Cette note aborde les enseignements que l’on peut tirer de la mise en œuvre des réformes des subventions aux prix de l’énergie (et met l’accent le cas échéant sur le GPL) dans plusieurs pays.
« Réformer les subventions au prix de l’énergie et renforcer la protection sociale : quelques questions de conception »
Pierre Audinet (Banque mondiale) et Connie Smyser (consultante)
Banque Mondiale – Département du Développement Durable
34 pages
Juillet 2008
introduction du document
En période de hausse des prix du pétrole, la charge budgétaire des subventions directes au prix de l’énergie s’accroît ainsi que la demande pour les subventions. Pour accroitre l’efficacité de l’allocation des
ressources publiques, les gouvernements peuvent réduire les subventions aux prix et mettre en œuvre des moyens plus ciblés de soutien aux revenus des groupes sociaux vulnérables. Pour des raisons sociales ou environnementales, les gouvernements peuvent également souhaiter maintenir un certain niveau d’accessibilité à certains produits, comme le GPL.
Le secret de la réussite des réformes réside dans une conception minutieuse permettant de réduire la charge fiscale des subventions aux prix, tout en rendant la réforme socialement acceptable et en atteignant les objectifs de politique sociale et environnementale.
Le gouvernement du Maroc s’est engagé dans l’examen des modalités de la protection sociale et de l’énergie moderne aux populations à faibles revenus. Cette initiative est d’une importance particulière s’agissant de la consommation de GPL Au Maroc, la moitié du prix unitaire du GPL reste subventionnée.
Cette mesure affecte également d’autres carburants tels que le diesel et le gasoil. Cependant, le prix unitaire de ces carburants est moins subventionné que le GPL et leur prix n’affecte les dépenses des pauvres que de manière indirecte, par exemple à travers le coût du transport.
référence : Banque Mondiale
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