Algérie : projet de centrale 150 mégawatts solaire au Nord du Sahara

Le Ministre algérien de l’Energie, M. Chakib Khelil, a annoncé le 27 septembre 2009 à Oran, le projet de construire en 2010 une centrale solaire de production d’électricité dans le Sahara (extrême-sud), d’une capacité de 150 mégawatts (MW).

L’Algérie veut préparer l’après-hydrocarbures en développant les énergies renouvelables et notamment le solaire, mais aussi le nucléaire, en coopération notamment avec la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Russie, la Chine et le Brésil.

Ce projet de centrale solaire rejoint les conclusions d’une étude allemande (Desertec) qui envisageait d’utiliser le soleil du Sahara pour alimenter l’Europe en énergie électrique

Le coût de ce projet, le premier du genre en Algérie, n’a pas été dévoilé. La centrale doit démarrer en 2010 et devrait pouvoir à terme permettre l’exportation de l’électricité vers l’Europe.

Rappelons que l’Algérie a lancé en novembre 2007 la construction d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MW d’énergie électrique dans la zone gazière de Hassi R’mel (Sahara), dans le cadre d’un accord de coopération signé au début de 2008 entre l’Agence algérienne pour les énergies renouvelables (New Energy Algeria ou NEAL) et le Centre Helmholtz de recherche aérospatiale allemand (DLR). Ce projet est le premier à l’échelle mondiale combinant turbines à gaz et énergie solaire. L’énergie solaire est destinée à terme à se substituer au gaz, avait alors précisé -il précisé M. Chakib Khelil.


Sources : des articles publiés le 29 septembre 2009 sur les sites de Romandie News, Ecolopop info et Le Figaro.

René Massé

Salon de l’innovation financière pour le développement

Le « Salon de l’innovation financière pour le développement » est un événement international organisé par l’Agence Française de Développement (AFD), la Bill & Melinda Gates Foundation et la Banque Mondiale. Il se tiendra les 4 et 5 mars 2010, à Paris

Ce Salon proposera un panorama des mécanismes financiers novateurs répondant aux défis actuels du développement, et aura pour but de renforcer les synergies entre les différentes sources, instruments et acteurs pour stimuler l’innovation dans ce domaine. Cet événement rassemblera des experts, des entrepreneurs sociaux, des universitaires et des représentants du monde financier. Il proposera des conférences, des ateliers de travail ainsi qu’un espace d’échange dans lequel les porteurs de projets pourront présenter leurs initiatives.

Les objectifs de cet événement sont :

- Faire avancer l’action et la réflexion dans ce domaine.

- Faciliter le partage des connaissances et les retours d’expériences, et notamment le transfert de savoir-faire « Sud/Sud ». Il s’agira également d’étudier les approches les plus efficaces en termes d’impact et de rentabilité.
- Encourager l’émergence de mécanismes financiers innovants pour résoudre les problèmes de développement à différentes échelles.

L’appel à projets

En amont de ce salon un appel à projets est lancé. Il s’agit d’un concours, qui a pour but de faire émerger et de soutenir de nouvelles idées de mécanismes de financement répondant aux défis actuels du développement. Les propositions retenues seront celles qui pourront être adaptées et répliquées à grande échelle. Les finalistes seront conviés au salon, les 4 et 5 mars 2010, à Paris, afin de présenter leurs initiatives. Les gagnants recevront des prix pouvant atteindre 100.000 USD dollars, afin de les aider à mettre en œuvre leurs projets.

Sont acceptées les propositions de toutes les organisations concernées par l’innovation financière pour le développement : institutions financières, entreprises privées, entrepreneurs sociaux, organisations de la société civile, ONG, agences gouvernementales, universités et groupes de réflexion, fondations, etc.

Le règlement du concours ainsi que les dossiers de candidature sont disponibles sur le site Internet : www.fininnov.org

Les propositions devront être soumises le 15 novembre 2009, au plus tard.

Pour plus d’informations contacter : info@fininnov.org

Xavier Dufail

Le marché du CO2 – les émissions en France et dans le monde

Ce document explique le changement climatique, le marché du carbone, et détaille les émissions de CO2 par thème pour la France, l’Europe, le monde.

« CO2 et énergie – France et Monde – édition 2009 »

Caisse des Dépôts – mission climat, 24 pages, janvier 2009

France : 60% du budget d’aide au développement sera attribué à l’Afrique subsaharienne

Le gouvernement français prévoit d’affecter 0,44% du PIB à l’aide au développement en 2009, une enveloppe qui représentait 7,6 milliards d’euros en 2008 (0,39% du PIB). 60% sera destiné à l’Afrique subsaharienne et il réfléchit à des sources alternatives de financement, comme les revenus de la mise aux enchères des quotas de C02 après 2012.

Le Premier ministre, François Fillon, a présidé vendredi un comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid) qui visait notamment à arrêter les modalités d’une aide « plus efficace ». « La solidarité vis-à-vis de l’Afrique reste au cœur des priorités françaises », précise un communiqué de Matignon.

La Cicid a établi une liste de 14 pays prioritaires qui recevront 50% de l’aide. Parmi eux le Bénin, le Niger, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, le Sénégal, le Tchad.

L’aide française sera désormais axée sur cinq domaines prioritaires : santé, éducation, développement durable et climat, agriculture, soutien à la croissance. L’énergie trouvera sa place dans le volet « développement durable et climat ».

« La France continuera d’intervenir dans d’autres pays avec qui elle entretient des relations privilégiées ou traversant des crises sous des formes différenciées : dons, prêts bonifiés ou faiblement bonifiés, garanties », précisent les services du Premier ministre.

Pour « clarifier » l’aide sera créé samedi 6 juin 2009 par décret un Conseil d’orientation stratégique (COS), présidé par le secrétaire d’Etat à la Coopération, qui sera chargé de veiller à la politique de financement de l’Agence française de développement (AFD).

François Fillon a annoncé au cours de la réunion que la France affecterait après 2012, comme l’y autorise le paquet énergie-climat européen, une partie du revenu de la mise aux enchères des quotas de CO2 à des actions pour le climat dans les pays les plus pauvres.


Source : un article de Sophie Louet, édité par Yves Clarisse le 5 juin 2009 sur le site de Reuters.

René Massé

France : 9ème édition du Forum Eurafric-Partners en octobre 2009

« Eau et Énergie en Afrique » sera le thème de la 9ème édition du Forum Eurafric-Partners – Rencontres Européennes de Partenariat avec l’Afrique qui se tiendra du 27 au 30 octobre 2009 au Centre des Congrès de Lyon (France).

En partenariat avec HYDRO 2009 (Conférence Internationale sur les Barrages), une Conférence Ministérielle sur « Les aménagements hydroélectriques et les barrages en Afrique » aura lieu le 28 octobre 2009.

Organisée par l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique (ADEA) avec le soutien de la Commission européenne, la région Rhône-Alpes, le Grand Lyon, la CCI de Lyon, cette 8ème édition réunira experts et principaux bailleurs de fonds internationaux, décideurs politiques et économiques, entreprises autour de la problématique de l’Eau et de l’Énergie, deux secteurs jugés prioritaires en Afrique.

Cette édition européenne associera des PME/PMI de plusieurs pays européens (Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, France).

L’objectif des rencontres de Partenariat avec l’Afrique sera promouvoir le partenariat entre l’EU et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et l’Energie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Le Forum s’adresse aux PME & PMI européennes et africaines spécialisées dans la fabrication d’équipements et la sous-traitance industrielle, aux grandes entreprises publiques et privées, ainsi qu’aux décideurs politiques, aux institutions et partenaires financiers, aux associations professionnelles et aux organismes de promotion des investissements.

Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 4 journées de rencontres entre PME européennes et entreprises africaines.

Le déjeuner-débat animé par les politiques sera consacré à la Coopération UE-Afrique dans le cadre des Accords de Partenariats Economiques (APE).

Le bulletin d’inscription se trouve ici.


Source : site du Forum Eurafric-Partners.

Xavier Dufail

Conférence à Paris : accès à l’énergie en Afrique – quelles solutions ?

L’ADEA (Association pour le Développement de l’Énergie en Afrique) organise en collaboration avec AOGREEN (African Oil Gas and Renewable Energy Network), l’AEE (Association des Économistes de l’Énergie) et IFP Training (Institut Français du Pétrole), une conférence « Accès à l’Énergie en Afrique : quelles solutions ? » le jeudi 04 juin 2009 à Paris.

Date : jeudi 04 Juin 2009 de 9h à 18h

Lieu : AIE – Agence Internationale de l’Énergie

9, rue de la Fédération

75015 Paris

Contact : Latifa HANIFI

Tél : +33 (0)1 47 16 97 92

@ : latifa.hanifi@bestcap.fr

L’accès aux services énergétiques de qualité est un défi majeur pour le développement économique et social des populations africaines dont une faible partie bénéficie à l’heure actuelle d’une énergie moderne.
L’objectif principal de cette conférence-débat est de créer un lieu de rencontre et d’échanges entre acteurs de l’énergie (amont/aval pétrolier & énergies renouvelables) du Nord et du Sud afin de :

- Favoriser les échanges entre les professionnels et les décideurs qui n’ont guère l’occasion de se rencontrer et de faire connaître leurs expériences et leurs problématiques,

- Prendre connaissance des expériences menées dans d’autres pays africains pour enrichir les réflexions théoriques et les débats sur le thème de l’accès à l’énergie en Afrique,

- Proposer des éléments de réponse viables et applicables à court et moyen terme, lesquels constitueront un levier de développement économique pour les populations africaines.

Xavier Dufail

France : salon Bois-Énergie 2009

Ce salon annuel est organisé du 2 au 5 avril 2009 au Parc des Expositions de Lons-le-Saunier – Juraparc.

Le salon Bois-Énergie rassemble les fournisseurs d’équipements, de services, de combustibles et de matériels de chauffage au bois, pour fournir une vision globale de la chaîne du bois énergie. Après la collecte de matières premières ou de déchets destinés à produire une gamme variée de combustibles bois, une multitude d’options technologiques est possible afin de produire de la chaleur au niveau domestique, industriel ou collectif, ou bien de générer conjointement chaleur et électricité.

Cette vision complète du bois énergie permet de couvrir toutes les activités suivantes :

- exploitation forestière

- scies-fendeuses et enstèreuses

- broyeurs

- presses à granulés et presses à briquettes

- transport et manutention

- bûches, granulés, briquettes, bois déchiqueté

- chaudières domestiques

- poêles et cuisinières

- cheminées

- chaudières automatiques

- cogénération

- exploitants de chauffage

- réseaux de chaleur

- bureaux d’études

- formation et recherche

Toutes les informations sont sur le site Web du salon.

Xavier Dufail

Cambodge : l’achat de crédits carbone permet à l’AFD de financer un projet de lutte contre la déforestation

Fortement impliquée dans la lutte contre le changement climatique, l’Agence Française de Développement s’est engagée, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, à réaliser sa neutralité carbone sur la période 2008-2012. Réalisée en octobre 2008, sa première opération d’achat de crédits carbone permet de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

L’AFD évalue ses émissions de gaz à effet de serre

Réalisé à partir de ses activités et consommations 2007, le Bilan carbone® de l’AFD s’élève à environ 20 000 tonnes d’équivalent CO2 / an, soit 20 tEqCO2 par collaborateur. Ce bilan, calculé selon la méthode homologuée par l’ADEME, porte sur le fonctionnement de ses 2 sites en France (Paris et Marseille) : déplacement des salariés (missions à l’étranger, affectations des expatriés, déplacements domicile-travail), fret, énergie des bâtiments, achats, amortissements.

Réduire ses émissions de CO2

En conformité à l’objectif des pouvoirs publics de division par quatre des émissions du pays d’ici 2050, l’AFD s’est fixé pour objectif de réduire de ses émissions. L’effort portera dans un premier temps sur le développement des outils de communication à distance (visioconférence), un enjeu majeur puisque que les déplacements professionnels représente un peu plus de 50% du total des émissions. Il sera concrétisé progressivement à partir de 2009, par la généralisation des outils de visioconférence dans le réseau d’agences de l’AFD. Par ailleurs, des actions structurelles sur le bâtiment du siège et la sensibilisation des collaborateurs permettent d’agir sur les émissions diffuses, liées à certaines consommations pouvant être réduites (électricité, modes de déplacements, …).

2008-2012 : objectif neutralité carbone

Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale et environnementale (RSE) adopté en 2007, l’Agence Française de Développement s’est engagée à la neutralité carbone sur la période 2008-2012. Sur cette période, il faudra compenser environ 20.000 tonnes tEq.CO2 par an. La compensation des émissions sera mise en œuvre en plusieurs étapes. La première consiste en l’achat de 60.000 tonnes équivalent CO2 pour la neutralité des activités du siège et de son département de formation, le CEFEB pour la période 2008-2010. Dans une étape ultérieure, le bilan carbone sera étendu au réseau d’agences de l’AFD et une nouvelle opération de compensation sera engagée sur la base d’un bilan global et actualisé.

La première opération d’achat de crédit carbone pour atteindre la neutralité a été réalisée en octobre 2008 par le recours à des actifs carbone permettant de financer un projet de lutte contre la déforestation au Cambodge.

Ce projet finance la construction locale et la mise à disposition de foyers de cuisson à basse consommation permettant ainsi de limiter le recours aux prélèvements forestiers. Il est mis en œuvre par le GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), une ONG française qui intervient au Cambodge depuis 1997.

Dans tous les cas, l’Agence Française de Développement procédera systématiquement à l’annulation des actifs correspondant à ces projets, l’objectif n’étant pas de procéder à une opération financière mais de compenser ses émissions de gaz à effet de serre non évitées.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé

France : un nouveau Président pour l’ADEME

Le conseil d’administration du 11 février 2009 a proposé Philippe Van de Maele au poste de président de l’ADEME.

Le conseil d’administration du proposé Philippe Van de Maele, nommé par décret du 6 février dernier administrateur de l’Agence, pour le poste de président de l’ADEME.

Sa nomination devrait être effective à l’issue d’un prochain conseil des ministres. Cet X-Ponts de 47 ans était jusqu’à présent directeur adjoint du cabinet de Jean-Louis Borloo, assurant notamment le suivi de la loi de programmation de mise en œuvre du Grenelle Environnement (Grenelle 1) et la préparation du projet de loi d’engagement national pour l’environnement (Grenelle 2).

Il succédera à Chantal Jouanno, nouvelle secrétaire d’État à l’Écologie.

René Massé

France : Africa Energy Forum

L’Africa Energy Forum organise son forum annuel à Bordeaux (France) du 30 juin au 2 juillet 2009.

L’Africa Energy Forum (AEF), lancé en 1999, est un forum annuel d’investissement des entreprises pour l »électricité et le gaz, où les gouvernements et les services d’utilité publique discutent des possibilités offertes en Afrique.

L’AEF réunit des hauts fonctionnaires et des cadres du secteur privé pour discuter des opportunités pour développer les pouvoirs publics et privés.

Tous les grands secteurs de l’industrie de l’électricité et de gaz se réunissent chaque année en juin pour trois jours de réseautage. Sur les 470 personnes qui ont participé à la session de 2008, plus de 40% provenaient d’Afrique, et parmi eux près de 40% étaient du secteur public. Les développeurs énergétiques privés et les fournisseurs d’équipement ont représenté 30% du total, tandis que le secteur financier représentaient encore 15%. Cette concentration d’entreprises sous un même toit élargit les possibilités de fructueux contacts, et l’exposition qui l’accompagne améliore la visibilité de ses participants.

Le programme du forum traitera de ces sujets :

- La restructuration et la privatisation des services publics

- Les partenariats public-privé

- Le financement de l’accroissement de puissance

- Les marchés régionaux de l’énergie

- La réglementation du secteur de l’énergie

- La croissance de l’utilisation du gaz naturel

- L’accès à l’énergie pour le développement économique

- le risque et la sécurité énergétique

Le Caucus Afrique Power est devenue une importante session de discussion, où des acteurs de premier plan dans le secteur de l’énergie électrique en Afrique discutent de la meilleure manière de restructurer et de développer les capacités de l’Afrique à répondre à ses besoins en puissance.

Toutes les informations sont disponibles dans le communiqué à télécharger (en anglais).


Source : le site de l’Africa Energy Forum (en anglais).

Xavier Dufail