Les femmes du Sénégal bénéficieront bientôt de nouvelles opportunités dans le secteur énergétique

GVEP International et SEM Fund unissent leurs forces pour développer l’implication des femmes dans le marché énergétique au Sénégal, et rendre l’énergie renouvelable accessible aux communautés les plus démunies.

Au cours des trois prochaines années, 250 femmes chefs de micro et petites entreprises dans l’est du Sénégal verront augmenter leur productivité ainsi que leur accès à des produits et services énergétiques.

Ceci se fera à travers un mentorat sur mesure ainsi qu’un soutien entrepreneurial et financier fournis par les organisateurs du projet.

Les communautés rurales des régions de Tambacounda et Kédougou souffrent d’un faible accès à l’énergie – avec un taux d’électrification de 9% et 4% – ainsi que d’une pauvreté chronique et d’un taux de chômage élevé. La dépendance aux combustibles solides pour la cuisson est élevée (89%) et l’usage de cuisinières améliorées reste faible (moins de 4%).

Femmes et filles sont parmi les plus touchées par la pénurie énergétique, du fait qu’elles passent plusieurs heures par jour à ramasser du bois et cuisinent avec des fourneaux inefficaces qui dégagent beaucoup de fumée, responsables de la mort d’environ 6300 sénégalais chaque année selon l’OMS (2009). Elles dépendent également d’un mauvais éclairage pour effectuer leurs tâches ménagères.

Le traitement des récoltes et les activités de transformation sont la plus grosse source de revenus pour les femmes des régions de Tambacounda et Kédougou.

De nouvelles opportunités économiques peuvent être générées pour les femmes grâce à l’accès à l’énergie ; à la fois par l’utilisation productive de l’énergie pour le traitement du riz, sorgho, mil, maïs, coton, fruit du baobab et miel, ainsi que par la vente de produits et services énergétiques.

Cela permettra non seulement de contribuer à l’autonomisation économique des femmes, mais aura aussi un impact considérable sur leurs 4500 membres de famille qui bénéficieront de revenus supplémentaires. Plus important encore, le projet fournira une énergie propre à 400 000 femmes, hommes et enfants, alimentant également les petites entreprises commerciales locales (commerçants, détaillants, petits exploitants).

Toutefois, les femmes chefs d’entreprise font face à de multiples obstacles au sein du marché énergétique :

- le manque de compétences, de formation et d’accès à l’éducation ;

- le manque d’accès au financement ; la plupart des systèmes de garantie des banques étant contrôlés par des hommes ;

- le manque de sensibilisation à l’énergie en tant que service et génératrice d’affaires sur le marché rural ;

- le manque d’autorité au sein de la famille et de la communauté, ainsi que les préjugés sur les rôles de genre de la part de fournisseurs ou distributeurs de sexe masculin.

S’attaquer à ces obstacles nécessite une approche systématique et intégrée visant à améliorer la position des femmes au sein de la chaîne de valeur.

GVEP et SEM Fund travailleront ensemble avec divers acteurs au niveau local et national afin d’éliminer ces obstacles et combattre ces stéréotypes.

250 femmes seront recrutées dans les communautés des régions de Tambacounda et Kédougou. L’âge ne sera pas une restriction : femmes jeunes et âgées sont invitées à postuler au programme. Les critères de sélection se concentreront plutôt sur leur esprit d’entreprise, leur enthousiasme et leur capacité à influencer d’autres et agir comme modèle au sein de la communauté.

« En soutenant des entreprises dirigées par des femmes en les liant avec des institutions financières, marchés et produits, nous développons un système holistique qui apportera une énergie propre à ceux qui en ont le plus besoin », explique Sire A. Diallo, Directeur exécutif de SEM Fund.

« Les hommes auront aussi un rôle important à jouer », explique Leah Kaguara, directrice des programmes de GVEP International. « Grâce à la participation active des leaders d’opinion de sexe masculin dans les activités de sensibilisation au genre, nous espérons créer un environnement où les familles et communautés viendront encourager les femmes dans la croissance de leurs entreprises ».

Le projet est en partie financé par ENERGIA, le Réseau International sur le Genre et l’Énergie Renouvelable.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Une usine de de bioélectricité à base de canne à sucre réduit l’importation d’énergie au Belize

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation. Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La (…)

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation.

Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La mission de GSR est de construire et d’exploiter une bio-raffinerie efficace en termes d’énergie et d’économies, afin de soulager le Belize de cette dépendance énergétique et aider à sécuriser son réseau électrique.

Grâce à cette bio-raffinerie énergétique, GSR aura les moyens de produire et dispatcher un taux d’électricité de 25,4 MW (203 GWh) chaque année (88% étant actuellement fourni par le Mexique) et 116.6 millions de litres d’éthanol par an. Ces productions seront utilisées pour la vente en export, tandis que l’électricité sera vendue à un niveau national, à des prix plus raisonnables et moins fluctuants que les tarifs actuels.

Afin d’assurer une quantité suffisante de canne à sucre pour alimenter la centrale, GSR travaille avec l’Institut de Recherche sur l’Industrie Sucrière et le Développement (SIRDI) ainsi que d’autres exploitants de canne à sucre, qui ont accepté de fournir leurs semis aux agriculteurs locaux. GSR achètera ensuite la canne à sucre cultivée par ces agriculteurs pour l’utiliser dans sa bio-raffinerie, ainsi favorisant la création d’emplois dans la région. Les agriculteurs locaux possèdent suffisamment de terres et mettent en œuvre les meilleures pratiques de gestion de canne à sucre pour maintenir et gérer la demande, ce avec un cycle de repousse de 5 ans afin de ne pas appauvrir la terre.

Les agriculteurs de la communauté mennonite du Belize ont mis en place une association et exprimé leur intention de participer au projet par la plantation et la vente de canne à sucre pour GSR. Ils souhaitent travailler en partenariat avec GSR et planter 40 000 hectares de canne à sucre pour le projet. En outre, GSR a établi un partenariat avec une entreprise d’ingénierie brésilienne, Uni-Systems do Brazil, pour la conception, l’ingénierie, la construction (IAC) et les opérations de maintien de la bio-raffinerie.

Depuis sa victoire au Concours de l’innovation énergétique IDEAS2, GSR a utilisé les fonds de subvention pour réaliser 12 pré-constructions d’études d’optimisation, à la fois pour sa bio-raffinerie et pour sa chaîne d’approvisionnement. Ces études abordent l’identification du meilleur site pour un raccordement au réseau d’Amérique Centrale, les attentes en demandes d’électricité, les meilleures options concernant la vente d’éthanol, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et les questions logistiques nécessaires à l’exécution du projet. Des possibilités de croissance supplémentaires ont également été identifiées ; la bio-raffinerie a par conséquent été conçue et construite pour permettre une croissance optimale et une éventuelle expansion.

GVEP offre un soutien stratégique et opérationnel à GSR afin de rendre le projet monnayable. Des discussions préliminaires ont eu lieu entre GSR et les investisseurs régionaux et internationaux potentiels.

« Ce projet fera une énorme différence pour les communautés au Belize et facilitera la mise en place de revenus stables pour les agriculteurs impliqués dans la chaîne d’approvisionnement de canne à sucre. Fournir l’électricité à un tarif moindre aura un impact significatif sur le budget des ménages », explique Leighton Waterman, Directeur du Bureau Régional des Caraïbes de GVEP.

Le projet de bio-raffinerie de GSR Belize est l’un des trois gagnants du concours CAFCEF, qui a eu lieu le 22 Octobre 2014 à Antigua, Guatemala.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Energie & Solidarité, le rapport 2013 du GERES est en ligne

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 (…)

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 entrepreneurs et près de 600 000 familles ou porteurs de projet. Elles ont bénéficié indirectement à 2 800 000 personnes.
Au total, plus de 3 millions de bénéficiaires (directs et finaux) ont ainsi amélioré leurs conditions de vie, profité des techniques et savoir-faire mis en place. Ces résultats ne sont possibles qu’avec le travail de terrain de nos partenaires techniques locaux et le soutien indispensable de nos partenaires financiers.
Pour pérenniser les investissements, partager les bonnes pratiques, faciliter l’autonomie des communautés et la diffusion de solutions au plus grand nombre, le GERES continue à faire ce qu’il fait le mieux : travailler avec les autres pour apprendre, comprendre, innover. Dans le long terme, la transparence, le respect et l’enthousiasme !

Pour lire ce rapport en ligne ou le télécharger :
Lien hypertexte (Référence, sites à visiter) : http://www.geres.eu/fr/accueil/94-actualites/breves/687-sortie-de-notre-rapport-d-activite-2013

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Contact : contact@geres.eu

StovePlus investit la Toile

Lancement d’un site web dédié aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

StovePlus est un programme qui vise à améliorer l’accès aux foyers améliorés par les utilisateurs de biomasse (bois, charbon de bois, déchets végétaux…). Issu de près de 20 ans d’expérience du GERES sur le terrain, StovePlus apporte un soutien technique aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

Aujourd’hui, StovePlus investit la toile ! Un site web flambant neuf, un nouveau compte Twitter et une page entreprise sur LinkedIn : restez connectés, StovePlus n’aura plus de secret pour vous !

Découvrez et suivez toutes les actualités, les activités sur le terrain, mais aussi les ressources, la présentation des projets et l’approche du GERES sur StovePlus.org.

Vous êtes hyper actif sur Twitter ? Votre contenu intéresse ! Partage des actualités les plus pertinentes, des ressources les plus intéressantes et des découvertes les plus importantes : on tweete et on retweete avec @Stoveplus.

Enfin, vous pouvez vous abonner à la page Linkedin pour les actus jobs et évènements !

Pour en savoir plus : http://www.stoveplus.org/fr

 


 

Contact : contact@geres.eu

Etude prospectives sur les impacts du changement climatique sur le petit élevage, et inversement, en Afrique sub-saharienne à horizon 2030

L’élevage paysan joue un rôle prépondérant dans la survie de millions d’Africains. En plus de constituer une source d’alimentation et de revenus pour les éleveurs, les animaux ont en effet une valeur environnementale (production de fumier, carburant, matériel de construction, produits désinfectants, vêtements, …) et sociale (dot, cérémonies religieuses) particulièrement importante. Dans le cadre de ses activités, Vétérinaires Sans Frontières Belgium (VSF-B) se préoccupe de l’élevage paysan et du changement climatique, afin de soutenir le développement d’un élevage durable.

Depuis 2007, ENEA travaille sur l’analyse à moyen terme (2020-2030) des potentiels impacts des évolutions environnementales et sociales sur les stratégies et les modèles d’affaire de ses clients (industriels, institutionnels, investisseurs, …). ENEA a développé une méthodologie rigoureuse d’analyse documentée et de cartographie de ces évolutions afin de concevoir, avec ses clients, des stratégies et des feuilles de routes adaptées à ces contraintes environnementales et sociales.

VSF-B développe des programmes particulièrement exposés aux risques associés au changement climatique. Dans le cadre de ses activités de mécénat, ENEA a réalisé avec VSF-B une étude prospective sur les impacts du changement climatique sur l’élevage paysan, et inversement, à horizon 2020, dans les pays d’Afrique subsaharienne, dans une optique d’atténuation / adaptation au changement climatique.

Plus précisément, les enjeux environnementaux et sociaux suivants ont été analysés et synthétisés dans le rapport disponible en téléchargement : changement climatique et perturbations connexes, évolutions démographiques, épuisement des ressources naturelles, impacts environnementaux des activités économiques, et facteurs géopolitiques. L’élevage paysan a ensuite été analysé en regard de ces axes environnementaux et sociaux.

Une telle approche souligne le fait que chaque enjeu environnemental et social présente à la fois des risques et des opportunités pour l’élevage paysan en Afrique.
Cette étude propose ainsi de possibles actions d’atténuation et d’adaptation qui pourraient constituer le point de départ de la définition, au cas par cas, de stratégies d’atténuation et d’adaptation pour les personnes et organisations concernées.

L’étude est téléchargeable par le lien suivant :

http://www.enea-consulting.com/wp-c…

pour en savoir plus) : http://www.enea-consulting.com/actualites/etude-prospectives-sur-les-impacts-du-changement-climatique-sur-le-petit-elevage-et-inversement-en-afrique-sub-saharienne-a-horizon-2020/

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Contact : yannael.billard@enea-consulting.com

La fixation des tarifs aux producteurs indépendants d’électricité

La multiplicité des producteurs indépendants d’électricité est donc d’une importance capitale pour l’accroissement de l’offre, surtout dans les zones éloignées du réseau principal, où l’électrification décentralisée constitue une solution appropriée permettant de desservir les populations qui en font la demande. La question principale est de savoir comment devront être fixés les tarifs de vente et de rachat de l’électricité, respectivement dans le cadre d’une distribution locale exclusive et d’une distribution locale couplée d’une injection dans le réseau principal ?

L’objectif de cette étude est de définir les méthodes de fixation des tarifs de l’électricité aux IPPs dans un marché réglementé. Spécifiquement, il s’agira de :
- Définir les différentes configurations d’accès à l’électricité ;
- Modéliser les flux d’énergie dans les réseaux ;
- Modéliser et proposer des méthodes de fixation des tarifs garantissant la rentabilité de l’IPP dans un marché réglementé

pour en savoir plus : www.kamdem.blogspot.com

Auteur : Kamdem Kamdem Maxime
Docteur en économie et spécialiste des questions d’énergie
février 2014

 


 

Contact : kamdem_maxime@yahoo.fr

Le climat change ! ET vous, entreprises et acteurs du développement durable ?

Réalisation d’une journée d’échanges en vue de faire émerger des « opportunités d’affaires », de nouvelles initiatives, de nouveaux partenariats techniques, financiers, public-privé, prenant en compte les enjeux d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique.

Vous êtes entreprises, PME, PMI, Industriels… implantés à Dakar ou exerçant des activités dans cette région, l’ARENE-Ile-de-France, en collaboration avec les conseils régionaux de Dakar et d’Ile-de-France et le soutien de l’Agence Française de Développement (Dakar) et partenaires du PCTI, vous invite à l’atelier Changement climatique et RSE : Comment mobiliser les entreprises ? « Quelles sont les opportunités d’affaires pour les entreprises franciliennes et dakaroises… » à l’hôtel Ngor Diarama de Dakar le lundi 24 février 2014 à partir de 8 h 30.

Nous aurons la participation du Bureau de Mise à Niveau , de l’Initiative RSE Sénégal , du Cabinet ESPERE Sénégal , de l’OCEANIUM Sénégal Cette journée va regrouper dans un premier temps les acteurs dakarois pour formuler avec eux des besoins, des demandes, des pistes d’actions concrètes, des fiches action qui s’intègrent bien dans la démarche climat et développement durable. Pour cela, un outil numérique, « une plateforme collaborative www.pctidakar-entreprendre.o… va permettre de mettre en lien les entreprises françaises, franciliennes et entreprises sénégalaises, dakaroises et d’animer ce réseau.

L’objectif final est de faire émerger des « opportunités d’affaires », de nouvelles initiatives, de nouveaux partenariats techniques, financiers, public-privé, prenant en compte les enjeux d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique.

Pour en savoir plus) : www.pctidakar.org/ ?p=1157

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Contact : d.sall@areneidf.org

Chargé de mission Plan climat territorial Intégré de la région de Dakar à l’ARENE-Ile-de-France
www.pctidakar.org

Etude sur la question du Biogaz au Senegal

Etude très complète de la question du biogaz au Sénégal

Cette étude fait un tour d’horizon très complet de la question du biogaz au Sénégal : cadre politique, institutionnel et réglementaire, intervenants et acteurs, activités et technologies utilisées, coûts d’investissement et d’exploitation, différentes formes de valorisation, de la cuisson à l’éclairage pour les unités domestiques à la production d’électricité et de chaleur sous forme d’eau chaude pour les unités industrielles.

De nombreuses informations qui peuvent intéresser au-delà du Sénégal.

Pour en savoir plus : www.onas.sn

Références de la publication

Auteur : Bocar SY, SEMIS
Editeur : Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Office national de l’assainissement du Sénégal, avec le soutien de la fondation Bill & Melinda Gates
Novembre 2013
84 pages

mnreboulet13@yahoo.fr

 


 

Inauguration des unités de production d’huile de Jatropha de Yorosso et de Koury, région de Koutiala, Mali

Le GERES et ses partenaires ont inauguré, le 23 janvier 2014, deux unités de production d’huile végétale pure de jatropha à Yorosso et de Koury (région de Koutiala) pour pallier la crise énergétique que subissent ces territoires ruraux.

Placée sous la présidence du Ministère de l’Energie et de l’Eau, et en collaboration avec l’ANADEB (Agence Nationale de Développement des Biocarburants), cette cérémonie a été l’occasion de présenter les résultats du travail effectué et de l’expertise développée depuis ces 5 dernières années, sur la pertinence de mettre en place des filières paysannes de production d’huile végétale pure (HVP) de jatropha.

A ce jour, plus de 5500 litres d’HVP ont déjà été produits à Yorosso et Koury et utilisés dans les moteurs des artisans locaux. Face à la pénurie d’énergie dans les zones rurales subshariennes, due notamment au coût trop élevé des carburants, les filières de jatropha en circuit de proximité peuvent donc en partie répondre aux besoins de développement essentiels des populations locales, comme la transformation motorisée de leurs produits agricoles.

Pour en savoir plus) : http://www.geres.eu/fr/component/content/article/94-actualites/breves/624-agrocarburants-paysans-inauguration-des-unites-de-production-au-mali

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Contact : contact@geres.eu

Etude PRODUSE : Impact de l’usage productif de l’électricité au Bénin, au Ghana et en Ouganda

La GIZ et ESMAP ont développé conjointement une méthodologie qui vise à évaluer l’impact de l’électrification sur les micros, petites et moyennes entreprises. Les résultats sont riches d’enseignements.

Les experts de l’électrification insistent souvent sur la nécessité d’un usage productif de l’énergie afin d’améliorer les revenus des entreprises locales. Cependant, les études qui établissent une relation de cause à effet entre l’accès à l’électricité et la réduction de la pauvreté ne sont pas nombreuses ; de plus il n’y a pratiquement aucune évaluation rigoureuse de l’impact économique des interventions d’électrification, notamment en Afrique.

Pour combler ce fossé entre la perception des experts et le manque d’études probantes, la GIZ et ESMAP ont développé conjointement une méthodologie qui vise à évaluer l’impact de l’électrification sur les micros, petites et moyennes entreprises. Cette méthodologie a été par la suite testée au Bénin, au Ghana et en Ouganda. Les résultats sont présentés dans l’étude intitulée « Utilisation Productive de l’Énergie (PRODUSE) – Mesure des impacts de l’électrification sur les petites et micros-entreprises en Afrique subsaharienne » (www.produse.org/study/). L’étude démontre que l’emploi approprié de techniques statistiques est indispensable pour établir des conclusions cohérentes sur les impacts de l’usage productif. Ces techniques sont applicables même dans le cas de projets à budgets limités.

Les résultats montrent que dans les cas analysés dans le cadre de l’étude PRODUSE, la consommation d’électricité n’a guère généré des profits plus élevés dans les entreprises déjà existantes. L’étude a par ailleurs démontré que malgré cet état des lieux, l’électrification peut conduire à la création de nouvelles entreprises génératrices de revenus supplémentaires et donc au développement des régions ciblés par les projets. Les petites entreprises de service et de confection se sont mises à offrir des biens et services qui n’existaient pas auparavant localement ou qui ont dû être importés d’autres régions. En outre, dans certains cas, des entreprises de tailles plus importantes ont été attirées par les régions alimentées dorénavant en électricité.

Vu que les trois cas étudiés ne sont pas représentatifs des projets d’électrification qui sont mis en œuvre dans des contextes variés, il serait hâtif de conclure sur le lien entre l’électrification, l’usage productif et les impacts sur le développement. Néanmoins, les auteurs encouragent les experts du développement et les décideurs à utiliser des méthodes d’évaluation plus rigoureuses, comme celle utilisée par PRODUSE, afin d’établir une base de connaissances fiable sur l’impact réel de l’usage productif de l’énergie dans les pays en développement.

Les intéressés peuvent faire usage du « PRODUSE Impact M&E Guide » qui présente le processus de conception et de réalisation d’une étude d’évaluation d’impact de l’usage productif étape par étape.

Pour plus d’informations sur la promotion et l’évaluation de l’usage productif de l’énergie veuillez consultez le site suivant : http://www.produse.org

Voir ausi les fichiers attachés à l’article.

 


 

Contact pour en savoir plus : lucius.mayer-tasch@giz.de