Suivi et évaluation : des moyens pour réussir un projet d’ER. M. René Massé (GRET)

Il y a deux façons d’évaluer un programme : i) à l’issue du programme, une évaluation externalisée conduite par un expert indépendant, et ii) à travers un processus continu de suivi – évaluation conçu comme une composante du programme et réalisé par ses propres acteurs. Cet exposé traite de la seconde méthode, internalisée, destinée à offir un outil de pilotage du programme, à renforcer l’expertise des acteurs du programme et à documenter une éventuelle évaluation externalisée à l’issue du programme. Cet (…)

Il y a deux façons d’évaluer un programme : i) à l’issue du programme, une évaluation externalisée conduite par un expert indépendant, et ii) à travers un processus continu de suivi – évaluation conçu comme une composante du programme et réalisé par ses propres acteurs.

Cet exposé traite de la seconde méthode, internalisée, destinée à offir un outil de pilotage du programme, à renforcer l’expertise des acteurs du programme et à documenter une éventuelle évaluation externalisée à l’issue du programme.

Cet exposé est fondé sur le programme d’électrification rurale en Guinée conduit par le BERD, qui a mis en place, le premier (?) un dispositif de suivi-évaluation de ses performances.

René Massé

Mécanisme de financement de l’électrification rurale. René Massé (GRET)

Cette présentation est structurée en huit exposés complémentaires, à savoir : Les contraintes qui s’imposent à un Fonds d’électrification rurale (FER) ; Le processus d’attribution de financement aux opérateurs ; Alimentation des Comptes spéciaux du FER et de ses Sous-comptes ; Les Outils du FER ; Les acteurs du mécanisme de financement et leurs rôles : l’Etat, les opérateurs d’ER, les Institutions financières internationales, les banques commerciales, les institutions de micro finance, les clients ; Les (…)

Cette présentation est structurée en huit exposés complémentaires, à savoir :

  • Les contraintes qui s’imposent à un Fonds d’électrification rurale (FER) ;
  • Le processus d’attribution de financement aux opérateurs ;
  • Alimentation des Comptes spéciaux du FER et de ses Sous-comptes ;
  • Les Outils du FER ;
  • Les acteurs du mécanisme de financement et leurs rôles : l’Etat, les opérateurs d’ER, les Institutions financières internationales, les banques commerciales, les institutions de micro finance, les clients ;
  • Les besoins en financement des opérateurs pendant la phase de construction (OBA) ;
  • Flux financiers pendant la construction, puis en fonctionnement normal- Ressources financières et emplois ;
  • Eligibilité et attribution d’un financement public et d’une concession d’ER.

René Massé

Biocarburants : un tour d’horizon de la situation en Afrique

Un document technique en anglais, bien documenté, qui propose un tour d’horizon de la situation des biocarburants liquides en Afrique et documente les sujets actuels de controverse en s’appuyant sur une riche documentation internationale.

« Biofuels – An Overview » Final Report.

Rapport préparé pour la DGIS/DMW/IB

par Julio F.M. de Castro

43 pages éditées en mai 2007 en anglais.

Ce rapport technique compile des informations sur les biocarburants et fait le point des situations de développement dans les principaux pays africains en relation avec les Pays Bas où des projets sont initiés. Il aborde aussi les questions qui font débat actuellement, en particulier l’incidence du développement de ces cultures énergétiques sur la production d’aliments, sur la propriété des sols, sur la pauvreté en zone rurale… en développant toujours un argumentaire plutôt favorable à la promotion des biocarburants.

Ce rapport s’intéresse aux biocarburants liquides (donc pas au biogaz), et analyse non seulement leurs usages pour le transport, mais aussi les utilisations de cette énergie dans la cuisson et la production d’énergie électrique.

Cette étude distingue les alcools, et plus particulièrement l’Ethanol, et les huiles utilisés pour la productions de biocarburants.

Après une présentation des caractéristiques techniques de ces deux produits, l’étude analyse les usages possibles avant de décrire les projets et programmes mis en œuvre au Brésil et dans les pays africains.

Une analyse socio-économique des ces filières traite des questions de sécurité des biocarburants et des prix ; de la création d’emplois ; des problèmes de disponibilité des sols et de propriété ; de la concurrence dans l’usage des sols avec l’agriculture vivrière ; de l’approvisionnement en énergie des zones rurales elles-mêmes ; des aspects environnementaux ; du genre…

Jean Mège, René Massé

Guinée : la Chine construira un barrage hydroélectrique en échange d’un accès à des ressources minières

La Chine va financer la construction d’un barrage hydroélectrique de 750 mégawatts en Guinée. En échange, les autorités guinéennes garantiront à Pékin un accès à des ressources minières équivalentes à deux milliards de tonnes de bauxite, matière première dont l’aluminium est issu.

Energie contre bauxite, un contrat gagnant – gagnant en Guinée.

Le ministre guinéen du Contrôle économique et financier, M. Saïdou Diallo a affirmé lundi 2 juillet 2007 que la réalisation du barrage hydroélectrique de Souapiti par la Chine qui coûtera 1 milliard de dollars US, ne fait plus l’ombre d’un doute. Les fonds proviendraient de la banque publique d’import-export Eximbank qui multiplie les investissements en Afrique.

Pour l’ambassadeur de la république Populaire de Chine, la réalisation de ce barrage se fera sous la forme d’un marché « gagnant gagnant », c’est à dire bénéfique aux deux parties. Ainsi, suivant les termes de la convention, la Guinée fournira en compensation à la Chine deux milliards de tonnes de bauxite de qualité.

René Massé

Les buts et la réalité des privatisations des entreprises électriques

Rapport de restitution des travaux de l’atelier sur la privatisation des entreprises de l’électricité, organisé à Ouagadougou par le Ministère de l’Energie du Burkina Faso, en mars 2003.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.

14 pages.

Ce rapport étudie l’intérêt de privatiser une entreprise publique d’électricité à partir de six analyses complémentaires :

- 1. Les Liens entre la privatisation et la restructuration ;

- 2. La privatisation comme outil de gestion de crise ;
- 3. Le but de la privatisation : attirer le capital privé ;
- 4. La privatisation idéologique : réduire le rôle de l’État dans le secteur commercial ;

- 5. La privatisation stratégique : améliorer la structure commerciale de l’économie ;

- 6. Le but de la Privatisation : améliorer l’efficacité de la structure industrielle.

René Massé, Wolfgang Mostert

M. Gnanga Gomou Komata, nouveau ministre de l’Energie et de l’Hydraulique en Guinée

M. Gnanga Gomou Komata succède à Elhadj Thierno Habib Diallo.

Le ministre sortant Elhadj Thierno Habib Diallo, qui était à ce poste de responsabilité depuis seulement six mois a rappelé que la difficulté de ce secteur « où tout pousse à l’urgence, alors que les véritables solutions s’inscrivent dans le temps« .

Le ministre entrant, M. Gnanga Gomou Komata, a invité « tous et toutes, à cultiver partout, une nouvelle culture de travail et de progrès fondée sur l’efficacité, l’intérêt général dans la transparence et l’équité« . Il a poursuivi en indiquant sa volonté de « poursuivre et de renforcer les mesures d’amélioration de la gestion dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, et de mettre en œuvre les mesures de réformes pour apporter les solutions durables aux problèmes structurels qui bloquent depuis longtemps leur développement« .


Source : Aminata, les nouvelles de la République de Guinée.

René Massé

Les plates-formes multifonctionnelles

A partir de l’usage d’un seul moteur pour différents usages, les plates-formes multifonctionnelles permettent à des villageois de pays en voie de développement d’améliorer leurs conditions de vie à moindre frais. Présentation technique Les plates-formes multifonctionnelles sont centrées autour d’un moteur, fonctionnant au diesel ou au biodiesel, (souvent 8 à 10 chevaux) qui entraîne divers outils tels que : moulins ; décortiqueuses ; presses ; alternateurs permettant d’alimenter : des (…)

A partir de l’usage d’un seul moteur pour différents usages, les plates-formes multifonctionnelles permettent à des villageois de pays en voie de développement d’améliorer leurs conditions de vie à moindre frais.

Présentation technique

Les plates-formes multifonctionnelles sont centrées autour d’un moteur, fonctionnant au diesel ou au biodiesel, (souvent 8 à 10 chevaux) qui entraîne divers outils tels que :

  • moulins ;
  • décortiqueuses ;
  • presses ;
  • alternateurs permettant d’alimenter :
    • des batteries ;
    • des réseaux d’éclairage ;
    • des pompes à eau ;
    • des postes de soudure ;
    • des machines de menuiserie…


Plate-forme multifonctionnelle

Objectifs

Elles permettent ainsi :

  • le développement de l’artisanat ;
  • la petite industrie, notamment l’agro-alimentaire ;
  • la distribution de l’eau et de l’électricité.

Ce qui peut permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • le développement d’un secteur privé en charge du développement et de la maintenance des installations ;
  • l’amélioration de la santé : la distribution d’eau potable et l’éclairage des centres de santé améliore les conditions sanitaires et la durée du sommeil est allongée car, l’eau étant disponible au village, les femmes n’ont plus à se lever tôt pour effectuer la corvée d’eau ;
  • une amélioration du taux de fréquentation des écoles : les jeunes filles étant libérées des tâches domestiques, elles ont plus de temps pour aller à l’école ;
  • le développement économique du village et la diversification des sources de revenus.

Il est à noter cependant que l’utilisation d’une plateforme dans un village requière une bonne organisation et donc une bonne cohésion des villageois, le moteur ne pouvant servir qu’à une seule activité à la fois.

Coût d’une plateforme au Sahel

Le module sans réseau d’eau ou d’éclairage revient environ 4 300 dollars.

Un réseau d’eau ou d’électricité alimenté par cette plateforme augmente fortement le coût du projet : plus de 10 000 dollars par réseau pour un village moyen.

Zones d’implantations de plateformes

Le concept plateforme a été élaboré au Mali. Il est aujourd’hui poursuivi par le PNUD dans divers pays de l’Ouest africain : Burkina Faso, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire, Sénégal.


Pour en savoir plus voir :

> le site internet dédié aux plateformes multifonctionnelles : http://www.ptfm.net ;

> l’article consacré au programme plateformes multifonctionnelles du PNUD au Burkina faso ;

> les documents disponibles sur le site ci-dessus et à télécharger ci-dessous :

Gret, Jérome Levet

Les partenariats publics-privés pour la gestion des infrastructures d’énergies rurales décentralisées en Afrique

Présentation de soutenance de mémoire, Noémie Zambeaux. DESS économie et politique de l’énergie /ADEME – 2005

Cette présentation est le fruit d’un travail de mémoire réalisé dans le cadre du DESS économie et politique de l’énergie et d’un stage à l’ADEME.

La présentation évoque la diversité des partenariats possibles et les intérêts à imaginer des solutions « publique/privée » dans le domaine de l’électrification rurale.

Les cas de pays africains les plus avancés en matière de montage organisationnel de programme d’électrification rurale ont été analysés.

Noémie Zambeaux

Etude sur la définition et la mise en place d’indicateurs de performance pour le projet d’électrification rurale décentralisée en Guinée

Etude visant à définir des indicateurs de performance du programme d’électrification rurale mis en œuvre par le BERD (Bureau d’électrification rurale décentralisée) en Guinée, avec le soutien de la Banque Mondiale et du GEF.

Etude
Dates : 2006
Pays : Guinée
Partenaire : Bureau d’Electrification Rurale Décentralisée (BERD)

Cette étude a permis de définir des indicateurs de performance pour le programme d’électrification rurale mis en œuvre par le BERD (Bureau d’Electrification Rurale Décentralisée) en Guinée, avec le soutien de la Banque Mondiale et du GEF.

La définition de ces indicateurs et de leur procédure de détermination facilite le pilotage du projet et aide à planifier d’une manière plus réaliste le programme national d’électrification rurale décentralisée que prépare ce projet pilote. Les indicateurs retenus permettent de mesurer les changements induits au niveau des divers groupes cibles du point de vue tant économique, financier, technique et social, qu’environnemental.

L’évaluation des performances porte notamment sur l’efficience et la performance technique du BERD et du FERD (fonds d’électrification rurale), la viabilité et l’efficience des schémas d’ERD testés, la durabilité du mécanisme de financement, l’efficacité du projet et du secteur privé à améliorer l’accès des populations pauvres au service électrique, et les bénéfices de diverses natures induits par le projet pour les populations et les agents économiques guinéens

Jacques Monvois, Gret

Financer le développement de l’électrification rurale

Massé, René. Paris : Gret, 2005, 108 p. Études et travaux en ligne, n° 2

L’électricité fait partie des services essentiels. L’accès à l’électricité représente une amélioration massive des conditions de vie. Il stimule l’activité économique. Des solutions technico-économiques et institutionnelles originales émergent pour équiper les zones rurales difficilement raccordables au réseau national. L’extension de l’électrification demande une volonté politique et des investissements publics. Les besoins en financement dépassent les ressources publiques disponibles.

Dès lors, comment financer le développement de l’électrification rurale ? A partir de son expérience sur cette question, René Massé explicite dans ce texte en quoi un investissement public est nécessaire, quand bien même les réseaux sont gérés par des opérateurs privés. Il propose la mise en place d’un mécanisme de financement, couplant subvention et crédit, au service de la politique nationale d’électrification. Abondé par des fonds publics et des dotations de bailleurs de fonds, ce mécanisme apporterait un soutien à des projets d’électrification, portés par des acteurs divers, selon les choix définis dans la politique nationale.

Cette étude décrit les grands principes et l’architecture de tels mécanismes, puis en détaille les règles de financement. Elle ne propose pas une démarche « clé en main » censée être universelle : les choix techniques, institutionnels, sont définis par la politique nationale, de façon ad hoc. C’est bien plutôt un guide pour la conception et la mise en oeuvre de tels mécanismes, dans des contextes nationaux et selon des choix toujours spécifiques. La série de courtes études de cas de pays, en annexe, le montre bien.

Ce document est complété par « Comment se sont-ils électrifiés ? Deux études de cas de politique nationale d’électrification : France, États-Unis« , du même auteur, dans la même collection (Études et travaux en ligne n° 3).

Ce document est téléchargeable par parties :

Introduction, à la page : http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/intro.pdf

Financer le développement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/2fin_dev_elec.pdf

Concevoir un mécanisme de financement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/3mecanisme_fin_elec.pdf

Définir les règles de financement et les procédures du MFER, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/4regl_fin_mfer.pdf

René Massé