lundi 25 mai 2009

G8 : Plan d’action pour l’électrification rurale en Afrique

Les ministres de l’énergie du G8 réunis à Rome les 24 et 25 mai 2009 confirment la prédominance du binôme Energie – Climat. Pour l’Afrique, ils ont évoqué un « Plan d’action pour l’électrification à partir de sources d’énergie renouvelables ». Selon le ministre français de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.

« Ce G8 confirme l’idée que l’énergie, c’est le climat. Il y a trois ans, il y a deux ans, une réunion des ministres de l’Energie, cela ne parlait que de la variation du prix du pétrole », a déclaré M. Borloo au cours d’un entretien avec l’AFP, en marge de cette réunion des ministres du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Russie).

L’efficacité énergétique d’abord !

La question du réchauffement climatique est désormais au centre des discussions des ministres de l’Energie du G8. Les ministres du G8 et des grands pays émergents présents à Rome signeront à l’issue de la réunion de Rome un document instituant le Partenariat international pour la coopération en matière d’efficacité énergétique (IPEEC – International Partnership for Energy Efficiency).

Cette initiative qui avait été lancée en 2008 sous la présidence japonaise du G8, vise à faciliter les échanges et les actions contribuant à renforcer l’efficacité énergétique.

« 52% de la réponse aux gaz à effet de serre dépend de l’efficacité énergétique. C’est la première énergie du monde, l’efficacité énergétique », a rappelé M. Borloo.

Électrification rurale de l’Afrique avec les énergies renouvelables

M. Borloo a également salué le fait que ce G8 Energie discute d’un plan d’action pour l’électrification, grâce à des sources d’énergie renouvelables, des zones rurales d’Afrique.

« Faisons enfin le geste le plus évident, organisons l’autonomie en énergie renouvelable de l’Afrique. Moins d’un quart des Africains ont accès à l’énergie, cela a des conséquences catastrophiques en matière de déforestation », a-t-il souligné, ajoutant qu’une décision concrète pourrait intervenir au cours du sommet mondial sur le climat de Copenhague en décembre 2009.

Selon le ministre français, un tel plan devrait coûter entre 300 et 400 milliards de dollars sur 20 ans.


Source : un article publié le 24 mai 2009 sur le site de Romandie News

René Massé

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