Kenya : Lighting Africa 2010

La 2ème Conférence internationale sur l’accès à l’énergie et l’éclairage hors-réseau se déroulera du 18 au 20 mai 2010 à Nairobi (Kenya).

La deuxième édition du « Global Business Conference & Trade Fair for Off-Grid Lighting in Africa » se déroulera à l’Hôtel Safari Park à Nairobi, au Kenya.

Plus de 400 participants ont assisté à la première édition qui s’est tenue en mai 2008, à Accra, au Ghana. La participation devait être plus importante cette année, attirant des participants provenant de tout le continent africain et partout dans le monde. Les participants attendus seront des représentants de l’industrie mondiale de l’éclairage, des promoteurs privés, des sociétés de services énergétiques, des fournisseurs de services et d’équipements, des institutions financières, des organisations bilatérales et multilatérales, des décideurs politiques, des utilisateurs finaux, des universités, etc.


Source : le site de Lighting Africa (en anglais).

Xavier Dufail

Pakistan : l’AFD octroi un prêt de 20 millions d’euros pour un projet d’efficacité énergétique dans le domaine de l’éclairage domestique

Le programme financé par l’AFD et la BAD (Banque Asiatique de Développement) pour soutenir ces actions promeuvent le concept d’efficacité énergétique, dont la première composante consiste en la distribution gratuite de 30 millions de lampes fluorescentes compactes (LFC) dans le plus grand nombre de foyers.

Les autorités pakistanaises ont engagé un vaste programme de réformes institutionnelles, d’organisation et d’investissement pour faire face à la crise énergétique aigüe que connait le pays depuis 2007.

Ce projet permettra une réduction de 1 100 MW de la demande de pointe et d’épargner un investissement de 1 315 millions d’euros. Cette baisse de la consommation aura des effets bénéfiques sur la facture énergétique des ménages et des consommateurs publics, réduira d’un million de tonnes de CO2 les émissions de Gaz à effet de serre du pays et fera bénéficier au pays 21,2 millions d’euros de crédit carbone pendant une durée de 8 ans.


Source : un article publié sur la Lettre de l’AFD – n°23 – Octobre 2009.

René Massé

Sénégal : sept anciennes exciseuses formées en énergie solaire

Sept femmes de zone rurale, non alphabétisées, anciennes exciseuses, sont devenues installatrices en énergie solaire au profit de leurs propres communautés, après avoir bénéficié d’une formation de six mois en Inde pour un Programme de renforcement de capacités communautaires.

C’est dans le cadre d’un partenariat Sud-Sud entre le Sénégal et l’Inde, que l’ONG Tostan et le Barefoot Collège de l’Inde ont initié ce projet de renforcement des capacités de femmes rurales non alphabétisées ou semi analphabètes.

La cérémonie de présentation de « l’expérience réussie » de communautés ayant abandonné l’excision s’est déroulée le 18 septembre 2009 à Dakar.

La porte-parole des anciennes exciseuses, Doussou Konaté, a précisé que les formations reçues leur ont permis de maîtriser l’installation, l’entretien et la réparation des unités d’énergie solaire qui vont fournir une lampe fixe, une lanterne solaire, une lampe de poche et une prise par ménage, pour permettre de charger les téléphones mobiles.

« Chacune de nous va installer une unité d’énergie solaire dans son village et nous allons également former d’autres femmes de nos différentes communautés à devenir des installatrices solaires », a expliqué cette exciseuse repentie.

Le coordonnateur du projet, chargé de programme à l’ONG Tostan, a annoncé que les nouvelles installatrices seront payées par leurs propres communautés, qui vont contribuer à hauteur de 3.000 francs CFA par mois pour les indemniser. A l’origine de l’élaboration de ce projet, il explique que ces anciennes exciseuses habitent dans des villages enclavés qui n’utilisaient pas moins de 2.000 francs CFA pour l’achat de bougies et de pétrole.

« C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de monter ce projet pour aider ces communautés à électrifier leur village et au-delà développer des activités génératrices de revenus ».


Source : un article du 19 septembre 2009 paru sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Prix d’excellence Lighting Africa 2010 pour les produits hors-réseaux électriques

En vue de récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques, Lighting Africa vient de lancer ses prix d’excellence 2010.

Délais de participation :

2 octobre 2009 – Soumission des fiches d’inscription électroniques à : www.lightingafrica.org/awards.

16 octobre 2009 – Les deux échantillons pour la sélection initiale sont reçus par l’équipe de Lighting Africa.

Lighting Africa entend récompenser les meilleurs produits d’éclairage fonctionnant hors-réseaux électriques qui sont en vente en République Démocratique du Congo, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Rwanda, au Sénégal ou en Tanzanie. Ces produits seront évalués sur la base de leur performance, leur design et l’accessibilité de leurs coûts. Ces Prix, organisés cette année pour la première fois, seront décernés aux produits gagnants lors de la Conférence Internationale et Foire Commerciale d’Exposition prévue à Nairobi, au Kenya, du 17 au 20 Mai 2010.

Les produits doivent être conformes aux critères suivants :

  1. Être des produits d’éclairage moderne basés sur les technologies de la diode électroluminescente (DEL) ou celle de la lampe fluorescente compacte (LFC)
  2. Être en vente sur les marchés ou en usage dans les pays suivants : RD Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Rwanda, Sénégal ou Tanzanie
  3. Être disponible dès le 02 octobre 2009 dans les points de vente au détail ou à travers des canaux de distribution par lesquels Lighting Africa peut se procurer en toute neutralité des échantillons pour évaluation et sélection.

Plus d’informations sont disponibles dans le document téléchargeable.


Source : Lighting Africa.

Xavier Dufail

Togo : la Banque mondiale appuie la réhabilitation des infrastructures électriques

Le CA de la Banque mondiale a approuvé le 2 juin 2009, en faveur de la République Togolaise, un Projet d’Urgence pour la Réhabilitation des Infrastructures et des Services Électriques (PURISE), pour un montant de 25 millions de dollars US.

Le PURISE est financé par un don d’un montant total de 26,82 millions de dollars US (environ 13,5 milliards de francs CFA), dont 25 millions de dollars provenant de la Banque mondiale, et 1,82 millions de dollars provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et fait partie des opérations retenues dans la Note de Stratégie Intérimaire qui a été élaborée par la Banque mondiale en Mai 2008.

D’une façon générale, le projet vise à augmenter l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé, notamment :

Réhabilitation du réseau de distribution électrique (4,82 millions de dollars US, environ 2,5 milliards de FCFA, dont 1,82 millions de dollars provenant du FEM). Cette sous-composante de la composante « Réhabilitation des infrastructures » va contribuer à :

  1. la réhabilitation de 20 postes de transformateurs moyenne tension (MT) ou basse tension (BT) ;
  2. la réhabilitation du réseau de distribution pour supporter des niveaux acceptables de charge ; et
  3. l’installation de détecteurs de défaut sur le réseau de distribution électrique.

La contribution du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) servira à :

  1. l’installation d’au moins 400 000 ampoules fluo-compactes (AFC) en remplacement des ampoules incandescentes actuellement utilisées ;
  2. l’organisation de campagnes d’information et de sensibilisation pour promouvoir une culture de rendement énergétique ; et
  3. la mise en place d’un dispositif normatif et de contrôle de qualité sur le marché national de distribution d’ampoules AFC.

Xavier Dufail

Mali : 120 millions USD pour un projet d’appui à l’énergie

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 18 juin 2009 le financement d’un projet d’appui à l’énergie au Mali, pour un montant équivalent à 120 millions USD.

L’objectif du Projet d’appui à l’énergie pour le Mali est d’améliorer l’accès et l’efficacité des services d’électricité à Bamako et dans d’autres domaines ciblés dans le pays. Cela comprend le financement de la mise à niveau de la ligne de transport d’électricité entre Ségou et Bamako, la modernisation et le renforcement des installations 30 kV dans la zone périphérique de Bamako, y compris la boucle 150 kV, la modernisation et le renforcement des réseaux de distribution basse et moyenne tension à Bamako et dans les zones, entre autres, de Kati, Ségou, Kayes, Mopti, Sikasso et Koutiala.

Le crédit permettra également de financer un programme de remplacement :

- de l’éclairage à incandescence par des ampoules au néon ou des lampes fluocompactes (LFC), dans les ménages urbains et ruraux,

- de l’éclairage à incandescence ou de néons par des LFC et/ou des lampes à vapeur de sodium haute pression, pour l’éclairage public dans les principaux centres urbains et ruraux,

Pour plus d’information : le site de la Banque mondiale (en anglais).

René Massé, Xavier Dufail

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages

Algérie : l’APRUE lance le programme "Eco-Lumière"

l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a lancé le 19 avril 2009 à Alger, « le programme Eco-Lumière » qui consiste à diffuser des lampes basse consommation dans les ménages. Il s’étendra ensuite à cinq wilayas du pays.

Selon les initiateurs, l’opération se déroulera au niveau de la société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) en présence du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le programme a pour principaux objectifs de faire connaître et promouvoir un équipement d’éclairage favorisant les économies d’énergie, et faciliter l’accès des particuliers à cet équipement.

L’opération Eco-Lumière intervient suite à un accord conclu entre l’APRUE et la Sonelgaz qui s’est engagée à vendre au niveau de son réseau de distribution les lampes économiques à ses clients. Financé par le Fonds national pour la maîtrise de l’énergie (FNME), le programme ciblera, dans un premier temps, cinq wilayas du pays à savoir Alger, Tipaza, Blida, Boumerdès et Tizi Ouzou, représentant 1,2 million de ménages.

« La consommation annuelle d’électricité liée à l’éclairage d’un logement représente près de 32% de la facture d’électricité », a précisé l’APRUE, faisant remarquer qu’une lampe économique présente, par rapport à une lampe classique, de nombreux avantages, notamment une durée de vie 15 fois plus longue et une consommation électrique 4 fois moindre.


Source : un article du Quotidien d’Oran, diffusé le 19 avril sur le site de El-Annabi.

René Massé

Algérie : un étiquetage spécial pour l’électroménager à partir d’octobre 2010

A partir d’octobre 2010, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique, ainsi que les climatiseurs et les lampes domestiques fonctionnant à l’énergie électrique, lorsqu’ils sont proposés à la vente ou la location-vente, devront obligatoirement être munis d’une étiquette indiquant notamment leur consommation d’énergie et une documentation technique de chaque appareil.

C’est là l’une des principales dispositions contenues dans l’arrêté ministériel du 21 février 2009 du ministère de l’Energie et des Mines, relatif à l’étiquetage énergétique des appareils à usage domestique, qui vient d’être publié sur le Journal officiel.

L’arrêté en question a pour objet de mettre en application les modalités d’étiquetage des appareils sus-cités soumis aux règles spécifiques d’efficacité et alimentés exclusivement par le réseau de distribution électrique basse tension ainsi que les conditions de leur mise en vente. Il détermine également les catégories et établit les modèles de l’étiquette ainsi que la documentation technique y afférente.

Outre l’étiquette mentionnant la consommation d’énergie, les réfrigérateurs, congélateurs et les appareils combinés à usage domestique soumis aux règles spécifiques d’efficacité énergétique et fonctionnant à l’énergie électrique, doivent aussi être accompagnés d’une fiche d’information précisant les indications portées sur l’étiquette.

C’est le fabricant ou son mandataire, ou à défaut toute personne qui propose au consommateur un de ces appareils, qui est tenu de fournir cette étiquette qui doit être apposée sur l’appareil de manière à être clairement visible. La fiche d’information doit être tenue à la disposition de l’acquéreur potentiel par la personne qui l’expose à la vente, à la location ou à la location-vente.

La documentation technique des appareils sus-cités doit comprendre, entre autres, le nom et l’adresse du fournisseur, la marque de l’appareil, une description générale du produit permettant de l’identifier, des rapports d’essai, etc.

Lorsque les informations concernant une combinaison particulière de modèles reposent sur des calculs fondés sur la conception et ou l’extrapolation de combinaisons existantes, il convient de donner le détail de ces calculs ainsi que les essais effectués afin de vérifier l’exactitude des calculs.

Pour les lampes domestiques, l’arrêté s’applique exclusivement aux lampes à incandescence et les lampes fluorescentes à ballast intégré destinées à être directement alimentées par le réseau d’énergie à basse tension et les lampes fluorescentes sans ballast intégré. Sont exclus du champ d’application du présent arrêté, les lampes produisant un flux lumineux supérieur à 6.500 lumens, les lampes dont la puissance absorbée est inférieure à 4 watts, les lampes à réflecteur, les lampes destinées à être alimentées par une énergie autre que l’énergie électrique basse tension, les lampes n’ayant pas pour fonction principale la production de lumière visible dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 800 nm et enfin les lampes mises sur le marché ou commercialisées en tant que partie d’un produit dont la fonction n’est pas l’éclairage. Toutefois lorsque la lampe est proposée à la vente, à la location ou à la location-vente ou exposée séparément, le présent arrêté s’applique.

Pour les climatiseurs, l’arrêté ne s’applique pas aux appareils pouvant fonctionner avec d’autres sources d’énergie…, les appareils air-eau et eau-air, et les unités ayant une puissance frigorifiques supérieure à 12 kilowatts. Conformément à l’article 9, le présent arrêté entre en vigueur 18 mois après sa publication sur le Journal officiel, soit en octobre 2010.


Source : un article du Qotidien d’Oran diffusé le 19 avril 2009 sur le site El-Annabi.

René Massé