Les biocarburants en Afrique

Présentation PowerPoint de 25 pages, rédigée par Marguerite Culot.
Editée par l’Institut de coopération au développement économique et social (ICDES), en 2007.

Présentation assez détaillée des filières et des projets développés en Afrique. Une seconde partie approfondit l’analyse de la filière Ethanol en Afrique, en s’appuyant sur de nombreuses études de cas.

Un tour complet de la question en 25 diapos. Cette présentation est structurée en deux parties :

Les biocarburants en Afrique

Les filières de production, leurs organisations professionnelles et les utilisations des trois grandes catégories de biocarburants (l’alcool, les esters et les huiles végétales) sont présentées de façon très claires et pragmatiques. Des exemples pris dans de nombreux pays illustrent le potentiel et la réalité de chacune de ces filières. De nombreux liens de sites sur Internet complètent cette présentation.

La situation de la filière « biomasse », canne à sucre africaine

La deuxième partie rapporte les résultats des travaux de fin d’études de l’auteur (juin 2006). Elle fait un tour d’horizon sur ce qui existe ou est en développement dans le secteur de l’éthanol en Afrique. Les positions, projets et réalisations de neuf pays sont analysés, en particulier en Afrique du Sud, Angola, Kenya, Madagascar, Maurice, Malawi, Swaziland, Zambie et Zimbabwe. On y trouvera de très nombreuses données, actualisées, du secteur professionnel de l’éthanol et des liens vers des sites intéressants.

René Massé

Filières oléagineuses africaines

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005, Auteur, Marie-Alix Montfort 37 pages Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal. Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des (…)

Publication du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche français, dans la collection « Notes et Etudes économiques », n°23 de septembre 2005,
Auteur, Marie-Alix Montfort

37 pages

Dans un contexte de forte augmentation de la consommation mondiale en huiles végétales, ce document propose une étude de deux filières oléagineuses africaines, le palmier à huile au Cameroun et l’arachide au Sénégal.

Il est tout d’abord montré que toutes deux font face à une faible productivité, une faible organisation des producteurs et une concurrence importante à l’international.

Les programmes de soutien, nationaux ou internationaux, bi- ou multilatéraux, mis en place pour faire face à la marginalisation de l’Afrique sur le marché mondial des oléagineux sont ensuite passés en revue, mais il est également montré que les mesures de soutien interne et à l’export, utilisées par certains autres pays producteurs, sont de nature à déstabiliser les marchés mondiaux et donc à fragiliser encore les filières africaines.

Dans le contexte des négociations internationales actuelles et d’un marché mondial des oléagineux porteur, l’auteur conclut qu’une réponse purement commerciale des pays africains à leur faible compétitivité serait vouée à l’échec et qu’une initiative combinant traitement spécial et différencié, amélioration de la productivité, organisation des acteurs et gestion des risques serait la meilleure voie pour assurer la pérennisation de ces filières.

Ce document intéressera les experts impliqués dans des projets de promotion de biocarburants en Afrique.

Pépin Tchouate

Résultats d’expérimentation d’utilisation d’huile végétale pure dans l’automobile

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par : La Communauté des communes du Villeneuvois : BP. 10. 47440 Casseneuil. France Courriel : contact@cc-villeneuvois.fr et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P) 271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. (…)

Présentation en 18 diapositives détaillées des résultats d’expérimentation, faite le 13 avril 2006, par :

  • et l’Institut français des Huiles végétales pures (I.F.H.V.P)271, rue de Péchabout – 47 000 Agen. France

Cet article présente les résultats d’une expérimentation réalisée par l’Institut français sur les huiles végétales pures (IHVP) et la Communauté des Communes du Villeneuvois. Elle a consisté à utiliser 30% d’huile végétale et 70% de diesel normal dans 10 camions de collectes d’ordures ménagers sur une période de 6 mois.

Les résultats observés sont tous très encourageants.

Au moment où les communautés urbaines des grandes villes africaines ont des problèmes budgétaires qui entraînent une insalubrité grandissante, cette expérience pourrait les inspirer pour réduire la facture énergétique tout en contribuant à une diminution de la pollution urbaine due au transport.


Pour plus d’information, visiter les sites Internet de :

La Communauté de Communes du Villeneuvois

L’Institut français des Huiles végétales pures

L’European Pure Plant Oil Association (EN).

Pépin Tchouate, René Massé

Énergies renouvelables, développement et environnement – Discours, réalités et perspectives

Numéro spécial de Laison Energie Francophone édité à 6 000 exemplaires par l’IEPF et diffusé aussi sur son site.

Au sommaire :

Les réalités du contexte mondial et les perspectives

  • Énergies renouvelables : le contexte par Benjamin Dessus
  • Énergies renouvelables : ne pas se tromper de cible, ni au Nord ni au Sud, par Bernard Devin et Benjamin Dessus

Controverses et idées reçues

  • La controverse sur le bilan énergie fossile et effet de serre des biocarburants actuels, par Stéphane His
  • L’intermittence et les aléas météorologiques, un frein au développement de l’électricité renouvelable ? L’exemple de l’éolien, par Bernard Chabot
  • Le photovoltaïque, clé du développement des pays du Sud ? par Benjamin Dessus
  • Vulnérabilité des systèmes énergétiques : décentralisation et renouvelables, par Michel Labrousse
  • Renouvelables et libéralisation des marchés énergétiques : quelles régulations ? Débat entre Claude Turmes, Henri Baguenier, Bernard Chabot et Bernard Devin.

Des Filières sur le terrain

  • Les énergies renouvelables en Afrique, par Stephen Karekezi, John Kimani et Ayago Wambile
  • L’hydrolectricité :
    • Électricité et grands barrages : la prise en compte des usages multiples des réservoirs, étape essentielle d’une évaluation rigoureuse par Luc Gagnon et Claude Tessier
    • Le développement de la petite hydraulique en Chine, par Xianli Zhu et Jiahua Pan
  • L’éolien :
    • L’énergie éolienne au Maroc : historique et nouvelles opportunités par Saïd Mouline
    • La filière éolienne au Maroc : retour d’expérience et vision de l’opérateur électrique quant à l’avenir par l’Office National de l’Électricité du Maroc, Direction de la communication
  • Le solaire thermique :
    • Chauffe-eau solaires en Tunisie : le programme Prosol par Rafik Missaoui
  • Les filières biomasse :
    • Peut-on compter sur le « vecteur carbone » pour les carburants liquides du futur ? par Bernard Devin
    • Bioénergies, sécurité alimentaire et services environnementaux. Vers un nouveau cycle de développement rural ? par Ignacy Sachs
    • Que peut-on attendre des biocarburants de deuxième génération ? par Stéphane His
    • La biomasse-énergie au Cambodge, catastrophe écologique ou composante majeure du développement durable de son milieu rural ? par Jean-François Rozis

Repères

- > Grande hydraulique

- > Petite hydraulique

- > Solaire photovoltaïque

- > Solaire thermodynamique ou Solaire thermique à concentration

- > Éolien

- > Géothermie

- > Solaire thermique

- > Biocarburants

- > Biomasse combustible

- > Biogaz

Téléchargez le document ici.

René Massé, Sibi Bonfils

2007, année des énergies alternatives à Madagascar : programme des manifestations

Agenda 2007 des projets dans la durée et des manifestations ponctuelles prévus par les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux dans le domaine des énergies alternatives.

Conférences, ateliers, formations, expositions et présentations, mais aussi articles de journaux et émissions à la radio et à la télévision, chaque mois de l’année 2007 propose des activités.

Le Groupe de Travail sur l’Energie (GTE) regroupe une centaine d’experts publics et privés, nationaux et internationaux, tous impliqués professionnellement dans un des secteurs de l’énergie à Madagascar.

Dans le cadre de l' »Année des énergies alternatives », ils viennent de publier l’agenda des activités concernant les énergies alternatives prévues en 2007 sur le territoire malgache. Cela concerne aussi bien l’électrification rurale que les énergies de cuisson, et toutes les formes d’énergie sont concernées.

Par exemple, une « exposition-stand sur les énergies alternatives » sera organisée de manière tournante au cours de l’année dans différentes villes de Madagascar ; elle commencera à Antananarivo, en juin 2007, dans le cadre du mois de l’environnement.

Les activités de l’Année des Energies Alternatives et les travaux réalisés cette Année pourront contribuer au « Strategic Decision Meeting » pour le secteur de l’énergie à Madagascar, prévu au mois d’octobre, bien que ce Strategic Decision Meeting ne fasse pas partie de l’organisation de l’Année.

Ce programme est prévisionnel. D’autres évènements ayant trait aux énergies alternatives pourront être inclus dans le courant de l’annéeet en fonction de l’évolution des projets et programmes.

Jérome Levet, René Massé

Biocarburants dans les pays ACP

La Commission européenne a décidé d’aider les pays ACP à promouvoir les biocarburants. Elle vient de confier à un consortium de consultants l’analyse de la situation dans les pays ACP et la formulation de recommendations.

Cette étude, qui se terminera fin juin 2007, intègrera des études de cas sur six pays, le Cameroun, le Mali, l’Ouganda, le Mozambique, la Guyane et la Papouasie Nouvelle Guinée.

Pépin Tchouate

Biocarburants : le Brésil et l’Afrique ont décidé de coopérer

Le Ministre des Affaires Etrangères, M. Celso Amorim, et le Président de la Commision de l’Union Africaine, M. Alpha Konaré, ont signé le 28 février 2007 un accord visant à stimuler le développement socio-économique du Brésil et de l’Afrique. Il comprends des volets sur l’agriculture, la santé, l’enseignement, le développement économique, l’environnement et l’énergie.

L’organisation d’un séminaire sur la production de biocarburants est prévue en mai 2007.

Dix huit ambassadeurs africains ont été accueillis au siège de l’Entreprise Brésilienne de Recherche en Agronomie (Embrapa) au début du mois de mars 2007. Cette réunion fait suite à l’installation de l’Embrapa Afrique au Ghana il y a trois mois. Cela a été l’occasion de présenter la nouvelle structure mais surtout de prendre connaissance des demandes et des actions de chaque pays intéressé par le transfert et l’utilisation des technologies de l’Embrapa pour l’agriculture tropicale.

Dans ce contexte, une rencontre internationale organisée au Centre Culturel Brésil Allemagne de Recife vient de débattre sur la relation Brésil – Afrique – Allemagne. L’objectif de cet événement, organisé par le CCBA en partenariat avec l’Université Fédérale de Pernambouco et l’Université Humboldt de Berlin, est d’approfondire les liens et les échanges entre les trois parties.

Source : Bulletins électroniques.com le site de veille technologique internationale du Ministère français des Affaires étrangères.

René Massé

Eskom et les énergies renouvelables en Afrique du Sud

Eskom, société nationale de production et de distribution de l’électricité en Afrique du Sud, vient de passer un accord avec le WWF (Worldwide Fund for Nature) pour soutenir le développement des énergies renouvelables, par des entreprises ou des centres de recherche, à hauteur de 330.000 euros/an pendant les trois prochaines années.

Eskom s’intéresse sérieusement aux énergies renouvelables pour compenser le déficit prévisible de la production électrique conventionnelle en Afruque du Sud et comme moyen de limitation des émissions de dioxyde de carbone.

Eskom a initié le programme SABREGen (South African Bulk Renewable Energy Generation)en 1998, pour évaluer si la production d’électricité à partir de ressources renouvelables offre une option viable pour alimenter le réseau électrique en Afrique du Sud. La valorisation des différents sources d’énergies renouvelables sont actuellement à l’étude :

Bioénergie
La production d’énergie à partir de végétaux ou de déchets est en phase initiale : Eskom étudie avec le Ministère des Mines et de l’Energie comment pourrait être commercialisée l’énergie d’origine biologique.

Energie éolienne
L’unité de démonstration de Klipheuwel a été mise en place en 2003. Depuis, elle a permis de produire 12,2 GWh et d’obtenir des informations pour mettre au point une technologie susceptible d’être dupliquée économiquement. L’un des problèmes inhérents aux éoliennes résulte de l’énergie perdue lorsque celle-ci est distribuée sur de larges territoires. Les éoliennes ne sont pas, en effet, conçues pour supporter de nombreux arrêts d’urgence lors des défaillances du réseau. En février 2006, lors des coupures résultant des dommages subis à la centrale nucléaire de Koeberg, les éoliennes ont été souvent stoppées manuellement. Les recherches se poursuivent sur les paramètres conditionnant le rendement des éoliennes.

Energie solaire
Eskom estime que la technologie du photovoltaïque direct n’est pas commercialement viable. Par contre, la production d’électricité par voie indirecte (héliothermique) semble beaucoup plus prometteuse : une étude de faisabilité pour une centrale solaire de 100 MW a proposé d’installer une centrale héliothermique à Upington, l’un des points du monde où la radiation solaire est la plus élevée. Eskom entame la seconde phase qui comporte une étude d’impact et l’ingénierie proprement dite de l’unité. Enfin, des essais pilotes de production d’eau chaude par chauffage solaire sont en cours sur des édifices résidentiels et commerciaux et sur site industriel.

Energie des océans
Eskom s’intéresse aux différentes expériences d’utilisation de l’énergie des océans à travers le monde. Une fois cette étude terminée, Eskom pourrait envisager des essais en Afrique du Sud.

Piles à combustible
Eskom s’est associé, pendant les trois dernières années, à l’Université du Western Cape pour des recherches sur les piles à combustible, l’objectif étant de développer des composants potentiellement commercialisables pour des piles à méthanol. Les essais effectués concernent toute une gamme de catalyseurs et d’électrodes poreuses et de membranes à protons, aussi bien commerciales que spécialement développées pour ce projet.

Source : Bulletins électroniques.com, le site de veille technologique internationale du ministère français des Affaires étrangères.


Pour en savoir plus :

Le site de ESKOM, en anglais ;

Eskom Group Communication : Tél : +27 11 800 2323

René Massé

La Côte d’Ivoire s’engage dans les biocarburants

La Côte d’Ivoire croit aux biocarburants. De nombreuses initiatives privées s’y sont déjà déroulées, à l’échelle expérimentale, pilote, et même de production. Elles concernent l’huile de palme, le maïs et le sucre, le jatropha, les résidus agricoles…

Voici quelques exemples de projets biocarburants conduits en Côte d’Ivoire.

Suivant les recommandations d’un atelier de UEMOA qui s’est tenu au Sénégal à la fin 2006, le ministère des Mines et de l’Energie, et celui de l’Agriculture ont conjointement introduit une communication auprès du gouvernent pour sensibiliser les plus hautes autorités sur l’importance du biocarburant. Elle propose également de mettre en place une stratégie nationale de développement des biocarburants à travers une approche multisectorielle, afin de minimiser les risques d’échecs. Un cadre institutionnel et réglementaire devrait se mettre en place prochainement.

Voici quelques initiatives (liste non exhaustive) en cours dans le domaine des biocarburants.

Projet pilote de production de biocarburant à base d’huile de copra pour tracteurs agricoles.

  • Objectifs : réduire la dépendance vis à vis des combustibles fossiles et réduire les dépenses en combustibles
  • Ressource végétale utilisée : l’huile de copra
  • Utilisations actuelles de l’huile en question : huile de table et intrants produits cosmétiques
  • Les intervenants :
    Opérateur privé Mr Zaroukian
    15 BP 553 Abidjan 15 Côte d’Ivoire

    Tél :(25) 22 00 12 73- Cél : (225) 07 07 55 11 /07 92 12 27

  • Etat d’avancement : expérimentations achevées. Le Promoteur recherche des appuis pour étendre ses acquis sur des superficies plus importantes cette fois ci avec le jatropha (pourguère).
  • Le financement : Autofinancement, d’un montant de 60 000 $ US
  • Le secteur visé par le projet : les tracteurs agricoles

Autoproduction de biocarburant à base d’huile de palme

  • Objectifs : réduire la dépendance vis à vis des combustibles fossiles et réduire les dépenses en combustibles
  • Ressource végétale utilisée : l’huile de palme
  • Utilisations actuelles de l’huile en question : huile de table et intrants pour les produits cosmétiques
  • Les intervenants : opérateur privé la SOGB
  • Etat d’avancement : en usage depuis quelques années
  • Le financement : Autofinancement
  • Les secteurs visés par le projet : les industriels, pour le fonctionnement des moteurs

Production à grande échelle d’éthanol à base de canne à sucre et de maïs pour la substitution des combustibles fossiles

  • Objectifs
    • Réduire la dépendance de la fluctuation des cours des combustibles fossiles
    • Implanter une raffinerie capable de produire 3,5 milliards de litres d’éthanol par an
    • Créer plus de 10 milles emplois directs et indirects
    • Réduire les émissions de gaz à effets de serre
  • Ressources végétales utilisées : la canne à sucre et le maïs
  • Utilisations actuelles de l’huile en question : production de sucre pour consommation, consommation directe du maïs et utilisation du maïs dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique
  • Les intervenants :Société privée américaine 21 st Century Energy
  • Etat d’avancement : au tout début, en phase de négociations
  • Le financement : Privé, d’un montant de 1,3 milliards de $ US sur 5 ans
  • Le secteur visé par le projet : les transports

Production à grande échelle d’éthanol à base de vin de palme

  • Objectifs : valoriser les résidus agricoles pour créer une valeur ajoutée plus grande en termes de revenus et de création d’emplois. La mise au point d’équipements utilisant ces différents substrats permettra une production d’alcool à 45° GL par des privées (groupements ou individus) qui l’achemineront à une usine de plus grande taille pour la production de l’éthanol.
  • Ressource végétale utilisée : palmier à huile
  • Utilisations actuelles de l’huile en question : le vin de palme est utilisé pour la consommation
  • Les intervenants : l’Institut de Technologie Tropical (I2T)
  • Etat d’avancement : prototype
  • Le financement : Privé
  • Le secteur visé par le projet : les transports

Production de biogaz à partir d’épluchures de manioc

  • Objectifs : valoriser les résidus agricoles pour créer une valeur ajoutée plus grande en termes de revenus et de création d’emplois.
  • Ressources végétales utilisées : épluchures de manioc
    (1400 m3/jour après 40 jours de rétention)
  • Utilisations actuelles de l’huile en question : nourriture des animaux et résidus
  • Les intervenants : l’Institut de Technologie Tropical (I2T)
  • Etat d’avancement : projet pilote achevé
  • Le financement : Privé
  • Le secteur visé par le projet : les transports

Moussa KONE, René Massé

Valorisation énergétique de l’huile de noix de coco

Biofuel Energy from Coconut in the Pacific Islands. The Lory Cooperative Pilot Project. Thèse soutenue par Aurélie Leplus, en janvier 2003, dans le cadre du Département des sciences sociales de l’Université agricole de Wageningen. 81 pages en anglais.

Cette thèse présente l’étude de faisabilité de la production d’électricité dans les Etats insulaires, notamment Vanuatu, dont la gestion sera assurée par une coopérative à l’échelle du village. Le cocotier y constitue la principale matière première agricole et source de revenus pour les habitants.

La production d’huile au niveau de la coopérative Lory, au Vanuatu, permet une production autonome d’énergie à un coût moindre qu’à partir des carburants fossiles. En outre, l’électrification basée sur l’huile de noix de coco (coprah) maintient 59 % des coûts de production d’électricité dans le village contre 6 % actuellement.

L’impact sur le développement des activités et sur la redynamisation de l’économie locale s’en trouve renforcé tout en préservant l’environnement.

Pépin Tchouate