations des zones rurales – où vivent plus de 85% de la population – ont accès à l’électricité ».

« Le ministère des Mines et de l’Energie a souligné que l’Éthiopie n’exportera pas d’électricité vers ses voisins avant de satisfaire la demande nationale de manière durable », indique l’Ena (agence éthiopienne d’information), citant un discours du ministre concerné, Alemayehu Tegenu au Parlement.

Il a expliqué que les deux principaux chantiers de centrales hydroélectriques, Tekeze et Gilgel Ghibe I et II qui doivent produire au total 1.180 mégawatts sont bien avancés, « respectivement à 93 et 95% ».

Ces deux projets d’un montant total de 15 milliards de birr (1 milliard d’euros) doit permettre à l’Éthiopie de profiter pleinement de son potentiel de production hydroélectrique.

« Il manque encore 100 mégawatts pour satisfaire la demande locale », a reconnu le ministre indiquant que celle-ci se monte à 1.200 mégawatts. Il a annoncé « la location de deux stations de production au diesel de 60 mégawatts chacune pour pallier ce problème ».

L’Éthiopie prévoit notamment des contrats de fourniture d’électricité au Soudan et à la République de Djibouti.



Source : un article publié le 27 décembre 2008 sur le site de Romandie News.

René Massé

Haïti : la BID finance la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti

La Banque interaméricaine de développement (BID) a approuvé le 2 décembre dernier un don de 12.5 millions de dollars pour soutenir la réhabilitation de la principale centrale hydroélectrique de l’Electricité d’Haïti (EDH) et améliorer la fiabilité de l’approvisionnement d’énergie renouvelable pour Port-au-Prince.

« On attend que la réhabilitation de la CHP permette à Haïti d’augmenter la génération d’énergie renouvelable à bas prix et de réduire les dépenses d’importation de carburant fossile, qui produisent des gaz à effet de serre », précisent les responsables de la BID.

La centrale hydroélectrique de Péligre, en service depuis 1971, possède trois turbines avec une capacité de production totale de 54 mégawatts. Mais, la CHP ne produit aujourd’hui que la moitié environ de ce potentiel, en raison de la diminution du volume d’eau dans le barrage liée à la sédimentation et de la dégradation de ses équipements électromécaniques.

« Les ressources de la BID financeront les investissements pour la première étape du programme de réhabilitation, dont les coûts totaux ont été estimés à environ 40 millions de dollars », précise le communiqué de la BID faisant remarquer que les deux étapes suivantes pourront être couvertes par le Fond pour le Développement International de l’Organisation de Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et une autre donation de la BID.

Au cours des trois étapes les 3 turbines de génération, les équipements électriques communs et la ligne de transmission qui relie la centrale à Port-au-Prince seront réhabilités.

Le programme s’échelonnera sur une période de 5 ans et sera placé sous la responsabilité du Ministère de Travaux Publiques et de l’EDH.


Source : un article diffusé le samedi, 6 décembre 2008, sur le site de Metropole Haïti.

René Massé

Les micro-centrales hydrauliques

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER Etat actuel de la technologie Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH Dimensionnement du système Exemples de projets

Présentation des Micro-Centrales Hydrauliques (MCH). Intervenant : M. Dahbani, ingénieur au CDER

- Etat actuel de la technologie
- Montage de projets d’électrification décentralisée par MCH

- Dimensionnement du système

- Exemples de projets

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Gabon : la Chine finance et construit le plus grand complexe hydro-électrique du pays dans la province de Haut Ogooé

Le 15 novembre 2008, le groupe chinois Sinohydro a commencé la construction du plus grand projet hydroélectrique du Gabon depuis son indépendance. Cette centrale, d’une puissance installée de 160 mégawatts, sera installée dans la province gabonaise du Haut Ogooé.

Le projet, qui sera livré dans 54 mois, coûtera 398 millions de dollars et générera environ 1 000 emplois durant les travaux. Il est entièrement financé par la Chine qui accentue ainsi sa présence dans les pays africains.

Le groupe chinois Sinohydro vient déjà de remporter l’adjudication pour la construction du barrage hydroélectrique de 2,12 MW de Sangoro, sur la rivière Sondu, au Kenya ; il se lance maintenant dans la réalisation de cet ouvrage. Cette centrale hydro-électrique s’inscrit dans le grand projet Belinga, qui vise à extraire dans les réserves de la région, un milliard de tonnes de fer d’une teneur de 60%.

Le nouveau barrage, le Grand Poubara, remplace un ouvrage précédent, dénommé Poubara, d’une faible capacité de production. L’énergie produite par la centrale servira entre autres aux industries implantées dans cette province, et notamment à l’alimentation de la fameuse Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet, en place depuis les années 60.

Comme déjà au Kenya, pour remporter ce marché, la Chine avait octroyé au Gabon, en janvier 2008, un prêt préférentiel de 37,2 milliards de FCFA assorti d’une période de grâce de sept ans et d’un remboursement étalé sur 20 ans, à un taux de 3%. L’Eximbank devrait compléter l’aide chinoise au projet Poubara par un apport conséquent.


Source : un article publié le 29 novembre 2008 sur le site Les Afriques

René Massé

Le pompage solaire photovoltaïque

Intervenant : M. Mohamed El Haouari, Directeur du développement et de la planification au CDER.

Intervenant : M. Mohamed M. El Ibrami, Chef du service Solaire au CDER

La première présentation détaille les caractéristiques et l’installation des système de pompage solaire PV. La seconde présentation aborde les étapes de l’installation d’un système de pompage solaire PV

La première présentation détaille les caractéristiques et l’installation des système de pompage solaire PV :

- Pourquoi le pompage solaire au Maroc ?

- Qu’est ce que le pompage solaire ?

- L’expérience marocaine

- Les enseignements

- Conclusion et recommandations

La seconde présentation aborde les étapes de l’installation d’un système de pompage solaire PV

- Assemblage

- Inspection

- Installation et connexion

- Contrôle et mesures

Xavier Dufail

Bassin du Niger : construction de trois barrages hydroélectriques

L’Autorité du Bassin du Niger a entrepris le construction de trois barrages hydroélectriques à Fomi en Guinée, à Taoussa au Mali, et à Kandadji au Niger.

L’Autorité du Bassin du Niger, dont le siège se trouve à Niamey, comprend neufs États membres qui sont le Niger, le Cameroun, le Mali, la Côte D’ivoire, le Bénin, le Tchad, le Nigeria, le Burkina Faso, et la Guinée où l’organisation est née en novembre 1981.

Une réunion du comité technique des experts de l’Autorité du Bassin du Niger s’est tenue à Conakry (Guinée) les 3, 4 et 5 novembre 2008. Elle préparait la 27 ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Autorité du Bassin du Niger organisée les 6 et 7 novembre 2008.

Les représentants des neufs États membres ont réfléchi à une meilleure gouvernance de l’eau au sein du bassin, pour permettre l’amélioration du niveau de vie des 210 millions d’habitants riverains du fleuve Niger.

S’agissant du premier plan quinquennal du programme d’investissement du bassin, il est projeté la construction de trois barrages hydroélectriques intégrateurs, à savoir ceux de Fomi en Guinée, de Taoussa au Mali, et de Kandadji au Niger dont les travaux de construction ont été lancés en août 2008. Les études de faisabilités du barrage de Taoussa sont terminées, tandis que celles de Fomi sont en voie d’achèvement, d’après le conseiller du ministre guinéen de l’énergie et de l’hydraulique Sékou Sangaré. Il est également prévu la réhabilitation de trois barrages, dont deux au Nigeria et au Cameroun.

La prochaine session du conseil des ministres de l’ABN est prévue en 2009 au Bénin.

René Massé

Madagascar : début des travaux d’extension de la centrale hydro-électrique d’Andekaleka

La centrale hydro-électrique d’Andekaleka sera équipée d’un troisième groupe électrogène de 34 MW. Les travaux assurés par une société chinoise ont commencé depuis le 15 octobre 2008.

Le coût total s’élève à 24 millions d’euros. Il est financé par la Banque arabe de développement (BADEA) ainsi que le Fonds koweitien. La société chinoise Syno-Hydro est le maître d’œuvre des travaux. Selon Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama, c’est l’une des plus importantes sociétés d’ingenierie en Chine avec près de 100 000 employés.

La Jirama entame un important chantier. Elle vient de lancer les travaux d’extension et de dragage du bassin de stockage
d’eau d’Andekaleka : la plus grande centrale hydroéléctrique du pays sera équipée d’un troisième groupe d’une puissance de 34MW pour renforcer les deux autres qui fonctionnent actuellement, ayant chacune une capacité de 29MW. Ce qui portera à 92 MW la puissance totale installée dans cette infrastructure.

« Ce troisième groupe devra entrer en fonction en décembre 2010. Mais pour effectuer les travaux, la centrale devra être arrêtée temporairement durant deux à trois semaines en 2009 », explique Bernhard Romahn, directeur général de la Jirama.

Un autre projet d’installation d’un quatrième groupe de 34MW est également sur route. Il sera financé par la Banque européenne d’investissement (BEI) jusqu’à hauteur de 22 millions d’euros.
« L’accord de principe pour le financement est déjà obtenu. Les dossiers devront être bouclés et ce quatrième groupe devra entrer en fonction vers le mois de mars 2011 » précise le directeur général de la Jirama.

Andekaleka est située sur le versant est de Madagascar, à environ 160 kilomètres de la capitale. Elle fournit près de 30% de l’énergie qui alimente le réseau interconnecté d’Antananarivo. Implantée en pleine zone montagneuse, l’ensablement du bassin d’alimentation en eau des turbines causé par l’érosion constitue le principal problème d’Andekaleka, d’où la nécessité d’un dragage. L’étiage durant la saison sèche constitue également un important problème que les techniciens devront résoudre et l’installation de groupes supplémentaires n’est pas pour arranger les choses.


Source : un article de Mahefa Rakotomalala en date du 23 octobre 2008, diffusé sur le site de L’Express de Madagascar.

René Massé